
10h 30 > 11h KLONE [Metal Progressif] (Mainstage 02)


1. Spiral Down
2. Empire of Shame
3. The Spell Is Cast
4. Immaculate Desire
5. Give Up The Rest
6. Army of Me (Björk Cover)
11h 30 > 12h MY SLEEPING KARMA [Psychédélique] (Terrorizer Tent)



1. Ahimsa
2. 23 Enigma
3. Glow 11
4. Tamas
5. Hymn 72
13h 45 > 14h 30 DODHEIMSGARD [Black Metal Indus] (Rock Hard Tent)
Découverte récente. Après avoir entendu du camping deux groupes ignobles de Deathcore (Suicide Silence encore plus que Architects, qui lui tenait la route) on change de scène et totalement de style pour assister aux talents avant-guardistes de DHG, groupe de Black Métal Norvégien expérimental (hum) au lieu d'observer l'hard-rock à la zeppelin des Irlandais de The Answer. Mmh plutôt différent. Nous n'avons pas vraiment été convaincu par rapport à ce qu'on avait pu entendre en studio. Et le son était pire que nase ce qui insistait plus sur l'industriel que sur les variations expérimentales. Mais y a beaucoup de talents dans ce qu'ils font, et j'aurais dû mieux m'intéresser à ce qu'ils font chez eux et leur son reste puissant et doté d'un univers varié et visionnaire. (B)




1. A Slakte Gud
2. Supervillain Serum
3. Sonar Bliss
4. 21st Century Dwell
5. Fluency
6. Ion Storm
7. Vendetta Assassin
8. Traces of Reality
9. To Swarm Deserted Away (Ves Blues Ende)
14h 35 > 15h 20 DAGOBA [Power Thrash Metal/Indus]

On se précipite avant la fin des blackeus pour revenir devant la Mainstage 02 pour se prendre une claque à Dagoba. Un groupe pareil (même si nous les avions jamais vu auparavant) ne se regarde pas au premier rang avec de bonnes places, je ne pense pas. Mais plutôt dans la fosse. On a été servis durant ce concert niveau circle-pits et un wall of death au goût de déjà vu en 2009, sur It’s All About Time ... Shawter accompagné de Izakar à la guitare, Werther à la basse et de notre Costanza adoré à son accent marseillais bien reconnaissable. Après un Black Smokers décidemment beaucoup plus convaincant en live, le chanteur communique J’en reconnais qui étaient déjà là en 2009.. Je vais vous demander de tous sauter du 1er rang jusqu’au dernier ! Un résultat plutôt satisfaisant lorsqu’on revoit le concert grâce à Arte Live Web. Le public était déjà conquis d’avance, normal C’est la 4e fois que Dagoba vient au Hellfest et c’est toujours un plaisir pour nous sans parler de ce très bon dernier album Poseidon (2010) dont César vous avait parlé. Parce que c’est un fer de lance du métal français, qu’ils ont un set toujours entraînant et juste, qu’ils sont plutôt modestes, qu’ils mettent une ambiance constamment superbe et parce qu’ils n’occupent pas une très grande place sur les affiches : Dagoba reste un groupe qui fait toujours plaisir à voir en live par les festivaliers même s’ils tournent tout le temps. Au plaisir de les revoir. (B)

1. The Nightfall and All Mistakes
2. The Man You're Not
3. Black Smokers (752° Fahreinheit)
4. Fall of Men
5. It's All About Time
6. Degree Zero
7. Waves of Doom
8. The Things Within
9. The White Guy (And the Black Ceremony)

1. The Nightfall and All Mistakes
2. The Man You're Not
3. Black Smokers (752° Fahreinheit)
4. Fall of Men
5. It's All About Time
6. Degree Zero
7. Waves of Doom
8. The Things Within
9. The White Guy (And the Black Ceremony)



