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10, 000 Chroniques de Disques, Lives & autres.

Samedi 27 août 2011 à 8:30

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/WelcomeToTheMorbidReich.jpgVader - Welcome to the Morbid Reich (2011)
Par César
Vader est surement le premier groupe Polonais que je chronique. C'est vrai, y a Behemoth, Decapitated, des bons groupes mais dont l'actualité n'a rien d'épatante. Alors que l'excellent groupe de death brutal annonce le successeur de l'incroyable Necropolis (2009), on se procure celui-ci un peu en avance héhé. Un nom d'album et un artwork assez excellent je dois dire, qui sur le coup m'ont bien fait rire. Vu le disque précédent on s'attendais pas a avoir un si bon album entre les mains, vader nous offre donc une de ses meilleures réalisations!

Ultima Thule introduit cet opus, en mode BO science fiction qui introduit le méchant du film, bref Return to the morbid reich se charge du reste et débute sérieusement l'album avec un début lent, et c'est partit, ici rien de nouveau a part un son bien sur mieux et plus puissant où la batterie se fera plus discrète que sur Necropolis, on découvre un très beau solo à la whawha du guitariste suivit d'un pont assez sympa. Ce titre aurait très bien pu figurer sur l'album précédent on aurai pas vu la différence mais reste excellent au final !

The Black Eye enchaine, et commence plus directement notamment avec un petit solo dés le début quasiment qui met dans le bain. Tandis que solos et blast beat s'enchainent, on remarque tout de même une évolution dans le jeu de Vader et les structures tout comme les instruments sont mieux maitrisés. Petit ralentissement, vers la moitié du titre en mode thrash metal. Ce qui est sûr c'est que le guitariste se fait plaisir a effectuer ses petits solos pas très originaux mais efficaces. Titre qui reste dans la lignée de ce que l'on a entendu malgré la bonne branlette de manche par "Spider".

Come and see my sacrifice plus « mélodique », composée de pas mal riff bien destructeurs. La chanson est assez fluide malgré les gros délire dans les 1:45 etc. La suite est dantesque avec un riff épique accompagné d'un solo assez chouette. La dernière minute 30 s'annonce être énorme et en effet elle l'est avec un changement total de riff de rythme etc, une superbe compo qui fait du bien aux oreilles. On sais déjà qu'avec cet album on à faire a du sérieux assez mélodique etc sa fait plaisir de la part de vader qui ne fait pas toujours dans la finesse. La courte Only hell knows suit, elle fait plus office de boucherie et défouloir que de « chansons », mais sa reste sympa notamment par la participation du guitariste au chant, mais malheureusement on oublie vite fait cette petite interruption dans le bon déroulement de l'album.

Vient ma préféré de l'album, I am who feasts upon your soul, surement parce que sont riff principal est sur une corde a vide principalement mais aussi pour sa superbe introduction et l'enchainement etc. Bref un titre énorme qui pour moi représente ce nouvel opus qui jusqu'à maintenant dépasse largement mes espérances d'il y a quelques semaines. Quelques variation et ralentissements sympa avec un jeu à la double pédale avant de reprendre ce même riff, vraiment super morceau je le redis, un solo magnifique digne de la branlette habituelle de notre compère gratteux. Avec une fin d'anthologie on peut qu'applaudir des deux mains. Voici Don't rip the beast's heart out, introduite par deux beaux solos, qui seront vite remplacés par un bon gros death car c'est ce qu'ils font de mieux. Titre un peu classique si ce n'est le batteur qui se permet quelque petites douceur sur les cymbales avant de reprendre de plus belle son blast beat bordélique. Un peu de dèjà vu sur ce titre, mis a part la fin bizarroïde et illogique. Sa n'a pas marqué nos esprits. I had a dream, ne vous faites pas d'espoir ce titre reste très brutal malgré son titre à la walt disney, ou alors se serait Jafar et Donald en train de régurgiter sur un micro pendant que vader reprend le générique d'aladin en accéléré (a chier...), un riff de fin pourtant assez énorme (surement le moment ou Taram trouve le chaudron magique).
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Lord of Thorns, suit avec un début que j'aurais qualifié, en tant que chieur, de classique mais pourtant ce riff d'intro ne m'est pas indifférent surtout suivit de nouveaux solos. Titre assez court avec ses 2min39, il passe très vite. On se le remet ? Attention! Vient une autre plus qu'énorme (et plus que courte par ailleurs, 2min 41) Decapitated saints, début juste énorme personne ne va comprendre ce qui se passe un batteur excellent ici avec ensuite un titre bien rapide bien violent un peu à la Fleshgod Apocalypse (groupe de death brutal italien), le duo de voix sur le refrain réussi a plaire tout comme le reste du titre qui est au final très très bon. On remarquera la vitesse de chant du chanteur qui est assez impressionnante (provocation envers Serj Tankian?).

