10000Visions

10, 000 Chroniques de Disques, Lives & autres.

Samedi 24 juillet 2010 à 1:03

Y avait du nouveau, puis un peu moins... Et là y en aura encore plus pour une ou deux semaines, nous sommes tous les deux à l'étranger 
Enfin bon pour compenser, voici un morceau génial ouvrant le 6e album-concept Gentle Giant : The Power and the Glory (1974) avec des sonorités vraiment étonnantes et un rythme purement entraînant. J'avais envie de chroniquer le disque tellement j'adore ce morceau, mais j'ai tellement de pain sur la planche que je ne peux pas me le permettre pour le moment mais je vous met cet extrait foutrement génial, que je vous conseille d'écouter!
début Août, "on a Gros" (dixit Perçeval & Karadoc
© Kaamelott)

Gentle Giant - Proclamation [6:45]


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Samedi 17 juillet 2010 à 0:13


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Megadeth - Rust in Peace (1990)

Par Guillaume
Pour son 4e album avec son groupe Megadeth, le charismatique Dave Mustaine déterre ici l’arsenal atomique en s’offrant un line up dont la qualité ne sera égalée que très récemment depuis la conception du petit dernier Endgame. Ainsi Marty Friedman dont l’album solo Dragon’s Kiss montre la richesse mélodique et technique et  l’excellent batteur Nick Menza viennent prêter main forte au chanteur/guitariste/compositeur de génie Dave Mustaine et son talentueux compère bassiste David Elefson dont les lignes de basses judicieuses ont toujours su servir le son du groupe de Thrash Metal à la mascotte squelettique.

Jusqu’alors le fameux rêve de vengeance nourrit par Mustaine envers les zigotos de Metallica suite à son éviction n’avait pas vraiment put se matérialiser suite à sa consommation excessive de drogue (cause d’ailleurs dudit renvoi, comme quoi) qui sans l’empêcher de créer quelques bijoux ne l’aidait clairement pas à laisser libre cours à son talent, qui atteint ses sommets dans cet opus et qui restera inégalé en style tant par le groupe que par tous les autres figurants du Thrash.

Cet album est donc un joli foisonnement de soli bien pensé, complexes et mélodiques, de roulements de doubles pédales, de riffs alambiqués et destructeurs et de fills de basse à faire pâlir tout métalleux tant le groupe dévoile ici son potentiel. Chaque intro et chaque riffs apparait obligatoirement comme culte tant l’idée qui plane derrière est excellente, que ce soit de l’intro en harmoniques de Tornado of Souls au chromatisme explosif d’Holy Wars, on a à chaque fois affaire à une véritable tuerie appuyée par le chant incisif de Dave Mustaine qui paraitra même à ses détracteurs comme plus travaillé.

Bref, en ces heures de réjouissance pour le Thrash Metal, cf la réunion de l’eternel Big Four au Sonisphère, alors que le groupe sors de sa tournée des 20 ans de Rust in Peace, il est de bon ton de réécouter cet albums et ses chansons qui sont devenus des cultes du Thrash Metal, comme Hangar 18 et son duel de soli final en apothéose, Holy Wars et ses riffs à faire headbanguer n’importe quels metalhead, Tornado of Souls et son refrain légendaire ou encore Take no Prisoners et son intro dévastatrice… sans oublier  évidemment toutes les autres chansons de l’album comme Five Magics ou Rust in Peace… Polaris qui méritent leurs places dans le panthéon du Thrash Metal, aux cotés de ce groupe qui n’est malgré tout pas resté dans l’ombre de Metallica comme le ressentait Dave Mustaine et a su démontrer ses aptitudes avec des albums de cet acabit.


