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10, 000 Chroniques de Disques, Lives & autres.

Mercredi 12 janvier 2011 à 14:58


Rétrospective 2010 #3
http://1.bp.blogspot.com/_BB0OUw5ekS8/S4AjN3JvgPI/AAAAAAAAAFk/f0FvcR0O7NA/s400/Eluveitie-Everything+Remains+As+It+Never+Was+%5BCover%5D.jpg

                           Eluveitie - Everything Remains As It Never Was (2010)

Par César
C'est en 2002 que Chrigel Glanzmann (chant, tin, uilleann pipes, mandore et tin whistle) va former Eluveitie, groupe Suisse de pagan métal, composé d'inombrable musiciens. En 2003 sort le single « Ven » composé de trois chansons. C'est trois ans après que sort le premier album: Spirit. C'est alors qu'Eluveitie débute une carrière mouvementée mais inégalée dans le domaine. Et sachez que faire du pagan métal à 8 en Europe n'est pas le meilleur moyens de se faire connaître. Et pourtant le groupe s'en sort très bien reviens en 2010 pour nous offrir ce quatrième album, somptueusement composé. Le fait de les avoir vu deux fois en concert (à Nantes l'olympic avec Brieuc, patapon et d'autres amis biensur et au hellfest 2010 sur la mainstage 2) m'a permis de faire un article sur cet album difficile à commenter.

Une fois de plus les prières et les esprits païens font tout le charme de la formation qui amène ici un album de 13 chansons très différent du précédent (plutôt raté d'ailleur): Evocation I : The Arcane Dominion. C'est par Otherworld débute cet opus, petit speech d'une jeune fille anglophone accompagnée à la flute et aux percussions pour laisser place à la chanson qui va donner son nom a l'album. Début intéressant à la batterie, qui, après une petite intro, va faire un blast bit habituel.

Par la suite, le batteur est accompagné par les deux êtres représentant le sexe féminin dans la formation: Meri Tadic (violon) et Anna Murphy (vielle à roue). Murphy se verra d'ailleurs chanter le pre-refrain et faire les choeurs durant la chanson. Bref tout cela suivit d'un petit solo de flûte (Päde Kistler). Bon début d'album pour les Suisses qui enchaîne avec la seule chanson de l'album ( et même de leur carrière presque) dont ils ont tournés le clip: Thousandfold. Très belle chanson, dont le couplet est superbement joué par le duo batteur et vielle à roues. Refrain qui mérite d'être chanté par le public en concert! Place à Nil, introduit par les 3 instruments à vent du groupe. On sent que la voix de Glanzmann faiblit en crachant plus d'air que de son. Les mélodies de la chanson nous rappelle de nombreux titres de l'album Slania (2008).

Ensuite The Essence Of Ashes où cette fois-ci les guitares, jouées par Ivo Henzi et Siméon Koch, effectueront le pont mélodique joué d'habitude par les deux jeunes femmes (qui rappelons le, ont formé le groupe Godnr. Universe). Le chanteur commencera par chuchotter pour ensuite brailler ses paroles divines. Vers la fin, les choeurs se joignent au chanteur pour finir cette chanson plutôt flegmatique.Vient ensuite Isara, jouée au « ullieann pipes » par Glanzmann, rejoint ensuite par tous les instruments non électriques pour un moment de sérenité avant la violente Kingdom Come Undone où, en concert, les circle pit pettent (voir video de la chronique du concert par Brieuc). Chansons qui, je pense, deviendra un classique d'Eluveitie. Voici vraiment un super titre indispensable à connaître si l'on découvre ce groupe.

