On taffe aussi sur un nouveau site qui serait plus propre et moins infecté (pas très dur) que cette plateforme ignoble sur laquelle nous publions depuis 3 ans (déjà !), on est en train d'épurer tout ça et de faire renaître notre site de critiques. Mais nos vacances nous empêchent un peu de se coller à l'écran et on est un peu des larves quand même...Profitez bien des vôtres, et rejoignez nous prochainement sur cette adresse : http://10000visions.wordpress.com/
10000Visions
10, 000 Chroniques de Disques, Lives & autres.
Mercredi 25 juillet 2012 à 18:22
On taffe aussi sur un nouveau site qui serait plus propre et moins infecté (pas très dur) que cette plateforme ignoble sur laquelle nous publions depuis 3 ans (déjà !), on est en train d'épurer tout ça et de faire renaître notre site de critiques. Mais nos vacances nous empêchent un peu de se coller à l'écran et on est un peu des larves quand même...Profitez bien des vôtres, et rejoignez nous prochainement sur cette adresse : http://10000visions.wordpress.com/
Mardi 19 juin 2012 à 12:04
Avril – Juin 2012, les claques !
Par César
Deuxième partie des claques de l'année 2012, avec des albums plus violents que la dernière fois mais pas moins cultissimes! A venir le report du Hellfest 2012 où nous étions avec Brieuc, et on revient avec du très très lourd !(Je n'est pas mis les artworks cette fois mais vous pourrez les admirer après avoir telecha... acheter l'album!)
1 – Gojira / L'enfant Sauvage : Apres une longue tournée de trois ans pour leur album chaotique « The Way of All Flesh », Gojira revient avec un nouvel opus excellent moins sombre mais tout aussi intense que son prédécesseur. La formation Française nous offre a nouveau un superbe album dans la lignée des 5 précédents avec tout de même un peu moins de surprise.
2 – Nile / At The Gate of Sethu : Le groupe de Brutal death (Américain et pas Egyptien comme pourrais le penser certains), sort ce mois-ci une nouvelle galette de brutal death inspiré par la mythologie égyptienne pour changer. Un album bien brutal à la clé, pas très surprenant mais ô qu'il est bien.
3 – Ihsahn / Eremita : L'ex Emperor continu sa carrière solo avec cette fois-ci un album un peu plus expérimental avec des touches de saxophone par exemple (notamment sur « The Grave ») malgré des chansons de moins longue durée que sur l'album précédant. Un album bien sombre qui s'offre une belle place dans la discographie de Ihsahn!
4 – Dying Fetus / Reign Suprem : Revoilà le groupe de death metal/brutal avec un album bien plus groovy mais tout aussi technique. Sur cet album les hommes de John Gallagher montre une plus grande ouverture d'esprit sans pour autant décevoir les fans les plus extreme du groupe!
5 – Saint Vitus / Lillie: F-15 : Que dire a part qu'après 17 ans d'attente on commençais vraiment à attendre ce nouvel opus du groupe de doom américain... Eh bien il est tout simplement génial une superbe production tout en gardant un son bien sale typique a la formation. Sa fait du bien d'entendre du nouveaux de la part de ces quatre gaillards!
6 – Kreator / Phantom Antichrist : Plus besoin de présenter le plus grand groupe de Thrash metal Allemand! Eh bien ils sortaient, début juin, leur nouvel album plus mélodique tout en gardant la violence installée sur Hordes of Chaos. Une suite logique dans la lancée des thrasheux.
7 – Trepalium / H.N.P : Voici enfin le dernier volet de la trilogie Alchemick.../ XIII / H.N.P, de la part des français de Trepalium, qui évolue dans un thrash death metal groovy avec des touches de boogie! Sur cet album le groupe oublie un peu leur trip de clown et nous présente plus ou moins le prequel des deux albums précédents... Bientôt au cinéma??
8 – De Profundis / The Emptiness Within : Le groupe de metal progressif s'inspirant des grands du black et death metal comme Opeth et Behemoth nous offrent un album assez technique et progressif avec tout de même pas loin d'une heure d'écoute avec seulement 9 titres. A se procurer immédiatement!
9 – Cattle Decapitation / Monolith of Inhumanity : Apres des album très brutaux et assez fermés Cattle Decapitation revient avec un album certes brutal mais s'ouvrant a de nouveaux éléments musicaux voir même des techniques de chant différents! Un très bon album qui risque de propulser Cattle Decapitation encore plus loin dans leur réputation de bon groupe de brutal death.
10 – Whitechapel / Whitechapel : Un peu de deathcore maintenant, avec le nouvel album éponyme de Whitechapel encore meilleurs et plus lourd que le précédent. On est pas très deathcore chez 10000 visions mais il faut avouer que ce groupe la mérite amplement d'être cité!
