10000Visions

10, 000 Chroniques de Disques, Lives & autres.

Dimanche 25 octobre 2009 à 16:17

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Deep Purple - In Rock (1970)
Par Brieuc
Les Amis, aujourd'hui est un grand jour (comme tous les autres jours en fait). Je me suis réveillé ce matin à l'écoute du fabuleux "Child In Time", je me suis levé d'un coup et d'un air fier et conquérant j'ai gueulé "Aujourd'hui, je vais chroniquer "In Rock"!. En effet cela faisait pas mal de temps depuis mon troisième article, portant sur le meilleur live rock enregistré Made In Japan que je n'ai pas chroniqué de Deep Purple. Pour moi mes deux albums préférés ont toujours été Machine Head et celui-là. Les deux sont excellents, j'ai eu donc du mal à choisir entre les deux. L'heureux élu est donc "In Rock", mais je vous promets de faire Machine Head évidemment, parce qu'il balance du bon (Smoke On The Water, Lazy, Highway Star...). "In Rock" est tout simplement sublime, mélangeant subtilement trois excellents styles de musique Rock : a la fois album Hard, Progressif et même un petit peu psychédélique avec les claviers de Jon Lord qui donnent un ton sur certains morceaux à la Iron Butterfly.

  Les Claviers prennent toute leur ampleur sur "Child In Time", mon morceau préféré des Deep Purple, qui est un morceau comme je l'appelle : progressif. Par la manière de la montée en puissance, jusqu'a la voix de Ian Gillian, puis le choeur des Whohoho, la guitare électrique arrive puis le choeur chante des Hiiinnn, ça monte d'une manière très intensive, jusqu'a une partie en saccadé puis le solo de Ritchie Blackmore, un des meilleurs jamais entendu. Le guitariste et les autres musiciens continuent dans leur délire puis pn revient au thême du début constitué du clavier, de la basse de Roger Glover et de  quelques rythmes batteries par le grand Ian Paice, qui n'a rien a envier à John Bohnam, puis on retrouve le thême dela guitare électrique. Vers la fin du morceau, on entend Ian Gillian pousser des gémissements du même genre que Robert Plant sur certaines chansons de Led Zeppelin. Je viens de vous faire le résumé inutile d'un des meilleurs morceaux écrits dans l'histoire du rock. A la mélodie inoubliable et aux musiciens sensationnels.
 
Je ne vais pas vous parler que de Child In Time, ce serait très petit de ma part. Non le reste de l'album est tout aussi excellent. A commencer par un petit "Speed King", du pur Deep Purple, extremement Hard Rock. On retrouve le même style que Led Zeppelin avec "Bloodsucker" et "Hard Lovin Man", qui font parti des meilleurs morceaux de Deep Purple également. Puis une panoplie de géniaux morceaux qui défoulent en suivent avec par exemple Flight Of The Rat, et mes préférées restant "Living Wreck" et l'excellente Into the Fire.
 
"In Rock" est un album qui décoiffe, extremement intense avec en particulier "Child In Time", et il envoie du bon, que du bon. En une phrase, on peut simplement dire que In Rock donne puissance à la magie du Hard-Rock et énorme précursseur de tout ce qu'on peut entendre par la suite, grâce à des musiciens aussi bons les uns que les autres et tous ses morceaux sont irrésistibles. Deep Purple rocks!


Deep Purple - Bloodsucker [4:13]

Deep Purple - Child In Time [10:18]

Deep Purple - Into the Fire [3:29]

Deep Purple - Living Wreck [4:32]



Vendredi 16 octobre 2009 à 23:25

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/kingcrimsonlarkstonguesinaspicfront.jpg King Crimson - Lark's Tongues In Aspic (1973)
Par Brieuc
 
Vous devez sûrement remarquer que mon premier article fut In the Court Of The Crimson King véritable trip, êxtremement plant, qui est mon album préféré avec Harvest du grand Neil, du moins celui qui m'a ouvert musicalement. Les King Crimson on en trouve pas à chaque coin de rue. Puis après 6 bons mois d'attente, j'en trouve quelques uns de manière un peu facile. Ma grande trouvaille fut celui-là, en pressage original japonais, meilleur pressage que l'on puisse trouver. La pochette était nickelle et le contenu était parfait. Etant donné que je connaissais l'album par coeur, Je ne pouvais pas ignorer ces deux critères. A cause de la pochette qui montre une fois de plus, que les King Crimson sortent toujours d'excellentes pochettes.