Megadeth - Holy Wars... The Punishment Due

Megadeth - Hangar 18


Megadeth - Take no Prisoners


Megadeth - Tornado of Souls

Lundi 12 juillet 2010 à 22:04

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/matchingmole.jpgMatching Mole - Matching Mole (1972)
Par Brieuc
  Agacé des expérimentations vécues au sein du Soft Machine, le chanteur/batteur Robert Wyatt s’écarte de ses compères pour s’attaquer à une carrière solo à partir de 1971. Il sortait un premier album solo avant-guardiste intitulé The End of an Earn (1970) pourtant très expérimental lui aussi, voire déroutant. La nouvelle idée est donc de s’orienter vers une pop rafraichissante changeant des longs instrumentaux aventureux de Soft Machine depuis Third.

Le nouveau projet qu’il aborde avec David Sinclair - claviériste virtuose ex et futur du groupe Caravan – est un groupe clin d’œil mi-malicieux et mi-ironique à son ancien groupe : Matching Mole (Soft Machine > Machine molle > Matching Mole ; vous pigez le truc ?). Avec le duo, s’accompagne de l’ex-guitariste de Delivery Phil Miller ainsi que le bassiste Bill Mc Cormick, ancien membre de Quiet Sun.

Malgré de bonnes attentions, le premier album de 1972 va finir par prendre à contre-pied ces louables intentions pop-music en accouchant d’une musique en partie instrumentale où des improvisations prennent une grande place au gré d’un Jazz-Rock très excentrique alternant passages brillants très progs sur des passages hermétiques.

« O Caroline » donne le ton de l’album, sublime chanson d’amour traversée d’une mélodie à la magie enfantine et où David Sinclair (à qui on doit l’écriture du morceau) transporte une ligne de piano antipathique sur des textes de Robert Wyatt, écrits pour son ex-petite amie.
On découvre vite que l’ensemble est étrangement à peine moins expérimental que le premier album solo de Wyatt. Seuls deux morceaux tiennent leurs promesses, à savoir le premier que je viens de vous décrire et « Signed Curtain », réellement pop et diaphanes, mais celui-ci s’appuie sur un texte totalement absurde (« Ceci est le premier couplet… Ceci est le refrain ou peut-être est-ce un pont… on s’en fout, cela ne fait pas mal »)

Robert Wyatt force carrément sa voix en incantant des phonétiques sur le morceau « Instant Pussy » provoquant un choc quant à la première piste. Et la face 1 prend sa fin sur les 9 minutes en parti improvisées de « Part of the Dance ».

La 2e face progresse avec l’omniprésence de la guitare électrique de Phil Miller qui prend le desssus dès « Instant Kitten » pour enchaîner sur une référence directe au morceau composé par Hugh Hopper (bassiste et saxophoniste des Soft Machine) sur le volume 2 : « Dedicated to Hugh, but you weren’t Listening » renforcant encore plus le caractère progressif de la chose. Pour en arriver jusqu’à le lourd Rock Expérimental « Beer As In Braindeer »…
L’album se termine sur un « Immediate Curtain » immédiatement dominée par le mellotron presque solo, Robert Wyatt se contente d’en faire un magnifique déluge 6 minutes durant illuminées par quelques touches d’orgues.

Avant même la sortie de l’album, David Sinclair (qui intellectualise vachement la musique) se fait la malle à cause du résultat, n’étant pas à l’atteinte de ses ambitions. Il est immédiatement remplacé par Dave Mc Rae (qui jouait déjà du piano électrique sur des morceaux comme Instant Pussy, Part of the Dance ou Beer As in Braindeer).

Après ça, ils abandonnent l’idée amorcée de faire de la pop, pour enregistrer Matching’s Mole Little Red Record (produit par Robert Fripp, gratteux constant de King Crimson) qui ne révèle encore moins de pop que le précédent, voire même pas du tout. Et c’est là que se termine la brêve carrière des taupes correspondantes, laissant Robert Wyatt (qui, lassé de sa responsabilité de leader, n’écrivait d’ailleurs sur le deuxième album, que de rares pauvres textes) sur sa partie solo, intégrant Françis Monkman (ex-Curved Air), Billy Mc Cormick (du coup, ex-Matching Mole…) et le saxophoniste Gary Windo. Lors d’une fête excessivement arrosée, le 1er jour de Juin 1973, Wyatt tombe du 3e étage de l’immeuble où se déroulait l’évènement. Le clouant donc dans un fauteuil roulant, dans lequel il enregistrera - la même année - son chef-d’œuvre absolu : Rock Bottom – mais ça c’est une autre histoire.

