10000Visions

10, 000 Chroniques de Disques, Lives & autres.

Samedi 31 mars 2012 à 13:16

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Par César (et Brieuc)

Et oui comme le disait Brieuc dans le report du concert de Monkey 3, revenons à cette soirée « pachydermique » réunissant un cru de rare qualité en terme de metal technique/progressif ! En effet on retrouve Exivious, jeune groupe (formé en 2009) composé de deux ex membres de Cynic (groupe de death technique progressif originaire de Floride à ses débuts), rien que ça ! Vient ensuite le groupe de brutal death metal old school Spawn of possession, composé de membres du groupe Necrophagist (un des plus grand groupe de brutal death technique) et du guitariste Christian Muenzner (gratteux du groupe Obscura)! On en arrive a Gorod, groupe français qui monte de manière éminente. On en avait déjà parlé une ou deux fois avec la chronique de leur dernier EP et de leur live l'année dernière au même endroit en compagnie de Benighted ! Et enfin Obscura groupe allemands de death technique progressif dont la chronique du dernier album est disponible sur notre blog ! Donc que dire, à part que ca va chier des bulles ...

Exivious se présente sur scène pour nous présentez leur death metal fusion complètement perché, la technique y est, la bonne humeur aussi! Un bassiste jouant sur une superbe fretless 5 cordes, accompagné de deux gratteux très bons dont un en possession d'un objet assez spécial permettant de jouer de la guitare sans touchez les cordes et en lui donnant un son absolument incroyable! En tout cas un show vachement intéressant court certes (à base de cinq titres de leur sublime éponyme) mais très captivant et planant ! On aura d'ailleurs le plaisir de discuter avec eux en terrasse autour d'une bière et de découvrir a quel point sympathique ils sont !


Setlist:http://www.spirit-of-metal.com/les%20goupes/E/Exivious/pics/505433_logo.jpg
1. Ripple of A Tear
2. Waves Of Thought
3.
Asurim
4. Time And Its Change
5. An Elusive Need

Au tour de Spawn of Possession avec plusieurs surprises au compteur. Premièrement, un chanteur au jeu de scène plus que réduit. Il ne bouge quasiment pas (il ressemble étrangement a celui de Amon Amarth en plus gros si vous voulez avoir une idée), ensuite aucun titre du dernier album ne sera joué alors qu'il est pour moi le meilleur de leur discographie. On a donc un concert un peu trop brutal et rentre dedans par rapport au groupes de qualité présents avec eux, on est donc déçu par ce début de prestation que l'on s'en va quitter la salle au bout de 3 titres, dommage je m'attendais vraiment a un concert incroyable et pourtant un son brouillons vient empecher la perception des lignes de basses incroyables que le bassistes devait livrer bref ne nous éternisons pas la dessus car voici le groupe que j'attendais le plus, Gorod.


http://mouthforwar.net/wp-content/uploads/pr-spawn-of-possession-logo.jpg Setlist :
1. Swarm of The Formless
2. Hidden In Flesh
3. Spawn of Possession
4. Dead & Grotesque-Lash by Lash
5. Chruch of Deviance

Les Français arrivent sur scène sur l'intro du premier morceau du dernier album (A perfect absolution chez listenable record, c'est un chef d'oeuvre !!), intro plus qu'enormissime. On retrouve le groupe toujours avec cette même pêches incroyable sur scène, un Barby (bassiste) toujours souriant et tirant la langue, un Julien (Chant) avec ses mêmes gestuelles complètements tordues et amusantes et les deux guitaristes avec leur talent inégalé. Ils enchaines avec le titre A Common Hope tiré de l'album Process of New decline et les pogos sont lancés, il y a pas mal de monde bref ambiance parfaite pour du Gorod! Une fois de plus le groupe nous offre un Here die your gods exceptionnel avec ce fameux pont bien brutal qui fait toujours son effet en live ! Sa enchaine avec deux titres du derniers album The Axe of God et Carved in the Wind qui sont super bien accueillit par le public ! Jusqu'ici le groupe dépasse largement le show que l'ont espérait, bien plus convaincant que l'année dernière. Vient ensuite un titre très rarement joué en live State of Secret tiré de l'album Leading Vision, titre qui groove bien, puis accompagné par ce duos de guitare effectuant un tapping hyper entrainant, ce qui fait toute la diffèrence avec la brutalité du show de Spawn of Possession. Vient déjà les deux derniers titres du concert qui sont évidemment Programmers of Decline et Disavow your god tous deux titré de l'album Process of a New Decline. Une fin de concert apocalyptique et bien violente le groupe se retire laissant derrière lui des flaques de sangs et quelques dents cassées, Gorod vient tout simplement de nous prouver une fois de plus qu'il a un avenir plus que prometteur.