Parmis les groupes figurant à la signing session, y en avait des très bons. Nous adulerons la venue de Meshuggah avec qui nous nous sommes pris en photos et avons reçus des dédicaces. C'était un bonheur de les rencontrer pour la première fois! On entend le death brésilien de Krisiun et on manque le groupe de Myles Kennedys (chanteur de Slash) Alter Bridge qui résonne dans la Rock Hard Tent que nous avons dû manquer parce qu'il faut bien un compromis pour rencontrer ces types là. Le plus comique était à venir, Maximum the Hormone qui fournissait une sorte de RHCP à la sauce deathcore avec une énergie incroyable, une ambiance manga et des communication japonaises incompréhensibles (ils pouvaient bien nous traiter d'enculés, le public les acclamera). Alors on aime pas du tout, mais c'était sûrement moins pire que ce qu'on avait imaginé quand dans un premier temps on voit le nom, on voit leurs tronches et qu'on écoute la musique.. mais faut avouer qu'ils mettaient l'ambiance. Le groupe de Ian Atsbury (décidemment, les artistes hard rock sont réunis autour de Slash puisque celui qui chante Ghost, c'est lui) The Cult fera office de pause, on nous avait dit que c'était mou de la quéquette mais finalement ça donnait quelque chose de plutôt cool mais bon on va pas tout faire. Vient les gros moments...
18h 10 > 19h THE EXPLOITED [Punk] (Mainstage 02)
Après une bonne pause nourrie par une rencontre avec les types de Meshuggah, certains courront voir The Exploited et d’autres le nieront. Votre serviteur sera bien sûr de la partie, au 1er rang après une moitié de show passée à se faire péter (et à péter) des punks en chaleur qui arborent tant bien que mal la crête légendaire de Wattie Buchan, qui après 30 ans de carrière au sein de son groupe a toujours su affronter la polémique, la provocation et ses changements de line-up. A ses côtés, son petit frêre qui a une place définitive et appréciée dans le groupe (Wullie Buchan), un bassiste dreadeux qui a putain de la classe (Irish Rob) et un guitariste moustachu qui n’en a pas moins (Matt McGuire). Il s’agit bel et bien de foutre la merde sur la terre clissonaise, et même si ce n’est pas une émeute dans le village qui suivra le concert intouchable des Ecossais, ce sera au moins une beau massacre dans le public, avec des types pas supers nets (un gars à côté de moi ramassait les portefeuilles qui tombaient par terre, vérifiait la carte d’identité pour voir si l’individu n’était pas près de lui, et le gardait ; le public a songé à une tentative d’invasion de la scène). Mais le tout dans un bon climat servis par des classiques du genre (Punk’s Not Dead, Sex and Violence sur la fin ou encore I Believe in Anarchy et Cop Cars : désolé du faible débit de cultes !), de leurs petites perles lorgnant vers le Thrash Metal (Beat the Bastards tant attendue, et Holidays in the Sun, Never Sell Out de Fuck the System en 2003).. Et de titres faisant le tour de leur discographie assez dense comme Porno Slut sur The Massacre (1990), UK.82 de leur second album Troops of Tomorrow (1982) sans oublier une bonne ouverture avec l’éponyme Let’s Start a War (Said Maggie One Day) pour détruire leur adorée Margeret Thatcher. Un concert aussi culte que son interpréte, sûrement la meilleure prestation du genre de cette année. Punk's not dead! ça tu l'as dit. (B)


1. Let's Start a War (Said Maggie One Day)
2. Fightback
3. UK 82
4. Chaos Is my Life
5. Dead Cities
6. Alternative
7. Noise Annoys
8. Troops of Tomorrow
9. Never Sell Out
10. I Believe in Anarchy
11. Holiday in the Sun
12. Cop Cars
13. Beat the Bastards
14. Porno Slut
15. Fuck the USA
16. Punk's Not Dead
17. Sex and Violence
18. Was it Me / Army Life


1. Let's Start a War (Said Maggie One Day)
2. Fightback
3. UK 82
4. Chaos Is my Life
5. Dead Cities
6. Alternative
7. Noise Annoys
8. Troops of Tomorrow
9. Never Sell Out
10. I Believe in Anarchy
11. Holiday in the Sun
12. Cop Cars
13. Beat the Bastards
14. Porno Slut
15. Fuck the USA
16. Punk's Not Dead
17. Sex and Violence
18. Was it Me / Army Life
19h05 > 20h05 DOWN [Heavy Metal/Stoner] (Mainstage 01)