Du moins, cet album est excessivement attachant et très émouvant par moments, le genre de rock progressif qui procure beaucoup d’émotions




Matching Mole - O Caroline [5:05]

Matching Mole - Signed Curtain [3:06]

Matching Mole - Part of the Dance [9:16]



Lundi 12 juillet 2010 à 15:07

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(La joie des gifs tous pourris...)

Yop là ho à tous.
Il y a un an jour pour jour, un viking (Robinet) et un irlandais (Cuberisheep) ont eu l'idée commune de créer un blog appelé par le second compère de manière maladroite "60cd pataponnesques") et avec un profil commun : Brioche-Patapon...
Seulement les choses ont évolué peu à peu, chroniques de concerts, alentours musicaux jusqu'à en devenir un blog non centré que sur des chroniques de disques mais sur la musique plus généralement.
Un an déjà : plus de 50 chroniques de disques, et près de 10 chroniques de concerts... Et c'est pas fini.
Cependant le blog change de nom et d'habillage. Désormais, il s'appelle plus 60 cd pataponnesques mais "Crimson Sunrise".
Voilà pour l'avertissement, mais surtout merci à tous ceux qui nous ont lu, qui nous lisent et qui continuent à nous lire. Ca a commencé avec In the Court of the Crimson King en ce 12 Juillet 2009, et là ça continue : Matching Mole tout frais pour vous.

Primus - John the Fisherman [3:33]


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On peut vous assurer que vous allez bouffer du Primus et de son leader Les Claypool pendant les vacances...





Dimanche 4 juillet 2010 à 20:36


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11h > 11h 30 KALISIA [Métal Progressif] (Rock Hard Tent)
« Cela fait 15 ans que nous n’avons pas fait de concerts, je peux vous assurer que ça fait du bien » annonce le chanteur de Kalisia, groupe de Métal Progressif français formé à Montpellier en 1994, après avoir joué pendant 20 minutes. Ils étaient là pour jouer leur dernier album, qui après un 14 ans de gestations, livrent un énorme album concept de 2 disques appelé Cybion. Il faut dire qu'on ne connaissait pas un broc de ce groupe, et que si je me suis aventuré dans la Rock Hard Tent au petit matin de Clisson, c'est parce que le mot progressif figurait dans la description du groupe. Nous ne sommes en aucun cas déçu. Le personnel, tous aussi bons les uns que les autres nous valse entre Métal Progressif aux tendances power et Symphonique, Power. Les claviers riches, la batterie brutale, les guitares fluides (en particulier le guitariste-chanteur, un chauve hyper talentueux), une bonne vielle basse apportant de bonnes harmoniques, l’intervention de de la cantatrice (offrant un lyrisme d’une beauté sans précédent.) et la succession de parties musicales différentes n’ont fait que renforcer l’aspect progressif de leur musique. Esperons ne pas attendre encore 14 ans de silence avant de les revoir, en tout cas : essai transformé!