http://heavysound.fr/images/GOROD_logo.png Setlist :http://10000visions.cowblog.fr/images/images.jpg
1. Birds Of Sulphur

2. A Common Hope
3. Here Die Your Gods
4. The Axe Of God
5. Carved In The Wind
6. State Of Secret
7. Programmers Of Decline
8. Disavow Your God

Place à la tête d'affiche Obscura qui installe tout de suite son ambiance aux couleurs froides. Une scène tout simplement magnifiques avec cette bannière de fond superbe et ces éclairages bien classieux. Un effet de tornade est produit lorsque le premier titre est joué. C'est évidemment Septuagint tiré du dernier album « Omnivium », et on découvre le line up habituel avec l'excellent Hannes Grossman à la batterie, Christian Muenzner a la gratte accompagné du guitariste et excellent chanteur Stephen Krummerer sans oublié le charismatique bassiste Linus Klausenitzer pour nous offrir un show éblouissant avec ce mélange de brutalité et d'arpèges expressifs. On a le droit bien sûr a Vortex Omnivium titre bien violent et rapide. On enchaine ensuite avec trois titres tirés du grand album Cosmogenesis : Incarnated, Orbital Elements et Universe Momentum et donc cette impression constante de violence tout en étant complètement perché et hypnotisé par ce groupe très très pro malgré quelques petites erreurs dans certains morceaux! Avec cette setlist le groupe retrace donc toutes les grandes lignes de leur discographie sans compter le premier album qui n'a pas eu un franc succès. Et quelle voix surpuissante il a ce Krummerer c'est vraiment impressionnant, elle fait vibrer tes tympans tout comme la basse de Klausenitzer fait tomber ton froc ! La superbe Ocean Gateways tiré du dernier album arrive avec son riff bien lourd et massif pour nous écraser avant un solo de batterie impressionnant gâché par trois pauvres bouffons qui vont s'amuser a danser devant Hannes Grossman, cachant donc ainsi tout le spectacle à la foule... Pour calmer le jeux le groupe nous joue un Noospherse complètement fou avant de balancer le tube The Anticosmic Overload où ligne de headbnager et pogo sont au rendez vous! Quelle claque! Etonnement car il ne s'agit pas de la dernière chansons du concert, non le groupe va finir sur la longue et jouissive Centric Flow dernière chanson de l'album Cosmogenesis. C'est donc la fin de cette soirée à base de claques que l'on ne risque pas d'oublier !

http://necroslaughter.de/wp-content/uploads/2010/11/Obscura-Logo1.jpg Setlist :
1. Septuagint
2. Vortex Omnivium
3. Incanated
4. Orbital Elements
5. Universe Momentum
6. Ocean Gateways
7. Drum Solo
8. Noosphere
9. The Anticosmic Overload
10. Centric Flow


Dimanche 22 janvier 2012 à 10:11

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Aborted – Global Flatline (2012)

Par César
Voilà un nom très charmant qu'est Aborted (« Avorté » en français...). Aborted est donc un groupe de brutal death metal plus que légendaire. Le groupe a connu de nombreux changements de line up, on avait donc tendance a dire qu'il s'agissait du projet du chanteur Sven de Caluwé, seul membre original du groupe. Après les 4 premiers albums exemplaires de 1999 à 2005, Aborted nous avait plus ou moins déçu avec 2 albums bien moins brutal moins riches et bâclés destiné à un public plus large. On avait donc un doute au sujet de l'avenir d'Aborted, sauf que voilà, le combo sort en 2010 l'EP Coronary Reconstruction, un EP qui reprenait les codes des premiers albums et nous laissait espérer un retour en force d'Aborted dans le monde du brutal death.

