Hawkwind - Blood Of The Earth (2010)
Hawkwind - Prometheus [5:46]
Lundi 31 janvier 2011 à 17:00
Dimanche 30 janvier 2011 à 10:32
Rétrospective 2010 #5
Living Sacrifice - The Infinite Order (2010)
Par César
Living Sacrifice est un groupe chrétien né aux Etats-Unis en 1989, réputé pour varier les genres dans leur carrière et dans leurs albums. A leur début, les Living Sacrifice se sont orientés vers un metalcore pour ensuite dérivé sur groove à la Sepultura avec tous ce qui est percussions tribales etc... C'est a peu près 8 ans apres leur dernier album Conceived In Fire que L.S nous sort un The Infinite Order a tendances death et thrash qui une fois de plus laisse ressortir toutes les influences du groupe dont j'ai pris le temps de citer un peu partout dans l'article!
On retrouve le chanteur Bruce Fitzhugh avec une voix bien plus stable qu'à l'époque. Début d'album sur un titre très death metal, Overkill Exposure, notamment avec un riff d'intro typique du genre. Petite dérivation vers un thrash brutal sur le refrain. La batterie (jouée par Lance Garvin) est extrêmement efficace sur le couplet, ce qui change du blast bit et de la double pédale présents sur quasi toutes les chansons de death metal. Nous voici sur Rules Of Engagement cette fois-ci plutot thrash, ressemblant énormément à du Lamb Of God. L'inspiration du groupe sur ce morceau est surement un peu trop visible, notamment sur le refrain. Mais un très bon morceau tout de même avec le changement à la deuxième minute pour laisser place à un léger solo. Retour sur un refrain pour clôturer cette chanson.
Nous nous dirigeons ensuite vers un death/black metal sur Nietzs Che's Madness. La batterie effectue un rythme saccadé à la double pédale sur le couplet, ce qui donne un léger côté technique à ce titre, retour des percussions tribales (donc un petit retour ou premiers albums de la formation) à la fin de la première minute. Evidemment le tout suivit d'un solo que je qualifierais de branlette étant donné que le guitariste effectue une descente de manche et une remontée assez rapide. Voici ensuite Unfit To Live, intro mélodique et lente vraiment très sympathique pour introduire un riff assez simple accompagné à la double pédale. Jusqu'ici 4 titres vraiment extra-ordinaires!
Sa continue sérieusement avec They Were One avec à nouveau un mélange thrash/death vraiment génial. Des riffs vraiment semblables à ceux de Lamb Of God toujours mais violence puissance 10. Un refrain qu'ils on essayés mélodique, sans dire que se soit raté, mais vraiment à la limite de la « douche ». Vient The Training, avec une intro cette fois à la Slayer assez intéressante niveau percussions. On reste ensuite dans les influences mais une chanson assez lente avec cette fois-ci la présence de choeurs. Vers la fin, le groupe s'offre un peit plan à la Soulfly avec une petite pose mélodique et lente mais bien-sur sans reaggae brésiliens à la Max Cavalera ( Soulfly, Cavalera Conspiracy et ex-Sepultura).
Organized Lie suit, une intro de 30 secondes précède la partie thrash cette fois-ci prise chez Machine Head, décidément on pourrait penser que ce n'est plus de la composition! On pourrait penser que chaque chanson est dédiée à un de leur artiste favoris. Des passages très agréables vers la moitié du morceau évidemment suivit du solo piqué à Phil Demmel (Machine Head). Mais contrairement à Machine Head, ce morceau ne dure que 3 minute, et oui une marge de progrès pour Living Sacrifice si ils veulent rejoindre la court des grands. Intro mélodique thrashisé, voici The Reckoning, enfin une chanson qui nous laisse douteux sur le groupe choisit pour être copié sur ce titre! On retrouve peut être un peut de Threat Signal ou de Circle of Contempt (groupes de death tech) avec toujours une touche de Lamb Of God, en tout cas Living Sacrifice sais prendre les bons ingrédient pour cuisiner un album et le rendre aussi délectable que celui-ci.
On reste dans le mélodique sur l'intro et le refrain avec Loves Forgives très semblable au titre précédent. Malheureusement celui la est assez barbant, ce qui est dommage lorsqu'on se trouve à deux titres de la fin. C'est pourtant bien les chansons calmes qu'ils choisissent de finir l'album car on a ici la lente God Is My Home. Variation au milieu de la chanson où le chant cesse (enfin!). C'est sur la splendide Apotasy que conclu la formation américaine. Le morceau le plus long de l'album qui devient intéressant à la minute trente avec un titre purement thrash encore à la Machine Head. Retour au calme à la 4eme minute avec un pont assez sympathique, C'est sur ces trois accords de gratte qui avaient ouvert le titre que se termine ce titre et donc l'album. Voilà l'album tant attendu des fans (bien qu'ils ne soit pas si nombreux), qui refais a peu près le tour de toutes les structures thrash/death classique du moment. Reste à voir maintenant combien de temps espacerons cet opus du prochain!
