"J'ai toujours cru que le rôle d'un musicien consistait à fournir une source alternative d'informations, à créer un point de ralliement spirituel et social, un endroit pour vivre une expérience commune." - Bruce Springsteen / "Nous jouons très fort pour que le public puisse ressentir aussi physiquement la musique, qu'ils l'emportent avec eux dans leurs coeurs." - Jimi Hendrix / "La Musique est l'architecture du silence" - Robert Fripp
The Black Keys + 1ère partie (Birds are Alive) A l'Olympic (Nantes)
Mercredi 16 Mars 2011
Alleï c'est parti, complet depuis 2 mois alors que ça doit bien faire 3 ou 4 mois que je l'attends, je rentre dans l'Olympic une dernière fois pour assister aux Black Keys qui promet d'être un fucking de moment rock'n roll ma foi, et avec mon pote Louis qui plus est. Des draps couvrant la batterie avancée ou l'orgue Farfisa, c'est alors qu'un type rentre sur scène. Une vieille guitare entre les mains Faut en prendre soin, un peu comme les grands-mères, un pied droit sur une grosse caisse et le gauche sur une charleston accentuée par un tambourin, un harmonica sur certains morceaux et une voix bien foutue. Avec ça Birds are Alive, un One-man-show local va nous faire part d'un très bon Blues un brin engagé et surtout osé de se produire seul devant un public assoiffé de clés noires. Mais il relève particulièrement bien le défi, avec une petite présence de scène sympa avec des commentaires plus ou moins comiques et des cheveux bouclés éclipsant son visage excusez moi j'ai un chou-fleur sur la tête, je me suis pas fait beau pour vous. Vous pouvez m'en vouloir ou encore alors que le show d'une bonne demi-heure se termine J'ai aucune notion du temps mais je pense avoir assez de temps pour vous en jouer une dernière, et puis vous pourrez voir un groupe après je sais pas si vous êtes venus pour ça. Plutôt convaincant ma foi, attention au renouvellement car demander d'autres musiciens ne serait pas de refus c'est vrai mais son charme est dans son solitaire. Avec un album déjà sorti Plucked and Fucked up en 2010 je pense que ce Nantais a quand même du cran et qu'il mérite un minimum de succès, chose conquise dans la salle de l'Olympic.son myspace
C'est alors qu'arrivent seuls sur scène après une bonne attente Dan Auerbach et Patrick Carney respectivement à la guitare et à la batterie pour ceux qui ne savent pas encore. Le concert démarre sur Thickfreakness de l'album du même nom paru en 2003. Parce que oui les Black Keys sont hyper actifs. Six bons albums en 10 ans d'existence ça se respecte, surtout quand on est que deux. En plus de ça ils sont ouverts, produisent en touchant aussi au Hip-Hop (Mos Def, RZA) mais c'est sur leurs instruments qu'ils déchirent tout. C'est parti pour un show bien intense quoiqu'un peu court, le premier set à deux sera éclairci par des extraits de leurs précédents albums, allant de The Big Come Up (2002) avec Busted à Attack and Release (2008) sur I Got Mine ou Strange Times, en passant par le fameux Rubber Factory (2004) avec lequel ils ont illuminé le set de leur reprise des Kinks Act Nice and Gentle ou sur Girl is on my Mind et Stack Shot Billy. Dan de son manteau de cuir classe, son look moins hippie, plus bluesy et sa classe incroyable nous fait part de sa magnifique prestation survoltée et d'une bonne communication jamais égoïste ou excessive. Son partenaire tape comme un gros taré sur sa batterie en tirant des gueules essoufflées pas possibles, et portant une chemise dont la sueur progressant sur le coton sera le marqueur de temps d'un set très court mais porté par une énergie intense et impressionnante.
