Par César
C'est pour ce début d'année 2011 que j'ai décidé de faire cet article sur le groupe français de death/thrash métal Dagoba dont on ne parle pas assez, aveuglé par le succès de leur concurrents : Gojira. Voici plus précisément le dernier album de Dagoba, Poseidon, sortit l'année dernière, pour rester dans le thème de ce mois de Janvier : l'année 2010. On a ici un album très différent de tous les opus précédent, ni aussi mélodique et bordélique que « Face The Colossus » et ni aussi thrash et violent que les deux premiers de la formation : « Dagoba » et « What Hell Is About ». En gros un album très nuancé, dans lequel on ne peut que priser ses morceaux. Voilà, on retrouve donc le line-up habituel de Dagoba en pleine forme sur un album plein de bonnes choses.
Une introduction que Dagoba aurait plus placé en plein milieu de chanson comme ils le font si bien durant l'album, « 43 17°n/5 22'c », ce qui surement est une position marine vu le nom du CD. En tout cas très bien choisie pour introduire « Dead Lion Reef ». Chanson à nombreuses variables, notamment sur l'intro plutôt lente succédée d'un riff monstrueux. Par contre rencontre d'un premier défaut, le manque d'un deuxième guitariste. Malgré les effets sonore en fond, le chante et la batterie se font plus entendre que les autres, du moins sur ce premier morceau.
La formation enchaine, place à une petite sirène de pompier, intro utilisé pour de nombreuse chanson mais qui pourtant ne perd pas son originalité...Voici « Columnae ». Shawter (chant) va introduire ce titre avec ce chant que, personnellement, je trouve insupportable. Malheureusement ce motif est répété plusieurs fois lors de la chanson. Début de la troisième minute jusqu'à la fin, est placé une interlude mélodique accompagnée à la double pédale par Franky Costanza (batterie). Sacré Dagoba, à nouveau le groupe nous offre une petite intro de 11 secondes juste pour nous faire sursauté sur « The Devil's Triangle », chanson qui rythmiquement, nous rappelle « Dopesick » (sur le premier album). Petite touche de piano à la fin de ce morceau.
Peut-être qu'il n'y a plus besoin de le préciser, voici une fois de plus une introduction à un « Degree Zero », pour moi, mal chanté par Shawter, dommage car la chansn était intéressante et nous rappelais les structures de « What Helle Is About ». Enfin bon, oublions cette petite « erreur », et passons à la connue et surprenante « The Horn Cape » qui faisait office de bande son pour la bande annonce de l'album avec l'explosion nucléaire en pleine mer avec au premier plan un bateau qui se verra engloutit quelque secondes plus tard. Pour en revenir à la chanson, sur ce court morceau, Dagoba se dispense de chant ce qui donne d'autant plus de charme à ce titre.
Voici un « Shen Lung » où Shawter fait un effort en chant et les effets sonore de fond, font de ce morceau une chanson sympathique à écouter, un risque est pris par les français, coup de chance, la chanson est bien construite et entre parfaitement dans l'ambiance de l'album. Par la suite Dagoba nous livre un titre 100% death à tendances black mélodique sur le pre-refrain et sur l'intro. Des passages vraiment intenses comme à la minute trente qui nous font vraiment apprécier cette chanson. Place à un passage assez technique vers les trois quarts de la chanson. Ce morceau est fini en beauté, avec un Shawter offrant son plus beau « chant ».
Nous approchons de la fin de cet album explosif, alors profitons de ce titre « There's Blood Offshore » avec la classique petite intro. Morceau à grosse tendance death une fois de plus (et c'est normal car c'est ce qu'ils font). On sent que les membre sont a fond dans ce qu'ils font et nous offrent ici des moments extraordinaires avec un death parfait! Les deux dernières minutes sont vraiment sublimissimes, du pur plaisir, Dagoba sort vraiment ses plus belles techniques. Enfin pour finir, la célèbre « Waves Of Doom » dévoilé légèrement avant la sortie de l'album il me semble. L'intro mélangeant bataille navale et petits bruits électroniques laisse la place à une tuerie! Une vrai claque, aussi brutale que le morceau. Le groupe nous envoi une bonne dose de leur musique fusionnant le death, le thrash et la mélodie (je suis d'ailleurs étonné de l'absence d'un pianiste sur scène). Merci aux mouettes qui clôturent cet album en beauté en répondant tout de même au thème de l'album : le dieu des océans.
C'est ainsi que se termine cet excellent album malgré les défauts rencontrés en milieu de CD. Si Dagoba arrive à nous ressortir des albums aussi bons que celui la, c'est sur, Gojira se verra sombrer dans la sombre abîme crée par Dagoba. Une vrai lutte pour la première place en France à lieu ici. En tout cas on se fera un plaisir de retrouver Dagoba en concert pour la troisième fois sur la scène d'un grand festival de métal : le Hellfest 2011. Je me ferais d'ailleurs un plaisir avec Brieuc et notre cher patapon un peu absent en ce moment de faire un article sur cet édition dont le pass à été obtenu a noël! Mais c'est dans bien longtemps donc en attendant je vous souhaite une très bonne année 2011.
Dagoba - Dead Lion Reef [5:43]
Dagoba - Columnae Herculis [4:22]
Dagoba - There's Blood Offshore [5.00]
Dagoba - Waves of Doom [4:43]