  Je ne pouvais pas me procurer un exemplaire qui craque, car l'album étant extrêmement progressif, le moindre craquement nuirait au petit bohneur que l'on perçoit avec l'intro de Lark's Tongues In Aspic (part One), première partie sensationnelle du morceau-titre de l'album, qui se caractérise par une lente montée progressive de 3 min, avec percussions de Muir, puis enchaine avec le riff de la mort qui tue sa mère où l'on sent déjà les précurseurs du heavy metal mais en plus subtil, un riff totalement accrocheur, qu'il faut absolument écouter. puis une lignée de basse assez funky prend place avec des trucs un peu psyché. Puis on entend des sortes de bruit aux sonorités de musique asiatiques, qui consitueront la fin du morceau. Un must inégalable.

 Puis on laisse place à Book Of Saturday. Morceau, assez basé sur la guitare, qui joue là une sorte de balade sans rythme batterie. "Exiles" prend la suite , et finit la face avec brio. Il ne se passe pas grand chose dans ce morceau, sur le début du morceau mais je dois dire, de manière un peu bêta, que c'est un peu ce qui lui donne son charme. La deuxième face commence avec Easy Money, extraordinaire, tous les instruments résonnent en saccadé, de manière vraiment impressionante, puis le chant arrive. John Wetton, chante très bien, je trouve, il n'égale pas Greg Lake, qui chantait sur les premiers albums. Mais Robert Fripp, lui, est encore et toujours derrière l'écriture, et c'est définitivement un des meilleurs guitaristes que je connaisse. Toujours accroc à ses solos psychédéliques, qui accompagnent sur fond progressif, la majorité des morceaux qu'il a écrit. The Talking Drum en suit, puis la deuxième partie du morceau titre clôt l'album, avec finesse et justesse. Même si cette deuxième partie est adulée, reprise maintes fois notamment par Dream Theater je n'ai jamais eu une préférence pour celle-ci comparée à notre première.

Sur cet album, plusieurs apports ont été trouvés, de nouveaux types d'instruments qui provoqueront une révolution ou plutôt ou une évolution dans la musique du Crimson. David Cross, particulièrement talentueux, joue dans les morceaux du violon, du mellotron, de la viole, de la flûte (mais rarement) et fait preuve d'une petite partie de Piano Electrique. Bill Bruford n'hésitera pas une seconde à quitter Yes pour rejoindre le groupe et nous faire part de son subtil jeu de batterie. Mais Lark's Tongues In Aspic (Le Serpent dans la vallée, un truc du genre) symbolise l'arrivée de John Wetton qui prendra la place de Boz Burrell pour jouer de la basse tout en chantant (car Robert Fripp, le guitariste électrique, refuse d'avoir à faire avec l'égo d'un chanteur ne jouant pas d'instruments) et joue un peu de piano aussi. Tandis que Jamie Muir donne une nouvelle dimension progressive au Crimson avec des percussions de différentes sortes, donnant une allure encore plus planante au groupe.
 
Je suis vraiment content d'avoir trouvé Cet album car il est vraiment génial, comme les autres King Crimson. Et même si il m'a couté un bras, l'écoute et la pochette sont parfaits, que demander de plus? J'ai un peu de retard car il y a quand même beaucoup de premiers albums du groupe de Robert Fripp que j'apprécie particulièrement. Donc le prochain sera Lizard. Encore plus génial que les autres. Comme les autres Crimson vous me direz ...



King Crimson - Lark's Tongues In Aspic (Part One) [13:37]
 
King Crimson - Exiles [7:42]

King Crimson - Easy Money [7:53]


Lundi 5 octobre 2009 à 19:31

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Sweet Smoke - Just A Poke (1970)
Par Brieuc
Sweet Smoke est un groupe de Rock Psychédélique américain des années 1970. C'est ce que dit Wikipédia, mais moi je jugerais ça plutôt de Rock Progressif-Jazz. Cet album est leur premier Just A Poke qui fut enregistré en Allemagne, par la suite de rejets de la critique. Il firent par la suite, . Il suffirait seulement de admirer le turbo de la pochette pour savoir qu'en écoutant cet album, on s'attend à une pure merveille. On en fait plus maintenant des albums avec un morceau par face, ah c'était le bon temps, celui de "Thick as Brick" des Jethro Tull et plein d'autres encore... Just A Poke contient deux morceaux de 16 min et une bonne vingtaine de secondes chacun, qui s'égalent complétement, il est donc très difficile de juger lequel serait le meilleur.

