Par Brieuc
Retour dans un ferrailleur où l'on se reflète dans le sol avec la sueur de la claque gigantesque prise la veille. (report à venir !) On change un peu de registre en passant du techno-death au bon vieux Stoner/Sludge qui fait du bien par où ça passe. Tâche laissée à deux groupes de chez nous, et pas n'importe qui visiblement ! Que ce soit Machete ou Drawers, disons le clairement, les deux balançaient vraiment du paté avec en prime un très bon niveau musical et une bonne présence scénique. Leur difficulté à communiquer rappelait que ce ne sont pas encore des gros groupes mais la passion est vraiment là au service d'un son bulldozer qui mettra tout le monde d'accord. Les Machete, qui nous viennent de Montaigu Vendée (personne n'est parfait), ont livré un set qui montait franchement en puissance grâce au tempo qui montait sans cesse tout comme ses décibels avec une double voix rappelant les débuts de Kylesa, malheureusement pas assez exploitée ! Sinon très bonne prestation, des influences de très bon goût et un album s/t hyper intéressant. A suivre de près comme on dit souvent... Tout comme les toulousaings de Drawers, avec un son un peu sludgy façon Mastodon avec un chanteur à part entière le faisant pencher vers un Down. Quasi-interminables, les morceaux dtirés de leur premier skeud All is One (2011) a fait l'effet d'un rouleau compresseur, très lourd mais avec des passages classieux. En plus de ça, ils viennent de splitter avec Hangman's Chair, ont déjà ouvert pour Red Fang ou Kylesa et sont dotés d'un artwork très sympa. Assez prometteur!
Retour dans un ferrailleur où l'on se reflète dans le sol avec la sueur de la claque gigantesque prise la veille. (report à venir !) On change un peu de registre en passant du techno-death au bon vieux Stoner/Sludge qui fait du bien par où ça passe. Tâche laissée à deux groupes de chez nous, et pas n'importe qui visiblement ! Que ce soit Machete ou Drawers, disons le clairement, les deux balançaient vraiment du paté avec en prime un très bon niveau musical et une bonne présence scénique. Leur difficulté à communiquer rappelait que ce ne sont pas encore des gros groupes mais la passion est vraiment là au service d'un son bulldozer qui mettra tout le monde d'accord. Les Machete, qui nous viennent de Montaigu Vendée (personne n'est parfait), ont livré un set qui montait franchement en puissance grâce au tempo qui montait sans cesse tout comme ses décibels avec une double voix rappelant les débuts de Kylesa, malheureusement pas assez exploitée ! Sinon très bonne prestation, des influences de très bon goût et un album s/t hyper intéressant. A suivre de près comme on dit souvent... Tout comme les toulousaings de Drawers, avec un son un peu sludgy façon Mastodon avec un chanteur à part entière le faisant pencher vers un Down. Quasi-interminables, les morceaux dtirés de leur premier skeud All is One (2011) a fait l'effet d'un rouleau compresseur, très lourd mais avec des passages classieux. En plus de ça, ils viennent de splitter avec Hangman's Chair, ont déjà ouvert pour Red Fang ou Kylesa et sont dotés d'un artwork très sympa. Assez prometteur!
Il est temps d'allumer le rétro-projecteur pour faire lumière à Monkey3. La machine psychédélique est en marche, entre Karma To Burn et Pink Floyd, les suisses démarrent leur Stoner Prog/Psyché (que je me passe en boucle depuis deux bonnes années) noyés dans des géniaux jeux de lumières touchant au stroboscopes et au motifs traditionnels ainsi que de fumées en provenance d'origines diverses. Parce qu'un truc qui frappe dès que les quatre gars arrivent, c'est de voir à quel point ils sont défoncés ! Picasso à la basse est blanc comme un linge les yeux montés au ciel, Boris sur sa gratte avec un grand sourire et des orbites qui ont décollé et enfin Walter lui même hypnotisé par les tonalités qu'il produit sur sa batterie pour nous refaire Mason sur le Live At Pompéi. Je pensais Mister M. plutôt clean pour se concentrer sur ses modulateurs et claviers, mais finalement il était le seul à s'allumer un grand zdar pendant la prestation... et à récidiver quelques morceaux plus tard. Enfin bref il était quand même incroyable de voir à quel point le groupe était concentré et passionné par la musique qu'il produisait. Et mon dieu qu'ils ont raison de méditer à ce point leurs jams démentiels... La musique de Monkey3 ne se décrit pas par des mots, elle se vit ! Car non seulement d'être tantôt planante puis puissante, voire les deux en même temps, le groupe est la preuve même qu'on peut expérimenter sans être chiant une seconde. Le groupe enchaîne morceau sur morceau, entrecoupés par les effets vrombissants et larsenifiants que nous produit le claviériste, avec une sincérité pas possible comme peut nous le prouver les One Zero Zero One et Motorcycle Broer et leurs parties où l'orgue s'associe à merveille aux autres instruments en nous prenant aux tripes.
Accompagné par ce fabuleux concept vidéo vintage qui éclairait la grosse caisse et le fond de scène. Il mêle des visions hypnotiques circulaires parfois empruntant au style de Gerald Scarfe sur The Wall, des plans accéléré de leur Lausanne natale embarqués en voiture, la pochette (made in Malleus) de leur dernier album et logiquement des séquences naturelles à base de macaques. La plus grosse surprise sera de voir la scène du passage vers l'infini dans 2001:L'Odyssée de L'espace de Kubrick, un des meilleurs crus psychédéliques. Le set d'une heure et demie en comptant un joli rappel demandé par un petit public qui en veut toujours plus, et qui l'emmènera loin. Bien qu'il emprunte aussi à 39 Laps (Driver, Xub) et à leur premier (Electric Mistress, 35007), le set n'en restera pas moins axé en particulier sur leur super Beyond the Black Sky qui tient une belle couche dans le top disques 2011. En jouant des morceaux comme Camhell, Trough the Desert (et ses samples de growl venus des abymes) et clôturé par Black Maiden. Performance entièrement instrumentale, sans communications (pas de micro !) et ininterrompue par des reprises qui nous auraient bien fait plaisir (comme celle d'Ennio Morricone pour Once Upon a Time in the West, passons). Mais de quoi se plaindre franchement ? Après de grands remerciements Les Suisses nous ont fait passer une soirée immensément psychédélique dont on ne redescend pas. Aucun mot pour décrire un tel voyage que j'espère refaire plusieurs fois en Eté, comme prévu !
Un gros merci dans toutes les langues de la terre du milieu à Blue Wave Prod qui nous prépare de nombreuses soirées comme celle-ci. Je vous invite à consulter leurs dates ainsi que le boulot de Hades Design, quand le batteur d'Abysse fait des flyers aussi cools que sa personne. (comme celui que vous pouvez admirer ci dessus !)
Un gros merci dans toutes les langues de la terre du milieu à Blue Wave Prod qui nous prépare de nombreuses soirées comme celle-ci. Je vous invite à consulter leurs dates ainsi que le boulot de Hades Design, quand le batteur d'Abysse fait des flyers aussi cools que sa personne. (comme celui que vous pouvez admirer ci dessus !)