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10, 000 Chroniques de Disques, Lives & autres.

Vendredi 25 décembre 2009 à 22:11

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 King Crimson - Lizard (1970)
 
Par Brieuc
Vous devez surêment vous dire "Mais qu'en est ce qu'il va arrêter de nous emmerder avec King Crimson"... La réponse est très bientôt les amis. Celui-là est surêment un des derniers albums chroniqués de manière pataponnesque, du groupe britannique, que je considère comme un des meilleurs groupes progs

  Petit éclaircissement sur King Crimson : si on devait découper leur carrière, ça se résumerait en trois parties : 
-de 1969 à 1974 : la période des débuts purement progressifs de King Crimson, qui a commencé par In the Court Of The Crimson King et clôturée par Red. Cette période est qualifiée comme Prog, Jazz Fusion, Expérimental et extrêmement Rock. voire même précursseur du Heavy Metal quand on écoute Red. Durant cette période, le Crimson a connu quatres chanteurs à savoir Gordon Eskell, Boz Burell, Greg Lake et John Wetton (moins talentueux que Greg). La formation du groupe change comme de slips, et Robert Fripp se retrouve à maintes reprises, tout seul.
-de 1981 à 1984 : En 1974, à la sortie de Red, King Crimson éclate tel un pétard avant la sortie du disque. Robert Fripp (guitariste, homme à tout faire et leader du groupe, présent du début jusqu'a la fin) reforme le groupe de manière surprenante en 1981, avec de nouveaux membres, dont un nouveau chanteur guitariste : Adrian Belew, un mec talentueux mais qui a un jeu de scène tout pourri, une voix pas très agréable ainsi que des costumes abominables. Trois albums de couleurs : Discipline (rouge), Beat (bleu), "Three Of A Perfect Pair" (Jaune) et un maxi 45 tours Sleepless (gris).
-1994 à maintenant : On nomme cette période "Nostalgique", une période que j'ai écouté, avec des albums tels que VROOOOM ou encore THRAKK, en effet ils se sentent obligés de mettre des majuscules à tous leurs albums à part The Power To Believe. Mais cette période est tout de même très belle, des lives comme la compil The Deception Of The Trush ou les morceaux "Dinosaur" et "Sex, Sleep, Eat, Drink, Dream" sur l'album "THRAKK" sont magnifiques.
Surtout avec des nouveaux membres comme le très bon Tony Levin (Dream Theater...)

Et oui, c'est les pochettes qui font les disques de King Crimson, celle-à est un magnifique spécimen, exceptionnelle, de cette vue on ne voit pas grand chose, mais de près, quand on possède la galette noire, c'est quelque chose, sur la couverture et dans le dos. KING CRIMSON écrit en lettres médiévales avec des dessins sublimes dans chaque lettre qui racontent une histoire dont je connais pas le synopsis. L'album est considéré comme Expérimental cette fois ci, fusionnant Jazz et Rock Progressif. La première face n'illustre pas mes propos mais est tout aussi intêressante.

A commencer par une très belle chanson, Cirkus qui commence par une montée du son et par la voix de Gordon Haskell qui se développe peu à peu, la voix du chanteur reste flou dans le son (je sais pas si ça se dit) puis elle apparaît claire et passe à la partie électrique qui déchire du tonnerre, puis reprend son rythme mais avec une basse imposante. En effet, ce morceau est comme un jeu au rythme variant dans l'introduction mais ensuite reste au même tempo et s'accompagne de plein d'instruments tels la trompette ou encore la guitare flamenco. Ca donne pour certains, un truc spé' ou un truc génial et surprenant comme je le définis
Je vais pas me la faire morceau par morceau. Mais on trouve un rythme plus Funky dans le deuxième morceau Indoor Games. Puis la face se termine avec un morceau composé sur véritable emprise du LSD. Il commence par un rire qui fait carrêment flipper (tout comme la fin du morceau "Easy Money" de Lark's Tongues In Aspic), véritable mélange entre "Cat Food" (In the Wake Of Poseidon) et "Easy Money" : voici Happy Family.