Entrent le bassiste et l'organiste accompagnant les Keys sur leur 2e set dédié à leur sublime dernier album Brothers dont je vous toucherais quelques mots après cet article afin de clore la rétrospective 2010 et de ne pas m'attarder sur la construction des morceaux. Que des tubes à savoir Tighten Up principalement qui est élu morceau de l'année par Rock&Folk et dont les sifflements régnaient dans le public dès le début du set, ou encore Next Girl, Chope and Change ou Howlin' For You, le génial Ten Cent Pistol très doux et appuyé sur le départ à la batterie solo le clotûrant et Everlasting Light ouvrant celui-ci comme l'album lui-même. Plus posé et plus ballade, ce 2e set par ses mélodies accrocheuses et son originalité portée par les musiciens. La formation revient à 2 et, et le drapeau de scène représentant le Pneu de Brothers qui juste ici occupait la scène tombe et nous laisse THE BLACK KEYS en ampoules, un très bel effet de surprise qui sera bien exploité pour rythmer les derniers morceaux qu'ils nous réservent. I'll be Your Man du premier album démarre le 3e set avant de continuer sur quelques tubes. Puis le rappel vient et les deux accompagnateurs reviennent pour interpréterSinister Kid du dernier album, puis laissent les Keys seuls pour la dernière fois, interprétant leur grand morceau Your Touch extrait de leur chef-d'oeuvre Magic Potion (2006) dont j'aurais tellement aimé entendre Just Got To Be. Ce dernier morceau conclura un set très varié et un concert purement excellent dont les acouphènes ne seront pas regrettés qui seront mes derniers causés par les décibels de l'Olympic. Son et prestation garage bluesy parfaits. Les Black Keys sont trop énormes et trop classes pour qu'ils ne soient que deux.
Par César Après l'Australie de Separatist, on va ici en Allemagne (et pas comme en France comme j'avais dit mais ca va venir...) avec le groupe de death progressif et technique Obscura, formé en 2002 par Steffen Kummerer (chanteur, guitariste) à Munich. Rappelons que Kummerer a aussi eu d'autre projet comme avec Necrophagist en 2004 et d'autres evidemment. Après avoir sorti une demo, le groupe sort l'album Retribution qui a été remastérise peu après la sortie de l'avant dernier album Cosmogenesis. Déjà Cosmogenesis était excellent et installait une ambiance bien à eux avec une superbe maitrise musicale chez chaque membre, et voilà que Omnivium (pas encore sorti, il sortira le 29 Mars, mais je l'ai quand même héhé) arrive et pousse la limite encore plus loin. Autant prévenir qu'on a ici un opus très chargé, extrêmement bien composé et rare sont les groupes égalant leur talent! Et enfin un artwork dans la ligné des précédant, vraiment magnifique et très représentatif de cet album.
Enfin, l'album débute sur Septuagint, judicieusement introduite avec une guitare sèche effectuant un arpège ouvert (on va en retrouver beaucoup dans cet album), donnant un côté Metallica en mieux. Ensuite joint par les guitares électriques et un riff super vient coupé cet interlude très agréable et on est lancé dans Omnivium. On a ici du pur Obscura avec ensuite des riff un peu plus brutal mais très sympathique. Le chanteur change de voix toute les 30 seconde de plus que les riffs aussi ce qui donne a cette chanson un charme génial. On parvient a entendre la basse vers les 3 minutes, et le chanteur se joint à elle avec un chant « clean » pour laisser place aux guitares qui effectuent un petit solo sublime. Jusqu'ici on reste très tranquille et apaisé trop occupé à ce concentré sur chaque piste de chaque instrument! En tout cas ce titre est disponible sur leur myspace depuis assez longtemps. La chanson est très variée et très intéressante c'est assez exceptionnel. En tout cas la basse de Jeroen Paul Thesseling se fait entendre.
Ensuite : Vortex, aussi dispo sur leur myspace depuis un bout de temps. Titre qui débute rapidement et violemment, un titre ici très death du moins sur le début. La formation effectue des passages vraiment superbes comme plusieurs pendant la deuxième minute avec des solos de guitare magnifique et des rifs lent puis rapide. Petit changement vers les 2 minutes trente encore et toujours super. Ici le titre ressemble pas mal à une chanson de cosmogenesis, non seulement pour sa longueur mais aussi les techniques utilisés et le chant qui ici ne varie pas. La présence de voix en fond donne vriament un côté étrange à la chanson qui est tout aussi agréable que la précédente, on déguste vraiment cet album avec plein de plaisir.