1. Lysegik Funeral Procession
2. The Path
3. Lifer
4. Losing All
5. New Orleans is a Dying Whore
6. Pillars of Eternity
7. Ghosts Along the Mississipi
8. Temptation's Wings
9. Hail the Leaf
10. Eyes of the South
11. Stone the Crow
12. Bury Me in Smoke
Pour ce qui est du concert à la valeur sûre qui allait forcèment tout péter, Meshuggah a tenu ses promesses. Nous voilà au 1er rang à attendre les 5 Suédois après les avoir rencontré au Stand de dédicaces. Pas de drapeaux (dommage) ni de décor de scène (normal..), ils se ramènent pèpère sur scène, Jens Kidman avec son bermuda, ses baskets et sa magnifique chevelure (euh). Tomas Haake donne le signal derrière ses fûts à la disposition bourrine et baoum on nous envoie un Rational Gaze dans la gueule. Ça fait mal lorsqu'on a jamais vu un tel groupe sur scène. Scéniquement parlant ils sont perfettos, toujours aussi classes techniquement qu'esthétiquement avec leurs rythmiques insoutenables et leur discrétion suédoise. Certains reprocheront ce concert d'être pas assez technique.. Je ne sais pas ce qu'ils leur faut. C'est sûr lorsqu'on connaît trop Meshuggah, leurs mesures n'ont plus de secret mais on se me met à la place de ceux qui découvrent (même si ils doivent être minoritaires) et la claque puissance 10 qu'ils se sont prises lorsqu'ils ont vu débouler la seconde piste du classique Nothing (2002). Après c'est clair que ça reste un show à l'effigie de ce dernier, une setlist prévisible et pas de nouveaux titres issus de leur nouvelle production en cours, mais beaucoup mieux que celle de leur passage en 2008. Ils nous ont font baver avec 4 titres enchaînés de leur excellent dernier album obZen (2008) avec Pravus, Combustion puis Lethargica. Imaginez ce flôt de tueries, puis on arrive à Bleed! Et là on se sent pousser des ailes, arrivés aux quelques notes stratosphériques de guitares qui prônent dans le ciel et cette retombée on ne comprend plus rien. Retour à Nothing, avec les excellentes Perpetual Black Second suivie de Straws Pulled at Random. Et enfin, histoire de nous achever, on nous balançe l'ouverture de Destroy Erase Improve (1995) qui a déjà notre âge mais reste toujours aussi inconçevable : Future Breed Machine. Pour renforcer l'anthologie, un bourré à côté de nous criait d'une voix ridicule et pétée au chanteur (qui s'appelle Anders..) lorsqu'il buvait un coup « héhééé paye ton coup Freddo! Paye ta bière!! » qui fera l'office d'une légende au camping. Bref, Fredrik Thordental s'empare de son fameux Breath Controller pour introduire le morceau, tout simplement grandiose et parfait pour conclure un concert pareil et cette setlist parfaite. Rien à redire, du grand Meshuggah.




1. Rational Gaze
2. Pravus
3. Combustion
4. Lethargica
5. Bleed
6. Perpetual Black Second
7. Straws Pulled at Random
8. Future Breed Machine
21h05 > 22h05 IGGY & THE STOOGES [Punk-Rock/Blues] (Mainstage 01)



1. Raw Power
2. Search and Destroy
3. Gimme Danger
4. Shake Appeal
5. 1970
6. Fun House
7. Open Up and Bleed
8. L.A Blues
9. Beyond the Law
10. Penetration
11. I Got a Right
12. I Wanna Be Your Dog
13. No Fun
22h10 > 23h10 MORBID ANGEL [Death Metal] (Mainstage 02)
La nuit tombe, l'ange morbide démarre son set. Nous ne nous attarderons pas trop sur le concert (apparemment plutôt bon pour les fans) de Morbid Angel puisque nous étions (en tout cas pour ma part) au 2e rang. Les parrains du death-metal tournent moultement en ce moment pour défendre leur 8e et nouvel sympathique album pourtant assez critiqué Illud Divinum Insanus (2011) à cause de ses touches industrielles pas trop bien reçues. Mais leur dernier studio datant de 2003, l'oeuvre mérite largement qu'on y jette une paire d'oreilles. Ils joueront donc extrait de celui-ci, Existo Vulgoré, I am Morbid ou encore le single Nevermore qui sont plutôt passées crèmes à nos yeux dans le set et qui n'avait pas l'air de détruire le death floridien de ces 4 talentueux. On a pas trop d'éléments de comparaison pour estimer si le show était à la hauteur du groupe, en tout cas ça balançait du bon son et des bonnes rythmiques. Sans oublier que Morbid reste une influence incontestée des Bayonnais de Gojira : et ça, ça vaut tout.