Mais c'est dans la deuxième face, que la puissance Jazzy/Expérimentale se fait ressentir grâce au morceau au titre éponyme de l'album Lizard. Elle possède une construction particulière et est donc composé en trois parties :
La première se nomme "Prince Rupert Awake", elle est tout simplement sensationnel non seulement par son excellent plan, à savoir une intro très mélancolique puis elle démarre avec un air étrangement familier. Mais surtout par son chanteur, et oui, cette première partie est accompagnée de la voix exceptionnelle du fidèle chanteur et leader du groupe Yes : Jon Anderson. Le son de sa voix si aïgue et si belle nous transporte jusqu'a ; La deuxième partie "Bolero : the Peacock's Tales" qui celle ci, est envenimée par un excellent Jazz/Flamenco, qui durera toute la chanson puis une énorme parade instrumentale fera face au morceau avec cuivres et un rythme de batterie semblable à un certain "White Rabbit" des Jefferson Airplane. Et enfin le final avec "The Battle Of Glass Tears" elle même découpée en trois parties : qui relève d'une puissance progressive très forte toujours nuancée avec du fusion Jazz.

 Puis la face se termine avec un joli récital Big Top qui finalise l'album avec beaucoup de talents. (j'ai oublié certes de nommer Lady Of Dancing Water mais je dois avouer que je ne sais que dire là dessus). Le truc qui apportera toujours une touche déjantée dans cette période de King Crimson sera toujours les lignes de piano déglinguées de Keith Tippett. Le troisième album de King Crimson, démontre bien le fait que le groupe se retrouve dans les années 1970, d'où l'utilisation de certains instruments ou encore de certains effets. "Lizard" est donc l'aboutissement de la Fusion, que King Crimson a voulu exercer, entre le Jazz et ce qu'on peut appeler le Rock Progressif.


 
 
King Crimson - Cirkus [6:26]

King Crimson - Happy Family [4:29]

King Crimson - Lizard/Prince Rupert Awakes (Part One) [4:36]


 

Vendredi 4 décembre 2009 à 22:47

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John Cale & Terry Riley - The Church Of Anthrax (1971)
Par Brieuc
Si il y a bien un album non très connu à écouter dans sa vie par n'importe quel moyen, pour moi ce serait bien The Church Of Anthrax. Il a été enregistré en 1971 par le très grand Terry Riley, compositeur comtemporain dans la veine de Pierre Henry et des Pink Floyd. Il est accompagné par un très bon musicien, ex-chanteur des Velvet Underground (non pas Lou Reed bande de suspicieux, mais ous l'avez deviné) John Cale. Il joue de la contrebasse, du piano, de l'orgue, de la guitare, du violon, des claviers ou encore du cymbalum. Artiste complet quoi, tout comme Terry, qui lui joue de l'orgue, du clavier et du saxophone.

  Ce disque m'avait été offert par mon papou, le 21 novembre dernier (un roux est né). C'était mon disquaire (un des seuls disquaires sympatoches de Nantes), qui m'avait fait écouté ça après une bonne petite découverte d'un Pierre Henry.
  Le disque m'a plu d'emblée par le premier morceau "Church of Anthrax" morceau titre de l'album qui constituera en majeure partie la réussite de ce disque assez mémorable. Il s'agit d'un morceau oscillant entre Psychédélique et contemporain par une basse très imposante comme on en a jamais vu et des claviers qui méritent d'être inscrits dans l'histoire du rock Psyché. Un véritable bohneur de 9 minutes, qui me ravi chaque fois que je l'écoute. Le morceau est long, intense, la batterie puis le saxophone donnent encore plus d'ampleur au morceau. Le morceau autitre éponyme de l'album était le seul que j'avais écouté et j'ai pris le risque de demander l'album pour mon anniversaire, qu'il soit bon ou non, rien que pour le premier morceau.

  Je vais être obligé de procéder Morceau par morceau,car l'album en possède 5. Le deuxième se nomme "The Hall Of Mirrors In The Palace At Versailles" morceau de 8 minutes assez intense par sa ligne de piano répétitve mais qui centre le morceau. Quelques cuivres un peu bizarres dont du saxo accompagne le morceau. Une très bonne suite, plus expérimentale mais qui termine la 1ere face avec pas mal de talents.