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1 .Aspirations Above [Reception | Translation]
2. Arken Bringer [
Union | Contruction]
3. Alien Choice [Declaration | Revolution]
4. Awkward Decision [Division | Integration]
5. Lost Soul
6. Device Awakening [Activation | Production]
7. Down Below [Confusion | Ressurection]
8. Distant Chronicles [Realization | Penetration]
9. Digital Disclosure [Disconnection | Comprehension]
10. Deserved Eternity [Salvation | Connection]
Myspace de Kalisia

 


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12h 15 > 12h 55 OBSCURA [Death Metal Technique/Progressif] (Rock Hard Tent)
Toujours dans une lignée progressive, mais moins perceptible : Obscura a agité la foule de manière efficace avec quelques beaux tarés qui ont réussi avec plaisir à allumer celle-ci assoifée de Death Technique : Kummerer (guitare/chant), Muenzer (Guitare principale) et Grossman (batterie). Et oui il manque bien notre regretté Thesseling dont il manquait les fameuses lignes de basses sensationelles.. A sa place on a eu un inconnu qui n'a pas su reproduire ce qu'il faisait d'habitude et qui donnait tout le charme à la qualité d'Obscura. Y compris les premières notes déclenchant l'avalanche Anticosmic Overload qui nous a mis une sacrée pétée. Puis ils enchaînent un set concis basé sur leur dernier album Cosmogenesis avec des morceaux sensationnels qui s'enfilent comme des perles sur un collier. Se clôturant comme sur le studio, avec Centric Flow et sa dernière partie dévastatrice et pourtant très mélodieuse. Du death technique prog avant le petit déjeuner, y a rien de mieux.
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1. Anticosmic Overload
2. Choir of the Spirits
3. Cosmogenesis
4. Incarnated
5. Univers Momentum
6. Desolate Spheres
7. Centric Flow
Myspace d'Obscura


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13h 45 > 14h 25 Y&T [Hard Rock/Heavy Metal] (Mainstage 01)
Après du death et progressif, autant aller voir des papys du Hard Rock pour digérer des sandwichs et bières fraîchement ingurgités. Yesterday & Today en jettent, plus communèment appelés Y&T. Depuis les années 1970, ils prouvent qu'ils sont actifs et s'inscrivent dans la lignée des géniaux groupes de Hard Rock comme Deep Purple (qui sans claviers, seraient presque Y&T mais c'est quand même beaucoup mieux n'éxagérons rien). Et ils nous ont fait passé un bon moment Hard, avec superbe set-list, parties solos et incroyable convivialité sur scène. L'interprétation marquante du concert fut de loin : Dirty Girl. Des vieux qui ont clairement su se conserver comme il le fallait !

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1. Black Tiger

2. Mean Streak
3. Dirty Girl
4. I'm coming home
5.
On with the Show
6. Hurricane
7. Rescue Me
8. Forever
Myspace de Y&T


 
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14h 30 > 15h 10 RAVEN [Heavy Metal] (Mainstage 02)
On va la faire courte, Raven c’était pas terrible. Ca à beau être un groupe marquant du Hard Rock et de la NWOBHM, mais leur prestation était répétitive, le son était bien trop fort mais les musiciens et le chanteur étaient bons, les frères Gallhager (pas d’Oasis hein) avec leurs 30 ans d’existence britannique. La musique n’était pas forcément mauvaise,  mais c’était un peu chiant et en plus le chanteur passait trop vite de l’aigu au grave, créant des sensations insupportables pour nos petites oreilles. Dommage, mais bon c’était pas nul pour autant.
 
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1. Take Control
2. Live at the Inferno
3. All of One
4. Breaking You Down
5. Rock Until You Drown
6. Medley : Speed of the Reflex/Run Silent/Run Deep/Mind Over Metal
7. On and On
8. Break the Chain

Myspace de Raven


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16h 05 > 16h 55 ANVIL [Speed/Power/Trash/Heavy Metal/ Hard Rock] (Mainstage 02)

