Mercredi 26 Octobre 2011
Zénith de Nantes
Par Brieuc (et César, Guillaume...)
A 20h00 précises démarre le set de No One Is Innocent. Comme on dit souvent, une première partie n'est jamais de refus mais ça arrive de désirer très fort qu'elle se fasse la malle pour laisser place à la tête d'affiche. Celle qu'on nous propose est de qualité, un Punk Indus français alternatif et classique, NOII est sur les planches depuis un bon bout de temps et ils en ont pas perdu leur engagement et leur énergie. Si on fait l'impasse sur les poses parfois ridicules du bassiste (Bertrand Dessoliers) et du machiniste (Ludovic Mazard), on peut aussi parler positivement de notre Shanka adoré, communicatif (prof à Guitar Part, cool et modeste) et qui gère bien, un batteur assez fort du nom de et puis le chanteur (Kémar Gukbenkian) toujours à l'air engagé même si certains prétendent le contraire à l'égard de la nouvelle formation, présent depuis le commencement. Ne connaissant presque pas, on se laisse aller par le show, qui musicalement parlant se tient (des bons riffs par moment, et une bonne utilisation des samples et claviers), et pas trop ennuyant puisque ça passe vite. Les textes français s'enfilent, parfois petits ou souvent réussis, en tout cas on peut pas cracher sur un groupe qui ose exploiter notre langue avec un minimum de pudeur (non non, pas d'allusions à BBBrunes ou superbus... cochons malades va). Le tout passe largement, à noter Phil Campbell qui se ramène sur scène pour faire des accolades aux membres du groupe et filer une casquette de kéké à Kémar qu'il se décidera à enlever peu de temps après !
Merci au Zénith de Nantes d'avoir eu pitié de notre impatience, puisque le set de Motörhead démarre sec 15 minutes après. Cela fait quand même quelque chose de voir arriver le power trio, dont son leader des plus légendaires possibles, arriver sur scène sur une espèce d'intro apocalyptique. « Good Evening! We are Motörhead, and we play rock'nroll! » Ce serait bien petit de ne parler que de Lemmy (un peu comme pour Iggy Pop, on a un peu l'impression que certaines personnes viennent uniquement pour la rockstar que pour la zic) et de faire l'impasse sur ses deux musiciens exceptionnels, Mickey Dee à la batterie et Phil Campbell à la guitare. Mikkey nous a livré un long solo bien ficelé calé dans un récent Born To Lose épique, à base d'exercices que tu te répètes au conservatoire depuis ta plus tendre enfance mais en mode mur du son, tandis que le pur pirate Phil a plutôt joué sur le mièvre, malgré tout le respect qu'on a pour son immense talent, dans un solo génial mais sur un espèce de fond musical un peu ringard. The Chase Is Better Than Catch y remédiera juste après !
Parce que niveau Setlist pas loin d'être miraculeux, en tout cas c'est classique : ils attaquent à coup de titres de 1979 (disons le, la bonne époque où un groupe de malade sortait des disques et des hits en mitraillette), Bomber et Damage Case respectivement dans Bomber et Overkill, puis Metropolis et Stay Clean toujours ce dernier, entrecoupés par des extraits des derniers albums depuis Kiss Of Death (2006) avec One Night Stand, Motorizer (2008) avec Rock Out et surtout ce fabuleux dernier The World is Yours (2010) - dont l'artwork décore le set – qui nous donne de bonnes interprétations de I Know How To Die ou Get Back In Line. N'empêche que des titres foutument énormes s'enchaînent, le public cool les reçoit bien et sait pogoter, les membres du groupes accumulent les pauses/private jokes (le choc quand on voit Phil boire un gobelet d'eau …) et les appels au public pour le faire bouger. Ian Kilmnister (même s'il devient un peu plus statique qu'avant) se dévoile un peu plus au fur et à mesure du set, n'hésite pas à s'avancer vers le devant de la scène et à dire des trucs que les spectateurs ne comprendront pas et qui mène au bide voulu ou simplement présenter les morceaux qui vont être joués. A partir d'Orgasmatron tiré du studio éponyme développé dans des lumières vertes terrifiantes, on a le droit à un enchaînement de rêve marqué par un changement de drapeau nous ramenant à la pochette du premier album : Going to Brazil (du classique 1916), Killed by Death (dont le nom et le clip me tueront toujours) et la géniale Iron Fist. Puis le rappel verra bien sûr Ace of Spades où chacun de nous pétera un câble, puis l'interminable Overkill, excellente avec ses jeux de lumières épileptiques pour accompagner le génial rythme double pédale qui donne tout le charme du morceau : qui dit mieux ? Pour ce dernier morceau, le leader demande une simple faveur au public assis dans les gradins, c'est de se lever.