Cette fois-ci Ocean Gateways est plus lente mais exceptionnelle aussi avec un chant plus « brutal » qu'avant. Les guitare mélange riff en palm muting et donc arpège ouverts,on a donc des riffs très spéciaux. On perçoit un petit côté malsain dans ce titre, peut être grâce à son rythme assez lent et ses mélodies mystérieuses. Accélération vers les trois minutes avec une batterie cette fois un peu plus vivante. Le tout suivit de morceaux de solos de guitare très léger, pour enfin laisser le solo principale prendre place. Au 4 minutes Kummerer ré introduit le riff de départ pour relancer la chanson avant de cette fois ralentir la cadence une minute avant la fin où le chanteur effectue de petits grognements dans le micro avant de former quelques mots difficiles a percevoir. La chanson se termine sur ces grognements.On enchaine avec Euclidean Elements qui comme son nom l'indique est très mathématique. Avec un riff de lancement très Cosomogenesisien et avec une suite toujours très death metal mélodique, mais un death mélodique spécial pas le death mélodique de Children of Bodom (loins de là!!), ni celui d'Opeth mais bien un death rarement entendu si ce n'est sur l'album précédant, Obscura crée vraiment ici quelque chose de novateur, ils resterons dans l'histoire du death metal avec leur style à eux. Enfin, un solo à la whawha cette fois aux trois quarts de la chanson suivit d'un solo classique. Les deux dernières chansons sont moins « élaborés » ou « approfondies » que les précédentes mais voyons les chansons suivante peut être que notre avis va changer d'un seul coup.
Prismal Dawn suit, elle aussi introduite par une guitare sèche et rejointe par une guitare electro qui effectue un solo toujours aussi magnifique. Le chant se joint à eux avec une voix clean et bourrée d'écho. Les 2 guitares et la basse sont vraiment impressionnantes avec leur jeu en décalé etc... Ce titre est un peu plus « inquiétant » que les autres notamment grâce au fait que les voix se font peu entendre et sont pleines d'écho. De plus l'alternance entre arpège ouvert et riff rapide fait vraiment de ce titre et même de cet album un cd 100% Obscura, on ne pourrait le confondre avec quelquonque autre groupe. De multiples solos viennent décorer cette chanson et l'embellient toute les minutes, c'est vraiment beau. Un passage exceptionnel à la 5eme minute nous achève vraiment avant la fin de ce titre faite de larsen.
Vient ensuite Celestial Spheres, plus joyeuse et entrainante que la précédente. Le jeu entre Christian Muenzner et Steffen Kummerer (guitaristes) est vraiment génial et impressionnant sachant qu'ils jouent chacun une partie différente, on a des mélodies extraordinaires. C'est très expérimental, technique etc Un très beau solo se fait entendre vers les 3 minutes 30 pour repartir sur un tempo plus rapide et des riffs plus brutaux après. La batterie jouée par Hannes Grossman n'est trop rapide lors des moments de solo et mélodique ce qui n'alourdis absolument pas leurs titre, on écoute cet album en étant très posé, sa change du death metal classique, ici on apprécie vraiment. On remarque sur la fin que pas deux mais bien plus de guitares sont présentes ce qui j'espère n'aura pas d'influence sur leurs performances sur scène.
Velocity se présente et nous offre une intro assez spectaculaire, avec des morceaux de guitare très spéciaux qui laisse place à un riff très rapide en superposition avec des passages d'arpèges. Un super passage a la 1ere minute est présent, le chant lui continu à varier entre clean, écho, brutal etc. Les changements de tempo sont très présents dans ce titre. Un morceau qui rappelle un peu Vortex. Attention un passage un peu à la Opeth Vers les 3 minutes 2O est présent, c'est vraiment magnifique ce que les allemands nous offre depuis le début du CD, le guitariste effectue un solo extrêmement rapide que même des guitaristes comme John Petrucci aurait du mal à faire! Fin en queue de poisson mais le morceau reste beau dans son intégralité.