Pour changer Vader nous offre une chanson de 1 minute 47 secondes, on se rapproche des premiers albums de Carcass, sa devient décourageant. En fait They are coming se charge juste d'introduire le titre de conclusion de l'opus, titre très inquiétant qui donne très envi de découvrir ce dernier titre qui s'annonce être plutôt bien. Black Velvet and Skulls of steel clôture cet album et pas n'importe comment en offrant une compo assez originale, assez lente et bien classe. Assez courte aussi mais très mélodique se la joue même final de Octavarium (de Dream Theater sur l'album du même nom), non on exagère mais c'est presque sa. Très belle conclusion pour un très bel album.

Voilà c'était le nouvel épisode de Vader, qui est de loin un des meilleurs de leur discographie! On regrette donc de ne pas les avoirs vu au hellfest, la flemme de vérifier mais ils devait passer pendant down il me semble donc bon (merde c'est pas une bonne excuse...).


Vader - Return to the Morbid Reich [3:27]

Vader - Come and See my Sacrifice [4:44]

Vader - I Am Who Feast Upon Your Soul [4:51]


Vendredi 26 août 2011 à 11:15

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/Transcendence.pngGorod - Transcendence [EP] (2011)
Par César
On attendait cet EP depuis un bon bout de temps, en effet, le bassiste du groupe surnommé barby pour les intimes, annonçait déjà au hellfest 2010 sa sortie, mais en raison des changements de line up etc la sortie fut de nombreuses fois repoussé, on se procure donc ce petit bijoux au stand season of mist du hellfest (on en profite pour prendre le magnifique t shirt qui va avec), nous avons d'ailleurs re rencontré leur très sympathique guitariste qui nous avait fait l'honneur de nous dédicacer nos billet lors du concert à Nantes (EPIC!!!!).

Bref l'EP commence avec une reprise/remaster du titre d'anthologie qu'est Earth Pus qui nous prouve a quel point les nouveaux membres (Sam à la batterie, Nicolas à la guitare il me semble et Julien au chant) ont mérité leur place au seins de la formation qui avec cet EP et son titre éponyme ont en face d'eux de nombreuses possibilités et un grand avenir ! Viens ensuite une version acoustique de Blackout titre figurant sur le 2ème album si je connais mes classiques. Très bonne idée, petite détente avant l'apocalypse qui se prépare. Ce titre nous permet aussi d'entendre un peu plus la basse que sur d'autre morceaux on apprécie donc cette démonstration magistrale.

Suit Textures, reprise du morceau du groupe Cynic, un très grand nom pour tout amateur de death metal technique. Version très ressemblante à l'original mais mieux que l'originale, totale maitrise de la part du groupe. On profite encore un peu des 5minutes de vie qu'il nous reste avec une reprise acoustique de Earth Pus, tout aussi démentielle en acoustique qu'en électrique. Bien après ce petit apéritif qui aurait suffit à nous démontrer les talents de Gorod, passons au plat principal qui fera office de dessert par la même occasion.
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Transcendence termine cet Ep, que dire... Ces 15 minutes passe à une vitesse... Un titre innovant, avec plusieurs nouveautés pour gorod : un chanteur qui « chante » et qui effectue des variations non seulement dans son growl mais aussi ses voix claires, accompagné en plus de choeurs bref extra! Le batteur effectue derrière ses fûts quelque chose d'extraordinaire, alterne entre touche jazzy double pédale à fond, enfin indescriptible (surtout que je ne suis pas batteur). La machine trio guitares/basse seront la principale cause de cette éjaculation auriculaire (relatif à l'oreille pas le petit doigt...) non contrôlée en plein milieu du titre. Désolé pour ces expressions quelque peu vulgaires... Mais franchement, 7:25 c'est tout simplement génial, du génie...