Le premier morceau se nomme Baby Night qui est un excellent morceau digne des accompagnements flûte traversière. Et oui les mais, c'est pour ça que je citerais cet album comme progressif, puisque de ma part, je juge qu'un album de rock qui contient des solos de flûtes traversières, a l'exemple des fabuleux King Crimson ou encore des Jethro Tull. En effet, j'adore la flûte traversière, quand elle jouée en solo, sur des rythmes rock ultra endiablés. Michael Paris est en définitif le leader et celui qui mène l'album avec brio puisque qu'il chante (en plus il a une voix extraordinaire), et surtout c'est lui qui  joue de la flûte sur Baby Night, et pour finir il joue du saxophone sur Silly Sally, le deuxieme morceau. Mais revenons à Baby Night, car ne croyez point qu'il suffirait d'une simple petite phrase pour résumer un morceau de 16 minutes, d'autant plus que l'album contient deux pistes, ce qui serait pas très pratique pour la longueur de l'article... L'intro des 3 premières secondes de Baby Night est tout simplement sensas, et il suffit de ces trois secondes pour nous envouter à l'intérieur de ce véritable bohneur, qui fait 16 min, mais qui paraît si court... Le morceau parfois prend un tempo, beaucoup plus rapide que l'original, en mettant des sonorités beaucoup plus Rock. La guitare extremement bien jouée par Marvin Kaminowitz, qui rend à l'album une rythmique de guitare. Puis le morceau est accompagné d'un little solo de battery, assez prodigieux.
 
Silly Sally, de bonne ou de mauvaise humeur j'adore ce morceau. Le problême est peut-être juste que le chanteur nous donne l'impression qu'il ne respire pas fréquemment durant le morceau, et du coup, ça donne un truc excellent, mais parfois pour certains un peu pénible. Le début démarre avec du saxophone tenor, très bien joué. Mais il disparait, et laisse place au chanteur donc, qui ma foi, assure pas qu'un peu. 5 solos se suivent par la suite : voix, guitare, basse, batterie et saxophone. Et comme le dit Amaury dans son vieil article County, les solos de batterie sont un subtil mélange entre In-A-Gadda-Da-Vida des Iron Butterfly et de Trip Thru Hell des C. A. Quintet (Les deux étant chroniqués précédemment).
 
Les deux morceaux sont tous les deux vraiment excellents... Et s'égalent même si ils appartiennent à des styles très différents. Je vous le chronique car je viens de le trouver en vinyl, et je peux vous dire qu'un album pareil, faut l'avoir en 33T, et non en CD rien que pour sa pochette, que je trouve extraordinaire. Sweet Smoke ont par la suite enregistrés un live et un autre album studio du titre Darkness To Light... Faudrait que je m'y penche un peu plus, parce que je trouve ce groupe vraiment excellent.
 
Allez bande de petits veinards, je vous fous l'album entier parce qu'il y a que deux morceaux, tous aussi excellents.

Sweet Smoke - Baby Night [16:34]

 
Sweet Smoke - Silly Sally [16:34]


Dimanche 4 octobre 2009 à 0:00

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/DreamTheaterOctavarium.jpg Dream Theater - Octavarium (2005)

Par Guillaume
Voici un des albums les plus vendus du groupe phare de ce genre particulier qu’est le métal progressif. Je ne suis pas un inconditionnel de Dream Theater mais la virtuosité des musiciens qui forment ce groupe se révèle bien vite fascinante, et c’est Octavarium que j’ai décidé de chroniquer ici, en partie parce qu'est c'est leur seul album que je connais véritablement.
Comme tout le monde le sait, les membres du groupe sortent de la Berklee College of Music et sont évidemment des pointures dans leurs domaines respectifs et parfois au centre d’un culte égal à celui d’un Steve Vai ou d’un Joe Satriani.
La génialité de ce groupe est qu’il mélange les genres et les influences en alliant métal et classique avec des reflets pop (légers tout même, mais plus appuyés sur cet album) et parfois du jazz, comme un certains King Crimson par exemple. Roots of All Evil est un des nombreux exemples de cet éclectisme envoutant, et on retrouvera dans tout l’album ce genre d’intros atmosphériques suivit d’un riff bien plus métal à la signature élaborée dans les règles de l’art. On sent une sorte d'influence de Muse sur Never Enough et certains vont même jusqu'à déclarer qu'I Wal Beside You est un U2 remasterisé sauce progressive, ce qui a une part de vérité, et constitue une des raisons pour laquelle cet album est souvent déclaré merdique.
Particularité de l'album, toutes les chansons sont composées dans une tonalité différente et tout comme Revolver des Beatles s’achève par un ultrason, la chanson finale se clôt avec la note du début de l’album (un fa), d’où son titre (Octavarium formerait une sorte de boucle infini passant par l'octave, comme le souligne le passage "trapped inside this Octavarium").
La voix du chanteur nous donne aussi parfois l’impression d’une continuelle ballade comme dans These Walls ou plus simplement Answer Lies Within et se marie assez bien aux envolées instrumentales du groupe. La chanson majeure est bien sur Octavarium avec son intro magistrale qui est un vrai régal pour les oreilles et est une sorte d'hommage à Shine on your Crazy Diamond sur fond d'influence de Yes,  le reste de la chanson se divisant en plusieurs mouvements et oscille entre la douceur et les explosions techniques, avec d'ailleurs une partie en hommage aux morceaux que le groupe affectionne, truffée de référence (The Beatles, The Doors, Yes, Pink Floyd entres autres)
Le style de ce groupe certes particulier et parfois un peu chiant (progressif oblige en même temps), ne convient pas toujours aux oreilles non musiciennes mais a su comme son grand frère s’attirer un réseau de fans invétérés, dont il peut être parfois agréable de faire partie pour quelques minutes d’écoutes hypnotiques.