Nous sommes à l'avant dernière chanson qui est A Transcendental Serenade avec un début génial accompagné d'un piano puis rejoint comme d'habitude par les grattes électriques. Super changement vers la la première minute suivit d'un « solo » de basse (fretless si on en crois mes informations!). Le groupe nous sort un riff plus « thrash » vers les deux minutes 20, pareil vers les trois minutes c'est géant! Puis retour sur le passage du début avant de partir dans un délire vers les 3 minutes 40 assez cool principalement basé sur les guitares évidemment. On a un morceau uniquement instrumental précision le ce qui le rend encore mieux, on perçoit mieux la précision du jeu du batteur par exemple juste avant la cinquième minute. Bizarrement un chant de fond arrive dans la dernière minute juste après la démonstration des musiciens. Très belle fin sur le chant accompagné à la guitare.
Voilà, on y est déjà, le dernière chanson de l'album Aevum, très lente au début avec un chant encore pas vu depuis le début de l'album mais très bon aussi. Et c'est parti, dès la première minute la formation se lance dans un trip très rapide avec ensuite un riff et un chant plus thrash que death mais peu importe. Peut être un peu moins mélodique que les autres au début. La chanson reste assez rapide et violent pendant plus de la moitié, où d'ailleurs les voix des autres membres viennent se joindre au chanteur avant de laisser le solo tout prendre. Changement de riff vers la 5eme minute (un peu avant a vrai dire) uniquement instrumental avant de repartir sur une partie excellente vers 5:30 suivit d'enfin un ralentissement du tempo pour laisser place à la mélodie peu présente depuis le début du titre.
Et voilà que se termine le troisième volet d'Obscura, je ne vous cache pas que j'ai passé beaucoup de temps a l'écrire mais il le mérite entièrement on a ici un chef d'oeuvre qui restera dans les anales, c'est surement le meilleur album dans le genre, les allemands d'Obscura sont vraiment doué on a hâte de les voir en concert dans le coins (même si Brieuc les a déjà vu au hellfest, quelle chance!).
Voici les artworks des albums précédents pour les comparer avec le nouveau :
Retribution (2006 et remaster en 2010) Cosmogenesis (2009)
Par Brieuc
Moins accessible que Free Hand (1975) ou Three Friends la même année mais plus supportable que The Power and the Glory (), Octopus reste incontestablement le chef-d'oeuvre du groupe de Rock Progressif Gentle Giant, qui marque une bonne fois pour toutes le savant fourni par celui-ci tant sur l'art électrique et l'écriture. Ce qui est perceptible dès les premiers abords, reste cette sublime pochette gatefold européenne dessinée par Roger Dean qui avait déjà forgée sa réputation en dessinant les couvertures de Yes. Comme vous l'aurez vu, elle représente une pieuvre, qui donne le nom au disque Octopus. Mais pas exactement car Octopus ne signifie pas juste pieuvre en anglais, il peut se décomposer Oct = huit / opus = oeuvres.
Huit oeuvres qui ferment la parenthèse conceptuelle de leur précédent album, d'une durée moyenne de 4 minutes et totalement indépendantes. Elles dissimulent un certain projet de concept sensées illustrer respectivement l'humeur de chacun des membres du groupe, les 6 musiciens et deux roadies.
L'ouverture du disque par son The Advent of Panurge fait sonner une touche médiévale portée par une basse de Ray Shulman très groovy comme je les aime, et laisse le piano de Kerry Minear laissant apparaître subtilement de l'orgue et du Moog. Le parolier Phil Shulman revient en tout cas sur l'oeuvre de leur vénéré François Rabelais, deux ans après Pantagruel's navity (tant que ça parle de géant..). Raconteur Troubadour (comme son nom l'indique) ne fait que renforcer que l'aspect médiéval de leur progressif avec du tambourin et le violon de Ray d'une manière assez répétitive causée par le chant puis laisse les instruments en Free session avant de reprendre son cours.
A Cry for Everyone (inspiré d'Albert Camus) crée une énorme rupture dans la musique, avec un Hard assez décalé typique des frères Shulman où la guitare foisonne comme elle ne l'a pas fait depuis le début du disque, et bien évidemment les musiciens tonitruants se font plaisir. Que serait ce classique sans citer les canons époustouflants composant les enchevêtrements vocaux de Knots, et de son solo de vibraphone de Kerry Minnear surréaliste laissant apparaître des petites ébauches de saxophone par Phil Shulman ou les percussions de Gary Green. Dog's Life est interprété comme une petite histoire soutenue par la guitare acoustique et les violons, tandis que Think of me with Kindness prouve que le gentil géant peut aussi être simplement beau, avec sa ligne de piano, sa trompette et son orgue créant une mélodie romantique étonnante. Enfin nous avons ce final River, aux rapides consonances aquatiques qui se retrouvent dans la pochette, et terminant ce voyage musical par le plus long morceau avec beaucoup de fascinants effets, avec quelques solos de John Weathers remplacant plutôt bien son prédécesseur Malcom Mortimore.