1. Immortal Rites
2. Maze of Torment
3. Angel of Disease
4. Existo Vulgoré
5. Nevermore
6. I Am Morbid
7. Chapel of Ghouls
8. Where the Slime Live
9. God of Emptiness
10. World of Shit (The Promised Land)
23h15 > 00h45 ROB ZOMBIE [Indus] (Mainstage 01)




Tout ça pour dire que lorsque le génial artiste se ramène sur scène avec son groupe, c'est la folie dans le public (constitué majoritairement de cons malheureusement...). Une introduction reprenant plusieurs thèmes instrumentaux qui peuplent ses albums (comme Call of the Zombie, Sinners Inc.), puis des tubes (What Lurks of Channel X ?, Superbeast), des tubes (Living Dead Girl, Sick Bubble Gum) encore des tubes (Pussy Liquor, Demonoid Phenomenon) … Que des titres qui groovent, qui dancent et qui balançent, chaque fois qu'il en balançait un on ne répondait plus de nous. A même le considérer comme un semi Dieu lorsqu'il commence à parler et nous dire qu'il n'est venu qu'une seule fois en France, avec White Zombie, et que c'était un Pays sympa : More Human than Human repris. Avec tout ça, on a eu le droit aussi à des femmes nues sur Living Dead Girl (virées deux fois par la sécurité.. j'ai pas compris pourquoi), des ballons (youpiii, j'ai réussi à en choper un), un extraordinaire solo de John 5 qui gère comme pas possible à la guitare et aussi à un solo sympa de Ginger Fish rythmé par le sample « They all gonna laugh of you » tiré de Carrie de Brian De Palma, qui appuie la passion de Zombie. Ça ne valait pas je pense le solo que comptait nous faire Joey Jordisson (non je ne suis pas féru de Slipknot mais faut avouer qu'il est ultra-fort) mais ce dernier préfèrant se concentrer sur la tournée de son groupe.. tant pis Ginger Fish est franchement pas mal du tout. Du grand spectacle, donc. Arrivé à la moitié de son temps de jeu, Rob annonce deux reprises de White Zombie (Super-Charger Heaven et Thunder Kiss '65) de manière un peu rapide et pressée. Je vois John 5 faire des signes de contestation à la régie, je crains le pire. Ils s'en vont et reviennent vite fait vêtus de leurs tuniques rouges pour jouer uniquement Dragula et même si c'est le titre parfait de Rob Zombie, ils ont quand même gratté 20 minutes de jeu.. qu'ils auraient pu dépenser à jouer Jesus Frankenstein, Feel so Numb ou je ne sais quel autre morceau dont la présence nous semblait nécessaire. Et ils aurait pu faire un effort pour un premier concert en France! Ben non on reste con, et ce point en a déçu plus d'un, traitant le concert de mou. Aussi Rob avait vachement de mal à communiquer avec le public. Avant Pussy Liquor, il explique qu'il veut que les filles doivent venir mater le show de la sécurité. Deux tentent d'arriver en slam mais se font renbarrer direct ensuite Rob se fout limite de la gueule du public en voulant un intepréte parce que personne ne le comprenait.. Boarf non c'était tout de même une sacrée claque immanquable quand même, surtout au 2e rang. Une classe inouïe, que des excellents titres et un groupe constitué d'artistes et musiciens extraordinaires.

