10000Visions

10, 000 Chroniques de Disques, Lives & autres.

Mercredi 8 juin 2011 à 19:47

http://www.tout-paris.org/wp-content/uploads/2010/09/roger-waters.jpgRoger Waters - The Wall Live Tour 2010/2011
Le Lundi 30 Mai 2011 au Palais Omnisports de Paris/Bercy

Personnel :
Robbie Wyckoff - Vocals
Graham Broad - drums
Snowy White - guitar
Dave Kilminster - guitar
G.E Smith - Guitar
Jon Carin - Keyboards
Harry Waters - Keyboards
Mark Venice - vocals
Kipp Venice - vocals
Michael Lennon - vocals

1 an et demi attente freiné par des embouteillages, travaux et autres merdes à accomplir avant d'arriver dans Bercy. Devant la salle c'est un véritable bordel, 3 personnes au m² vendent ou cherchent des places pour les 4 soirées des interprétations de The Wall par le Dieu du Floyd. Au moins 500 personnes faisaient déjà apparemment la queue à 15h pour se mettre au 1er rang. J'aurais pu en faire partie si je pouvais partir de Nantes la veille, mais non il a fallu que je parte dans l'après-midi pour rentrer dans le pas si gigantesque mais agréable palais omnisport. En fosse, je me dégote de très bonnes places (si si) dans les 10 premiers rangs et plutôt bien centrées afin d'apprécier le show dans toute sa splendeur. Tous les fans du groupe sont là, inter-générationnels et très mixtes (beaucoup d'étrangers y sont venus!) et on attend dans une communion générale que Roger Waters pose ses pieds sur la scène. Pour ma part je n'ai jamais été aussi excité par l'attente d'un concert, ce moment allait être, j'en étais sûr, un des plus beaux de ma courte existence. J'observe déjà les premières briques posées, les marionnettes suspendues dans un sac ou encore le mur des amplis avec les projos impressionnants.
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Une demie-heure de retard dû aux gradins qui mettaient du temps à se remplir, mais dès l'annonce vocale et l'extinction des lumières c'est la folie. Sur la petite mélodie qui introduit la première piste de The Wall, arrivent les musiciens de Roger In The Flesh ? Démarre, je ne réponds plus de moi lorsque Roger se ramène coolos et chante les premières paroles de l'oeuvre. Déjà là tout est mis en oeuvre, des feux d'artifices à la fin viennent enflammer la scène et un avion sorti de nulle part s'écrase dans le mur lorsque les bombardiers rugissent. On se calme et on allume les briquets sur The Thin Ice sur laquelle se pose la douce voix un peu foireuse de Robby Wickof sensé imiter les parties lyriques de Gilmour. Ce morceau est un hymne à la paix lorsque l'on voit défiler à titre posthume grâce au sublime concept vidéo sur lequel je reviendrais, des fiches d'identités de soldats morts à la guerre que Waters avait demandé qu'on poste sur son site officiel (à commencer par le papa de celui-ci, Eric). Bonsoir Paris!! Viennent la première partie d'Another Brick in the Wall où l'on observe des enfants en train dans différents milieux et que la troupe nous fait progresser dans la perte de l'identité de Pink. Les classiques projecteurs viennent éclairer d'un vif blanc l'assistance You! Yes, You! Happiest Day of Our Lives ouvre la 2e partie d'Another Brick in the Wall. Bien évidemment, là c'est le tube : tout le monde chante et acclame le morceau. Pour le chœur, Roger a eu la bonne idée de faire venir un groupe plutôt axé sur le melting pot d'enfants pour chanter tous ensemble (J'ai vu les répétions pré-tournée et croyez moi le Roger il hésitait pas à gueuler un coup pour les synchroniser). La marionette du professeur vient terroriser le public avec ses yeux lumineux, mais Roger ordonne aux enfants de l'insulter et de lui cracher dessus sur la droite de la scène. On a le droit à un petit solo de guitare classique, Harry Waters a démarré un truc au clavier mais tout de suite recouvert par la guitare (pas compris..) et tout se termine de manière assez grandiose. Notre bassiste adoré s'approche de la fosse avec sa guitare acoustique et commence à dialoguer avec nous avec beaucoup d'aisance et de sympathie, s'excusant de ne pas entendre ce qu'on dit à cause de ses retours.
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Il attend que tout le monde se calme un peu avant d'annoncer sa magnifique Mother où tout le monde reprend son souffle. La marionnette de la mère est animée à son tour sur la gauche de la scène, et la vidéo qui commence à prendre forme sur le mur (qui se construit brique par brique de manière très rapide) nous diffuse des messages contre le gouvernement (en français parfois en plus, genre « Jamais de la vie! » sur Mother Should I trust the Goverment?  tout en laissant une caméra de surveillance sur l'écran rotatif nous observer. La petite voix de l'enfant au début de Goodbye Blue Sky est citée par tout le public, les frissons montent encore plus. Des avions pour la vidéo, oui. Mais des avions qui bombardent des symboles et logos : la croix de jésus, la lune de la mecque, l'étoile de David, un Dollar ou encore les marques de Logo et Shell (symbolisant j'imagine la pollution par le pétrole et l'automobile) sur des villes. Parce que oui non seulement d'être renouvelés, les vidéos retracent l'actualité et ne se contentent pas seulement de suivre le message du jeune Roger des 70's sans pour autant le renier.
 