Le rire répété au moins une quinzaine de fois avant d'être mis dans la boîte, de l'ingénieur du son Martin Rushant introduisant The Boy in the Band est une simple preuve du grand travail fourni par les britanniques très exigeants mais qui savent se faire plaisir et cacher une certaine intelligence et subtilité nées d'une brillance malicieuse qui caractérise l'âme des progueux d'une manière générale. Ce qu'on pourrait comparer comme le dit très bien Frédéric Delage dans ses chroniques, « la substantifique moelle » de Rabelais. Car Octopus est bel est bien une référence du genre, et il gagne toujours à être écouté.
Par César Max Cavalera c'est une dizaine d'année avec son frère dans le groupe Sepultura, c'est aussi depuis 1998 la légendaire silhouette aux dreadlocks plus qu'épais faisant office de chanteur dans le légendaire Soulfly avec son ami Marc Rizzo et aussi quelques années avec un autre projet nommé Nailbomb. Bref une carrière plutôt exemplaire, mais Les frères Cavalera ne compte pas s'arrêter là et se retrouve en 2008 pour former Cavalera Conspiracy, réunissant bien évidemment les Cavalera, Marc Rizzo (Soulfly), Joe Duplantier (Gojira, et seulement sur le premier album) et donc a présent le bassiste Johnny Chow. Depuis ils ont réalisé « Inflikted » contenant le tube Sanctuary, et bien d'autres. Bien, maintenant précison que l'album dont je vais vous parler sort le 29 Mars, mais bien évidemment déjà disponible sur certains sites, l'impatience m'a poussé à le faire.Rappelons nous Inflikted, assez impressionnant non seulement pour sa violence mais aussi la différence avec un album composé par Cavalera. On avait ici un bon death groovant vraiment extra. Et voilà, 3 ans après sa, Max nous sort Blunt Force Trauma, bien mieux que son grand frère, peut être parce qu'il est plus long, plus violent, mieux composé... voyons sa en détail. Déjà l'artwork rappel bizarrement celui du premier, en effet c'est le même, juste les couleurs ont changées, d'ailleurs au lieux du rouge sang on a là un noir bien sombre qui en dit gros sur cet opus.
Début avec Warlord, chanson interprétée en concert depuis quelque mois déjà. Un début assez classique mais extrêmement classe. Ca fait plaisir de retrouver la voix de ce bon vieux Max, pas entendu depuis le médiocre Omen de Soulfly. Juste après le refrain Marc Rizzo, excellent shredeur, nous sort un jolie solo. La présence de choeurs sur le refrain donne un côté encore plus brutal à la chanson. La chanson se termine sur un rythme « décroissant » rappelant un battement de choeur de plus en plus lent. C'est ledébut de la fin... Vient ensuite Torture, très brutal aussi introduite par un solo de Marc à la whawha et autres effets très efficaces. Un titre classiquement death et très court, tout comme les premiers morceaux de death (l'article sur Carcass par Brieuc nous le montre bien). Mais peu importe, ce titre reste superbe tout comme celui qui vient juste après.
Lynch Mob!!!! avec un special guest, voici Roger Miret du groupe de hardcore New-yorkais Agnostic Front, malheureusement sa voix n'allant pas avec celle de Max Cavalera (qui le nie totalement dans ses interviews d'ailleurs) à tendance à gâcher le début de la chanson. En tout cas pas besoins d'être bilingue pour comprendre cette chanson surtout quand les choeurs crient « crucified!! ». Le refrain est en plus extraordinaire rythmiquement parlant! On enchaine avec le tube Killing Inside, dont le clip vidéo vient juste de sortir, un début calme assez chouette où Max chuchote la même chose pendant 30 secondes, pour passer ensuite à un refrain évidemment génial rappelant les paroles d'un certain Sanctuary avec des phrases comme « Everyone dies! »... Milieux de chanson et voilà un pont très mélodique et agréable qui nous mène à une autre partie de la chanson avec multiple paroles et le solo habituel de Marc Rizzo qui se débrouille bien mieux qu'au sein de Soulfly! Retour au refrain de départ pour clôturer ce titre.