  Le troisième morceau qui démarre la seconde face, est un morceau écrit par John Cale "The Soul Of Patrick Lee", seul morceau lyrique, chanté par un certain inconnu appelé Adam Miller. On a bien l'impression qui chante faux au début, dailleurs c'est pas qu'une illusion, il chante vraiment faux mais après le morceau prend une certaine beauté et Adam chante nettement mieux dès la 10e seconde et c'est assez magnifique. Il se démarque un peu des deux parties de l'album. L'une Expérimentale/Psyché et l'autre Rock/Rythm/Prog. Parlons brièvement donc de cette deuxième partie qui constitue deux autres morceaux quasis identiques mais tous les deux aussi excellents. "Ides Of March" chanson centrée sur la longueur et la répétition qui inclue piano, batterie et tout le tralala. 11 minutes de musiques très bonnes mais quoiqu'un peu pénible vers la fin. Je préfère largement le court et dernier morceau "The Protege" vraiment génial, qui illustre en crescendo la grandeur de l'album par la guitare électrique la batterie et le piano. Elle finit par un larsen de 3 sec qui annoncera la fin de l'album
 
On a donc un excellent album enregistré par deux virtuoses de la musique psychédélique/Comptemporaine qui se décompose en deux parties de chacune deux chacune deux chansons. La partie Expérimentale/Psyché/Prog et l'autre Rock/Rythm. Le seul morceau qui se démarque de ces 4 morceaux est "The Soul of Patrick Lee" que je ne saurais classifier. Un excellent recueil à explorer au plus vite!



Playlist "The Church of Anthrax"

John Cale & Terry Riley - Church of Anthrax [9:05]

John Cale & Terry Riley - The Soul of Patrick Lee [2:50]

John Cale & Terry Riley - The Protege [2:52]



Vendredi 27 novembre 2009 à 22:51

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/LiveDead.jpg The Grateful Dead - Live/Dead (1969)
Par Brieuc
  Les Grateful Dead ont eu une énorme carrière plutôt variée sur le répertoire musical joué. C'est évidemment le Prog/Psyché qui impose dans leur oeuvre musicale, mais pas que. Car si l'on écoute certains albums, on tombera sur des morceaux commes "Wake Up, Little Suzy" qui sont plus dans la lignée du quatuor Crosby, Stills, Nash & Young ou Simon & Garfunkel que les Doors ou Iron Butterfly.
 
Voici leur premier Live, surnommé "Live/Dead", un double LP. Ce live réunit les meilleurs morceaux des premiers albums des Dead, joués dans deux lives qu'ils ont enregistrés dans le début de leur carrière, à savoir un concert au fameux Filmore Weast et un au Avalon Ballroom. Deux concerts enregistrés à San Francisco.
  Quand je dis que ce double album vaut son pesant de cacahuètes, je ne rigole pas. Dark Star est le premier morceau, qui occupe toute la première face, 23 min et 20 secondes de pur progressif, morceau qui engendra toute une génération de Hippies défoncés au LSD. Ce morceau est vraiment chouette, dans le sens où si on apprécie le Prog on passe un merveilleux moment qui occupera une partie de ta journée. Morceau qui durait originalement 3 minutes. Mais plus prog, tu meurs...
 
Mais, pour moi "Dark Star" n'est vraiment rien par rapport aux trois morceaux qui suivront sur la face 2 et 3. St. Stephen est plus qu'excellente, elle est géniale et parfaite. Il n'y a vraiment pas de mots pour la décrire, elle commence tout doucement puis se lance dans un grand délire puis arrive à la partie lyrique, où Jerry Garcia et Bob Weir, les guitaristes, chantent à deux. Puis après un énorme Chorus qui paraît extremement familière, il y a une pause de 30 secondes, où Jerry chante seul puis ça repart et nos oreilles en prennent plein la figure.