Voilà, essayer ne leur a pas fait peur et Gorod sort donc vainqueur (2jours de travail pour trouver cette réplique), hâte de les revoir en concert avec cette fois ci au moins une heure et demie de set se serait plus cool que 20 minutes... Moi je dit c'est partit pour eux ils sont lancé et avec la sortie de leur album l'année prochaine on a plus qu'a leur souhaiter bonne chance pour la suite qui s'annonce être DANTESQUE !


Gorod - Transcendence [15:23]

Jeudi 25 août 2011 à 11:13

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/opuseponymous.jpgGhost - Opus Eponymous (2010)
Par César
Et voilà que sa recommence, après avoir raté bloodbath au hellfest en 2010 je me permet de loupé l'excellent Ghost qui m'était inconnu pour le moment malgré le buzz qu'il crée autour de lui. La formation suédoise aux identités inconnues de tous (masqués en concert etc... très excitant, on a pourtant trouvé récemment celle du chanteur!) évolue dans un hard rock progressif 70's. Un nom d'album assez drôle qu'on traduit facilement par opus éponyme, bonne idée plutôt que de l'appeler bêtement ghost. Un album impressionnant très agréable a écouter on l'on croisera toutes sortes de choses comme une touche beatles une autre bien plus hard et un léger côté malsain.

L'album introduit par l'orgue, les déguisement de moine et de prêtre, l'artwork pas besoin d'être fin pour deviné le thème prédominant dans la tête de nos jeunes musiciens (jeunes.. on en sais rien!). Donc Deus Culpa débute l'opus, morceaux très court mais très bonne introduction au titre Con Calvi Con Dio, avec un début à la basse assez hard rock rejoint par le reste on découvre alors la magnifique voix du chanteur (très mcCartney etc). Quelques choeurs effectues des chants étrange mélange de messe accélérer. Ghost nous plonge dans son album brumeux, le groupe évoque par ailleurs le nom de satanas (nom qui ressort du reste des paroles vers les 2min 10). Chansons hypnotisante avec de nombreuses substance mélangées qui en font un titre très complet.

Viens ensuite la très mélodique Ritual avec ses touches beatles (en moins joyeux quand même), des couplets très impressionnant qui plonge dans leur univers vraiment sympathique avec un refrain juste excellent jusqu'à l'ambiance se brise sur cette voix rauque qui rappelle le côté sombre du projet suédois. Petit solos très mignons à la fin du titre qui nous laisse quand sur une impression joyeuse du titre en général. Elizabeth, plus hard/metal que les autres sur son introduction et bien plus sombre dans les parties de guitares et notamment la touche d'orgue sur le refrain. Les chanteurs et des choeurs se permette de chanter moitié en chuchotant donnant un côté très inquiétant à la chansons suivit d'un petit solo en milieu de chanson. Excellent! Moi qui suit très difficile avec ce genre de groupe par peur que les refrain soit trop niais etc la on a a faire a des professionnels qui maitrise vraiment tout avec une touche technique sur ce dernier titre, un vrai plaisir et oui car on a dèjà passé la moitié de l'album (9 titres...).

Stand by Him prend le relais encore une fois pas très rassurant comme titre c'est ce qui est génial, ce côté enterrement, funèbre sur les couplet et le refrain mélodique, et c'est a nous de le prendre comme on le sens soit joyeusement soit tristement, plusieurs façons d'interpréter cet album ce qui est assez rare en musique. Des ponts très bien placés, des parties jouées à l'orgue superbe idée! Ces titres peuvent plaire à n'importe qui qu'il aime le gros metal bien brutal ( moi par exemple mais je suis ouvert la preuve !) ou autres, Ghost cuisine plusieurs éléments musicaux et y mettent leur touche a eux ce qui donne se mélange subtile et plus qu'excitant.

