"J'ai toujours cru que le rôle d'un musicien consistait à fournir une source alternative d'informations, à créer un point de ralliement spirituel et social, un endroit pour vivre une expérience commune." - Bruce Springsteen / "Nous jouons très fort pour que le public puisse ressentir aussi physiquement la musique, qu'ils l'emportent avec eux dans leurs coeurs." - Jimi Hendrix / "La Musique est l'architecture du silence" - Robert Fripp
Par Brieuc
D'abord, pardonnez moi pour ce choix de groupe un peu restreint, c'est vrai que j'ai parlé de "Meddle" de "Atom Heart Mother" mais clore ces chroniques sur les Pink Floyd... Je voudrais quand même parler de l'album qui à mené ce groupe à être mon préféré, où plutôt celui qui m'a fait connaître les Pink Floyd. En Ecoutant l'album je me suis dis pourquoi ne pas voir le film de Alan Parker? tellement j'ai adoré cet album. C'était le moment où je fouillais dans le grenier de mon chez moi, et que je fouillais dans les vinyles de mon père et que par curiosité, j'ai pris tous ceux des Pink Floyd (pour découvrir).
Tous ceux de la génération de mes parents disaient, "Quand tu verras le film, tu te sentiras parfois mal à l'aise et tu écouteras la musique d'un autre air". Puis j'ai vu le film de Alan Parker. Si on prend le film comme une même histoire ça donne ça : Pink, un jeune garçon qui a perdu son père à la seconde guerre mondiale, et qui est élevé par sa mère tyrannique, devient à un moment Rockstar, il se met dans la drogue puis il apprend que sa copine l'a plaqué, il devient fou pète tout chez lui, se mutile et... après une transformation bizarre est sous un accoutrement de sorte de parti nazi avec un brassard rouge où est marqué deux marteaux croisés. In prend le parti en charge et met en route une campagne contre les juifs, les noirs et les homosexuels. Je dois dire que le film m'a vraiment rendu mal à l'aise, il y a quelques scènes "insoutenables" et des images pas jolies jolies. Le film reflète en fait la vie de Roger Waters, qui a écrit presque l'intégralité de l'album.
Tout le double cd/Vynil des Pink floyd accompagne le film et il y a quelques chansons que je ne peux plus écouter ("The Trial" ou encore "one of my turns" où il détruit sa chambre. La dénonciation au début des écoles anglaises est tout simplement magistrale sur fond de "Another Brick in the Wall part I et II" ou de "The Happiest Day of our Lives", énormes chansons. "Comfortably Numb" est absolument magnifique et illustre bien l'enfermement de Pink envers la société, par un mur. Les dessins du film sont particulièrement extraordinaires... "Young Lust" "Waiting For The Worms" ou encore "In the Flesh" sont aussi parfaites. L'album absolu par excellence des Pink Floyd.
Playlist "The Wall"
Pink Floyd - The Happiest Day of Our Lives [1:51]
Pink Floyd - Another Brick In The Wall (Part Two) [4:00]
Neil Young & Crazy Horse - Rust Never Sleeps (1979)
Par Brieuc
Après mon escapade interminable dans "Harvest" (note à mes-lectures et photographe-perdu, j'ai oublié de citer cette magnifique chanson A man needs a main, mais je vous le répéte, toutes les chansons sont énormes!), je me suis lancé dans la carrière que Neil à eu avec le fameux trio des Crazy Horse.
Mon père m'a offert cet album, pas forcèment celui que je désirais mais je me suis rendu compte que celui-là est meilleur que mes autres demandes. L'album est un Live des quatres monsieurs, enregistré sans le son du public, ce qui est donc considéré comme un album studio.
Il commence par "My, My, Hey, Hey (out of the blue)" et fini par "Hey, Hey, My, My (Into The Black)", deux chansons dont les paroles ont été reprises par le chanteur Kurt Cobain dans une lettre qu'il a écrite (note : merci à Photographe-perdu pour sa remarque qui m'a fait corrigé cette vilaine faute). Deux magnifiques chansons qui sont loin d'être oubliées dans l'histoire du Rock. Surtout My My Hey Hey, avec son solo de fin de chanson d'harmonica inoubliable et ses guitares acoustiques silmutannées. Mon morceau préféré de Neil Young.