C'est donc peu de temps après la fin de leur tournée Européenne avec Decapitated et Fleshgod Apocalypse (à laquelle Brieuc et moi avons assisté lors du concert à Nantes voir chronique) que Aborted nous annonce la sortie imminente de leur nouvelle galette que l'on attendait depuis trop longtemps! C'est donc avec appétit que j'ai dégusté ce nouvel opus... Je vais gâcher le suspens de suite, il s'agit de loin du meilleur album d'Aborted, le plus brutal, le plus riche, le mieux construit, bref un vrai bijoux contenant en bonus des nouvelles versions des titres
Nailed Through Her Cunt et Eructations of Carnal Artistry qui apparaissaient sur l'album Engineering the Dead, dont ils fêtaient les 10 ans il y a quelque semaines!

Album introduit par la glauque
Omega Mortis, bien apocalyptique qui en dit long sur le thème et l'ambiance du CD. Superbe introduction au single éponyme Global Flatline, premier titre excellent qui nous fait découvrir une formation toute nouvelle et toute belle qui nous offre ici un morceau puissant composé de blastbeat et... de blastbeat! Bien sûr on retrouve les solos mélodiques vers le milieux de la chanson, il serait bête de rendre cet album inaudible! On est donc heureux de retrouver le « multi-chant » de Sven (alias svencho) alternant entre growl et autre cris bizarres! Un titre surpuissant qui rappelle les belles années du groupe.

The Origin of Disease
dont le clip a été réalisé il y a peut mettant en scène un prêtre et une jeune fille possédée, histoire de faire original. Le nouveau batteur Ken Bedene fait un bouleau de maître et ses parties toujours aussi inhumaines nous font jouir derrière notre casque. Le son des guitares est juste génial, crunchy et fluide à la fois un ensemble super. Le titre se termine sur des bruits de mouches assez dégueulasse, bref jusqu'ici rien a dire.

Coronary Reconstruction
tiré évidemment de l'EP du même nom, on connait donc bien le titre ici interprèté par les nouveaux membres, très semblable à l'original on est tout de même content de redécouvrir ce titre. Notons qu'il contient plus de groove que le reste de l'album et montre tout de même l'évolution entre cet EP et le nouvel album! Fecal Forgery introduite par des extraits de je ne sais pas quel film, une fois de plus montre bien le retour au sources avec cette brutalité constante survolée pas les solis du nouveau gratteux. Titre très court comme le reste des nouveaux morceaux d'ailleurs.

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Of Scabs And Boils
vient juste après, avec une introduction assez old school et un riff principal assez « mélodique » qui fait du bien au crâne. Des parties assez « lentes » pour du Aborted sur certains passages, on a donc un titre assez groovy et classe qu'on apprécie vraiment et qui fera du bien aux fans des albums récents du groupe. Wow on est déjà à la moitié tant les titres sont court, remarque l'album pourrait devenir insupportable si chaque titre faisait 2 minutes de plus. La très rapide et plus « grindcore » Vermicular, Obscene, Obese vient se caser juste après et nous rappelle le tout premier album du groupe, titre court paroles bien gore refrain qui sonne comme les premiers Carcass, bref du grand art génial !

C'est au tour de la très spéciale
Expurgation Euphoria introduite par cet air malsain suivit ensuite par un riff lent et tout aussi dérangeant, le titre est donc très « paisible » et passera donc pour le titre « calme »de l'album, ce qui ne fait pas de lui un mauvais morceau au contraire son riff groovy au milieu du titre est vraiment superbe et montre « l'ouverture » d'Aborted a d'autres pratiques que le blastbeat. C'est From a Tepid Whiff une fois de plus tirée de l'EP Coronary Reconstruction qui vient s'enchainer. On a à nouveau un copie assez conforme à l'original mais avec un meilleur son et sans son introduction et conclusion plus que immonde (la version originale du titre se terminait sur les bruitages de la chiasse énorme d'un pauvre homme...). Comme l'a dit Sven dans une interview « Les paroles parlent toujours de poney, de licornes... La croisière s'amuse etc! ».