Cependant lorsqu'on arrive sur ce qui est pour moi, la partie la plus passionnante du show : les éminentissimes Empty Spaces suivie de What Shall We Do Now? On reprend les vieilles images du film réalisé par Alan Parker en 1982. Et franchement on s'en plaint pas, le symbole sexuel entre les deux fleurs qui se cherchent, l'arrivée du capitalisme (immeubles qui se construisent), de sa société de consommation et la répression dictatrice qui détruit les générations. Ces images devenues cultes sont toujours irrésistibles... La cloche sonne en tempo comme à Berlin en 90, c'est le chef-d'oeuvre de Gilmour Young Lust qui envoie tout simplement du paté dans l'assistance. Des jolies femmes nues et autres vices qui perturberaient les plus jeunes occupent la droite et gauche du mur. Un enchaînement époustouflant dont je ne suis pas déçu, comme je l'attendais. Sur One Of My Turns et sa suivante le mur est quasi-terminé, on nous offre en prime des visions couleurs magnifiques, marionnette de l'icône féminine et un Roger qui nous imite les parties batteries après la longue introduction vraiment émouvantes. Cela dit ça fait vraiment plaisir de voir Roger aussi heureux sur un morceau pareil, parce que mine de rien quand on fait le rapprochement avec le film, cette chanson fout bien le cafard. Don't Leave Me Now l'enfonçant encore plus dans son isolement...
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La 3e partie d'Another Brick in the Wall se transforme en medley de presque tous les morceaux qu'on a entendu depuis le début du spectacle avec de belles images aux tons rouges sur le mur. Il reste une brique à placer dans le mur, Roger s'y approche et souffle les dures paroles de Goodbye Cruel World, avant de se faire emmurer. INTERMISSION
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Après avoir repris son souffle en regardant les projections de fiches d'identités des soldats morts à la guerre , le show repart de son rythme soutenu . Même lorsqu'on observe un mur. Hey You se jouera traditionnellement sans que personne ne voit les musiciens et sans animations particulières sur le mur si ce n'est qu'un motif le rendant plus réaliste. Et le charme a opéré puisque la beauté de ce morceau, sûrement la plus grosse ballade acclamée par le public, suffisait à elle-même pour tenir en haleine ces derniers. Quelques failles se perceront pour Is There Anybody out there afin que l'on puisse observer les guitaristes. Une partie du mur s'ouvre de manière assez impressionnante avec des meubles collés dessus, et Roger s'installant dans un fauteuil devant une télé.. pour bien sûr chanter Nobody Home sur la mélodie de Ezrin : un bel effet qui a laissé bonheur aux types de dernière catégorie gradins à gauche. Tout le monde était encore plus à fond sur Vera, personnellement j'aime cette chanson mais j'ai jamais trop compris ceux qui l'adulaient au point d'être le chef-d'oeuvre de l'album, du moins ça a bien appuyé le côté triste de la guerre. Des filles retrouvent leurs papas partis sur le front, et cela à toutes les guerres illustrées sur la vidéo. Des frissons me remplissent lorsque le joyeux bordel orchestral de Bring the Boys back Home dont la vidéo critique à son tour la pauvreté (hum..), la misère et l'impact chez la jeunesse causé par la guerre. Non pas que ce morceau me transcende à ce point, mais cette fin … Time to go, are you feeling okay? Wrong do it again, Time to gooo, wrong do it again, time to gooo, time to gooo … jusqu'au Is There Anybody Out There qui glace le sang. Comfortably Numb pète, le public est aux anges. Parce qu'un morceau n'a jamais été aussi beau, surtout en live avec un Roger en pleine forme. Je dois avouer que comme tout le monde j'ai retenu ma respiration lorsque le projecteur a éclairé le haut du mur lors du refrain, mais non pas de Gilmour et je m'y attendais bien après le passage à Londres. Ce qui sort des bafles me fait vite oublier la déception surtout lors du solo où le mur éclate visuellement en un amas de couleurs et d'esthétique magnifiques pour enchaîner sur The Show Must Go On pendant laquelle Waters sera un peu à interpréter son truc tout seul car le reste de la régie installe le matériel pour ce qui va suivre.