Mercredi 23 mai 2012 à 16:20
Le public des autres dates se sont tapés One-Way Mirror en ouverture, d'autres ont pu savourer Gorod, la veille du concert je découvre avec satisfaction que c'est Trepalium qui ouvrira les festivités. Un groupe que j'ai beaucoup apprécié pendant un petit moment avant qu'il m'écoeure un peu par ses accents jazz/fusion parfois un peu superficiels qui donnent un petit côté ridicule. Pourtant ils sont bons sur scènes, emprunts d'un groove sympathique (mais pas le type que j'adore le plus). Kéké l'est pas moins, avec ses dreads et son tatouage Carpe Diem, mais devient assez vite ennuyeux. C'est le risque des chanteurs à part entière... J'avais peur d'un univers clown auquel j'accroche pas du tout, mais bon on est pas dans Bawdy Festival non plus. C'est sur Sick Boogie Murder de leur Alchemik Clockwork Disorder qu'un vieux guest avec un nez de clown viendra twister sur le refrain, assez délire en fait. Je reste quand même convaincu par cette prestation, loin d'être transcendante mais sincère. Pour ce qui est de leur prochain album H.N.P est déjà prononcé par deux extraits assez savoureux (Insane Architect et Let the Clown Rise) qui ont fait leur effet sur un public déjà fond. Il y a du Trepalium mais ça manque de charme pour moi, il manquait quelque chose. Qui sait si je pourrais le retrouver au Hellfest ou au Motocultor ?
1. Space Time
2. Clone
3. Backbone
4. Remembrance
5. Flying Whales
6. The Heaviest Matter of the Universe
Tron
7. Wisdom Comes
8. Oroborus
9. L'Enfant sauvage
10. Toxic Garbage Island
11. Vacuity
Encore :
12. Ocean Planet
13. Where Dragons Dwell
Unicorn
Et tant qu'on est chaud, le clip de L'enfant sauvage qui vient d'être mis en ligne !
Vendredi 20 avril 2012 à 1:35
Par Brieuc
On passe à la détente devant Electric Orange, ce combo allemand est en train de jouer un set hallucinant d'une heure et demie pur psychédélique/Krautrock bordélique comme on l'aime qui fait honneur à Can ou Amon Düll II, afin de fêter leur 20e anniversaire sur les planches. Formation trop peu connue, comme ses collèges Vibravoid ou Electric Moon, elle écume pourtant les soirées Psyché de Belgique et d'Allemagne avec un bagage discographique très conséquent, comportant de longues compos, jams et impros aériens qui partent dans le cosmos lointain sans jamais redescendre. Elles sont souvent terminées par une touche de chant un peu foiré à cause de problème de son durant le concert. Celui-ci ne se dispense pas pour autant d'expérimentation totalement réussies, de curiosités scéniques (une mini-télé surveillance avec des guirlandes, une poupée, un mannequin avec un collant sur le crâne etc..) et d'un concept vidéo un peu déconcertant puisqu'on passe d'hippocampes à des images d'archives de vieux évènements hippies. Les musiciens sont à fond, en particulier le chanteur/guitariste Dirck Bittner (et tapoteur de congas à mi-temps) ainsi que Georg Munheim qui tape comme un dingue sur sa batterie comme tout bon psych drummer. Sans omettre le matériel vintage de Dirk Jan Müller (Hammond, Mellotron, Minimoog et consorts). Tout ces éléments parviennent à donner une classe très vintage au son et au visuel de leur show, bien que marginal, en tout cas il conquit totalement le public, qui n'a pas hésité à sortir en lousedé leurs pipes durant le show. On se croirait perdus à la fin des 60's, trop bon !