The Eleven
, elle, est tout simplement monstrueuse et énorme. 9 minutes de Pur Bohneur, 6 minutes de partie instrumentale puis le chant occupe tout le reste du morceau. La face 2 est la plus interressante, et c'est surtout celle que j'ai la plus écoutée. Le diamant de ma platine a dû la connaître par coeur si bien qu'elle n'avait plus besoin d'être posée sur les sillions du disque.
  Turn On Your Love Light occupe la 1ere face du deuxième disque, et poursuit ce live légendaire avec talent et brio. Les Dead l'ont reprise d'un certain bluesman, Bobby Bland, morceau qu'il avait interprété en 1961 par l'écriture de Deadric Malone. Dans cet énorme morceau de 15 minutes, je ressens un esprit des Doors, celui de la voix de Jim Morrisson, qui est très semblable par moments à celle de Jerry Garcia. Le rythme est endiablé par les solos de batteries de (si je ne dis pas de conneries) Bill Kreutzman et les claviers de Tom Constanten. La Face 4 est celle que j'ai le moins explorée, même si j'ai beaucoup écouté l'excellent et long blues Death Don't Have No Mercy. Qui est avec "Dark Star", le morceau le plus acclamé de l'album avec son génial solo, et sa montée prog. FeedBack est un véritable trip psychédélique à la limite de l'écoutable (enfin moi j'adore), un mélange entre "Horses Latitudes" et les morceaux dont l'écriture de Robert Fripp ne se produisit que grâce au LSD. Enfin, on finit avec And We Bid You Goodnight où les menbres y groupe souhaitent bonne nuit pendant 30 secondes (ça sert abssssolument à rien, oui)
 
"Live/Dead" est donc un des meilleurs lives que j'ai jamais écouté. Les Morceaux sont tous étirés sur une dizaine, quinzaine voire vingtaine de minutes alors que leurs versions studios sont relativement courtes. Ce live sous acide est légendaire et je ne peux que vous conseiller de l'écouter avec attention.

3 morceaux qui s'enchaînent, à partir de la 2nde piste.
     
 
The Grateful Dead - St-Stephen (Live) [6:32]

The Grateful Dead - The Eleven (live) [9:19]

The Grateful Dead - Turn On Your Love Light (live) [15:05]



Vendredi 6 novembre 2009 à 22:26

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Various Artists - Rock'n'Rolla (2008)
Par Brieuc
Un peu de BO, de musiques et de films récents ne nous fera pas mal. en effet pour les quelques prochains articles, je met de côté la musique Psyché/Prog, où j'ai vraiment insisté ces derniers temps. Parlons un peu de la BO de du film récent "Rock'n'Rolla" qui met en scène Gerard Butler et d'autres patapons du genre, dans le paysage humouristique de la mafia anglaise tout avec expertise dans les séquences d'action par l'énorme Ex-monsieur Madonna, Guy Ricthie. Je considère Ricthie un peu comme le Tarantino Britannique, qui parodie la mafia londonniaise, russe et autres dans ses précédents films, les excellents "Snatch", "Arnaque Crime et Botanique" et "Revolver". Guy Ricthie a donc l'habitude comme son modèle Quentin, d'insérer d'excellentes musiques dans ses films (The Stooges, James Brown, Dusty Springfield...)
 
On commence donc le film, avec le générique sensationnel, accompagné d'un très bon I'm A Man qui est au départ un morceau de Bo Diddley qui est là remixé par Black Strobe. Je vais pas vous lister chaque moment du film avec chaque morceau, ce serait extremement petit de ma part. Mais ce que je peux vous dire c'est que la BO déchire vraiment à l'exemple de morceaux comme BankRobber morceau inédit des Clash, que j'aime particulièrement, il montre encore une fois, que le groupe de Joe Strummer mélange extremement bien le style Reggae et le style Funk. Ce morceau est très bien introduit moment où le rock'n'rolla (joué par Toby Kebell) chante en play-back tout en manipulant ses armes le torse nu (pochette d'album). On peut aussi entendre un morceau du grand Lou Reed, The Gun ainsi qu'un morceau du géniallisime Kim Folley, que je connaissais pas particulièrment (The Trip). Mais mon meilleur souvenir musical et visuel du film est tout de même la séquence qui filme en opposé un concert de l'excellent groupe britannique (que m'a fait découvrir mon grand frêro) The Subways interpretant là leur meilleur morceau Rock'n'Roll Queen. Tout en filmant le Rock'n'Rolla en train de se battre avec le videur de la salle où jouent les Subways. Plusieurs autres bons morceaux apparaissent dans ce film déjanté tels The Stomp par The Hives, qui est un groupe que j'écoutais particulièrement étant plus jeune, mais qui m'a soulé au bout d'un certain temps à force d'écouter "The Black and White Album" ou encore un titre de War plutôt bien réussi appelé Outlaw. The Scientists interpretent également un titre avec We Had Love vraiment bien réussi. Enfin le film se termine avec un morceau espagnol il me semble totalement pas connu.
 