Satan Prayer, elle aussi sombre sur l'intro avec un duos de guitare juste génialissime durant toute la chanson d'ailleurs, on retrouve ce refrain plus joyeux ou inversement... Superbe séquence vers la minutes trente avec des guitares plus rapide et un chant juste exemplaire. C'est aux 2 minutes 10 que vient un des moments d'anthologie de l'album indescriptible, il faut l'écouter c'est très dur a décrire... Je vais devoir passer su temps a mettre ces morceaux sur l'article. Bref une des meilleurs chansons de l'album sans aucuns doutes et sa en concert mes amis sa devait être ... Arrivée de nouveaux instruments dans les dernières 30 secondes pour une fin démentiel, on s'en souviendra!
http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/GHOSTBand.jpg
Viens Death Knell, assez lente et sombre sauf le refrain etc évidemment. On pourrait penser avoir à faire a des répétitions entre chaque titre mais absolument pas chaque titre est diffèrent sauf sur la structure mais sinon... L'orgue revient et dis donc joue un rôle très important dans la construction musicale de l'album. Par contre toute personne ne rentrant pas dans l'ambiance risque de sortir une bien mauvaise conclusion sur ce ... « chef d'oeuvre ». Prime Mover fait office d'avant dernier titre de l'album, la basse jouera un rôle important dans ce titre, pas plus que ce duos de guitare juste apocalyptiquement délicieux. Chansons sombre dans son intégralité quasiment rappelle qu'on arrive à la fin de la galette, le chanteur se permet quelque excès vocaux et prenant une voix ... un peu à la black metal en fin de phrase.

Genesis vient nous « achever », introduite au synthé il me semble, titre très hard rock sur ses débuts voir même avec une touche deep purple en bien plus sombre (juste sur l'intro hein). Titre instrumental où les musiciens se défoule et nous offre une conclusion digne du reste de l'album. Un article un peu plus court pour un album plus court aussi. En tout cas on a à faire à un best of d'hard rock prog, un vrai bijoux, album à avoir absolument, hâte de voir le prochain opus du groupe qui mérite bien plus qu'une simple attention de notre part! L'album me fait d'ailleurs penser au prochain Opeth qui sera surement du même genre !

Ghost - Ritual [4:29]

Ghost - Satan Prayer [4:38]


 

Lundi 22 août 2011 à 10:58

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/Elitist.jpgElitist - Fear in Handful of Dust (2011)
Par César
Elitist, voilà un nom qui il y a 1 mois ne m'était pas familier du tout. Je vais briser le suspense, cette formation a sorti sa première galette il y a quelques semaines après plusieurs années de galère, et je ne vais pas cacher qu'il s'agit d'un chef d'oeuvre, une claque, cet opus empeste la haine a l'état pure avec des vocalisations extraordinaires des mélanges de death sludge black metal, bref un vrai régal, un son bien crade, on slalome entre plusieurs sujets niveau paroles (encore faut-il les comprendre...). Elitist crée une vrai ambiance brumeuse morbide et violente avec des parties instrumentales très spéciales qui donnent une touche expérimental a l'album. Lançons nous dans une sorte de track by track !

Burning the unspoken gospel ouvre l'opus, avec les premiers accords dévastateurs, lents sans batterie donnant un coté black sludge notamment par la voix du chanteur Joshua Greene, la batterie rejoint lentement le tout avant de se lancer dans un sludge dégueulasse, gore mais juste génial par l'atmosphère qu'il installe. Un titre long de 5 minutes qui passe hyper rapidement tellement nous sommes attirés, pris dans cette marée noire qui t'hypnotise, bref impossible de décrocher. Un premier titre exemplaire, et si y en a bien un qui gère c'est bien le jeune chanteur qui a première vu fait plus branleur new yorkais a la strokes est en réalité une vrai bête, un porc en pleine agonie, dégueulis dans la bouche ( c'est la seule image poétique que m'inspire ce personnage).

Cult malevolence suit, elle est forgée dans un death metal rapide ou le batteur se déchaine pendant 2 minutes non stop. Greene parvient a alterner entre growl aigu et grave, un vrai « artiste » ce Joshua. On remarquera que ce titre est aussi introduit par les mêmes larsen que le titre précèdent (et ceux d'après on le verra). Ces deux titres suffiraient a nous montrer la nuance musicale présente dans cet album, pourtant Elitist est loin d'avoir tout montrer, c'est donc après cette courte chanson de deux minutes pile que nous passons au titre suivant qui prolonge se massacre (auriculaire).