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Non aussi kitsch que la prestation à Berlin en 90 (un peu ridicule), le très beau style du Surrogate Band se pose avec des tons rouge/blanc/noir chauds et réussis sur le mur. Tout le monde se ramène vêtus comme tout bon membre du parti, Waters de son cuir et ses lunettes noires s'énerve sur In the Flesh et interrogera bien sûr la foule pour retrouver les juifs, les gays et les fumeurs de pylax dans la salle grâce aux projecteurs de Bercy chéri. Tout pète jusqu'au tir à la mitraillette du bassiste sur le public. On s'éclate sur Run Like Hell sur laquelle apparaît le super gros cochon tagué trop bien qui plane au dessus de nous pendant que la troupe nous livre un des morceaux les plus performants en live. Sans parler de l'engagement politique vidéo de la fin du morceau, où l'on voit des figures comme Ben laden, Mao ou plein d'autres arborer des écouteurs I Believe puis un flash-back stylisé sur le scandale des américains qui ont bombardé des innocents irakiens en les soupçonnant de porter des armes qui étaient en fait des appareils photos. On se calme sur Waiting for the Worms qui commence à prendre un ton assez grave. Classique, Waters avec son mégaphone, les marteaux qui défilent etc.. mais surtout les vers de terre traversant un couloir de colonnes en pierre, ainsi créant un grand travail de perspective. Stop ! Après cet apocalypse nous sommes plongés dans le jugement dernier de The Trial. On reprendra les sublimes mais glauquissimes images de Gerald Scarfe, tout en travaillant sur une 3e dimension avec le mur qui pivote sur le crazy et donnant la nouvelle figure du schizophrène des temps modernes et insistant un peu plus sur le domaine de l'éducation (les élèves en chair à paté notamment). Un moment très fort terminé par le tear down the wall et le mur s'écroule avec des nuées d'acclamations. Une poussée d'air arrive vers nous lorsque les briques tombent. La troupe de musiciens revient, nous joue et nous rejoue Outside the Wall de manière très soudée et émouvante avant que Roger annonce tous ses compagnons et nous remercie infiniment.
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Il est bien dans sa peau, agréable, communicatif et d'une aisance qu'il n'avait pas dans son âme schizo des années 70/80. La vieillesse le réussit grandement, qu'on ne l'accuse pas de play-back en le sous-estimant que ça soit lui ou ses musiciens (Snowy White qui était tout de même un ancien Pink Floyd sur Animals entre autres ou le fils aux dreadlocks du bassiste, Harry aux claviers) : l'interprétation de chef-d'œuvre était parfaite. La reconstitution d'un spectacle de légende qui a pris naissance en 80 et qui maintenant par son actualisation et ses nouveaux moyens, prouve qu'il est éternel et qu'il sait vivre avec son temps. Vraiment rien à reprocher à ce show qui était peut-être cher, mais la valeur de celui-ci est inestimable. Que ce soit sur la mise en scène, le montage du mur, le concept vidéo, les immenses marionnettes, le jeu de lumière incroyable le côté scénographe de Roger Waters mis en oeuvre : pas pour rien qu'il était en école d'archi le zozo. J'enviais déjà ceux qui verront les sold-out du 31 Mai, du 30 Juin et du 1er Juillet. Sans exagération, tout simplement inoubliable et paye ton concert de légende qui sera sûrement un des meilleurs que j'aurais vécu. Un rêve éveillé.
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1. In the Flesh ? 2. The Thin Ice 3. Another Brick in the Wall I 3. The Happiest Day of Our lives 4. Another Brick in the Wall II 5. Mother 6. Goodbye Blue Sky 7. Empty Spaces 8. What shall we do now? 9. Young Lust 10. One of my turns 11. Don't leave me now 12. Another Brick in the Wall III 13. Goodbye Cruel World - INTERMISSION - 14. Hey You 15. Is there anybody out there? 16. Nobody Home 17. Vera 18. Bring the Boys back home 19. Comfortably Numb 20. The Show must go on 21. In the Flesh 22. Run Like Hell 23. Waiting for the Worms 24. The Trial 25. Outside the Wall