Place à
The Kallinger Theory, titre tout aussi rapide mais qui a quelque chose de spécial... Peu de blast beat pour une structure plus old school à la Carcass. Ce petit côté old school donne tous son charme à l'album qui malgré ses 10 titres de blastbeat est toujours aussi agréable! Ce titre est donc un peu plus longs que les autres, on profite donc dette petite pause à base de death metal basique avant de s'attaquer à Our Father, Who Art Feces, avec son refrain assez mélodique et ses couplets dévastateur, du pur et nouveau Aborted! La superposition de chants différents est tout simplement une réussite contrairement aux quelques essais de groupe comme Benighted où c'était moins glorieux...

Grime
, aussi tirée de l'EP Coronary Reconstruction (Et ba dis donc!) vient se placée en avant dernier titre de l'album, encore une version assez semblable à l'original mais en mode « remaster », cela marque donc vraiment LE retour d'Aborted en mélangeant cet EP qui avait redonner l'espoir et cet album génial! La longue Endstille (mot d'origine Allemande) vient clôturer ce magnifique opus. On a donc des riffs bien lent et crasseux avec des harmoniques malsaines en fond et un batteur en mode impro sur tout le titre, le chant viendra se placer qu'à partir de la moitié du titre histoire de finir en beauté. Le groupe nous offre donc une lente et sublime agonie.

Quel retour incroyable! Cet album est donc tout simplement le meilleur de leur discographie avec se mélange magique de nouveauté et de old school! Sans oublier les deux titres en bonus qui sont donc rejoués par la nouvelle formation avec un son bien meilleur et quelques nouveaux éléments... J'ai donc hâte de les voir au Hellfest 2012 (si possible) après ce show plus qu'époustouflant au Ferrailleur le 14 Décembre dernier.

Prochainement les chroniques de Resolution de Lamb of God et Helveitios de Eluveitie!
 

L'album en streaming ici :
http://www.nocleansinging.com/2012/01/20/aborteds-global-flatline-the-full-album-stream/

Samedi 17 décembre 2011 à 8:00


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 Par César (Et Brieuc!)http://10000visions.cowblog.fr/images/Lives/Image3-copie-1.png
C'est en plein milieu de semaine que Brieuc, de bons amis et moi nous donnons rendez vous au ferailleur pour assister à une soirée qui 
s'annonce être tout simplement extraordinaire. Une soirée réunifiant tout les titans du death metal technique et brutal. Les hostilités commencent avec un groupe de death technique canadien, Archspire qui possède à son actif seulement un EP All Shall Align. Les membres se ramènent donc sur scène avec des bien jolies moustaches (pari avec les membres du groupe italien de Fleshgod Apocalypse?) et nous servent donc un set très riche en technique et en humour. Le public encore un peu dispersé se montre enthousiaste. Sans connaître la setlist en entier je me souviens très clairement avoir entendu la superbe Rapid Elemental Dissolve où le bassiste se fait très plaisir en tapping etc... On aura le droit notamment aux titres Deathless Rising et le tout bêtement nommé Archspire. Le groupe quitte la scène après une très courte prestation applaudie qui fera office d'apéro.

http://10000visions.cowblog.fr/images/Lives/Image4.pngPlace à un nouveau groupe canadien, Cyanide Serenity tout jeune aussi avec de même un seul EP au compteur nommé Consume Me. La formation nous montre un deathcore technique très agréable et bien bourrin malgré certains riffs bateau qui feront pourtant leur effet. J'avais vu des videos du groupe avec deux chanteurs pratiquant un chant plus ou moins niais, ici bonne surprise on retrouve un seul chanteur qui se contentera de gueuler pendant tout le set (y compris le refrain de la chanson Consume Me ..). Niveau setlist on aura le droit a un End of Day, Believe in the sun ou encore « Consume Me » très impressionnants, quelques tentatives de pogos sur certains titres mais encore très peu de gens participent car nombreux sont ceux qui (comme nous) attendent avec impatience les italiens de Fleshgod Apocalypse..