Setlist :
Hail
Doom
Worship
Satan
Voir des vidéos du Set
Que sait-on vraiment de Dragged Into Sunlight ? Un sludge blackeux des plus violents que je connaisse, les Anal Nathrakh du Sludge formés à Liverpool en 2006. En fait je saurais pas poser d'étiquette sur musique de ces cinq hooligans cagoulés, à part si un style se nommait Violence Metal, je sais pas. Artwork malsain (signé par le controversé Mike Diana) et amour de l'humain (Hatred For Mankind, premier album sorti en 2011) sont leurs qualités. La Green Room est bondée, si bien que je pourrais pas rester voir leur prestation plus de 10 minutes, le temps d'un de leurs morceaux hurlé, suffocants et emprunts d'une folie indescriptible. Ça me laissera quand même le temps de voir … j'ai dis voir? Ah bah non désolé, le groupe joue de dos dans une salle noire, avec des légers effets stroboscopiques toutes les trente secondes. On pourrait dire que c'est débile, mais honnêtement, visuellement parlant ça en jette. Le show en devient encore plus malsain et fatiguant. Niveau musical, son effet rouleau-compresseur et ses aïgus qui dérange et perce les tympans, marche encore mieux en live. Un espèce de vomissement d'épais décibels métalliques prônant la haine et les choses extrêmes, bref des valeurs ancrées dans le programme de Christine Boutin (voilà voilà)
Ron Royce (Chant, Basse), Tommy T. Baron (Gratte) et Marky Edelmann arrivent sur une mainstage bien chauffée avec pour fond un dialogue cinématographique enfumé avant de lancer juste le début de Golden Cashmere Sleeper. Accompagnés par un intermittent très concentré qui en plus de faire les chœurs, va saupoudrer de samples sur leur musique afin de lui donner encore plus de charme. On ne présente les seigneurs Suisses du Thrash 80's Coroner qui ont parfaitement leur place sur la programmation tant la classe incarnée de leur trio a réussi à traverser les années malgré 15 ans d'absence. Un certain choix cornélien m'avait amené à manquer leur prestation remarquable au hellfest dernier au profit d'un autre légendaire combo nommé Bad Brains. Le set d'une heure et demie que je m'apprête à reçevoir aurait peut-être changé la donne à l'époque vu l'intensité de leurs prestations comparé à un H.R endormi par le joint et le jah. Enfin bon, une douzaine de titres balancés sans relâche, et sans perdre le rythme et l'attention du public. A la fois technique, classieux et plein de jazz, prog et groove quasi-dansant lorsque la basse/guitare insiste bien sur l'espace entre les notes pendant que la batterie continue (rappelant presque le meilleur de Carcass ou un bon Primus pour faire large). Des titres comme Serpent Moves ou Semtex Revolution, de leur bon Mental Vortex (1991) m'ont tué. Et puis cette guitare qui prend aux tripes lorsqu'elle s'y met sérieusement... Coroner fait justice aux trois instruments, jusqu'à les faire galérer au plus haut point (Ron semblait un peu dans le mal sur certains moments et l'assumait complètement).
Le set s'enfile tous les albums de leur courte carrière sans exception. En partant de la fin par un petit Internal Conflitcs tiré de leur dernier disque Grin (1993) en terminant par le culte Reborn Through Hate au rappel, extrait de leur premier, R.I.P de 1987.Autant profiter de leur superbe discographie puisque cette reformation sera uniquement sur les planches et non en studio ! La vidéo change d'image à chaque morceau pour mieux illustrer le concept sobre (mais pas morbidomaniaque !) des gars vêtus de t-shirt noirs uniformes, que l'artwork a toujours réussi à exprimer. Elle arrivera même à donner une certaine forme planante grâce à des effets hypnotiques à un petit break expérimental que la formation s'est faite vers la fin. Impossible de reculer devant ce bon vieux son old-school et unique (qui n'est pourtant pas la qualité principale du thrash en général !) qui résonne encore mieux en live, on prend assurément son pied.
1. Avalanche
Dimanche 8 avril 2012 à 21:50
Éclectique à souhait, la musique progressive et instrumentale du jeune groupe Abysse nous venant de Cholet est saisissante. En ouverture de la Valley du Hellfest lors de la troisième journée (avec Sunn O))) quelques noms plus haut, c'est dire) le groupe monte carrément en notoriété même si le public n'est pas encore tassé devant la scène. Le Bassiste Jérémy (à qui on doit toutes les bonnes dates hypes au ferrailleur !) et son accolyte Sébastien derrière les fûts (qui s'occupe des visuels de ces concerts) sont les organisateurs de cette Release-Party visant à promouvoir leur nouvel album En(d)Grave qui va bientôt sortir après 3 EP. L'Ayant découvert dans son intégralité pour la première fois, autant dire que je suis carrément conquis par ce skeud, entre Entombed et Russian Circles, comme le définit lui-même le groupe. Des Riffs implacables, un groove omni-présent et une prestation scénique qui nous fait très vite oublier l'absence du chant et redonne au Metal son sens même. Pas besoin d'étiquette ni de noms de genres à rallonge (même si je m'y soumets lorsque j'écris …), en gros Abysse fait du bon son qui fait zizir aux oreilles en recyclant toute leurs excellentes influences diverses et variées pour mettre sur table quelque chose de super sans trop donner l'impression de déjà-vu. On y trouve forcément son compte lorsqu'on aime le Metal de qualité. Je salue le geste et le niveau des musiciens, que je reverrais avec plaisir !