Je mettrais mes vidéos plus tard.
Des Images du lendemain : Run Like Hell et La Chute
Toutes les photos m'appartiennent



Mardi 17 mai 2011 à 19:08

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Yes, it’s tonight.

David will be joining Roger Waters for ‘Comfortably Numb’ at London’s O2 shortly this evening.

Bon, ça fait déjà 4 jours que je tente de retranscrire ça, mais mieux vaut tard que jamais. On est le jeudi 12 Mai après 8 mois d'attente, le grand soir de la tournée de Roger Waters est prévue à ce jour, accueilli dans l'O2 Arena de Londres (bien évidemment). Comme promis (et non il n'a pas perdu mémoire même si il est en hibernation) David est venu pour jouer et chanter ses parties sur Comfortably Numb... Une interprétation certes un peu timide et tournée différemment de l'arrangement de Dave Kilmnister comme d'habitude ce qui perturbe un peu l'effet qu'apporte Roger à chaque show mais aussi il se trompe sur les paroles après "fleeting glimpse", c'est pas "now I've got that feeling once again" mais "I turned to look". Mais on va pas chier, c'est magnifique, comme on l'attendait. Juste émouvant..



2e crise cardiaque : Comme je l'avais rêvé, Nick Mason était de la partie. Arrivé à Outside the Wall, toute l'équipe revient traditonellement sur scène avec des instruments un peu insolites : Roger avec sa trompette, David à la mandoline et notre Mason adoré avec un tambourin un peu trop discret. Mais le fait est là, on assiste à une sorte de second Live 8 sans malheureusement Richard Wright dont l'âme devait résider sur scène. 30 ans que les compères n'ont pas été réunis pour interpréter l'oeuvre magistrale de leur bassiste et David et Roger sont bel et bien réconciliés (et Roger qui fait ses excuses sur scène!). Evidemment on attend plein d'autres collaborations de leur part, l'avenir nous en dira plus mais cette apparition même si elle est unique sur la tournée a changé à jamais la planète floydienne et symbolise aussi que rien n'est fini pour l'instant.



Un grand rêve s'est réalisé et j'ai encore du mal à y croire. Et même si ça ne s'est pas déroulé à Bercy, je serais bel et bien de la partie le Lundi 30 Mai soit dans une petite quinzaine de jours et ça risque d'être un moment inoubliable et les mots me manquent. Le fric, la bagnole et les places me manquent pour les autres soirs donc tant pis. Bref pour l'instant je tente de trouver le temps de concocter un dossier sur The Wall dans tous ses états avant d'assister au pur moment.
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Samedi 4 septembre 2010 à 18:15