« En ville mon pote ! », les trois rigolos d’Anvil arrivent sur scène acclamés et réclamés  - pendant que Pretty Maids (remplaçant Ratt) jouent sur le Main Stage 1 - comme ils ne l’ont pas été dans les années 1980. En effet, pour ceux qui ne connaissent pas, Anvil est groupe canadien d’Heavy Metal/Hard Rock/Speed Metal qui n’a jamais connu le succès mais qui pourtant, produit une musique  classique dans son style et franchement classe Un film « The Story of Anvil » est sorti au courant des mois derniers, un super documentaire bien foutu qui relate les tribulations actuelles du groupe, les problèmes à produire leurs disques, l’absence de monde dans leurs concerts. Le film a dû les faire un peu plus connaître, et le public présent était là en majorité parce qu’ils avaient vu le film. Sur scène, Anvil est  sensationnelle. Le chanteur, Steve « Lips » Kudlow fait preuve d’un humour, d’une maîtrise de sa guitare et de sa voix incroyables. A plusieurs surprises, il a parlé dans le micro de sa guitare pour dire de la merde, il a sorti un godmichet pour jouer (magnifiquement bien d’ailleurs) dessus – comme il le faisait dans les années 80 -.Robb Reiner, son meilleur ami, est un batteur introverti qui a l’air de se faire chier mais quand même marrant fit une putain de prestation avec un solo incroyable de quelques minutes. Et le bassiste quand à lui, est un chauve moustachu bien excellent, le nouveau : Glenn Gyorfy. Ils restent méconnus, mais maintenant avec un certain charme. Prouvé surtout par  le fait qu’ils fassent leur balance eux-mêmes avant le concert. Y a t-il des vieux fans dans l'assistance ? Ah oui j'aperçois des chauves ! L’énergie du groupe considérable nous a fait vivre 50 minutes de pur bonheur, terminée par leur tube : Metal On Metal.
Après Slash, d’ailleurs, on est allé les voir dans les signing Sessions. Ils sont très chouettes (le batteur s’emmerdait carrêment tout de même), et on a eu des autographes, on s’est pris en photo avec eux… Bref ça dépote carrément de les voir en vrai. Et comme dit Lips au de 45 minutes de concert : il a fallu attendre 30 ans pour qu’Anvil arrive en France…
Eh ? Ah oui :


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1. March Of The Crabs
2. 666
3. School Love
4. This Is Thirteen
5. Mothra
6. White Rhino
7. Forged In Fire
8. Metal On Metal
Myspace d'Anvil



 
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17h00 > 17h 50 AIRBOURNE [Hard Rock] (Mainstage 01)
Pas le temps de traîner,  nous courons, faufilons, les esgourdes défoncées pour aller sur le mainstage 01 regarder les 4 fanfarons d’Airbourne. Le concert se prépare en 5 minutes, nous sommes relativement bien placés mais serrés à un millimètre près. Et là. Ca pète, on s’en prend plein la mouille. Ils nous balancent le dernier album : No Guts, No Glory, du début jusqu’à la fin, pour terminer avec Runn’in Wild. Les enfants d’AC/DC nous ont fait passer ce concert en 10 minutes, alors qu’il durait 50 en vérité. Ce fut incroyable. Il y en a que pour Joey O’Keeffe (guitariste/chanteur) évidemment. Il passe la moitié du temps à gueuler des trucs du genre « ROCK & ROLL WILL NEVER DIE ! » ouvre des canettes de bières avec sa tête. Et surtout, le clou du spectacle classique comme pour l'édition 2008 : Joël O’Keeffe monte tout à plus de 20 mètres de haut pour faire tranquillou son solo de guitare. On avait tous le vertige pour lui, aveuglés par le soleil. Mais c’était incroyable. L’histoire australienne d’Airbourne est loin d’être finie.
 

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1.Raise The Flag
2.Chewin' The Fat
3.Diamond In The Rough
4.Blonde, Bad And Beautiful
5.Cheap Wine & Cheaper Women
6.Girls In Black (Joël monte en haut de la scène)
7.No Way But The Hard Way
8.Too Much, Too Young, Too Fast
9.Runnin' Wild
Myspace d'Airbourne




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18h 50 > 19h 50 SLASH [Rock/Hard Rock] (Mainstage 01)