Arrivé au milieu de l'album voici ma chanson fétiche
Quoth The Raven. Grâce en partie à Anna Murphy qui a vraiment une voix superbe, et très approprié à cette chanson, surtout sur le refrain et notamment à la fin de la chanson où l'on trouve un passage qui m'a toujours fait frissonner; le récit de Murphy où elle fait preuve d'une meilleure voix que son chanteur, et où elle crie splendidement «  Heres MY.......... CRIIIIIIIEEEEESSSS!!!!! », hum. Vraiment magique! Élement très fort de cette chanson et des autre en général, cette touche féminine (non pas comme Walls of Jericho...) nous fait vraiment apprécier les album d'Eluveitie.

Hé oui! Pas de répit, voici (do)Minion, pére des wall of death en concert. Titre où la batterie change enfin de thème en jouant sur des tomes plus grave pendant le couplet. Refrain religieux où le choeurs se lamentent « In the name of (do)Minion... », une très bonne rengaine. Enfin un passage de quiétude avec Selton, pas de chant, les instruments se relayes pour nous faire une petite démonstration de leur savoir faire. Retour au bon gros pagan mélodique avec un Sempiternal Embers classique bien Eluveitien qui nous fait tout de suite penser au premier album de la formation (Spirit) avec un pont bien sympathique à la deuxième minute environ suivit d'un solo de flûte (oui encore...). Notons que la mélodie principale ressemble énormément a Nil.

Retour de Anna Murphy sur le début de Lugdunon, ensuite chantée par Glanzmann, accompagné des vents, une fois de plus, une chanson très belle qui vient quasiment clore cet album avec de super passages et enfin un solo de guitare! Qui d'ailleurs vaut le coup! Eluveitie choisi de finir l'album sur The Liminage Passage. Titre glauque joué au mandore (sorte de cornemuse et de flûte) ensuite accompagné par de légères percussions et en fin d'album sur la même prière de la jeune anglaise qui avait ouvert cet album. Un mot (deux en réalité) nous viennent à la bouche: la suite! Eluveitie termine ces albums comme on termine un épisode de série. On est déçu que déjà, cette magnifique oeuvre, soit achevée, on attend donc avec impatience l'entrée en studio de notre formation Suisse. On espère aussi les revoir en concert dans la région!

Eluveitie - Everything Remains as it never was [4:25]

Eluveitie - Quoth the Raven [4:42]

Eluveitie - (Do)Minion [5:27]


 

Dimanche 9 janvier 2011 à 10:00

Rétrospective 2010 #2
http://i007.radikal.ru/1012/95/9aa9cfd13850.jpgDagoba - Poseidon (2010)

 Par César
C'est pour ce début d'année 2011 que j'ai décidé de faire cet article sur le groupe français de death/thrash métal Dagoba dont on ne parle pas assez, aveuglé par le succès de leur concurrents : Gojira. Voici plus précisément le dernier album de Dagoba, Poseidon, sortit l'année dernière, pour rester dans le thème de ce mois de Janvier : l'année 2010. On a ici un album très différent de tous les opus précédent, ni aussi mélodique et bordélique que « Face The Colossus » et ni aussi thrash et violent que les deux premiers de la formation : « Dagoba » et « What Hell Is About ». En gros un album très nuancé, dans lequel on ne peut que priser ses morceaux. Voilà, on retrouve donc le line-up habituel de Dagoba en pleine forme sur un album plein de bonnes choses.
 
Une introduction que Dagoba aurait plus placé en plein milieu de chanson comme ils le font si bien durant l'album, « 43 17°n/5 22'c », ce qui surement est une position marine vu le nom du CD. En tout cas très bien choisie pour introduire « Dead Lion Reef ». Chanson à nombreuses variables, notamment sur l'intro plutôt lente succédée d'un riff monstrueux. Par contre rencontre d'un premier défaut, le manque d'un deuxième guitariste. Malgré les effets sonore en fond, le chante et la batterie se font plus entendre que les autres, du moins sur ce premier morceau.