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Je ne vous apprend rien pour certain, et je suis au courant depuis 3 ou 4 mois de cet évènement, mais là n'est pas la question. En gros, le bassiste des Pink Floyd, Roger Waters, compte faire une grande grande tournée dans le monde entier, en interprètant son oeuvre presque personnelle qu'il a interpreté au sein de son groupe. Je parle bien sûr de son chef-d'oeuvre The Wall, qui naquit après un incident lors d'un concert catastrophe à Montréal lors de la tournée In the flesh, où il s'est permis de cracher sur la face d'un joyeux luron qui le dérangeait à force de s'agiter. C'était inadmissible bien sûr, mais le concert était apparemment une catastrophe, une des hontes de notre David Gilmour (avec The Final Cut). Enfin bref, après The Dark Side Of The Moon, Waters rebatît le mur comme il l'a fait en 80/81, puis en 1990 et maintenant en 2010/2011 pour fêter les 30 ans de cette oeuvre magistrale qui a touché et qui touchent encore la majorité des fans du Floyd, et invite ceux qui ne le connaisse pas à écouter le groupe par l'intermédiaire de celui-ci (comme Another Brick in The Wall Part II, un véritable hymne). C'est vrai qu'il ne faut surtout pas oublier à ce propos là, que The Wall n'a été joué que 30 fois lors de la tournée de 80/81 (un magnifique double-cd/coffret retrace la tournée Is there Anybody Out There The Wall Live 80/81). Puis une fois par l'auteur lors de la chute du mur de Berlin en 1990, deuxième plus gros concert d'Europe où il a invité des artistes tels que Scorpions, Van Morrisson, The Band... enfin je vous parlerais de ça plus en détail dans un autre article. Et là il propose de le refaire, avec un mur qui se construit sur scène, les marionnettes nées de l'esprit vif de Gerald Scarfe mais aussi les projections cinématographiques sur celui-ci et preque la même mise en scène (du moins je crois).

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Du moins, parmis ses nombreuses dates, il y en a une dans un certain pays d'Europe... La France. Juste une date, merde c'est la gloire, à Paris-Bercy en plus le Lundi 30 Mai 2011. J'habite Nantes, je ne peux pas faire 3 heures de route pour aller le voir... J'RIGOLE! Nan mais vous croyez quoi bande de moules! Que je vais pas faire le déplacement pour aller voir 1/4 des Pink Floyd? Et ben si! Je vais même aller à l'ouverture de la Fnac pour avoir mes deux places le 16 septembre, et je m'achèterais le T-Shirt de la Tournée et je dormirais avec! Oui bon j'exagère un peu mais je serais capable de faire un coup-d'état ou de prendre en otage la famille de Rick Wright pour voir un membre des Pink Floyd voire le groupe entier. Donc j'irais, un point c'est tout. Et si j'ai pas de places, vous m'aiderez à faire le choix entre le pistolet ou la corde (quoique la Tour de Bretagne c'est chouette).

Alors je sais ce que vous allez me dire pour les fans/puristes pour certains. gnagna, Roger Waters a séparé les Pink Floyd, c'était un tyran, il a une voix moche... Je l'ai dis aussi, je l'affirme, Roger était pas loin d'être un connard dès 1980. Mais faut pas oublier que Roger Waters joue magnifiquement bien de la basse, qu'il a toujours écrit les textes sensationnels qui font la richesse des paroles de la planète Floyd, que sans lui : pas de Wish You Were Here, Animals, Dark Side of the Moon... C'est même dire si il n'y aurait pas eu de Pink Floyd si il n'avait pas demandé dans sa jeunesse à l'école d'Architecture une cigarette à Rick Wright, que lui-même a presque si gentillement refusé de lui donner parce qu'il avait pas demandé de manière sympathique. Bon après on peut aussi dire, sans Roger Waters, pas de séparation en 1983, pas de départ de Rick et surtout pas de The Final Cut.
Enfin voilà, Roger Waters est l'un des deux pionniers vivants des Pink Floyd (Syd et Rick étant décèdés, David étant arrivé par la suite).
Là c'est l'occasion ou jamais de voir le bassiste du Floyd se produire en live, et je ne la manquerais sous aucune raison.

Pour plus d'infos : le site officiel de Roger Waters
Pour ceux à qui ça intèresse, la liste des dates de la tournée
Page de fan destinée à la tournée [Avec précisions sur l'équipe musicale (il y a d'ailleurs Harry Waters aux claviers, le fils de Roger, et qui est également le filleul de Nick Mason, mais ça on en a pas mal rien à carrer), les explications, les news...] La page est très laide mais on peut toujours y jeter une paire d'yeux

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Tant que je vous tiens (vous êtes peu, mais bon je tente), j'ai une petite remarque à faire sur cet évènement.