Living Sacrifice - Rules of Engagment [3:27]
Vendredi 28 janvier 2011 à 20:18
Samedi 22 janvier 2011 à 22:38
Mercredi 12 janvier 2011 à 14:58
Rétrospective 2010 #3
Eluveitie - Everything Remains As It Never Was (2010)
Par César
C'est en 2002 que Chrigel Glanzmann (chant, tin, uilleann pipes, mandore et tin whistle) va former Eluveitie, groupe Suisse de pagan métal, composé d'inombrable musiciens. En 2003 sort le single « Ven » composé de trois chansons. C'est trois ans après que sort le premier album: Spirit. C'est alors qu'Eluveitie débute une carrière mouvementée mais inégalée dans le domaine. Et sachez que faire du pagan métal à 8 en Europe n'est pas le meilleur moyens de se faire connaître. Et pourtant le groupe s'en sort très bien reviens en 2010 pour nous offrir ce quatrième album, somptueusement composé. Le fait de les avoir vu deux fois en concert (à Nantes l'olympic avec Brieuc, patapon et d'autres amis biensur et au hellfest 2010 sur la mainstage 2) m'a permis de faire un article sur cet album difficile à commenter.
Une fois de plus les prières et les esprits païens font tout le charme de la formation qui amène ici un album de 13 chansons très différent du précédent (plutôt raté d'ailleur): Evocation I : The Arcane Dominion. C'est par Otherworld débute cet opus, petit speech d'une jeune fille anglophone accompagnée à la flute et aux percussions pour laisser place à la chanson qui va donner son nom a l'album. Début intéressant à la batterie, qui, après une petite intro, va faire un blast bit habituel.
Par la suite, le batteur est accompagné par les deux êtres représentant le sexe féminin dans la formation: Meri Tadic (violon) et Anna Murphy (vielle à roue). Murphy se verra d'ailleurs chanter le pre-refrain et faire les choeurs durant la chanson. Bref tout cela suivit d'un petit solo de flûte (Päde Kistler). Bon début d'album pour les Suisses qui enchaîne avec la seule chanson de l'album ( et même de leur carrière presque) dont ils ont tournés le clip: Thousandfold. Très belle chanson, dont le couplet est superbement joué par le duo batteur et vielle à roues. Refrain qui mérite d'être chanté par le public en concert! Place à Nil, introduit par les 3 instruments à vent du groupe. On sent que la voix de Glanzmann faiblit en crachant plus d'air que de son. Les mélodies de la chanson nous rappelle de nombreux titres de l'album Slania (2008).
Ensuite The Essence Of Ashes où cette fois-ci les guitares, jouées par Ivo Henzi et Siméon Koch, effectueront le pont mélodique joué d'habitude par les deux jeunes femmes (qui rappelons le, ont formé le groupe Godnr. Universe). Le chanteur commencera par chuchotter pour ensuite brailler ses paroles divines. Vers la fin, les choeurs se joignent au chanteur pour finir cette chanson plutôt flegmatique.Vient ensuite Isara, jouée au « ullieann pipes » par Glanzmann, rejoint ensuite par tous les instruments non électriques pour un moment de sérenité avant la violente Kingdom Come Undone où, en concert, les circle pit pettent (voir video de la chronique du concert par Brieuc). Chansons qui, je pense, deviendra un classique d'Eluveitie. Voici vraiment un super titre indispensable à connaître si l'on découvre ce groupe.
Arrivé au milieu de l'album voici ma chanson fétiche Quoth The Raven. Grâce en partie à Anna Murphy qui a vraiment une voix superbe, et très approprié à cette chanson, surtout sur le refrain et notamment à la fin de la chanson où l'on trouve un passage qui m'a toujours fait frissonner; le récit de Murphy où elle fait preuve d'une meilleure voix que son chanteur, et où elle crie splendidement « Heres MY.......... CRIIIIIIIEEEEESSSS!!!!! », hum. Vraiment magique! Élement très fort de cette chanson et des autre en général, cette touche féminine (non pas comme Walls of Jericho...) nous fait vraiment apprécier les album d'Eluveitie.
Hé oui! Pas de répit, voici (do)Minion, pére des wall of death en concert. Titre où la batterie change enfin de thème en jouant sur des tomes plus grave pendant le couplet. Refrain religieux où le choeurs se lamentent « In the name of (do)Minion... », une très bonne rengaine. Enfin un passage de quiétude avec Selton, pas de chant, les instruments se relayes pour nous faire une petite démonstration de leur savoir faire. Retour au bon gros pagan mélodique avec un Sempiternal Embers classique bien Eluveitien qui nous fait tout de suite penser au premier album de la formation (Spirit) avec un pont bien sympathique à la deuxième minute environ suivit d'un solo de flûte (oui encore...). Notons que la mélodie principale ressemble énormément a Nil.
Retour de Anna Murphy sur le début de Lugdunon, ensuite chantée par Glanzmann, accompagné des vents, une fois de plus, une chanson très belle qui vient quasiment clore cet album avec de super passages et enfin un solo de guitare! Qui d'ailleurs vaut le coup! Eluveitie choisi de finir l'album sur The Liminage Passage. Titre glauque joué au mandore (sorte de cornemuse et de flûte) ensuite accompagné par de légères percussions et en fin d'album sur la même prière de la jeune anglaise qui avait ouvert cet album. Un mot (deux en réalité) nous viennent à la bouche: la suite! Eluveitie termine ces albums comme on termine un épisode de série. On est déçu que déjà, cette magnifique oeuvre, soit achevée, on attend donc avec impatience l'entrée en studio de notre formation Suisse. On espère aussi les revoir en concert dans la région!
Eluveitie - Everything Remains as it never was [4:25]
Eluveitie - Quoth the Raven [4:42]
Eluveitie - (Do)Minion [5:27]