S'en suivent d'autres magnifiques chansons comme "Trasher", "Ride My Lama" (les deuxiemes et troisiemes chansons de l'album) ou encore la magnifique "PowderFinger".
J'ai été vraiment content de connaitre cet énorme album qui n'arrive peut-être pas au niveau d'Harvest mais qui est de loin, un des meilleurs album du grand Neil. Note à voir, "Year of the Horse", un film mi documentaire, mi concert qui retrace une tournée de Neil Young & Crazy Horse, réalisé par le fabuleux Jim Jarmusch (Egalement réalisteur de Dead Man), on peut entendre "Sedan Delivery" qui fait parti d'ailleurs de Rust Never Sleeps. Fabuleux album, surement le meilleur des Crazy Horse presque égal à Everybody Knows this is Nowhere
Playlist "Rust Never Sleeps"
Neil Young & Crazy Horse - My My Hey Hey (Out Of the Blue) [3:48]
Neil Young & Crazy Horse - Sedan Delivery [4:40]
Neil Young & Crazy Horse - Hey Hey My My (Into the Black) [5:14]
Par Brieuc L'excellence du groupe des Led Zeppelin, avec Jimmy Page à la guitare et ses solos légendaires, Robert Plant au chant et un peu à l'harmonica avec sa voix incroyable sur laquelle il tire de façon a la rendre aigüe, la basse de John Paul Jones, qu'on peut maintenant apprécier dans on nouveau groupe "Them Crooked Vultures" (avec Dave Groll et Josh Homme) et surtout le regretté John Bohnam, bourreau de la batterie mais mort dans son vomi. Je pourrais tous les chroniquer les Led Zeppelin, ils sont carrêment tous excellents mis a part un certain Presence. Mais vraiment, de Led Zeppelin I à Coda en passant par Led Zeppelin IV et House Of The Holly, rassemblant le II, le III ainsi que In Trough Of the Out Door. Vraiment ils sont tous géniaux.
Le premier, sorti en 1968, illustre bien l'excellence de leur carrière, qui sera surtout caractérisée par des morceaux tels que "Whole Lotta Love", "Immigrant Song", "Stairway To Heaven" ou encore le reggae "D'yer Ma'ker".
Le premier morceau "Good Times Bad Times" qui dégage un certain bohneur, dû a la puissance de la musique jouée par les membres de Led Zeppelin, qui là jouent de bon coeur et on le sent. L'album oscille entre Folk-Rock voire même flamenco (si l'on prend "Black Mountain Side" qui se joue particulièrement a la guitare de Jimmy Page et au Djembés et Tam Tam de Bohnam, qui apparaît en fondu du précédent morceau plus dans l'esprit des Led Zeppelin "Your Time is Gonna Come"). Mais tout aussi bien dans le Blues avec des morceaux comme "Babe I'm Gonna Leave You" tout simplement extraordinaire avec ue ligne de guitare vraiment talentueuse et aussi "Dazed And Confuzed" où l'on ressent déjà les sortes d'orgasme que pratique Robert Plant dans plusieurs de ses chansons mais surtout "I Can't Quit With You Baby" vraiment blues pour le coup. On peut retenir aussi "How Many More Times" qui termine l'album avec beaucoup de brio et de longueur.
Le premier album des Led Zeppelin, joue sur la longueur et la variation des styles de musiques, arrangements qu'ils reprendront par la suite. Tout simplement extraordinaire.
Various Artists - Music from the Motion Picture Pulp Fiction (1995)
Par Brieuc
La musique du 2eme film du trublion du cinéma américain, l'inventif, original, décalé et génial Quantin Tarantino qui signe là sa plus belle oeuvre. Tarantino à toujours dit que il trouvait impossible de préter un film à un compositeur, puis que ce dernier crée la musique de l'oeuvre sans l'avis du réalisateur.