Nous sommes le dimanche 11 Juillet 2010. En ce jour - à Kidilgton, dans l'Oxfordshire en Grande-Bretagne - deux virtuoses sont réunis pour la première fois depuis cinq ans pour jouer dans le cadre de l'association Hoping (dont les bénéfices et dons sont versés en parti pour le bien-vivre des enfants de Gaza, et les régfugiès palestiniens). David Gilmour joue avec Roger Waters et le groupe de ce dernier. Ensemble, ils jouent avec beaucoup d'intensité To Know Him is to Love Him de Phil Spector, Wish You Were Here, Comfortably Numb et un rappel avec Another Brick in the Wall (Part II). Pas mal de chanceux étaient présents. Avec eux, il y avait la présence de Guy Pratt à la basse et à la guitare acoustique. Faut savoir que Guy est tout de même celui qui a remplacé Waters lors de son départ en 84!

ça donne ça a peu de choses près :

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Pardonnez les photos (4), (5), (6) et (7) que j'ai pas réussi à récupérer autrement qu'avec l'immonde logo Getty Images. J'ai une grande faiblesse pour la (5) parce qu'on voit bien que David a un peu de mal à supporter le Rosé (car ses joues sont de la même couleur que le vin en question). La dernière est pas mal non plus, on a l'impression que Roger demande à David de se barrer de la sène pour qu'il puisse jouer tranquille. Son fils dérrière aux claviers à droite, a l'air de dire "Vas-y Papa, fous-lui une raclée, ça c'est mon papa!". Enfin bref, quoiqu'il en soit, on les a pas vu ensemble depuis le Live 8 (où ils se sont pas particulièrement cotoyés à ce que j'ai lu). Là ça ressemble à une réconciliation, du moins j'espère bien.

David a proposé à Roger après le show, de faire une apparition en guest sur minimum une date dans la tournée de ce dernier, afin de jouer comfortably numb et peut-être quelques autres morceaux. Si ce n'est qu'une date, ça risque d'être fortement Londres car David n'osera pas trop sortir de sa grotte. En revanche, si c'est plusieurs dates, on peut garder un espoir pour Paris, car David aime beaucoup la France. La présence de Nick Mason sera évidemment acquise, il fera le déplacement pour les voir et peut-être jouer avec eux étant donné qu'il a toujours été neutre. Imaginons 2 secondes que cela arrive à Paris, dans ce cas je verrais les Pink Floyd dans leur intégralité actuelle! Mmh pff bref, on peut toujours rêver, je garde un oeil de près sur cet info. Au minimum, je vois 1/4 des Pink Floyd, au max 3/4. On verra bien... sinon dans le cas contraire je mettrais tous mes espoirs sur une nouvelle tournée (avec un passage à Bercy) de David. Bon je dois un peu vous énerver avec ça donc je vais arrêter là. Pour ceux à qui ça intéresse et qui ne prennent pas trop l'initiative de suivre ça de près, je tenterais de tenir au courant!
 


Belle complicité entre eux, tout le monde est détendu, ça joue bien. Que demander de mieux ?

 

Jeudi 26 août 2010 à 15:00

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Il y a quelques temps, je lisais les dernières lignes du livre autobiographique de Nick Mason, sur sa vie dans le groupe Pink Floyd, autrement dit son entière vie d’adulte ainsi que la carrière des Pink Floyd avec l’auteur lui-même dans le rôle du batteur. Ce n’est pas con, Nick est le seul des 5 membres à avoir vécu l’intégralité de l’expérience Floydienne. Syd Barrett a été viré après la sortie The Piper at the Gates of Dawn (1967) [plus précisément son départ officiel étant le 6 avril 1968] puis mort en 2003, David Gilmour n’est arrivé qu’à partir de A Saurceful of Secrets (1968), Roger Waters quitte officiellement le groupe en 1987 après l’enregistrement de The Final Cut (1983) et enfin Rick Wright est parti temporairement du groupe après The Wall (1979) - même si sa décision était déjà prise pendant l’enregistrement – puis reviendra pour A Momentary Lapse of Reason (1987) et maintenant est décédé depuis 2008. 