Malheureusement on rate les premières minutes du premiers titre http://10000visions.cowblog.fr/images/Lives/Image6-copie-1.pngfaute de temps passé devant la salle à niquer des bières en papotant avec un type assez psyché mais fascinant. On arrive donc en plein milieu de The Hypocrisy tirée du dernier album Agony, et les pogos sont déjà lancé et on retrouve un groupe en pleine forme et impressionnant avec leur maquillage et leur tenue spéciale. Enchainement avec l'intro malsaine et génialissime de The Violation (tirée de même du dernier album). Et c'est parti, le concert est juste génial le bassiste nous fait ses chants que certains trouve ridicule qui pourtant donne un certain charme a leur compos, un chant très aigu qui sort de la bouche d'un bucheron de 2m10 de haut... rien a dire. Vient ensuite In Honour Of Reason première chanson du premier album Oracles (2009) avec un début splendide et très techniques avant de partir sur un brutal death qui en fera souffrir plus d'un! Le groupe joue ensuite un nouveau titre de leur dernier album, The Egoism (2011)  dont l'intro « groove » assez malgré la présence de cette symphonie (présente sur tout le dernier album du groupe). Conclusion sur la très connue Thru Our Scars tirées de l'EP Mafia (2010). Un concert tout simplement magique et bien trop court , on en redemande!  Mais faire passer 5 bons groupes en une soirée avec la petite demi heure de retard habituelle n'est pas si simple. En tout cas on s'est pris une bonne claque hâte de revoir tout ce petit monde pour un set peut être plus long on espère.

1. The Hypocrisy
2. The Violation
3. In Honour Of Reason
4. The Egoism
5. Thru Our Scars

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Place à la première « tête d'affiche » de la soirée, le groupe Belge de brutal death Aborted. Malgré le succès du groupe on ne connait pas plus que sa je connait a peu près bien leur discographie mais je n'ai jamais eu d'écho de leur prestation en live, c'est un peu la surprise. En l'occurrence une excellente surprise nous attend, le groupe arrive sur scène avec leur bannière fièrement pendante au fond de la scène, la formation commence avec Dead Wreckoning les pogos/moshpit explosent et les slams ne cesse pas d'arriver au bord de la scène. Une superbe ambiance avec ce titre tirée de l'album The Archaic Abattoir, le concert commence vraiment bien on est donc près a profiter entièrement de leur prestation. Enchainement avec le titre éponyme de leur dernier EP Coronary Reconstruction où les circle pits s'enchainent. On est d'ailleurs content de voir que le chanteur communique en français avec le public. Le chanteur annonce donc "une chanson pour toutes les filles de la salle" voila donc la charmante et géniale Meticulous Invagination. Logiquement le leader nous fera part d'un "donc maintenant il faudra une chanson pour les mecs !" donc From a Tepid Whiff prend place, circle pits et wall of death sont au rendez vous, j'assiste personnellement a un des concerts les plus violents après Dagoba ou encore Cavalera Conspiracy. Une prestation superbe ou le groupe va nous présenter leur nouveau single tirée du prochain album qui sort en Janvier Global Flatline, une fois de plus on a ici un super titre (qui me fera perdre ma godasse dans un circle pit pour l'anecdote) conçu pour vous détruire oreille et cervicales. Et ça, ça fait plaisir au chanteur qui annonce  "Hé... Hier soir on était à Toulouse et croyez moi comparer a vous ce soir c'était des tapettes !!" (terme que je n'aime pas utiliser mais bon), il sait donc comment parlez au public pour lui donner une envie encore plus violente de tout détruire. Enchainement avec il me semble « Nailed Through Her Cunt » tirée de l'album « Engineering the Dead » (dont le groupe fête justement les 10 ans lors de cette tournée). Le groupe revient avec un titre de l'EP Goremageddon, Sanguine Verses (… Of Extirpation). Threading on Vermillion Deception tirée de l'album The Archaic Abattoir vient en quasi conclusion histoire de bien finir le public. Une fois de plus de Goremageddon , The Saw and The Carnage Done  vient clôturer ce set assez court mais bien dosé et juste incroyablement génial. On est donc hyper content d'avoir vu Aborted en live, on se fera donc un plaisir fou a les revoir au Hellfest 2012 si possible. Mais n'oublions pas ce qui nous attend 30 minutes plus tard...

