Rétrospective 2010 #1
Slash - Slash & Friends (2010)
Slash - Slash & Friends (2010)
Par Brieuc
Le premier et nouvel album de Slash après le Velvet Revolver. Pour son premier opus, Saul Hudson a donc choisi de faire un disque à guests, plus ou moins intéressants.
A commencer par tous ses amis des Guns N' Roses à l'époque du bon vieux Line-Up qui nous offrait Appetite for Destruction (1987) : Izzy Stradlin, Duff McKagan et Steven Adler (respectivement à la guitare, basse et batterie). Et non Axl Rose, bien dommage n'est-ce pas ! Non. Autant vous le dire tout de suite, le Guns est selon moi un néant de poussières sans son fabuleux et charismatique guitariste d'origine. La voix d'Axl Rose est certes exceptionnelle et respectable – même si elle m'inspire du niais personnellement - mais sa présence ne l'est pas. Leur 6e Chinese Democracy (2008) est sûrement un des disques les plus pauvres que j'ai jamais écouté dans ce style, et l'absence de Slash n'était pas anodine pour le coup. Alors au lieu d'arriver 3 heures en retard à ses concerts ou à vouloir gagner des millions en poursuivant en justice Guitar Hero pour une histoire de jaquette, notre cher et détestable vocaliste des Guns ferait mieux d'aller se rhabiller. Le prophète et ses amis sont arrivés : Slash & his Friends, la production étant de Eric Valentine (Queens of the Stone Age).
La plupart des morceaux sont géniaux, en même temps vu le prestige des invités cela peut se comprendre. Que ce soit par la formidable prestation du mentor de Motörhead Lemmy Kilmnister qui nous dit qu'il se sent pas cool chez le Doctor Alibi dans un ton plus soft du style de son groupe. Encore une immortalisation de cette îcone. Toujours en parlant de notoriété, on peut aussi citer son duo avec Ozzy Osbourne sur Crucify the Dead plus pompier mais sympathique ou encore de I Hold On avec le comique Kid Rock. Et puis il y a bien sûr ce duo obligé avec l'iguane Iggy Pop qui clôture l'album par un message très optimiste We're all gonna die (ou presque car l'édition japonaise offre un morceau avec Koshi Inaba : Sahara. Dont je ne suis pas particulièrement fan, mais qui fut le premier single du disque).
Après quand on parle moins de notoriété, on a le duo avec la chanteuse des Black Eyed Peas (qui se respecte du moins), Fergie prête sa voix pour interpréter Beautiful Dangerous. Le morceau qui pourrait servir de chemin de rédemption pour tout(e)s les fans de Rihanna et ses copines... elle le refera cette fois-ci avec Cypress Hill pour délivrer une reprise de Paradise City en compagnie de son guitariste.
Et puis à part ça il y a d'excellents morceaux, tels que l'instrumental un coup Heavy Metal puis presque Blues, Watch This avec les baguettes tenues par Dave Grohl et la basse par Duff McKagan. By the Sword (avec Andrew Stockdale des Wolfmother) pour sa part sonne comme un Led Zeppelin bien dégoupillé. Promise (Chris Cornell ex-Soundgarden) et Gotten (Adam Levine des Maroon 5) sont différentes mais toujours intéressantes à écouter. Enfin quelques autres morceaux bonus présents dans l'édition deluxe du disque complètent cette grande réussite. On notera un Baby Can't Drive avec Alice Cooper (… et Nicole Scherzinger des Pussycat Dolls ... NoOoOOon !!!) et un étonnant duo avec le bassiste de Kyuss Nick Olivieri (Chains and Shackless). Et des version acoustiques ou reprises des classiques des Guns avec toujours Myles Kennedys.
On garde le meilleur pour la fin, qui est pourtant l'ouverture de cet album épique. Ghost en collaboration avec Ian Atsbury. Ce morceau est tout simplement mon préféré car il me rappelle toujours le début de cette magnifique heure passée avec ce concert de Slash à Clisson dans le cadre de sa tournée mondiale. Myles Kennedys (qui participe sur deux bons morceaux sur le disque : Starlight et Back From Cali) assurait d'ailleurs le chant de manière extraordinaire et une grande classe sur tout le set (dont quelques classiques des Guns où il arrivait très bien à assurer les parties vocales d'Axl pourtant si «Exceptionnelles» !.). Très bon concert, tout comme ce morceau qui me rappelle tant de bonnes choses et me remémore le Hellfest ... Même si l'on entend pas la voix de ce guitariste de légende, il reste caché sous son chapeau haute forme et les notes sortant de sa Gibson Les Paul pour notre plus grand plaisir.
Le premier et nouvel album de Slash après le Velvet Revolver. Pour son premier opus, Saul Hudson a donc choisi de faire un disque à guests, plus ou moins intéressants.