Nick Mason est bel et bien l’unique membre constant des Pink Floyd même si le groupe n’a pas connu énormément de changements. Grâce à l’aide de Philip Dodd, et aux souvenirs de son entourage, Nick livre la vraie version honnête des faits Floyd. De Sigma 6 au Live 8 de 2005 en passant par les conflits internes, les joies et les peines, les réussites et les echecs. En sachant que Nick a toujours été neutre (je veux dire par là, que si c’était Rick qui raconterait l’histoire il passerait un chapitre entier à insulter Roger et réciproquement) et donne sa version des faits avec un humour omni-présent très subtil sur lesquels je me suis tapé de bonnes barres !  Le livre est bien écrit, extrêmement passionnant à lire, jamais ennuyant jusqu’aux dernières lignes (avec un génial post-scriptum et une intéressante chronologie) et pour désormais écrire sur les Pink Floyd je me référerais à cette bible - en devenir de mon livre de chevet – en pompant le maximum d’informations dedans afin qu’elles soient véridiques et non pas copier-coller Wikipédia. 

Même si il s’égare parfois agréablement dans des histoires d’automobiles (car la passion du batteur étant les voitures de courses), Nick ne se penche jamais trop vers sa vie privée ce qui nous permet d’en savoir le maxi sur l’histoire du groupe. Ce qui est intéressant c’est aussi de voir le monde musical se formant autour d’eux, que ça soit leurs fréquentations avec The Who, Jefferson Airplane, Led Zeppelin, Cream, The Jim Hendrix Experience… Tous ces géniaux groupes marquant les années 70/80 comme l’a contribué les Pink Floyd. Le Livre contient également des images d’archives étonnantes ou émouvantes mais la plupart du temps excellentes et de documents précieux.  

Enfin il y a cette splendide couverture de livre créée par Storm Thorgerson (génie faiseur de 75 % des pochettes du groupe) rappelant l’univers de Magritte. 

D’ailleurs Alan Parker (réalisateur du film The Wall) a cité sur ce livre J’ai tellement ri que j’en avais mal aux côtes. C’est drôle, plein d’humour, bourré de détails croustillants. Un livre important, intelligent : un style délibérément Rock’n’Roll, plein de candeur et d’esprit. Je pense que cela suffit pour résumer ma pensée, et de ne pas trop m’éloigner sur des détails inutiles. 

Du moins, je vous encourage fortement à le lire.

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Jeudi 26 août 2010 à 14:00

 Bonjour à tous et à toutes,
Ca va faire plus d'un an et quelques mois que je vous bassine avec ça, et pourtant j'insiste et persiste. Je compte démarrer une thématique consacrée au groupe britannique Pink Floyd car je suis en ce moment, au sommum de ma passion pour un groupe, ce qui ne me n'est jamais arrivé. Avec ce que j'ai lu, vu et surtout entendu [et sans copier/coller Wikipédia], j'ai déjà réecrit une partie des albums dont je vous ai déjà parlé, et ce n'est pas fini : je compte chroniquer l'intégralité (ou presque) de la discographie du groupe et parfois m'éloigner sur des ouvrages, des albums solos, des lives filmés ou enregistrés et même ceux auquels j'assiste et qui auraient quelqonques rapport avec le groupe, ainsi que quelques documentaires. Je vais un peu me lâcher en cette période, même si c'est bientôt la rentrée. Du moins, dans cet article que je mettrais à disposition et que je mettrais régulièrement à jour, je vais centraliser l'intégralité de ce que j'écris à propos de mon groupe fétiche et favori. Pour cela il vous suffira juste de cliquer sur les images disposées pour pouvoir lire quelques lignes sur chaque élément du groupe.
Bonnes lectures et bonnes musiques.
Discographie du groupe :

http://10000visions.cowblog.fr/images/PinkFloyd/Atom.jpg

http://10000visions.cowblog.fr/images/PinkFloyd/Meddle.jpg
Live(s) Vécus :

http://10000visions.cowblog.fr/images/PinkFloyd/aussiepinkfloyd.jpg


Bouquins et autres bidules :

http://10000visions.cowblog.fr/images/PinkFloyd/pinkfloydlhistoireselonnickmason22377045.jpg


 

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