La formation enchaine, place à une petite sirène de pompier, intro utilisé pour de nombreuse chanson mais qui pourtant ne perd pas son originalité...Voici « Columnae ». Shawter (chant) va introduire ce titre avec ce chant que, personnellement, je trouve insupportable. Malheureusement ce motif est répété plusieurs fois lors de la chanson. Début de la troisième minute jusqu'à la fin, est placé une interlude mélodique accompagnée à la double pédale par Franky Costanza (batterie). Sacré Dagoba, à nouveau le groupe nous offre une petite intro de 11 secondes juste pour nous faire sursauté sur « The Devil's Triangle », chanson qui rythmiquement, nous rappelle « Dopesick » (sur le premier album). Petite touche de piano à la fin de ce morceau.
 
Peut-être qu'il n'y a plus besoin de le préciser, voici une fois de plus une introduction à un « Degree Zero », pour moi, mal chanté par Shawter, dommage car la chansn était intéressante et nous rappelais les structures de « What Helle Is About ». Enfin bon, oublions cette petite « erreur », et passons à la connue et surprenante « The Horn Cape » qui faisait office de bande son pour la bande annonce de l'album avec l'explosion nucléaire en pleine mer avec au premier plan un bateau qui se verra engloutit quelque secondes plus tard. Pour en revenir à la chanson, sur ce court morceau, Dagoba se dispense de chant ce qui donne d'autant plus de charme à ce titre.

 http://00.img.v4.skyrock.net/004/foundation-metal/pics/2915145535_small_1.jpg
 
Catastrophe! Nous sommes à la moitié de l'album et voici le « tube » que Dagoba à sorti en premier avec son clip video: « Black Smokers (752 Farenheit) ». Chant catastrophique horriblement mal choisi pour ce morceau à l'intro déchirante et aux couplets classiques mais aux refrains un peu cucu sur les bords. Et ce n'est pas dans la dernières minute que Shawter arrange son cas. Une question nous vient à l'esprit : Qu'est ce qui leur a pris de choisir cette chanson comme « single » pour cet album ? Ils avaient tout prévu, ils ont placés un « Ha Long » d'une minute, histoire de nous laissé le temps d'y réfléchir à ce petit défaut .
 
Voici un « Shen Lung » où Shawter fait un effort en chant et les effets sonore de fond, font de ce morceau une chanson sympathique à écouter, un risque est pris par les français, coup de chance, la chanson est bien construite et entre parfaitement dans l'ambiance de l'album. Par la suite Dagoba nous livre un titre 100% death à tendances black mélodique sur le pre-refrain et sur l'intro. Des passages vraiment intenses comme à la minute trente qui nous font vraiment apprécier cette chanson. Place à un passage assez technique vers les trois quarts de la chanson. Ce morceau est fini en beauté, avec un Shawter offrant son plus beau « chant ».
 
Nous approchons de la fin de cet album explosif, alors profitons de ce titre « There's Blood Offshore » avec la classique petite intro. Morceau à grosse tendance death une fois de plus (et c'est normal car c'est ce qu'ils font). On sent que les membre sont a fond dans ce qu'ils font et nous offrent ici des moments extraordinaires avec un death parfait! Les deux dernières minutes sont vraiment sublimissimes, du pur plaisir, Dagoba sort vraiment ses plus belles techniques. Enfin pour finir, la célèbre « Waves Of Doom » dévoilé légèrement avant la sortie de l'album il me semble. L'intro mélangeant bataille navale et petits bruits électroniques laisse la place à une tuerie! Une vrai claque, aussi brutale que le morceau. Le groupe nous envoi une bonne dose de leur musique fusionnant le death, le thrash et la mélodie (je suis d'ailleurs étonné de l'absence d'un pianiste sur scène). Merci aux mouettes qui clôturent cet album en beauté en répondant tout de même au thème de l'album : le dieu des océans.
 