On a vu le groupe Nevermore de loin, ça avait pas l’air extraordinaire, mais sur l’écran, ils avaient l’air de dépoter musicalement parlant, mais pendant ce temps-là se préparaient les balances du meilleur guitariste actuel du globe. Slash était là avec ses compères (parmis eux, e chanteur/ guitariste à mis-temps Myles Kennedys avec qui il a collaboré sur Slash & his Friends) pour jouer son dernier album ,du Velvet Revolver et du Gun’s & Roses. Il ouvre son show d’une heure avec la magnifique « Ghost » (originellement chantée en duo avec Ian Atsbury sur son dernier opus) et le termine avec Paradise City des Guns. Il aura aussi repris en excellant la classique « Sweet Child O’Mine » et fera son numéro Voodoo Child 5 secondes comme il le fait habituellement en concert. Même si il paraissait fatigué et avec une mauvaise mine, le virtuose guitariste de légende a ramené une soudaine population très jeune et nous en a fait voir de toutes les couleurs.  Et en plus de ça il a prouvé à quel point on pouvait se passer de ce con d'Axl Rose par la performance remarquable de Myles Kennedys avec qui il risque de collaborer encore plus d'une fois. Une chose est sûre, ne patientez pas des heures dans Bercy à attendre le pauvre Guns actuel en retard comme à son habitude par les petits caprices de son chanteur, mais courez voir le side project de son guitariste en 1ère partie d'AC/DC. God Bless Saul Hudson!

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1. Ghost (Slash)
2. Back from
Cali (Slash)
3. Nightrain (Gun’n’Roses)
4. Rocket queen (Gun’n’Roses)
5. Suckertrain blues (Velvet Revolver)
6. Nothing to say (Slash)
7. By the sword (solo)
8. Civil war (Gun’n’Roses)
9. Slither (Velvet Revolver)
10. Sweet child o’ mine (Gun’n’Roses)
11.
Paradise city (Gun’n’Roses)
Myspace de Slash



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20h 50 > 22h 00 TWISTED SISTER [Glam/Hard Rock] (Mainstage 01)

Après s’être pris en photo accompagnées de dédicaces avec le trio Anvil, nous nous dirigeons vers le concert, qui était au départ celui que nous voulions absolument éviter. Mais au final, c’était pas si mal que ça. La formation de Twisted Sister était l’originale des années 70, avec un chanteur allumé, Dee Snider, et des musiciens qui s’y croient. Tous les tubes y sont passés comme We’re not Gonna take it… Et c’est au final, I Wanna Rock : c’était pourtant le morceau que l’on reniait comme des malades tellement c’est Glam-Pourri. Mais c’est comme un chien, on s’y attache (oui la comparaison est pas très adaptée). Le chanteur annonce au milieu du morceau après les accords bateaux et le refrain « When i Say I Wanna Rock, you say ROCK and you jump ». Et là il dit sa phrase, et 15000 personnes sautent en même temps en criant ROCK. C’était impressionant, on en venait même à en aimer le morceau. « Dam It ! » s’écrie le chanteur. Et ce fut à répétition. Le meilleur élément du concert fut évidemment, un hommage à Ronnie James Dio, décédé récemment. Le chanteur l’acclame, le proclame comme le Dieu du Rock et enfin ils reprennent un génial morceau de Rainbow « Long Live Rock&Roll » groupe dans lequel officiait Dio avec Blackmore (faites pas style que vous ne connaissez pas, j’en ai fait un article entier bande de moules). Superbe hommage, bien foutu en plus et concert vraiment convivial où la foule s’amusait bien. Une bonne surprise en somme.