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1. Dead Wreckoning
2. Coronary Reconstruction
3. Meticulous Invagination
4. From a Tepid Whiff
5. Global Flatline
6. Threading on Verillion Deception
7. Sanguine Verses (...Of Extirpation)
8. Nailed Through Her Cunt
9. The Saw and The Carnage Done


http://10000visions.cowblog.fr/images/Lives/Image7.pngC'est donc l'heure de Decapitated qui fait ouvrir les rideaux avec personne sur scène, juste cette toile arborant leur logo, et ce son d'intro, une sorte de metal industriel lent bien puissant qui met l'ambiance le groupe se ramène donc ensuite acclamé par un public maintenant bien nombreux. Début avec The Knife tirée du dernier album Carnival is Forever qu'ils se doivent de défendre en tournée, logiquement très technique et puissant. Les pogos sont au rendez vous, pourtant bien moins violent que sur Aborted (logique). Un se trouve en face a face avec un line up tout nouveau, avec bien sur Vogg, Krimh à la batterie qui est arrivé en 2009 remplacant le regretté Vitek tout comme le chanteur Rafal qui est un excellent remplaçant du chanteur s'étant arrêté apres l'accident ayant tué Vitek (le frère de Vogg). Allez hop petit classique Day 69 tirée de l'avant dernier album Organic Hallucinosis (2006). Légèrement plus old school que les titres du dernier album logiquement. On alterne donc entre pogos et une écoute attentive à la technique des musiciens. Viennent ensuite deux titres du dernier album « Pest » et « United » tout deux excellents. Un concert génial mais pas de surprise contrairement au deux groupes précédents. Retour a l'album de 2006 avec Post(?) Oranic, titre énorme qui fait partit de mes préféré chez Decapitated, on est donc ravit de voir que le groupe le joue sur scène ce soir. Mais comme l'annonce clairement le chanteur, il est temps de bouffer du bon gros old school avec le classic album Nihility (2002) et le titre Mother War, superbe performance par le nouveau line up, le nouveau chanteur a peut être même une voix plus puissante...

En tout cas c'est jouissif à entendre et on est bien content de voir que malgré la présentation de leur nouvel album, la formation laisse la place a pas mal de classiques old school  que le chanteur se fera demander au public. On enchaine avec a nouveau deux titres du nouvel album, les deux  cultes 404 et  Homo Sum  (avec sa superbe intro sur la cymbale!) et on hésite pas a se casser la nuque  sur 404, titre parfait pour ce genre de pratique malgré son rythme particulier. Le batteur de son côté fait une performance incroyable malgré sa discrétion semblable à celle du batteur d'Aborted. Vogg a donc très bien choisit ses musiciens pour l'accompagner lors de se challenge qu'était de reformer Decapitated, et nous sommes les premiers a constaté avec joie que sa fonctionne extrêmement bien! C'est déjà l'avant dernière chanson du set avec une chanson tirée du premier album de la formation Winds of Creation, on en profite donc pleinement malgré la fatigue qui commence a se faire sentir dans les jambes! Et pour finir le chanteur annonce donc Shperes of Madness, un beau circle pit vient se former sur cette intro démentielle et connue de tous, on fait nos dernières montées sur scènes, slams (on checke
Rafał Piotrowski en plein slam!), pogos puis on récupère médiators (logiquement gravés du R.I.P Brother rendant hommage au regretté Vitek), bout de baguettes etc.. que du bonheur, Quel show ! On en voudrait bien d'autre mais il est déjà tard et Decapitated a fait ce qu'il avait a faire, autrement dit reproduire l'effet d'un fist-ouï ! On a donc assisté a une soirée on ne peut plus énorme, génial, énergique et bonne ambiance communicative. Un des plus cools qu'on ait pu faire avec Brieuc en cette riche année de 2011, et toute l'armada qui va avec. Cinq groupes incontestablement très bons, et Une fin d'année tout simplement magique !

1. Intro / The Knifehttp://10000visions.cowblog.fr/images/Lives/6518596271d39f2ce700z.jpg
2. Day 69
3. Pest
4. United
5. Post(?) Organic
6. Mother War
7. Homo Sum
8. 404
9. Winds of Creation
10. Spheres of Madness

 
Merci à Mathieu Ezan pour ses photos :)

Samedi 27 août 2011 à 8:30

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/WelcomeToTheMorbidReich.jpgVader - Welcome to the Morbid Reich (2011)
Par César
Vader est surement le premier groupe Polonais que je chronique. C'est vrai, y a Behemoth, Decapitated, des bons groupes mais dont l'actualité n'a rien d'épatante. Alors que l'excellent groupe de death brutal annonce le successeur de l'incroyable Necropolis (2009), on se procure celui-ci un peu en avance héhé. Un nom d'album et un artwork assez excellent je dois dire, qui sur le coup m'ont bien fait rire. Vu le disque précédent on s'attendais pas a avoir un si bon album entre les mains, vader nous offre donc une de ses meilleures réalisations!