C'est ainsi que se termine cet excellent album malgré les défauts rencontrés en milieu de CD. Si Dagoba arrive à nous ressortir des albums aussi bons que celui la, c'est sur, Gojira se verra sombrer dans la sombre abîme crée par Dagoba. Une vrai lutte pour la première place en France à lieu ici. En tout cas on se fera un plaisir de retrouver Dagoba en concert pour la troisième fois sur la scène d'un grand festival de métal : le Hellfest 2011. Je me ferais d'ailleurs un plaisir avec Brieuc et notre cher patapon un peu absent en ce moment de faire un article sur cet édition dont le pass à été obtenu a noël! Mais c'est dans bien longtemps donc en attendant je vous souhaite une très bonne année 2011.
 

Dagoba - Dead Lion Reef [5:43]

Dagoba - Columnae Herculis [4:22]

Dagoba - There's Blood Offshore [5.00]

Dagoba - Waves of Doom [4:43]


 

Jeudi 6 janvier 2011 à 11:11

Rétrospective 2010 #1

http://www.examiner.com/images/blog/EXID6504/images/Slash_Cover_Art.jpgSlash - Slash & Friends (2010)
Par Brieuc
Le premier et nouvel album de Slash après le Velvet Revolver. Pour son premier opus, Saul Hudson a donc choisi de faire un disque à guests, plus ou moins intéressants.

 A commencer par tous ses amis des Guns N' Roses à l'époque du bon vieux Line-Up qui nous offrait Appetite for Destruction (1987) : Izzy Stradlin, Duff McKagan et Steven Adler (respectivement à la guitare, basse et batterie). Et non Axl Rose, bien dommage n'est-ce pas ! Non. Autant vous le dire tout de suite, le Guns est selon moi un néant de poussières sans son fabuleux et charismatique guitariste d'origine. La voix d'Axl Rose est certes exceptionnelle et respectable – même si elle m'inspire du niais personnellement -  mais sa présence ne l'est pas. Leur 6e Chinese Democracy (2008) est sûrement un des disques les plus pauvres que j'ai jamais écouté dans ce style, et l'absence de Slash n'était pas anodine pour le coup. Alors au lieu d'arriver 3 heures en retard à ses concerts ou à vouloir gagner des millions en poursuivant en justice Guitar Hero pour une histoire de jaquette, notre cher et détestable vocaliste des Guns ferait mieux d'aller se rhabiller. Le prophète et ses amis sont arrivés : Slash & his Friends, la production étant de Eric Valentine (Queens of the Stone Age).

La plupart des morceaux sont géniaux, en même temps vu le prestige des invités cela peut se comprendre. Que ce soit par la formidable prestation du mentor de Motörhead Lemmy Kilmnister qui nous dit qu'il se sent pas cool chez le Doctor Alibi dans un ton plus soft du style de son groupe. Encore une immortalisation de cette îcone. Toujours en parlant de notoriété, on peut aussi citer son duo avec Ozzy Osbourne sur Crucify the Dead plus pompier mais sympathique ou encore de I Hold On avec le comique Kid Rock. Et puis il y a bien sûr ce duo obligé avec l'iguane Iggy Pop qui clôture l'album par un message très optimiste We're all gonna die (ou presque car l'édition japonaise offre un morceau avec Koshi Inaba : Sahara. Dont je ne suis pas particulièrement fan, mais qui fut le premier single du disque).

Après quand on parle moins de notoriété, on a le duo avec la chanteuse des Black Eyed Peas (qui se respecte du moins), Fergie prête sa voix pour interpréter Beautiful Dangerous. Le morceau qui pourrait servir de chemin de rédemption pour tout(e)s les fans de Rihanna et ses copines... elle le refera cette fois-ci avec Cypress Hill pour délivrer une reprise de Paradise City en compagnie de son guitariste.