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1. Under the Blade

2. The Kids are Back
3. Stay Hungry
4. Captain Howdy
5. You Can't Stop Rock'n'Roll
6. We're not Gonna Take it
7. Long Live Rock'n'Roll (Rainbow cover)
8. The Price
9. The Fire Still Burns
10. Burn in Hell
11. I Wanna Rock
12. S.M.F
Myspace de Twisted Sister



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22h 05 > 23h 20 IMMORTAL [Black Metal] (Mainstage 02)  

Mmh.. On passe du Glam à Immortal, c’était pas moins comique. Crachement de feu, agitement de foules maquillées noir et blanc, un joli satanisme : tout y était ! En gros c’était LE concert Black Métal de la journée, joué par les trois monstres d'Immortal : Abbath, Horgh et Appolyon. Evidemment c'est pas trop notre came le Black donc on s'en tapait un peu le coquillard de ce concert, le regarder sur l'écran était suffisant, tout en admirant les décors du Dieu du Hard en train d'être montés. Totalement à l'opposé de la programmation du samedi plutôt hard rock sur les mainstages, Immortal a tout de même réussi à frayer un passage pour produire sa légende encore une fois à Clisson.

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1.All Shall Fall
2.The Rise of Darkness
3.Sons of Northern Darkness
4.Hordes to War
5.Pure Holocaust
6.Grim and Frostbitten Kingdoms
7 .Norden on Fire
8. Withstand the Fall of Time
9. Damned in Black
10.Tyrants
11.One by One
Myspace d'Immortal


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23h 35 > 00h 50 ALICE COOPER [Hard Rock] (Mainstage 01)

Ce n’était pas un concert, c’était une pièce de théâtre ! Normal, le Theater of Death traditionnel de la légende Alice Cooper est toujours irrésistible. Nous étions au 2e rang, à 15 mètres d’Alice Pendu, guillotiné, métamorphosé, drogué. Yranspercera, défoncera ses figurants masqués, et habillé différemment sur chaque morceau en moins de deux. Il sera toujours vivant, et c'est ça depuis les 70's. Pas un simple concert, un pur spectacle Theatre of Death Une réelle mise en scène, soutenue par une légende vivante et des bons musiciens  (qui occuperont une petite partie instrumentale qui manquait malheureusement un peu de testicules lorsqu'on admire la technique de nos Allemands d'Obscura ce matin...)dont un faisant déjà parti du line-up de Slash. Alice Cooper rentre et sort sur School’s Out (mais dans sa version intégrale sur la 2e version) et fera part d’une playlist sans déception (mis à part la non présence d’Hey Stoopid qui aurait pu remplacer le rappel inutile à mon goût de School's Out) : Go to Hell, Feed my Frankenstein (dans son format live, incroyable), No More Mr Nice Guy… Il ne communique pas en paroles avec son public afin de son mystérieux, mais jette une tonne de choses dans le public (des colliers de perles, sa cravache, des billets de 100 $ avec sa tête dessus [J’en ai récupéré un d’ailleurs héhé]…)C’était l’événement de la journée, la tête d’affiche quoi. Etant de fervents admirateurs d'Alice, et ses passages rares en Europe, ce fut donc une bonne occasion de voir cette légende incontestable et qui ne vieillira pas encore. Amazing !


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1. School's Out (Part)http://10000visions.cowblog.fr/images/Hellfest/7487AliceCooper.jpg
2. No More Mr. Nice Guy
3. Under My Wheels
4. I'm Eighteen
5. Wicked Young Man
6. Ballad Of Dwight Fry
7.Go to Hell
8. Guilty
9. Cold Ethyl
10. Poison
11. From The Inside
12. Nurse Rozetta
13. Be My Lover
14. Only Women Bleed
15. I Never Cry
16. Black Widow Jam
17. Vengeance Is Mine
18. Killed by Love