Ultima Thule introduit cet opus, en mode BO science fiction qui introduit le méchant du film, bref Return to the morbid reich se charge du reste et débute sérieusement l'album avec un début lent, et c'est partit, ici rien de nouveau a part un son bien sur mieux et plus puissant où la batterie se fera plus discrète que sur Necropolis, on découvre un très beau solo à la whawha du guitariste suivit d'un pont assez sympa. Ce titre aurait très bien pu figurer sur l'album précédent on aurai pas vu la différence mais reste excellent au final !

The Black Eye enchaine, et commence plus directement notamment avec un petit solo dés le début quasiment qui met dans le bain. Tandis que solos et blast beat s'enchainent, on remarque tout de même une évolution dans le jeu de Vader et les structures tout comme les instruments sont mieux maitrisés. Petit ralentissement, vers la moitié du titre en mode thrash metal. Ce qui est sûr c'est que le guitariste se fait plaisir a effectuer ses petits solos pas très originaux mais efficaces. Titre qui reste dans la lignée de ce que l'on a entendu malgré la bonne branlette de manche par "Spider".

Come and see my sacrifice plus « mélodique », composée de pas mal riff bien destructeurs. La chanson est assez fluide malgré les gros délire dans les 1:45 etc. La suite est dantesque avec un riff épique accompagné d'un solo assez chouette. La dernière minute 30 s'annonce être énorme et en effet elle l'est avec un changement total de riff de rythme etc, une superbe compo qui fait du bien aux oreilles. On sais déjà qu'avec cet album on à faire a du sérieux assez mélodique etc sa fait plaisir de la part de vader qui ne fait pas toujours dans la finesse. La courte Only hell knows suit, elle fait plus office de boucherie et défouloir que de « chansons », mais sa reste sympa notamment par la participation du guitariste au chant, mais malheureusement on oublie vite fait cette petite interruption dans le bon déroulement de l'album.

Vient ma préféré de l'album, I am who feasts upon your soul, surement parce que sont riff principal est sur une corde a vide principalement mais aussi pour sa superbe introduction et l'enchainement etc. Bref un titre énorme qui pour moi représente ce nouvel opus qui jusqu'à maintenant dépasse largement mes espérances d'il y a quelques semaines. Quelques variation et ralentissements sympa avec un jeu à la double pédale avant de reprendre ce même riff, vraiment super morceau je le redis, un solo magnifique digne de la branlette habituelle de notre compère gratteux. Avec une fin d'anthologie on peut qu'applaudir des deux mains. Voici Don't rip the beast's heart out, introduite par deux beaux solos, qui seront vite remplacés par un bon gros death car c'est ce qu'ils font de mieux. Titre un peu classique si ce n'est le batteur qui se permet quelque petites douceur sur les cymbales avant de reprendre de plus belle son blast beat bordélique. Un peu de dèjà vu sur ce titre, mis a part la fin bizarroïde et illogique. Sa n'a pas marqué nos esprits. I had a dream, ne vous faites pas d'espoir ce titre reste très brutal malgré son titre à la walt disney, ou alors se serait Jafar et Donald en train de régurgiter sur un micro pendant que vader reprend le générique d'aladin en accéléré (a chier...), un riff de fin pourtant assez énorme (surement le moment ou Taram trouve le chaudron magique).
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Lord of Thorns, suit avec un début que j'aurais qualifié, en tant que chieur, de classique mais pourtant ce riff d'intro ne m'est pas indifférent surtout suivit de nouveaux solos. Titre assez court avec ses 2min39, il passe très vite. On se le remet ? Attention! Vient une autre plus qu'énorme (et plus que courte par ailleurs, 2min 41) Decapitated saints, début juste énorme personne ne va comprendre ce qui se passe un batteur excellent ici avec ensuite un titre bien rapide bien violent un peu à la Fleshgod Apocalypse (groupe de death brutal italien), le duo de voix sur le refrain réussi a plaire tout comme le reste du titre qui est au final très très bon. On remarquera la vitesse de chant du chanteur qui est assez impressionnante (provocation envers Serj Tankian?).