Et puis à part ça il y a d'excellents morceaux, tels que l'instrumental un coup Heavy Metal puis presque Blues, Watch This avec les baguettes tenues par Dave Grohl et la basse par Duff McKagan. By the Sword (avec Andrew Stockdale des Wolfmother) pour sa part sonne comme un Led Zeppelin bien dégoupillé. Promise (Chris Cornell ex-Soundgarden) et Gotten (Adam Levine des Maroon 5) sont différentes mais toujours intéressantes à écouter. Enfin quelques autres morceaux bonus présents dans l'édition deluxe du disque complètent cette grande réussite. On notera un Baby Can't Drive avec Alice Cooper (… et Nicole Scherzinger des Pussycat Dolls ... NoOoOOon !!!) et un étonnant duo avec le bassiste de Kyuss Nick Olivieri (Chains and Shackless). Et des version acoustiques ou reprises des classiques des Guns avec toujours Myles Kennedys.

On garde le meilleur pour la fin, qui est pourtant l'ouverture de cet album épique. Ghost en collaboration avec Ian Atsbury. Ce morceau est tout simplement mon préféré car il me rappelle toujours le début de cette magnifique heure passée avec ce concert de Slash à Clisson dans le cadre de sa tournée mondiale. Myles Kennedys (qui participe sur deux bons morceaux sur le disque : Starlight et Back From Cali) assurait d'ailleurs le chant de manière extraordinaire et une grande classe sur tout le set (dont quelques classiques des Guns où il arrivait très bien à assurer les parties vocales d'Axl pourtant si «Exceptionnelles» !.). Très bon concert, tout comme ce morceau qui me rappelle tant de bonnes choses et me remémore le Hellfest ... Même si l'on entend pas la voix de ce guitariste de légende, il reste caché sous son chapeau haute forme et les notes sortant de sa Gibson Les Paul pour notre plus grand plaisir.

Slash (Featuring Ian Astbury & Izzy Stradin) - Ghost [3:34]

Slash (Featuring Lemmy Kilmnister) - Doctor Alibi [3:07]

Slash (Featuring Dave Grohl & Duff McKagan) - Watch This [3:46]


Et puis bien sûr, passez une agréable année 2011 pleine de musique dans votre vie et dans votre corps.

Jeudi 30 décembre 2010 à 16:59

http://2.bp.blogspot.com/_WJfIyCSMEmo/TLciWwjcfTI/AAAAAAAAAEo/VLKnITNICwY/s1600/Nightmares+Made+Flesh.jpgBloodbath - Nightmares Made Flesh (2004)

Par César (et Brieuc!)
Je ne peux pas vous cacher que je suis accro aux différentes formes de death métal suédois, et, bien évidemment Mikael Akerfeldt étant mon héros, voici pour moi le meilleur album de Bloodbath: Nightmares Made Flesh (rappelons que le batteur Martin Axenrot est aussi le batteur d'Opeth, voir chronique « 3 live Opeth »).

Début fracassant avec  Cancer of The Soul qui peut sur les premières mesures dérangé, notamment par la faute de l'accordage des instruments. Vient après ma chanson préférée:  Brave New Hell. Peut-être la chanson la plus lente après  Eaten  et The Ascension  (oui sa paraît iréel). Après deux minutes de répétition voilà la partie intéressante. Une partie en clean superposé avec un max de disto et un Mikael en train de brailler, tous cela suivit d'un sublime solo, rien à dire c'est extra!

 Jusqu'ici du pur Bloodbath. Mais voilà que l'intro de  Outnumbering the day  nous plonge dans un black métal brutal inabituel, mais cela n'est qu'un petit détail car retour au death/thrash avec un  Feeding The Undead  avec une classique intro à la guitare en triple croche sur cinq notes... Comme je disais précédemment  Eaten  nous montre que Bloodbath sais varier la structure de ses morceaux et que l'on a pas a faire à de simples fumistes (si je peux me permettre) même si la chanson qui suit nous montre totalement le contraire... Autre petit changement sur  The Year Of The Cadaver  où l'on se retrouve dans un thrash groovant (très brutal tout de même) rappelant du Soulfly dans la deuxième minute. Après Eaten, on trouve l'un des morceaux cinglants de l'album, Bastard Son of God se tient par sa rapidité et de ses transitions inquiétantes quant au chant que Mikael peine à interpréter en concert comme on peut le voir sur la pure tuerie The Wacken Carnage (2005) où malgré ses efforts, il commence en décalé avant de se ressaisir. Mais ça se comprend.