Ivory Shavings of the tools unknow , assez lente sur l'intro donne place a un death (thrash?) plus lent que le titre précèdent, donc plus malsain. Des passages juste inoubliable toutes les minutes un vrai délice cet album, une vrai vague de noirceur (à écouter seul au casque dans le noir un peu comme le sun o de Brieuc même si sa n'a rien a voir musicalement). Une touche mélodique vers les 2 min 40 tout sauf joyeux mais mélodique, il ne manque donc quasiment rien a cet album si se n'est du repos entre les titres. Le groupe par dans une apocalypse plus ou moins maitrisée composer de larsen et de bruit bizarres vers les 3 min 30 jusqu'à la fin de la chanson passage un peu irritant tout de même attention a ne pas en abuser.

Black wool, vient avec la même introduction mais des accords plus lents avant de partir dans un gros death metal hyper rapide avant de ralentir et de se replonger dans un black sludge malsain mais tellement agréable è écouter (enfin faut aimer ...). Rien de nouveau sur ce court titre mais super tout de même on passe sans plus attendre a la tres courte aussi Watch as they worship, yet be silence trop expérimental pour y reconnaître une quelconque intention musicale, elle ne ressemble strictement a rien et renforce cette atmosphère brouillon crade qui règne depuis le début. Place a Slowly fucked and force fed, un nom très charmant une fois de plus. Titre très lent avec en parti un growl grave qui change des titres précédents, plus black metal, ce court titre ne montre rien d'innovant dans cet album on commence légèrement a se lasser et a vouloir décrocher, malheureusement (?) A howling wind est juste énorme, titre bien death plus précis et avec une structure typique du style qui fait du bien aux oreilles, on entend enfin quelque chose de normal tout en gardant la touche Elitist avec ses larsens etc...

Excellente Human, all too human ou le batteur nous rappelle qu'a part faire n'importe il a tout de même un peu de talent, des paroles toujours aussi direct, des phrasés exemplaires. Les parties guitares effectuent toujours ces suites d'accords glauque et percutants. On retrouve plusieurs passages tout de même bien black avec du growl grave a certains endroit une fois de plus. Les américains se débrouille extrêmement bien et nous livre ici vraiment un opus qui deviendra une référence pour tout groupe sombre de black et death.
Encore une chansons bien courte avec Bound and bent, encore avec un penchant death, sa fait longtemps qu'on a pas eu de sludge black comme les premiers titres et on se rapproche dangereusement de la fin du cd. Voici l'avant dernier titre Toothless and Yawning, très black/death (pour changer), on parvient enfin a entendre la basse a un moment d'accalmie a la fin du titre une fois de plus très court.

On arrive au dernier et plus long titre de l'album qui pour faire original commence comme tout les autres mais beaucoup plus lentement et le voilà notre morceau au penchant sludge black avec un début démentiel. On profite bien de se dernier titre parce que je sens tout de même que je n'aurais pas cette envi habituelle avec les chef d'oeuvre qu'est de réécouter l'album une deuxième la seconde qui suit. Elitist se permet donc de mélanger Ces trois styles en un titre qui fait de lui le plus intéressant de l'album. On notera un artwork respirant lui aussi la joie de vivre. Ce dernier titre se termine, et une furieuse envie d'écouter un album comme ghost de devin townsend me vient histoire de faire une petite pause. Les américains d'Etilist nous livre donc ici un culte, une référence, objet a se procurer absolument pour tout amateur de black, death et de destruction totale. Sur ce, bonne détente et attention aux oreilles...