Jusqu'ici les chansons sont très courtes, ce n'est pas Thrasher qui va nous dire le contraire, cela n'empêche tout de même pas a cette chanson d'être exceptionnelle notamment au niveau du refrain que j'apprécie beaucoup. Toujours du gros death métal avec la touche Cavalera. Voilà qu'a la fin on retrouve se plan mélodique vu sur la précédente avec le solo de Marc Rizzo vraiment énorme une fois de plus. Puis Speake Hate s'impose, chanson très agréable, mélodique etc... Le couplet est très sympa, après on part sur un pré refrain et refrain plus brutal et sa repart. Variation au bout de 2 minutes avec un riff plus lent et posé malgré sa brutalité constante. Et c'est ainsi que se termine ce titre long de trois minute ce qui change des autres! Mais n'oublions pas que l'album contient 14 chansons tout de même (chansons bonus comprise...).
Début destructeur pour Target, chanson à nouveau rapide, je crois que je vais arrêter de le répéter car on a vraiment du death metal donc bon... Bref quelques petits solo sont placés après les refrains pour annoncer le retour au couplet? Puis changement vers la moitié de la chanson avec un riff une fois de plus plus lent qui va s'accélérer au fur et à mesure pour laisser la place au dernier solo de Marc Rizzo avant une fin dont la mélodie est entrecoupée par les cries de Max et les siens. Voici extraordinaire GenghisKhan, longue de plus de 4 minutes cette fois. Les paroles elles sont toujours aussi gaies. Pourtant le nom de la chanson est bien le nom d'une personne plus ou moins « célèbre » ayant (pour Max Cavalera) marquée l'histoire, comme d'autres titres que nous allons découvrir par la suite. Encore un solo excellent en milieux de chanson et superbe retour au début de la chanson par la suite. A nouveau un changement à la fin de la chanson avec un solo de guitare.
Alors, voilà Burn Waco, introduite à la batterie comme le titre Terrorize sur l'albumprécédant. Rejointe ensuite par les grattes pour un riff très Cavalera. Un pré refrain beuglé par Maxou, ce qui rend les paroles impossible à comprendre, mais elles devaient surement être très joyeuses. C'est peut être le fait que Marc Rizzo ai sorti sa première guitare signée chez B.C Rich (contrairement à Max qui doit en avoir une douzaine sachant qu'il vient de sortir sa première dédiée à Cavalera Conspiracy chez ESP) qui fait que ses solos sont sublimes... Voici l'autre chanson dédiée à un personnage connu dans l'histoire : Rasputin. Chanson violente et rapide (et oui je l'ai encore dit) avec un passage un peu bizarre à la première minute rappelant du Soulfly (le bon côté de Soulfly). Mais le titre reste respectable...
Enfin, Blunt Force Trauma qui montre très bien l'ambiance de l'album que veut donner Max Cavalera. Marc Rizzo va chanter sur le refrain en répétant les mots que Max prononce ce qui donne un effet assez classe a la chanson. Un nouveau passage mélodique en pleine chanson vers les deux minutes et quelques où chaque musiciens joue une partie différente donc ils continuent dans l'excellence... On se rapproche de la fin avec Psychosomatic, introduite par un riff assez lent rejoint par Rizzo etc avec un petit solo à la whawha. Pour effectuer une variation au bout d'une minute et de lancer le couplet, on a ici quelque chose de bien plus rapide, et le chant complètement fou de Max font de ce titre un des meilleurs de l'album. Solo joué à deux guitares au début, mais non ce n'est pas Max c'est juste le même joué deux fois par Marc qui est donc superposé et oui le jour où Max Cavalera fera un solo de guitare sur un album (plus dur...) et bien j'achèterai l'album de suite.