Puis par la suite rien de bien nouveau, Stillborn Saviour coléreux nous rappelle que Mikael a une voix extraordinaire en faisant preuve d'une violence inimaginable! Les gaillards terminent leur album sur la très connue Blood Vortex qui fait ravage en concert. D'ailleurs des souvenirs du hellfest 2010 où j'ai raté Bloodbath par la faute de ces clown de Kiss me reviennent. J'ai honte.

On a ici un album vraiment super, peut être égalant le dernier  The Fathomless Mastery  mais largement mieux que Resurrection Through Carnage dont le son est crade et trop baveux; un album presque inécoutable! Ce qui pourtant est bizarre étant donné que la qualité de l'EP précédant est bien meilleure! Enfin, Nightmares Made Flesh, dont l'artwork est tout aussi abominable que les autres opus de Bloodbath, reste un superbe exemple pour les groupes faisants de la concurrence comme Grave et bien d'autres!

Ce qui est sûr c'est que Mikael est tous les ans en France, donc profitons en avant que le succès de Bloodbath ou d'Opeth ne s'accroisse!

Bloodbath - Brave New Hell [4:02]


 Bloodbath - Eaten [4:18]

Bloodbath - Blood Vortex
[3:30]

     

 

Lundi 27 décembre 2010 à 13:15

http://4.bp.blogspot.com/_-2B4aFAkQks/Si7DJiiJOaI/AAAAAAAAAF0/9NWCsx_UHJM/s320/HATE-Morphosis-cover.jpg
Hate - Morphosis (2008)

Par César 

Hate, groupe de death/black métal industriel formé en 1990 par le monstrueux Adam « The First Sinner » Buszko au maquillage dégoulinant, dont l'album Morphosis, signé une fois de plus chez listenable record, est l'avant dernier opus de la formation (Erebos venant tout juste de sortir). Ce groupe, que le chanteur a pour habitude de qualifier de « mission de sa vie », traite la plupart du temps les expériences personnelles de la vie de ses membres, surtout sur ce petit dernier Erebos.

Ne nous dispersons pas, nous avons à faire ici à un colossal album bizarrement très court (8 chansons) mais titanesque comme nous le montre le titre Threnody introduit par un Metamorphis saugrenu de 30 secondes... Suivit de Immuni Coeli (Everlasting World) au penchant black métal nous faisant penser notamment au nouveau Dimmu Borgir, même si ces deux groupes sont très différents niveau carrière. Retour au death rapide, fluide aux percussions et mélodique à la guitare, malheureusement, ces deux différents instruments sont volontairement en décalé, résultat: chanson dur à écoutée.

Hate apprécie apparemment le fait d'alterner entre black et death métal, car retour à un black mélodique sur une Réssurection Machine, qui, rythmiquement est extraordinaire (vers les 2 minutes). On continu en se rapprochant de leur amis Behemoth, venu aussi de Pologne, sur des titres comme The Evangelestic Pain ou Omega (très bien introduite par ce mélange d'arpège et d'accord en clean).

Sauf que voilà, nous avons à peine commencer à rentrer dans le jeu spécial de Hate, qu'on en est déjà à la dernière chanson! Erased, très mélodique, plutôt calme pour une fin d'album démesuré. En gros, un album à dégusté lentement pour ne pas avoir de surprise, très riche, mais trop court et qui malheureusement n'égalera pas Erebos, qui, à première écoute me semble déjà bien mieux fait (il sera peut être chroniqué dans les prochains mois). Mais pas d'inquiétude, Hate est sur la voie du succès, dans le sillon de Behemoth. En tout cas, la Pologne: fournisseur officiel de métal extrême!

 
 

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