A commencer par tous ses amis des Guns N' Roses à l'époque du bon vieux Line-Up qui nous offrait Appetite for Destruction (1987) : Izzy Stradlin, Duff McKagan et Steven Adler (respectivement à la guitare, basse et batterie). Et non Axl Rose, bien dommage n'est-ce pas ! Non. Autant vous le dire tout de suite, le Guns est selon moi un néant de poussières sans son fabuleux et charismatique guitariste d'origine. La voix d'Axl Rose est certes exceptionnelle et respectable – même si elle m'inspire du niais personnellement - mais sa présence ne l'est pas. Leur 6e Chinese Democracy (2008) est sûrement un des disques les plus pauvres que j'ai jamais écouté dans ce style, et l'absence de Slash n'était pas anodine pour le coup. Alors au lieu d'arriver 3 heures en retard à ses concerts ou à vouloir gagner des millions en poursuivant en justice Guitar Hero pour une histoire de jaquette, notre cher et détestable vocaliste des Guns ferait mieux d'aller se rhabiller. Le prophète et ses amis sont arrivés : Slash & his Friends, la production étant de Eric Valentine (Queens of the Stone Age).
La plupart des morceaux sont géniaux, en même temps vu le prestige des invités cela peut se comprendre. Que ce soit par la formidable prestation du mentor de Motörhead Lemmy Kilmnister qui nous dit qu'il se sent pas cool chez le Doctor Alibi dans un ton plus soft du style de son groupe. Encore une immortalisation de cette îcone. Toujours en parlant de notoriété, on peut aussi citer son duo avec Ozzy Osbourne sur Crucify the Dead plus pompier mais sympathique ou encore de I Hold On avec le comique Kid Rock. Et puis il y a bien sûr ce duo obligé avec l'iguane Iggy Pop qui clôture l'album par un message très optimiste We're all gonna die (ou presque car l'édition japonaise offre un morceau avec Koshi Inaba : Sahara. Dont je ne suis pas particulièrement fan, mais qui fut le premier single du disque).
Après quand on parle moins de notoriété, on a le duo avec la chanteuse des Black Eyed Peas (qui se respecte du moins), Fergie prête sa voix pour interpréter Beautiful Dangerous. Le morceau qui pourrait servir de chemin de rédemption pour tout(e)s les fans de Rihanna et ses copines... elle le refera cette fois-ci avec Cypress Hill pour délivrer une reprise de Paradise City en compagnie de son guitariste.
Et puis à part ça il y a d'excellents morceaux, tels que l'instrumental un coup Heavy Metal puis presque Blues, Watch This avec les baguettes tenues par Dave Grohl et la basse par Duff McKagan. By the Sword (avec Andrew Stockdale des Wolfmother) pour sa part sonne comme un Led Zeppelin bien dégoupillé. Promise (Chris Cornell ex-Soundgarden) et Gotten (Adam Levine des Maroon 5) sont différentes mais toujours intéressantes à écouter. Enfin quelques autres morceaux bonus présents dans l'édition deluxe du disque complètent cette grande réussite. On notera un Baby Can't Drive avec Alice Cooper (… et Nicole Scherzinger des Pussycat Dolls ... NoOoOOon !!!) et un étonnant duo avec le bassiste de Kyuss Nick Olivieri (Chains and Shackless). Et des version acoustiques ou reprises des classiques des Guns avec toujours Myles Kennedys.
On garde le meilleur pour la fin, qui est pourtant l'ouverture de cet album épique. Ghost en collaboration avec Ian Atsbury. Ce morceau est tout simplement mon préféré car il me rappelle toujours le début de cette magnifique heure passée avec ce concert de Slash à Clisson dans le cadre de sa tournée mondiale. Myles Kennedys (qui participe sur deux bons morceaux sur le disque : Starlight et Back From Cali) assurait d'ailleurs le chant de manière extraordinaire et une grande classe sur tout le set (dont quelques classiques des Guns où il arrivait très bien à assurer les parties vocales d'Axl pourtant si «Exceptionnelles» !.). Très bon concert, tout comme ce morceau qui me rappelle tant de bonnes choses et me remémore le Hellfest ... Même si l'on entend pas la voix de ce guitariste de légende, il reste caché sous son chapeau haute forme et les notes sortant de sa Gibson Les Paul pour notre plus grand plaisir.
Slash (Featuring Ian Astbury & Izzy Stradin) - Ghost [3:34]
Slash (Featuring Lemmy Kilmnister) - Doctor Alibi [3:07]
Slash (Featuring Dave Grohl & Duff McKagan) - Watch This [3:46]
Et puis bien sûr, passez une agréable année 2011 pleine de musique dans votre vie et dans votre corps.
Slash (Featuring Lemmy Kilmnister) - Doctor Alibi [3:07]
Slash (Featuring Dave Grohl & Duff McKagan) - Watch This [3:46]
Et puis bien sûr, passez une agréable année 2011 pleine de musique dans votre vie et dans votre corps.