10000Visions

10, 000 Chroniques de Disques, Lives & autres.

Jeudi 3 mars 2011 à 0:52

On est pas ici pour parler cinéma en fait. (non ce serait plutôt là dessus pour le coup) mais une petite pause musicale/cinéphile peut donner quelque chose de bien. Certains d'entre vous ont dû voir le bon 28 semaines plus tard réalisé par Juan Carlos Fresnadillo - qui découle d'un film de Danny Boyle 28 Jours plus tard - mettant en scène Robert Carlyle (Trainspotting, Full Monty...) entre autres dans une atmosphère post-apocalyptique londonienne qui a su se ressaisir avant de retomber dans une infection zombie en quarantaine assez fulgurante.. l'acteur en question joue le parfait anti-héros que le film d'infectés n'ait jamais connu. Cette séquence après une courte introduction vous laisse tout bonnement sur le cul, steady-cam et caméras embarquées suivant la fuite lâche de notre écossais favori dans la campagne britannique poursuivi par des tarés de zombies.

Le tout est très beau visuellement parlant, mais à la fois choquant par son imprévisibilité, sa crueauté et c'est surtout poignant. Pour soutenir une scène aussi forte devait s'imposer, c'est pourquoi le compositeur John Murphy a enregistré ce titre post-rock pour une ambiance post-apocalypse qui se caractérise par sa progression fascinante à commencer par deux notes de pianos constante, vient la basse, la batterie, la guitare acoustique puis l'électrique qui fait monter le tout en crescendo pour nous mettre la pétée. Ce n'est peut-être pas un chef-d'oeuvre des deux points de vue, mais sur ce cas, musique et cinéma font extrêmement bon ménage et cette scène restera pour moi l'une des meilleures de films d'horreurs que j'aie vu. Et puis vous pouvez d'une part admirer la séquence, puis vous pencher sur le morceau en question qui mérite une petite écoute, ou vous pouvez regarder le lamasticot. Classe.

John Murphy - In the House/In a Heartbeat




  Les vacances de Mars essaieront de rimer avec un petit retour sur le bon vieux Prog comme on l'aime (Camel, Renaissance etc..) avec une focalisation approfondie sur les Floyd pour bien vous faire chier comme d'hab (mais c'est affectif). Et bien sûr continuer dans les extrêmes passant du subtil métal progressif ou brutal (Tool, Ancestors, Meshuggah etc..) ou carrêment toucher au Grincore par la future chronique partagée de leur Reek of Putrefaction et puis évidemment effleurer certains groupes divers et variés, enfin ça c'est à venir. Et puis bonne nuit aussi.

Samedi 24 juillet 2010 à 1:03

Y avait du nouveau, puis un peu moins... Et là y en aura encore plus pour une ou deux semaines, nous sommes tous les deux à l'étranger 
Enfin bon pour compenser, voici un morceau génial ouvrant le 6e album-concept Gentle Giant : The Power and the Glory (1974) avec des sonorités vraiment étonnantes et un rythme purement entraînant. J'avais envie de chroniquer le disque tellement j'adore ce morceau, mais j'ai tellement de pain sur la planche que je ne peux pas me le permettre pour le moment mais je vous met cet extrait foutrement génial, que je vous conseille d'écouter!
début Août, "on a Gros" (dixit Perçeval & Karadoc
© Kaamelott)

Gentle Giant - Proclamation [6:45]


http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/cover.jpg

Vendredi 28 mai 2010 à 21:34

Cela va faire moins de deux semaines, que notre cher Dio a disparu. Cette semaine c'est Paul Gray (bassiste de Slipknot) qui vient de décéder le 24 Mai pour des raisons non divulguées pour le moment. Enfin bon étant donné que ni moi, ni Guillaume n'apprécions particulièrement Slipknot, on va pas faire un article-hommage (en plus avant qu'il meurt, je savais même pas qui c'était).

Donc une minute de silence.

Enfin bon là n'est pas le sujet, il y a une semaine je vous ai parlé d'un groupe où officiait Dio, à savoir Rainbow.

Pour le petit rappel, Rainbow est un super-groupe fusionnant Deep Purple (avec le virtuose Ritchie Blackmore) et Elf (Avec Ronnie James Dio & Cozy Powell). L'album que j'ai particulièrement retenu, c'est un live : On Stage de 1977. Le truc c'est qu'il a été enregistré (Dès la sortie de l'album Rising) en Allemagne et Japon. Donc faites le rapprochement, Japon, Made In Japan, Meilleur live de tous les temps, Tokyo Tapes de Scorpions, des Poneys, une bouteille de Guiness, un disque de Jean Ferrat, enfin bref : Le public Japonais est le meilleur en matière de lives Rock Old-School.