« Don't Forget Us! We Are Motörhead, and we play rock'nroll ! » 1H30 de set bien carré, l'ambiance toujours aussi présente malgré la répétition musicale. Ils nous remercient grandement, nous aussi, et saluent sympathiquement la foule en laissant un larsen de la mort qui déchirera le reste de nos tympans. Mais à quel prix ! Voir une légende pareille est toujours quelque chose de très fort... et rares sont ceux déçus par un concert de Motörhead. Le groupe n'en perdra pas sa réputation en cette bonne soirée !
Parce que niveau Setlist pas loin d'être miraculeux, en tout cas c'est classique : ils attaquent à coup de titres de 1979 (disons le, la bonne époque où un groupe de malade sortait des disques et des hits en mitraillette), Bomber et Damage Case respectivement dans Bomber et Overkill, puis Metropolis et Stay Clean toujours ce dernier, entrecoupés par des extraits des derniers albums depuis Kiss Of Death (2006) avec One Night Stand, Motorizer (2008) avec Rock Out et surtout ce fabuleux dernier The World is Yours (2010) - dont l'artwork décore le set – qui nous donne de bonnes interprétations de I Know How To Die ou Get Back In Line. N'empêche que des titres foutument énormes s'enchaînent, le public cool les reçoit bien et sait pogoter, les membres du groupes accumulent les pauses/private jokes (le choc quand on voit Phil boire un gobelet d'eau …) et les appels au public pour le faire bouger. Ian Kilmnister (même s'il devient un peu plus statique qu'avant) se dévoile un peu plus au fur et à mesure du set, n'hésite pas à s'avancer vers le devant de la scène et à dire des trucs que les spectateurs ne comprendront pas et qui mène au bide voulu ou simplement présenter les morceaux qui vont être joués. A partir d'Orgasmatron tiré du studio éponyme développé dans des lumières vertes terrifiantes, on a le droit à un enchaînement de rêve marqué par un changement de drapeau nous ramenant à la pochette du premier album : Going to Brazil (du classique 1916), Killed by Death (dont le nom et le clip me tueront toujours) et la géniale Iron Fist. Puis le rappel verra bien sûr Ace of Spades où chacun de nous pétera un câble, puis l'interminable Overkill, excellente avec ses jeux de lumières épileptiques pour accompagner le génial rythme double pédale qui donne tout le charme du morceau : qui dit mieux ? Pour ce dernier morceau, le leader demande une simple faveur au public assis dans les gradins, c'est de se lever.
« Don't Forget Us! We Are Motörhead, and we play rock'nroll ! » 1H30 de set bien carré, l'ambiance toujours aussi présente malgré la répétition musicale. Ils nous remercient grandement, nous aussi, et saluent sympathiquement la foule en laissant un larsen de la mort qui déchirera le reste de nos tympans. Mais à quel prix ! Voir une légende pareille est toujours quelque chose de très fort... et rares sont ceux déçus par un concert de Motörhead. Le groupe n'en perdra pas sa réputation en cette bonne soirée !
1. Bomber
2. Damage Case
3. I Know How To Die
4. Stay Clean
5. Metropolis
6. Over the Top
7. One Night Stand
8. Phil Cambpell Solo
9. The Chase is Better than Catch
10. Get Back in Line
11. Rock Out
12. Born To Lose (+ Mikkey Dey Solo)
13. Orgasmatron
14. Going to Brazil
15. Killed by Death
16. Iron Fist
Encore :
17. Ace of Spades
18. Overkill