 
 Playlist d'Octavarium
 

Dream Theater - The Roots of all Evil [8:25]
                                                                                                       

Dream Theater - These Walls [7:36]
                                                                                                       

Dream Theater - Panic Attack [8:13]
                                                                                                       

                                                                      

Vendredi 2 octobre 2009 à 20:57

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Led Zeppelin - Led Zeppelin IV (1971)
Par Brieuc
  
On peut l'appeler "Black Dog", "Four Symbols" ou encore "Zoso". En effet les fans du groupe mythique du groupe Led Zeppelin, ont décidés de ne pas appeler tout simplement "IV" mais ont été plus original. Pour ce qui est de mon avis, j'en ai absolument rien à faire car le changement de nom ne changera pas l'excellence du 4eme Led Zeppelin, qui est surement le meilleur de tous. J'ai beaucoup hésité, avant de passer Led Zeppelin III, mais je me suis rendu compte à force de l'écouter, qu'il n'égalait pas Le I et le II ou encore celui-là. Et qu'après tout, les amis, je trouve que le meilleur point du III, c'est "Immigrant Song" un des meilleurs morceaux de Led Zeppelin. J'aurai pu le chroniquer, mais si c'était que pour ce morceau et pour la magnifique pochette, je n'aurai pas grand chose à dire.

  Voci donc le 4eme volume, sorti en 1971, qui mérite vraiment d'être écouté par n'importe qui, même si on n'apprécie pas Led Zeppelin. Pour un seul truc, le plus connu et surement le meilleur morceau des Led Zeppelin "Stairway To Heaven", où Jimmy Page nous fait part de son incroyable double guitare, et qui après une longue et excellente intro Folk à la guitare acoustique de 5, 6 minutes, tout bouge et commence vraiment dans le Hard Rock.
"Dear lady, can you hear the wind blow, and did you know, Your stairway lies on the whispering wind."... Tin tin tin, tin tin tin, et là donc il nous livre un énorme solo, qui fera parti des plus mythiques, accompagné par l'excellente batterie de John Bohnam, plus fort que jamais. Rien que pour ça, il faut écouter cet album, du moins le morceau.

  Mais commençons par le début, une chanson monstre "Black Dog", l'intro est sensas, puis le groupe fait vibrer nos enceintes au point d'en faire craquer nos slips, puis Robert Plant nous refait les même bruits semblables à "Whole Lotta Love" ou "Dazed and Confuzed". Les albums des Led Zeppelin commençent toujours en trombe, je vous l'ai toujours dit. Un fameux "Rock and Roll" et un très bon "Battle for Evermore" juste avant le monument, que je vous ai décris 5 lignes plus haut. "Misty Mountain Hop" en suit, Il est très bon, ce morceau, mais ce n'en n'est pas un de mes préférés et pourtant il fut un single. "Four Sticks" est également très connue, très bon rock à écouter sans modération. Puis après le génial "Going To California" (c'est naze de s'y prendre morceau par morceau, mais bon), on arrive à un morceau que je surkiffe grave sa mère le pinguoin, c'est à dire "When The Leeve Breaks", ex-tra-or-di-naire morceau et je dis bien  extraodinaire!!! J'adore ce morceau de 7 min, où Robert Plant prouve qu'il ne sait pas que chanter comme un Dieu, mais aussi jouer de l'harmonica extremement bien. Après une petite intro de 3 secondes qui semble à un truc de hard rock métal, on tombe dans un excellent morceau qui oscille entre Folk, Country et surtout Hard Rock et Plant nous chante de manière excellente jusqu'a nos timpans, qui ne risquent pas d'oublier sa magnifique voix.

  C'est donc un chef-d'oeuvre mes amis, une pure merveille. Led Zeppelin est une vraie bande de copains, qui mettent du plasir dans leur musique. Bonne soirée à vous tous!


Led Zeppelin - Black Dog [4:58]

Led Zeppelin - Stairway to Heaven [8:02]

Led Zeppelin - When the Levee Breaks [7:08]


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