C'est pour ça que Quentin choisit toujours ses musiques : et il fait bien! Jackie Brown, Kill Bill 1 & 2, Reservoir Dogs, Boulevard de la mort... tous ses films contiennent de supers musiques interprétées par de bon artistes, comme par exemple RZA pour Kill Bill. Pulp Fiction est peut-être le meilleur film de Quentin. La musique est ouverte d'esprit et originale. Le 1er titre que j'écoutais en boucle avant d'avoir vu le film, qui commence par un dialogue entre Amanda Plummer et le super Tim Roth (qui interpréte Mr Orange, l'indic dans Reservoir Dogs), puis la musique de Dick Dale, . AVIS a tous les idiots qui oseraient dire que cette musique vient de Taxi. Elle a également été interprétée dans A Very British Gangster de Donal McIntyre (2007).
Puis d'autres artistes font mouche, le fameux moment où John Travolta (Vincent Vega) danse avec Uma Turman (Mia Wallace) est accompagné avec "You Never Can Tell" chantée par Chuck Berry. Ou encore "Bullwinkle part II" , "Son of a Preacher Man"... Et surtout, et surtout...Le générique de fin, après le départ de Samuel.L.Jackson (Jules) et John Travolta (Vincent) accompagné par le génial "Surf Rider" de The Lively One".
Dans l'album, on peut remarquer aussi le passage Ezechiel 25:17 par Samuel.L.Jackson, le faux passage de la bible inventée par Tarantino et Jackson.
Une Bande originale à l'image du film - sublime -
Playlist "Pulp Fiction Dick Dale & his Dale-Tones - Misirlou [2:30]
Par Brieuc
Dès A Saurceful of Secrets (1968), les Pink Floyd ne s’avèrent plus être un groupe tapant dans le psychédélisme, ce fut une transition pour eux, de passer du rock psychédélique au Rock Progressif et atmosphérique (dû également au remplacement de Syd Barrett par David Gilmour). Après un passage chez Barbet Schroeder pour la bande originale du film More en 1969 et un double live/studio la même année à la touche personnelle de chaque membre du groupe signant un long morceau chacun sur le disque studio (Ummagumma), le groupe signe un album qui souligne le point qu’il n’y aura pas de seventies sans les Pink Floyd.
C’est en Juin 1970, au Bath & West Showground - de Shepton Mallet (une ville de Sommerset) qui accueillait le festival de Glastonbury, une catastrophe – les 4 membres interprètent Atom Heart Mother. Ce dernier est un long instrumental ambitieux de 24 minutes, accompagné d’un orchestre de cuivres, un violoncelle et des choristes. Plus précisément, l’orchestre comprenait des cors d’harmonies, des trompettes, un tuba, des trombones, un violoncelle solo et vingt choristes. Pour développer et diriger cet orchestre symphonique, Roger Waters puis le groupe prirent la décision d’appeler Ron Geesin, un compositeur contemporain organisé et talentueux qui a un peu collaboré avec Waters jadis. Evidemment, le studio étant plein comme un œuf, Ron a toujours eu un peu de mal à s’entendre et à se faire comprendre de l’orchestre qui refusait de se faire diriger par un musicien qu’ils associaient à l’univers rock, il s’est souvent vu dépassé par les évènements qui se foutaient ouvertement de sa pomme pendant les enregistrements. Cela dit ce n’était pas anodin, les musiciens avaient appris dans leurs corps classiques à snober tout ce qui touchait le Rock. Ce n’était pas du plus pratique pour eux non plus, car il est déjà arrivé que l’orchestre tombe dans un festival chaotique (comme celui que je viens de vous citer) et qu’il arrive des accidents tels que le tubiste retrouve de la bière qu’un joyeux festivalier avait versé dans son instrument. C’était bel et bien deux écoles différentes. Pour les choristes, le groupe fit appel à John Aldiss, chef choriste du John Aldiss Choir. Cependant, le résultat est sublime à mon goût, différentes parties se succèdent de manière impressionnante (Father’s Shoot – Breasty Milk – Mother Fore – Funky Dung – Mind your Throats Please – Remergence. Les titres Breasty Milk (Sein Laiteux) et Funky Dung (bouse puante) naquirent de l’idée de la vache figurant sur la pochette de l’album par Storm Thorgerson et John Blake (couverture, qui était considérée selon certains directeurs d’EMI comme la ruine de la maison de disques. Le titre de l’album/morceau, concocté à la va-vite (dont la traduction française donne Mère au cœur atomique) vient d’un gros titre que le groupe avait lu dans un journal dont l’article relatait à propos d’une femme qui avait accouché après s’être fait poser un simulateur cardiaque. D’ailleurs figure une recette dans la réedition dans le CD que je vais vous donner avec la traduction de la recette anglaise :
Repas de mariage bédouin traditionnel
Un petit déjeuner nourrissant, propre à satisfaire les plus gros mangeurs. Il est le mieux servi dans une tente au Sahara. (Jusqu'à 250 personnes.)