19. Billion Dollar Babies
20. Killer
21. I Love The Dead

22.Feed my Frankenstein
23. Elected

24. School's Out (version intégrale)


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1h00 > 2h00 JELLO BIAFRA & the Guantanamo School of Medecine [Punk Mélodique] (Terrozizer Tent)
 Pendant que Carcass se développe dans la fumée sur le mainstage 02 avec un écran diffusant des pénis virulents et des dissections féminines (il fallait bien choisir, mais j'aurais tellement aimé voir Carcass aussi...), nous nous dirigeons vers pour la 1ere fois vers la Terrorizer Tent (au refus de certains) à 1h du matin, pour assister au concert du leader des Dead Kennedys : Jello Biafra accompagné des GSOM. (the Guantanamo School of Medecine : composé de Billy Gould (basse), Jon Weiss (Batterie), Ralph Spight et Kimo Ball (Guitares) Il faut pas oublier que les Dead Ken sont passés 4 ans auparavant à Clisson mais sans leur chanteur à la voix de chêvre. Or, les Dead Kennedys ne sont rien sans lui, on peut donc supposer avoir vu les DK.. Ce concert est considéré comme de trop selon Guillaume qui voulait terminer la journée sur Alice. Il avait pas tort, mais c’était un évènement assez exceptionnel. Jello Biafra arrive sur une partie instrumentale avec sa chemise républicaine américaine. Pendant tout le concert, il utilise l’ironie pour insulter les Républicains ricains (du genre « You have seen Alice Cooper 10 minutes ago : I love this guy, I saw him when I was 13, it was my first concert... and you know why ? Because he is republican ! »). C’était un peu déplacé vu le show auquel on venait d’assister mais n'oublions pas que Jello fut ce monstre provocateur excellent et de son passé tumultueux par la carrière politique. Après son petit engagement politique, Jello Biafra nous a joué le meilleur des Dead Kennedys une heure durant ainsi que quelques composition des GSOM. Que du bon : déjà mes deux préferées : Police Truck et California Uber Alles (qui s'est vu revisitée par les paroles qui ne plairaient pas à notre cher président !) ainsi que des morceaux aussis excellents comme Holiday in Cambodia et Too Drunk to Fuck. Le concert a dépassé la limite autorisée par Ben Barbaud, si bien qu'il a duré près de 90 minutes grâce à la foule déchaînée, et ça chantait encore California Uber Alles  dans les campings En gros j’ai adoré, même si ce n’était pas le même cas de mon compère. Sûrement mon meilleur souvenir du Hellfest... Jello Biafra est un Dieu. Votez pour lui !

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 1. The Terror of Tinytown
2. New Feudalism
3. Let's Lynch The Landlord (Dead Kennedys)
4. California Über Alles (Dead Kennedys)
5. Electronic Plantation
6. Police Truck (Dead Kennedys)
7. Three Strikes
8. Pets eat their Master
9. Holiday in Cambodia (Dead Kennedys)
10. Too Drunk to Fuck (Dead Kennedys)

 

Myspace de Jello Biafra & the Gsom


Photos : Métalorgie, Bobby et plein d'autres. Merci à eux.

La journée se termine à 3h du matin sur cette superbe note emmenée par une foule de punk criant CALIFORNIA UBER ALLES. On aura vu une grosse douzaine de concerts qui dans l’ensemble, étaient assez énormes. 59 pauvres euros pour autant de légendes. L’ambiance du Hellfest est surêment la meilleure que l’on puisse trouver dans un Festival de Rock et les gens les plus gentils qui soient. Qu’ils aillent se faire mettre les intégristes, Christine Boutin et De Villers qui veulent annuler un évènement aussi incroyable, aussi marquant. C’est avec regret que je n’ai pas pu assister aux deux autres journées (dimanche : la réunion de Kyuss, Motörhead, Kiss, Saxon, Eluveitie, Devin Townshend Project ou encore Primal Fear ; vendredi : Sepultura, KMFDM, Sepultura, Deftones, Secrets of the Moon ou Gorod). Mais on aura aussi aperçu des artistes pas mauvais comme Pretty Maids, Electric Mary ou encore les pompeux Tamtrum (avec leur avant-garde ramoneur où deux strip-teaseuses intégrales crachant du feu décorent la scène). Mais on vous promet, l’année prochaine, ce seront les trois jours qui seront chroniqués !



Dead Kennedys - Police Truck

 

 

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