Dernière chanson de l'album si vous n'avez pas le titre bonus, Jihad Joe, très beau jeu de mot que je n'ai pas tout de suite saisi et que je comprendrai encore pas si un ami qui se trouve être Guillaume (patapon) ne m'avait pas éclairé. Une fois de plus la chanson est très bien mais le refrain fais très (trop)... comment dire... « c'est la révolution!! », ce qui devient un peu répétitif depuis le début de l'album. Rizzo parvient a nous faire un solo plutôt lent, exceptionnel! On s'en souviendra. Donc maintenant Electric Funeral, et oui ce n'est pas de Cavalera Conspiracy mais bien de Black Sabbath ici efficacement repris par notre formation qui termine extrêmement bien cet album que je qualifierai de bible cavaleristique.
Bien maintenant on a juste hâte de les retrouver sur la mainstage 1 du Hellfest 2011 cet été pour un show assez exceptionnel que je vous compterai avec l'aide de Brieuc et surement de Guillaume. Désolé mais je ne mettrais pas de lecteur c'est trop long... Mais toutes les chansons sont sur youtube! Voici le clip de Killing Inside :
Par Brieuc
Je comptais vous parler de ce superbe disque avec le bonheur de voir le groupe - qui l'a enregistré - au HF.. mais ils viennent d'annuler leur venue avec beaucoup de regrets pour ma part.. même si ils comptent revenir en Europe avant la fin de l’année. « C'est ce qui pourrait s'apparenter à du Pink Floyd si Roger Waters avait été un métalleux » c'est directement ce qui m'a attiré vers ce groupe américain qui nous vient de Los Angeles, très peu connu en France malheureusement (et puis il y a cet artwork sublime signé Derek Albeck). Les débuts de ces ricains se faisaient en 2006 sous forme de trio composé de Justin Maranga, Nick Long et Brandon Pierce, respectivement à la guitare, basse et batterie qui insistait pas mal sur les jams. Le groupe se vit rapidement recevoir deux nouveaux membres à quelques mois d’écarts, Chico Foley (maintenant remplacé par Matt Barks aux synthés, Moog, Mellotron) et le virtuose Jason Watkins qui imposera son orgue et ses compos de piano. On sent tout de suite leurs inspirations, leur musique est principalement un Stoner très lourd, éclairé par de petites touches psychédéliques à la sauce progressive. Ajoutez à cela un Doom qui renforce leur style de prédilection et qui leur permettent de vociférer sur certains moments peu appropriés.
Je prends par exemple la sublime The Ambrose Law et ses intenses 13 minutes qui clôturent l'album. Le chant très discret poursuit la ligne de guitare constante qui introduisait le morceau bercés par l'orgue Hammond, la basse jouant quelque chose de totalement différent qui se fait surtout entendre lors du sublime solo de guitare par Justin vers 1 minute 30 qui s'étire jusqu'à la 3e minute avant que le tempo ralentisse. Tous les instruments jouant à l'unisson sur les breaks afin de poursuivre sur ce tempo beaucoup plus posé mais moins léger où le chant devient gueulard 3 minutes durant et le mellotron de Matt prend place. Après une belle montée en crescendo, le morceau reprend son rythme de départ les paroles modifiées et un aboutissement différent pour la 7e minute. Le chant se transformera en vocifèrement, qui est là pour bien rappeler que les Ancestors sont là pour faire du métal et qu'ils sont inspirés par le Doom, ce qui est légèrement dommage. Mais dès la 8e minute, ils nous font rêver pendant près de 5 minutes jusqu'à la fin du morceau, en faisant ressortir une très grosse touche Floydienne en laissant la guitare se lanciner à la Gilmour sur les mélodies de ses compères pour donner quelque chose d'émouvant, de magnifique.
The Ambrose Law est l'une des 4 « grosses » compositions du morceau, car l'album Of Sound of Mind est constitué de plus ou moins courts morceaux instrumentaux et à base de claviers ou d'effets variant de 1 à 6 minutes alternant avec ces longues écritures.