Introduction (Electric Head Pt 1 (The Agony), Call of the Zombie, Sinners Inc, Sawdust in the Blood)
1. What Lurks on Channel X?
2. Superbeast
3. Scum of the Heart
4. Living Dead Girl
5. More Human Than Human (White Zombie)
6. Sick Bubble-gum
7. Pussy Liquor
8. Demonoid Phenomenon
9. Mars Needs Women
10. Never Gonna Stop (The Red, Red Kroovy)
11. Super-Charger Heaven (White Zombie)
12. Thunder Kiss '65 (White Zombie)
Encore:
13. Dragula
00h40 > 1h50 IN FLAMES [Death Mélodique] (Mainstage 02)
Fin de soirée plutôt riche : le Black Metal de Mayhem et de leur show Liberation by Evil (non je n'aime pas du tout, mais je suis passé voir pour saluer la légende. Attila était capricieux visiblement.. mais le set composé de classiques) ou le génial Monster Magnet que je passerais voir et dont j'entendrais la fin en rentrant au campingCertains iront se coucher, d'autres finiront enflammeront leur soirée avec encore des Suédois, cette-fois ci pratiquant l'un des meilleurs death mélodiques que nous connaissont. In Flames est reparti en tournée avec un très bon 10e album Sounds of a Playground Fading sorti cette année, dont l'artwork orne le drapeau de scène. En 2008 le passage était vachement remarqué apparemment, et là ils reviennent faire sauter la foule au rythme de leur musique d'une énergie et d'un entraînant sans précédent. Notre charismatique Anders Friden (arborant un t-shirt de Gojira!) fera parfaitement bien son boulot avec des pauses communicatives plutôt comiques au son de sa voix. Je ne suis pas un fin connaisseur du groupe, mais le set était plus qu'efficace : les 5 flammes ont totalement délaissé ses années 90 pour s'attaquer et mettre en avant des albums plus récents, en particulier A Sens of Purpose (2008) sur Disconnected ou Alias, bref ils ont vite fait explorés tous leurs studios du nouveau millénaire (comme quoi le groupe se bonifirrait avec le temps?) a et le meilleur sera leur remarquable final avec My Sweet Shadow précédé de leur titre le plus adulé Take This Life. On met les grands moyens pour une clotûre de premier jour puisqu'un magnifique feu d'artifice terminera cet excellent moment sportif sans oublier la licence de pyromanie (c'était pas Rammstein mais quand même) qu'ils ont pas mal exploités. Sublime.
Fin de soirée plutôt riche : le Black Metal de Mayhem et de leur show Liberation by Evil (non je n'aime pas du tout, mais je suis passé voir pour saluer la légende. Attila était capricieux visiblement.. mais le set composé de classiques) ou le génial Monster Magnet que je passerais voir et dont j'entendrais la fin en rentrant au campingCertains iront se coucher, d'autres finiront enflammeront leur soirée avec encore des Suédois, cette-fois ci pratiquant l'un des meilleurs death mélodiques que nous connaissont. In Flames est reparti en tournée avec un très bon 10e album Sounds of a Playground Fading sorti cette année, dont l'artwork orne le drapeau de scène. En 2008 le passage était vachement remarqué apparemment, et là ils reviennent faire sauter la foule au rythme de leur musique d'une énergie et d'un entraînant sans précédent. Notre charismatique Anders Friden (arborant un t-shirt de Gojira!) fera parfaitement bien son boulot avec des pauses communicatives plutôt comiques au son de sa voix. Je ne suis pas un fin connaisseur du groupe, mais le set était plus qu'efficace : les 5 flammes ont totalement délaissé ses années 90 pour s'attaquer et mettre en avant des albums plus récents, en particulier A Sens of Purpose (2008) sur Disconnected ou Alias, bref ils ont vite fait explorés tous leurs studios du nouveau millénaire (comme quoi le groupe se bonifirrait avec le temps?) a et le meilleur sera leur remarquable final avec My Sweet Shadow précédé de leur titre le plus adulé Take This Life. On met les grands moyens pour une clotûre de premier jour puisqu'un magnifique feu d'artifice terminera cet excellent moment sportif sans oublier la licence de pyromanie (c'était pas Rammstein mais quand même) qu'ils ont pas mal exploités. Sublime.


1. Cloud Connected
2. Trigger
3. Alias
4. Pinball Map
5. Delight and Angers
6. Deliver Us
7. Only for the Weak
8. Disconnected

9. The Mirror's Truth
10. Where the Dead Ships Dwell
11. Leeches
12. Come Clarity
13. The Quiet Place
14. Take This Life
15. My Sweet Shadow



Photos : Mathieu Ezan de Métalorgie; Anthony Dubois et bibi lorsqu'il y a rien marqué dessus.