Guy Ricthie fait donc mouche, again, avec un film aussi parfait sur le point de la BO que les images d'une beauté rare. On a donc là une superbe BO accompagnée d'une bonne réalisation à savourer comme un pur moment de Rock'n'Roll(a).

Black Strobe - I'm A Man [4:35]

The Clash - BankRobber [8:35]

The Subways - Rock & Roll Queen [2:25]


 


Dimanche 25 octobre 2009 à 16:17

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Deep Purple - In Rock (1970)
Par Brieuc
Les Amis, aujourd'hui est un grand jour (comme tous les autres jours en fait). Je me suis réveillé ce matin à l'écoute du fabuleux "Child In Time", je me suis levé d'un coup et d'un air fier et conquérant j'ai gueulé "Aujourd'hui, je vais chroniquer "In Rock"!. En effet cela faisait pas mal de temps depuis mon troisième article, portant sur le meilleur live rock enregistré Made In Japan que je n'ai pas chroniqué de Deep Purple. Pour moi mes deux albums préférés ont toujours été Machine Head et celui-là. Les deux sont excellents, j'ai eu donc du mal à choisir entre les deux. L'heureux élu est donc "In Rock", mais je vous promets de faire Machine Head évidemment, parce qu'il balance du bon (Smoke On The Water, Lazy, Highway Star...). "In Rock" est tout simplement sublime, mélangeant subtilement trois excellents styles de musique Rock : a la fois album Hard, Progressif et même un petit peu psychédélique avec les claviers de Jon Lord qui donnent un ton sur certains morceaux à la Iron Butterfly.

  Les Claviers prennent toute leur ampleur sur "Child In Time", mon morceau préféré des Deep Purple, qui est un morceau comme je l'appelle : progressif. Par la manière de la montée en puissance, jusqu'a la voix de Ian Gillian, puis le choeur des Whohoho, la guitare électrique arrive puis le choeur chante des Hiiinnn, ça monte d'une manière très intensive, jusqu'a une partie en saccadé puis le solo de Ritchie Blackmore, un des meilleurs jamais entendu. Le guitariste et les autres musiciens continuent dans leur délire puis pn revient au thême du début constitué du clavier, de la basse de Roger Glover et de  quelques rythmes batteries par le grand Ian Paice, qui n'a rien a envier à John Bohnam, puis on retrouve le thême dela guitare électrique. Vers la fin du morceau, on entend Ian Gillian pousser des gémissements du même genre que Robert Plant sur certaines chansons de Led Zeppelin. Je viens de vous faire le résumé inutile d'un des meilleurs morceaux écrits dans l'histoire du rock. A la mélodie inoubliable et aux musiciens sensationnels.
 
Je ne vais pas vous parler que de Child In Time, ce serait très petit de ma part. Non le reste de l'album est tout aussi excellent. A commencer par un petit "Speed King", du pur Deep Purple, extremement Hard Rock. On retrouve le même style que Led Zeppelin avec "Bloodsucker" et "Hard Lovin Man", qui font parti des meilleurs morceaux de Deep Purple également. Puis une panoplie de géniaux morceaux qui défoulent en suivent avec par exemple Flight Of The Rat, et mes préférées restant "Living Wreck" et l'excellente Into the Fire.
 
"In Rock" est un album qui décoiffe, extremement intense avec en particulier "Child In Time", et il envoie du bon, que du bon. En une phrase, on peut simplement dire que In Rock donne puissance à la magie du Hard-Rock et énorme précursseur de tout ce qu'on peut entendre par la suite, grâce à des musiciens aussi bons les uns que les autres et tous ses morceaux sont irrésistibles. Deep Purple rocks!


Deep Purple - Bloodsucker [4:13]

Deep Purple - Child In Time [10:18]

Deep Purple - Into the Fire [3:29]

Deep Purple - Living Wreck [4:32]



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