10000Visions

10, 000 Chroniques de Disques, Lives & autres.

Lundi 31 août 2009 à 23:09

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/MorrisonHotel.jpg The Doors - Morrison Hotel (1970)
 
Par Guillaume
  Après avoir engendré The Soft Parade qui malgré quelques perles reste une tache dans la carrière des Doors, le groupe opère un retour aux sources vers le blues et le rock and roll brut et laisse tomber les cuivres et les aménagements pailletés.
Roadhouse Blues est une chanson faite pour débuter un album et enflammer un concert avec sa guitare grasse et son harmonica insolent qui retranscrivent bien le coté écumage de Highway, d'autant que le groupe ne cache pas que la chanson est grandement improvisée (d'ou le "Do it Robby, Do it" avant le solo). Jim Morrison délaisse sa poésie psyché et sa mélancolie destructrice avec cette chanson qui marque un renouveau.
Vient ensuite Waiting for the sun, dans la lignée de l'album éponyme qui contraste avec la chanson précédente bien que l'atmosphère soit toute aussi forte, notamment a cause de l'utilisation du bottleneck de Krieger. You make me real est un fougeux hommage à la journaliste Patricia Kenealy avec lequel Morrison entretint une liaison, suit une chanson majeure et assez mystérieuse, Peace Frog, avec une ligne de basse sautillante et funky qui s'enchaine avec Blue Sunday ou Morrison retrouve son coté crooner à la Elvis façon Love me tender.
La première partie "Hard Rock Cafe" s'achève ici et laisse place à la partie "Morrison Hotel" (qui est bel et bien un hotel existant, et pas un délire mégalomane du chanteur). Land Ho est une sorte de chanson de marin traditionelle et la jazzy The Spy nous livre un riff de guitare assez sympathiques bien que simpliste.
Queen of the Highway est une jolie ballade en hommage à sa compagne Pamela Courson qui parle du couple "merveilleux" ou Jim est un monstre enveloppé de cuir noir (qui est un des surnoms que lui donne les fans, mais assez rarement).
La douce Indian Summer est un vestige des débuts des Doors puisqu'elle est la toute première chanson qu'ils aient crées. L'album s'achève avec Maggie M'Gill qui avec Ship of Fools (qui annonce la mort de l'humanité) est la chanson la plus négative où Morrison déclare "I'm an old blues man", qui démontre de son exaspération et semble indiquer pour certains qu'il savait sa fin proche.
Ce n'est pas l'album le plus intéressant des Doors, ni le plus riche musicalement, mais il n'en reste pas moins très bon, et supérieur aux deux précédents.


The Doors - Roadhouse Blues [4:05]

The Doors - Waiting for the Sun [4:00]

The Doors - Queen of the Highway [2:47]


Lundi 31 août 2009 à 14:20

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/R13885931215379108.jpg
Arzachel - Arzachel (1969)
Par Brieuc
Arzachel (le nom du groupe fait légérement penser à un groupe de black métal), est un groupe de rock psychédélique, qui n'a sorti qu'un seul et unique album. C'est dommage qu'ils en ait fini là, parce que cet album est vraiment très bon et ils auraient pu approfondir d'avantage leur carrière. Le Groupe était composé d'étudiants spécialisés dans le domaine psychédélique, et certains purent avoir un débouché dans leur carrière musicale.

4 étudiants formant un groupe portant le nom de Arzachel à Canterbury en 69, sous le nom Simeon Sasparella se étant le leader/guitariste/chanteur se cache le célèbre Steve Hillage (Egg, Gong). Les autres membres du groupes prennent des faux noms, Sam Lee-Uff (nom piqué à son prof de Latin) pour le claviériste Dave Stewart, Basil Dowling (prof de maths du coup..) pour le batteur Clive Brooks et
Njerogi Gategaka pour le bassiste Hugh Mont Campbell. Un simple retour vers la source psychédélique de Uriel (ancien groupe de Steve Hillage rebaptisé Egg, car faisant penser à urine) sous des noms masqués.
 
En lecture aléatoire, je suis tombé sur Queen St Gang. Elle est dominée par le clavier sensationnel de Dave, tout simplement extraordinaire, qui fait objet d'une partie solo durant tout le morceau, il est accompagné par une basse assez chouette, batterie et quelques riffs de guitare. Ce Morceau est tout simplement extraordinaire et je ne me lasse jamais de l'écouter et de le reecouter maintes fois, c'est le genre de morceaux que j'adore. Je dois avouer que je suis un peu facile sur les groupes de rock Psyché-Prog, mais celui-là est pur.
 
L'album commence par Garden of Earthly Delights, qui fait vaguement penser à un chant de Noël au début, mais qui s'améliore extremement durant le fil de la chanson. S'en suit la très bonne Azathoth, puis suivant celle dont je vous ai parlé avec passion Leg, très bonne chanson mais qui n'égale pas les autres, et enfin l'album finit avec deux morceaux relativement longs, le premier Clean Innocent Fun commencé par une voix douloureuse portée par la guitare, et le deuxième Metempsychosis qui dominent l'album, en particulier pour ce second jam psychédélique de 16 minutes qui occupe l'intégralité de la face B. Arazachel est donc un très bon groupe, et leur unique album éponyme du groupe, est la preuve qu'ils auraient pu aller beaucoup plus loin. Une légende en soit..