Parce que oui, les Ancestors rendent bien hommage à leurs ancêtres et n'ont pas peur d'étirer leurs morceaux du mieux qu'ils peuvent (ce qui n'est pas juste une qualité en soit, mais ça me plaît), et ils le prouvaient déjà dans leur premier EP Neptune with Fire (2008). Ce premier EP proposait deux très bons morceaux. Un de près de 17 minutes Orcus’ Avarice dont certains reprochent une introduction plagiée de Gardenia avec des petits effets guitares à la 6e minute passionants puis passe à un registre presque free jazz très expérimental, ainsi qu’un autre portant le titre de l’album avec quasiment 22 minutes magnifiquement développées. C’était donc un concept sur des personnages métaphoriques (à savoir Neptune sur le morceau-titre et Orcus sur la première piste) et raconte leur voyage psychologique et « cosmique, écrit comme une personnification immortelle de l’homme mortel. Avec ce discours compliqué était accompagnée cette belle pochette dessinée par Arik Roper qui rappelle fortement les vieux disques progs d’où une forte influence de ce mouvement pour le groupe.. je me suis permis de vous faire une rapide chronique de cet EP afin de ne pas y revenir, car je ne pense pas avoir beaucoup de choses à redire à propos de celui-ci.
Ancestors - Orcus' Avarice [16:48]
From Nothing constituant de petits bruitages que l'on pourrait comparer à Speak to Me sur DSOTM annonce la douloureuse Mother Animal dans laquelle ressort le plus le Stoner que veut imposer le groupe, car le chant se rapproche énormément de Mr. Garcia du Kyuss. Après 3 lourdes minutes, on laisse cours à quelques cours à quelques délires instrumentaux portés par la guitare avant que l'orgue vient calmer tout ce petit monde pour rendre un moment très mélodique, très posé pour revenir à la lourdeur du début. Comme une opposition entre le lourd et le mélodique, car pendant ses 14 minutes on à le droit à une alternance entre ces deux parties qui se cherchent avant de se trouver pour fournir un sublime final où ils se mettent d'accord. Le groupe veut aussi montrer qu'ils ont un claviériste d'exception, Not the Last Return et les 6 minutes de Challenging où celui-ci a carte blanche pour interpréter longuement ses compositions de piano et ne faisant ressortir que quelques notes de guitare acoustique sur le second. Et puis il y a A Friend conçu par des effets cosmiques qui fournissent la touche Space Rock donnant le Prog de la chose. Ces mêmes effets se poursuivent sur The Trial qui n'a aucun aucun rapport avec le morceau de leurs maîtres.
C'est sûrement sur ce morceau que le talent des américains à savoir progresser dans leurs morceaux, avec un niveau technique incroyable. Il est donc concis en 2 grandes parties, l'une de 11 minutes s'improvisant dans un psychédélique passionnant et fascinant avant d'enchaîner avec un Stoner précis que l'on ne peut pas écouter sans le comparer encore une fois à Kyuss... pour redonner un rythme semblable à celui du début de Mother Animal qui terminera le morceau par une basse vibrant de tout son saturé pendant 2 minutes et de reprendre les petits effets qui l'ont démarré.
Je ne m'attarderais pas sur Bounty of Age qui a le droit à sa petite touche de beauté causée par la ligne de basse très mélodieuse, et qui encore une fois progresse et alterne passages tantôt violents tantôt doux, le tout étant d'une rare finesse surtout grâce à un sublime solo de guitare.
Même si Ancestors a une grande tendance à vouloir rallonger leurs morceaux au maximum possible, ce qui peut écœurer certains, on sent quand même la motivation à vouloir faire renaître les cendres de leurs ancêtres, ceux sans qui ils ne seraient pas là. Mais au lieu de copier un peu partout, ce qui pourrait être le bilan de cette écoute, ils ont crée une sorte de fusion insolite à la croisée de Pink Floyd ou King Crimson et de Kyuss ou Neurosis qui respectivement apportent la finesse et la mélodie progressive et psychédélique opposées à l'excellent lourd Stoner. Ce qui donne un improbable mélange qui sonne juste avec des compositions construites de toutes pièces par des musiciens d'exception peut-être parfois inégales mais toujours passionnantes soulevées par de belles paroles contemplant les difficultés de psychologie humaine et ses effet sur le développement de société moderne.. Parce qu'une chose est sûre c'est qu'il y a de la matière dans ce qu'ils font et que leur boulot mérite bien d'y jeter une paire d'oreilles.
On se retrouve à la sortie de leur prochain EP enregistré et masterisé, Invisible White.
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