Elitist - Ivory Shavings of the Tools Unknown [4:46]

Elitist - Black Wool [2:25]

Elitist - Human, All too Human [4:02]


Vendredi 19 août 2011 à 17:01

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/PinkFairiesNeverNeverland.jpg
Pink Fairies - Never Neverland (1971)
Par Brieuc
Voilà un groupe et son premier disque qui méritent beaucoup plus de réputation postériori ! Pink Fairies découle de The Deviants, un groupe très important du Psyché anglais. En froid avec le leader de ce dernier, Mick Farren (suite à une bordélique tournée Nord-Américaine), trois membres prennent du recul, l'incroyable Paul Rudolph (Guitare et chant), Duncan Sanderson (basse) et le batteur Russel Rudolph. Ils ajoutent Twink (Paul ayant bossé pour lui sur son Think Pink de 1970) pour une deuxième batterie et au chant, un type qui a officié dans la courte existence du power-trio Stars formé avec Syd Barrett et Jack Monck ainsi que dans les légendaires The Pretty Things donc pas un rigolo.
 
Formation atypique nommé Pink Fairies (tirée d'une histoire de Jamie Mandelkau) qui digérera dans un climat underground fin 60's cultivant l'anarchie, un single 45' promu par Polydor The Snake/Do It. Et c'est justement d'entrée de jeu, qu'on a le droit à un Do It bien servi qui ouvre leur premier véritable opus en 1971, introduit pendant une minute par une exquise guitare classique qui sera vite discréditée par les riffs tueurs et le solo d'une prouesse Hard-Rock avec un discours plutôt simpliste mais convaincant grâce au chant gueulard. On est plus dans du Rock comme on le connaît à cette époque, est-on vraiment en 71 ? Never Neverland est purement hors des sentiers battus jusqu'ici, et a presque creusé les premiers kilomètres de nouveaux chemins. Parce que dans ce disque varié on y trouve des morceaux à la croisée du latino de Santana et un côté envoûtant à la The Doors (War Girl), entre un Rockabilly bourru et un punk soft avec un solo de batterie dantesque (Teenage Rebel) et que dire de ce court interlude instrumental aux allures apocalyptiques et accords de guitare bourdonnants, maléfique psychédélique Thor. Sans oublier la magnifique, posée et planante Heavenly Man aux envolées floydiennes (alors que ceux-là viennent n'ont pas encore sorti Meddle) et aux accents space-rock.
 
Fascinant aussi, comme l'éponyme féerique qui a dû donner la couleur de la pochette (à noter, méditer ce que fume le deuxième personnage en partant de la gauche. Honnêtement qui est étonné?). Très enjouée, la double batterie faisant son effet, quelques effets cosmiques pour combler le tout dans un condensé un peu folk rock progressif à la Wishbone Ash. Et que dire de ce solo final guitariste où le psychédélique est à son sommet ? Mais comme je le disais au début de la face A, Pink Fairies ce n'est pas qu'une croisée de styles, c'est des pures parties guitares tapageurs et accrocheurs, Say You Love Me en est un parfait exemple, pleine d'énergie et ne se relâchant pas une seule seconde. Ou alors la deuxième partie de la bien nommée Track One, Side Two dont la première était une jolie ballade avec un peu de piano et des choeurs posés. Enfin il y a cette prouesse de 10 minutes à savoir Uncle Harry's Last Freakout qui nous rappelle fortement que l'atout principal de ce genre de groupe, est de pouvoir jammer pendant une éternité. (un son de clavier wtf à 6:10 en revanche..) A écouter ça on dirait presque un morceau précurseur du grunge ou du stoner psyché.
 
Belle conclusion creusant dans le trip psyché aussi, The Dream is Just Beginning viendra terminer cet immense disque. Maintenant imaginons tous ces géniaux morceaux dans les sillons d'un disque rose sous une pochette en relief, premier pressage introuvable et heureusement que d'autres éditions ont été pressées la même année. Certes la qualité des studios suivants (What a Bunch of Sweeties en 1972, Kings of Oblivion en 1973 etc..) ne sera pas même que leur première oeuvre, et cela dû probablement à un lineup changeant peu à peu, à commencer par le départ de Twink qui a écrit une grande partie du contenu à lui tout seul mais je serais prêt à parier que ce disque underground a été la source d'inspirations de nombreux artistes et le qualifier de novateur ne serait qu'un doux euphémisme.

Pink Fairies - Do It [4:15]

Pink Fairies - Heavenly Man [3:41]

Pink Fairies - War Girl [4:34]

Pink Fairies - Uncle Harry's Last Freak-Out [10:51]

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