Arzachel - Garden of Earthly Delights [2:45]

Arzachel - Queen St.Gang [4:26]

Arzachel - Clean Innocent Fun [10:23]


Dimanche 30 août 2009 à 20:11

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/600pxJeffair.jpg
Jefferson Airplane - Surrealistic Pillow (1967)
Par Brieuc
Avant de commencer cet article cet article sur un album que je peux vous affirmer très bon, je voudrais vous parler d'un nouvel arrivant sur cowblog, que tout le monde connaît tellement j'en a parlé, il s'agit bien de mon grand ami Louis, qui auparavant avait son blog sur Skyblog, et je lui ai proposé de venir sur cowblog, car l'ambiance est amicale, et que même des inconnus peuvent aller voir vos articles et laisser des commentaires, je compte donc sur vous tous pour visiter son blog et voir a quel point ses articles et ses choix de disques sont pertinents!
 
Voici donc un très bon disque du groupe Jefferson Airplane. Mais parlons un peu de Jefferson Airplane, un groupe psychédélique des années 60. Dans cet album, est présent un chanteur et une chanteuse, qui chantent à relais ou qui font des choeurs, Grace Slick et Marty Balin. Le chanteur a une voix assez classique de groupe psychédélique, mais la chanteuse elle à une voix magnifique (et encore les mots me manquent),

  Si je vous dis que c'est eux qui ont chantés Somebody To Love, excellent morceau présent sur cet album (Dooon't Yoooouuu Neeeed Soooomeeeebody to Loove), réecoutez là si vous voyez pas de quoi je veux parler. White Rabbit est une chanson monstre, voire même plus que "monstre". Je la connais par un jeu vidéo appelé "Battlefield Vietnam" (je suppose que la plupart d'entre vous connaissent), puis ensuite je 'ai réentendue dans le film The Game, lors du générique de fin, un très bon film mais un peu tiré par les cheveux sous la direction de l'excellent cinéaste David Fincher. She Has A Funny Car est également une très bonne chanson qui fait démarrer l'album avec pas mal d'énergie. Le guitariste Jerry Garcia des Grateful Dead aurait participé à la création de l'album, mais on ne sait toujours pas de quelle manière. Et puis il y a toutes ces perles, que ce soit la survoltée Plastic Fantastic Lover, la ballade Comin' Back to Me ou 3,5 of a Mile in 10 seconds c'est un album que je connais pas coeur.

Apparemment (source wikipédia), les jefferson Airplane se seraient inspirés du LSD, des Boléro de ravel, de champignons hallucinogènes et de Alice au Pays des Merveilles. Et ils ont surtout dû prendre BEAUCOUP de LSD ... Voici donc un bon album que je conseille fortement même si vous devez déjà bien le connaître!

Jefferson Airplane - She Has Funny Cars [3:14]

Jefferson Airplane - Somebody To Love [3:00]

Jefferson Airplane - White Rabbit [2:33]



Mercredi 26 août 2009 à 17:15

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/ledzeppelinledzeppelinIIfront.jpg Led Zeppelin - Led Zeppelin II (1969)
Par Brieuc
Ou Plutôt, Mon aventure en plein Led Zeppelin, partie 2. En effet, on a là le deuxieme volume, sorti en 1969 et qui s'avère, je pense pour l'instant : être le meilleur album des Led Zeppelin, où le duo Jimmy Page/Robert Plant sera beaucoup plus imposant que les albums suivants. Mais comme je vous l'ai dit, tous les albums des Led Zeppelin sont énormes (voir la chronique Led Zeppelin I).

  Déjà pour Whole Lotta Love, qui est une de leur meilleures chansons. Tout simplement énorme, où la basse mène à son rythme le morceau avec une mélodie sauvagement connue et une maîtrise parfaite de son instrument. J'ai toujours essayé de chanter le refrain avec l'accent de Robert Plant, mais n'y suis jamais parvenu (^^). En plein morceau on entend Plant faire une espece d'éternuement ou d'autre chose, dont j'éviterais de citer le terme pour ne pas choquer les âmes sensibles. Pour ceux qui la connaissent je suppose que vous avez deviné de quoi je veux parler (héhéhéhé). Ce morceau prouve encore une fois que le groupe démarre souvent leurs albums avec brio (Led Zeppelin I : "Good Times Bad Times", Led Zeppelin III : Immigrant Song" et Led Zeppelin IV : Black Dog.)