Dans cet album, surtout caractérisé par la voix incroyable de Dio, la guitare acide de Blackmore et les claviers presques présents (en fait on les entend quasiment pas), il y a surtout le morceau Mistreated, qui est une reprise de Deep Purple, écrite par Coverdale et Blackmore au sein de l'enregistrement de l'album Burn.
Seulement il se trouve que l'enregistrement original dure 7:25, et que la reprise de Rainbow en live dure plus de 13 minutes!

Et ces 13 minutes, que d'intensité, magnifique du début jusqu'a la fin. Une touche énergique et presque émouvante apportée par la voix du défunt Dio, une touche progressive grâce aux claviers et une touche Hard-Rock grâce à la guitare incroyable de Blackmore. Que du magnifique! Après une petite intro avec des démonstrations de cordes, le morceau prend son envol jusqu'au moment où l'on assiste à une sorte de pause Jam, où la guitare fait ce qu'elle veut (comme une sorte d'improvisation) et on repart comme ça a commencé, avec encore plus d'intensité qu'au départ. Non franchement c'est incroyable (la batterie aussi d'ailleurs).
En gros, ce morceau j'ai beau le curer de partout, il ne me lasse toujours pas.

Je vous ai pas souvent obligé à écouter un truc, mais là je le fais : montez le son de votre bafle, et appréciez les 13 intenses minutes de la reprise Mistreated par le groupe Rainbow.



Rainbow - Mistreated (Live) [13:03]


http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/thumb/0/05/Rainbow-onstage.jpg/200px-Rainbow-onstage.jpg
Y a des vidéos sur Youtube de la prestation, mais ça dépote moins :Mistreated par Rainbow en concert.

(En plus Deep Purple ils l'ont joué sur l'album Made In Europe et c'était pas terrible par rapport à cette version)

Jeudi 6 mai 2010 à 17:12

Par Brieuc
Utilisée dans des bandes annonces de Films français généralement très mauvais (à savoir Pur Week-End plus connu sous le nom de Pur Daube et aussi Bus Palladium), I'd Love to Change the World par le groupe britannique Rock/Blues Ten Years After est tout simplement une pure merveille portée par la guitare électrique fluide d'Alvin Lee, qui laissera tomber son groupe pour aller vers des horizons de solitude, et surtout les guitares acoustiques silmutannées.

En fait, ce que j'adore dans ce morceau, ça doit être le solo guitar Hero de fin. Il est tellement irrésistible, tellement agréable et émouvant à écouter, qu'on ne recule jamais devant cette partie du morceau.

J'emmerde Ben Stiller, pour moi cette chanson pouvait parfaitement bien placée dans un film relatant un Vietnam en guerre. J'avais cette idée depuis quelques années déjà et cet enfoiré me la pompe dans l'excellent Tonnerre Sous les Tropiques. RAAAH fait chier! Si j'étais devenu un grand cinéaste, j'aurais pu la placer! (enfin bon, notre cher Ben n'a pas mis le solo)
http://mr.aura.county.cowblog.fr/images/gramophone3.gifJ'aimerais changer le monde par les dix ans après.

Ten Years After - I'd Love to Change the World


http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:J4us5OqP2eu5CM:http://i37.tinypic.com/2vwzes9.jpg
Ce Week-End! (et je dis bien ce Week End) je vais tenter de vous parler de Moondog en vus chroniquant un de ses albums tout en vous parlant de l'événement parallèle, organisé avec brio par notre cher Mukkhayyar


Samedi 24 avril 2010 à 22:36

Par Brieuc
Emerson, Lale & Palmer pourrait être un trio aussi bon musicalement que le groupe de Robert Fripp King Crimson ou même les Pink Floyd. Seulement il ne l'est pas. Pourquoi? Peut-être à cause de la schizophrénie de notre cher Keith Emerson, qui (voulant être le leader officiel) désirait toujours mieux, jusqu'a en faire souffrir ses deux collègues. Et lui, domine avec ses claviers, et même si ils laissent le beau Greg et le virtuose apporter leur touche, ELP reste un groupe fondé autour de Keith Emerson, même si c'est l'un des meilleurs clavieristes au monde.

Au fond, ça doit être ça le problême, Emerson, Lake & Palmer sont tout le temps sur la surenchère des recherches musicales. Et parfois, les instruments peuvent être tellement riches, qu'on a presque envie de dégobiller. Et surtout, ça rend le groupe extrêmement riche
Malgré les magnifiques Tarkus et Pictures at an Exhibition : Trilogy reste pour moi une belle daube, qui se résume à de la musique oscillant entre pompiers
et pompes funêbres.
http://mr.aura.county.cowblog.fr/images/gramophone3.gifVoici donc le seul morceau potable (et je pense pas que vous allez aimez) de l'album Trilogy, qui gère (son chien).

Emerson, Lake & Palmer - Hoedown [3:47]


http://oglobo.globo.com/blogs/arquivos_upload/2009/02/51_161-ELP-Tri.jpg

Elle fut magnifiquement bien interprétée par les trois compères dans un live dont je ne connais pas la localisation, mais ça doit être au Japon : Hoedown en Live

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