Pour changer Vader nous offre une chanson de 1 minute 47 secondes, on se rapproche des premiers albums de Carcass, sa devient décourageant. En fait They are coming se charge juste d'introduire le titre de conclusion de l'opus, titre très inquiétant qui donne très envi de découvrir ce dernier titre qui s'annonce être plutôt bien. Black Velvet and Skulls of steel clôture cet album et pas n'importe comment en offrant une compo assez originale, assez lente et bien classe. Assez courte aussi mais très mélodique se la joue même final de Octavarium (de Dream Theater sur l'album du même nom), non on exagère mais c'est presque sa. Très belle conclusion pour un très bel album.

Voilà c'était le nouvel épisode de Vader, qui est de loin un des meilleurs de leur discographie! On regrette donc de ne pas les avoirs vu au hellfest, la flemme de vérifier mais ils devait passer pendant down il me semble donc bon (merde c'est pas une bonne excuse...).


Vader - Return to the Morbid Reich [3:27]

Vader - Come and See my Sacrifice [4:44]

Vader - I Am Who Feast Upon Your Soul [4:51]


Vendredi 26 août 2011 à 11:15

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/Transcendence.pngGorod - Transcendence [EP] (2011)
Par César
On attendait cet EP depuis un bon bout de temps, en effet, le bassiste du groupe surnommé barby pour les intimes, annonçait déjà au hellfest 2010 sa sortie, mais en raison des changements de line up etc la sortie fut de nombreuses fois repoussé, on se procure donc ce petit bijoux au stand season of mist du hellfest (on en profite pour prendre le magnifique t shirt qui va avec), nous avons d'ailleurs re rencontré leur très sympathique guitariste qui nous avait fait l'honneur de nous dédicacer nos billet lors du concert à Nantes (EPIC!!!!).

Bref l'EP commence avec une reprise/remaster du titre d'anthologie qu'est Earth Pus qui nous prouve a quel point les nouveaux membres (Sam à la batterie, Nicolas à la guitare il me semble et Julien au chant) ont mérité leur place au seins de la formation qui avec cet EP et son titre éponyme ont en face d'eux de nombreuses possibilités et un grand avenir ! Viens ensuite une version acoustique de Blackout titre figurant sur le 2ème album si je connais mes classiques. Très bonne idée, petite détente avant l'apocalypse qui se prépare. Ce titre nous permet aussi d'entendre un peu plus la basse que sur d'autre morceaux on apprécie donc cette démonstration magistrale.

Suit Textures, reprise du morceau du groupe Cynic, un très grand nom pour tout amateur de death metal technique. Version très ressemblante à l'original mais mieux que l'originale, totale maitrise de la part du groupe. On profite encore un peu des 5minutes de vie qu'il nous reste avec une reprise acoustique de Earth Pus, tout aussi démentielle en acoustique qu'en électrique. Bien après ce petit apéritif qui aurait suffit à nous démontrer les talents de Gorod, passons au plat principal qui fera office de dessert par la même occasion.
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Transcendence termine cet Ep, que dire... Ces 15 minutes passe à une vitesse... Un titre innovant, avec plusieurs nouveautés pour gorod : un chanteur qui « chante » et qui effectue des variations non seulement dans son growl mais aussi ses voix claires, accompagné en plus de choeurs bref extra! Le batteur effectue derrière ses fûts quelque chose d'extraordinaire, alterne entre touche jazzy double pédale à fond, enfin indescriptible (surtout que je ne suis pas batteur). La machine trio guitares/basse seront la principale cause de cette éjaculation auriculaire (relatif à l'oreille pas le petit doigt...) non contrôlée en plein milieu du titre. Désolé pour ces expressions quelque peu vulgaires... Mais franchement, 7:25 c'est tout simplement génial, du génie...

Voilà, essayer ne leur a pas fait peur et Gorod sort donc vainqueur (2jours de travail pour trouver cette réplique), hâte de les revoir en concert avec cette fois ci au moins une heure et demie de set se serait plus cool que 20 minutes... Moi je dit c'est partit pour eux ils sont lancé et avec la sortie de leur album l'année prochaine on a plus qu'a leur souhaiter bonne chance pour la suite qui s'annonce être DANTESQUE !


Gorod - Transcendence [15:23]

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