The Doors - Morrison Hotel (1970)
Par Guillaume
Après avoir engendré The Soft Parade qui malgré quelques perles reste une tache dans la carrière des Doors, le groupe opère un retour aux sources vers le blues et le rock and roll brut et laisse tomber les cuivres et les aménagements pailletés.
Roadhouse Blues est une chanson faite pour débuter un album et enflammer un concert avec sa guitare grasse et son harmonica insolent qui retranscrivent bien le coté écumage de Highway, d'autant que le groupe ne cache pas que la chanson est grandement improvisée (d'ou le "Do it Robby, Do it" avant le solo). Jim Morrison délaisse sa poésie psyché et sa mélancolie destructrice avec cette chanson qui marque un renouveau.
Vient ensuite Waiting for the sun, dans la lignée de l'album éponyme qui contraste avec la chanson précédente bien que l'atmosphère soit toute aussi forte, notamment a cause de l'utilisation du bottleneck de Krieger. You make me real est un fougeux hommage à la journaliste Patricia Kenealy avec lequel Morrison entretint une liaison, suit une chanson majeure et assez mystérieuse, Peace Frog, avec une ligne de basse sautillante et funky qui s'enchaine avec Blue Sunday ou Morrison retrouve son coté crooner à la Elvis façon Love me tender.
La première partie "Hard Rock Cafe" s'achève ici et laisse place à la partie "Morrison Hotel" (qui est bel et bien un hotel existant, et pas un délire mégalomane du chanteur). Land Ho est une sorte de chanson de marin traditionelle et la jazzy The Spy nous livre un riff de guitare assez sympathiques bien que simpliste.
Queen of the Highway est une jolie ballade en hommage à sa compagne Pamela Courson qui parle du couple "merveilleux" ou Jim est un monstre enveloppé de cuir noir (qui est un des surnoms que lui donne les fans, mais assez rarement).
La douce Indian Summer est un vestige des débuts des Doors puisqu'elle est la toute première chanson qu'ils aient crées. L'album s'achève avec Maggie M'Gill qui avec Ship of Fools (qui annonce la mort de l'humanité) est la chanson la plus négative où Morrison déclare "I'm an old blues man", qui démontre de son exaspération et semble indiquer pour certains qu'il savait sa fin proche.
Ce n'est pas l'album le plus intéressant des Doors, ni le plus riche musicalement, mais il n'en reste pas moins très bon, et supérieur aux deux précédents.
Après avoir engendré The Soft Parade qui malgré quelques perles reste une tache dans la carrière des Doors, le groupe opère un retour aux sources vers le blues et le rock and roll brut et laisse tomber les cuivres et les aménagements pailletés.
Roadhouse Blues est une chanson faite pour débuter un album et enflammer un concert avec sa guitare grasse et son harmonica insolent qui retranscrivent bien le coté écumage de Highway, d'autant que le groupe ne cache pas que la chanson est grandement improvisée (d'ou le "Do it Robby, Do it" avant le solo). Jim Morrison délaisse sa poésie psyché et sa mélancolie destructrice avec cette chanson qui marque un renouveau.
Vient ensuite Waiting for the sun, dans la lignée de l'album éponyme qui contraste avec la chanson précédente bien que l'atmosphère soit toute aussi forte, notamment a cause de l'utilisation du bottleneck de Krieger. You make me real est un fougeux hommage à la journaliste Patricia Kenealy avec lequel Morrison entretint une liaison, suit une chanson majeure et assez mystérieuse, Peace Frog, avec une ligne de basse sautillante et funky qui s'enchaine avec Blue Sunday ou Morrison retrouve son coté crooner à la Elvis façon Love me tender.
La première partie "Hard Rock Cafe" s'achève ici et laisse place à la partie "Morrison Hotel" (qui est bel et bien un hotel existant, et pas un délire mégalomane du chanteur). Land Ho est une sorte de chanson de marin traditionelle et la jazzy The Spy nous livre un riff de guitare assez sympathiques bien que simpliste.
Queen of the Highway est une jolie ballade en hommage à sa compagne Pamela Courson qui parle du couple "merveilleux" ou Jim est un monstre enveloppé de cuir noir (qui est un des surnoms que lui donne les fans, mais assez rarement).
La douce Indian Summer est un vestige des débuts des Doors puisqu'elle est la toute première chanson qu'ils aient crées. L'album s'achève avec Maggie M'Gill qui avec Ship of Fools (qui annonce la mort de l'humanité) est la chanson la plus négative où Morrison déclare "I'm an old blues man", qui démontre de son exaspération et semble indiquer pour certains qu'il savait sa fin proche.
Ce n'est pas l'album le plus intéressant des Doors, ni le plus riche musicalement, mais il n'en reste pas moins très bon, et supérieur aux deux précédents.
The Doors - Roadhouse Blues [4:05]
The Doors - Waiting for the Sun [4:00]
The Doors - Queen of the Highway [2:47]
The Doors - Waiting for the Sun [4:00]
The Doors - Queen of the Highway [2:47]