HeartBreaker est pas mal dans ce style là non plus, avec sa ligne de guitare/basse géniale, puis Robert Plant qui chante en tirant sa voix de manière très impressionnante. On a aussi Moby Dick qui après une fabuleuse introduction, se caractérise par son solo légendaire de batterie, que John Bohnam effectue avec ses mains de manière très impressionnante.
On a aussi d'autres morceaux tous aussi excellents les uns que les autres, à savoir un certain The Lemon Song puis What is Should Be And What Should Never be qui lui démarre doucement, puis envoie du poney dès que l'électrique s'y met.
Le deuxième opus des Led Zeppelin, est surêment le meilleur, en fait j'hésite avec le IV, qui lui aussi envoie du poney.

Led Zeppelin - Whole Lotta Love [5:34]

Led Zeppelin - Heartbreaker [4:14]

Led Zeppelin - Moby Dick [4:21]

 

Jeudi 20 août 2009 à 11:29

http://10000visions.cowblog.fr/images/PinkFloyd/WishYouWereHere300.jpg Pink Floyd - Wish You Were Here (1975)
Par Brieuc
Cet album aurait pu être le premier que j'aurais chroniqué des Pink Floyd, mais je n'avais pas remarqué sa splendeur lorsque je l'avais écouté en vynil sur des petites enceintes à 20 € à la période où j'écoutais tous les 33 T de mon père, directement sortis de la cave. Je les écoutais d'une traite sans me soucier de quels morceaux j'apprécie et quels morceaux je n'apprécie point. Non en effet j'avais pas commencé notre blog, mais si c'était le cas j'aurais pris des notes. J'avais donc laissé "Wish You Were Here" au côté de l'excellent Dark Side Of The Moon que lui même j'ai re-découvert il n y a pas si longtemps de cela.

J'avais une fixation sur Meddle en particulier avec le morceau "Echoes" et surtout The Wall que j'ai encore plus écouté que les autres, même si je suis passé à d'autres albums non très connus des Floyd que je savoure en ce moment-même. Wish You Were Here est le meilleur pour certains, pour moi c'était Meddle, jusqu'au moment où j'ai réecouté en intégralité ce monument.

Il se caractérise surtout par son morceau "Shine On You Crazy Diamond (parts I-V)" et "Shine On You Crazy Diamond (parts VI-IX)" un morceau plus que légendaire, en deux parties, au début et à la fin de l'album. Il a une de ces montées progressives inoubliables, étirées sur des kilomètres grâce aux clavier de Richard Wright et aux notes aïgues de guitare électriques de David Gilmour. Une montée que l'on veut éternelle, jusqu'au fameux refrain, où le titre du morceau est chanté par Roger Waters, qui a une voix plutôt appréciable mais mauvaise comparée à celle de notre David Gilmour adoré. Et puis il y a surtout du saxophone. Donc voilà si on réunit les deux parties (quoi que la 1ere est la meilleure :) ça donne 26 minutes de pur Rock Progressif, de pur bohneur... (encore plus long que Echoes et Atom Heart Mother suite)

L'album a été apparemment enregistré en hommage au co-fondateur des Pink Floyd, Syd Barrett, qui se fit jarter après un album (The Piper at The Gates Of Dawn) à cause de ses prises de stupéfiants et de son comportement instable dû à sa schizophrénie. Apparement, les Floyd l'ont regretté, quand il est parti faire des albums solos dignes du psychédélisme qu'il a investi dans les Pink Floyd aux débuts du groupe. D'où le nom de l'album, qu'on peut traduire par "On Voudrait que tu sois là" et donc Syd Barrett a rendu une visite aux membres du groupe en Juillet 1976?

Il n 'y  a point que les deux parties de "Shine On You Crazy Diamond" dans cet excellent Floyd. Mais surtout "Have A Cigar" énorme morceau, avec des synthés de Wright et une basse de Waters inoubliables. Elle cette foi ci chantée, ni part Gilmour, ni part Waters mais par un inconnu, nommé Roy Harper. Le morceau fut écrit par Roger Waters, qui dénonce les industries de la musique.
Ma dernière préférée de l'album, est encore un morceau avec un thème écrit par Roger Waters, il s'agit de "Wish You Were Here" qui possède une ligne de guitare acoustique répétitive mais excellente, dans la lignée de l'intro de "Stairway To Heaven" des Zeppelin ou encore "I'd Love To Change The World" des Ten Years After. Enorme morceau dont on ne se lasse jamais.

L'ovni de cet album pour moi est "Welcome To the Machine" que beaucoup de personnes n'aiment pas, mais moi je l'adore. Il est doté d'une jolie introduction, et même si les effets ont mal vieillis et qu'ils donnent un ton ridicule au deuxième morceau de ce recueil progressif, ce morceau est inquiétant et magnifique.

Enfin voilà, j'hésite encore à nommer le meilleur Pink Floyd Meddle ou Wish You Were Here? Le choix est dur, donc nous allons dire que les deux sont des monuments, ce sera très bien aussi.



 

Playlist "Wish You Were Here"
 

Pink Floyd - Shine On You Crazy Diamond (Parts I-V) [13:31]

Pink Floyd - Have a Cigar [5:08]

Pink Floyd - Wish You Were Here [5:40]



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