Vous aurez besoin de :
1 chameau moyen
1 chèvre d'Afrique du Nord moyenne
1 jeune agneau
1 gros poulet
1 œuf
450 gousses d'ail
Un seau de coriandre fraîche
1. Prenez le poulet déjà préparé, fourrez-le avec l'œuf dur, et assaisonez de coriandre.
2. Fourrez l'agneau avec le poulet.
3. Fourrez la chèvre avec l'agneau.
4. Fourrez le chameau avec la chèvre. Il est plus pratique d'employer un chameau tout prêt : n'hésitez pas à le demander à votre boucher. Piquez-le avec l'ail et beurrez-le avant de le faire cuire.
5. Pour une réussite optimale, faites griller à la broche sur un feu de charbons dans un désert aride.
Appétissant !
Même s’il a été accusé d’avoir mal vieilli, d’être pompier ou trop long : le morceau titre de l’album est un concerto onirique collectif aux mélodies riches et intéressantes, ainsi qu’à un style unique commençant déjà à définir le son Pink Floyd. Au point où Stanley Kubrick proposa en vain au groupe d’utiliser le morceau comme intro pour son futur chef-d’œuvre Orange Mécanique. Le refus du groupe m’a toujours étonné dans le sens où les Pink Floyd se sont toujours intéressé à placer leur musique dans le 7e art (More, Obscured by Clouds – La Vallée ou encore Zabriskie Point) auraient refusé de prêter leur morceau pour film qui finira par être culte. J’espérais avoir des réponses dans le livre de Nick Mason, mais ce dernier n’a pas mentionné ce fait.
Contrairement à Echoes pour Meddle, le morceau-titre représentatif de l’album vient se placer directement sur la 1ere face. La 2e face – beaucoup moins intéressante mais tout de même excellente - rappelle Ummagumma dans le sens où chaque membre du groupe (mais sans Nick cette fois-ci) signe un titre personnel. Roger Waters livre If, une douce et agréable ballade emportée par la guitare acoustique et la voix du bassiste puis discrètement accompagnée par la guitare électrique de David, l’orgue de Rick et la Charley-Stone de Nick. Rick Wright compose un morceau où les cuivres orchestraux éclatent au milieu d’une pop nostalgique : Summer ‘68. Et bizarrement, le refrain annonce celui d’Us and Them que le claviériste fera pour le côté sombre de la Lune en 1973. De son côté, David Gilmour s’impose avec son Fat Old Sun un peu bluesy où vient se placer un fougueux solo de guitare et sa somptueuse voix.
Selon certaines personnes le disque vient se conclure inutilement. Je ne suis pas spécialement d’accord. Alan’s Psychedelic Breakfast est la bande sonore d’un typique déjeuner britannique dont le protagoniste est Alan Styles (d’ailleurs Nick ne sait même plus pourquoi l’avoir choisi). Le morceau contient des mélodies dispersées sur fond sonore culinaires avec des classiques du bruitage (l’allumette qu’on frotte pour allumer la gazinière, suivi du grésillement de bacon, robinet qui goutte…). C’est le 10 octobre que sort l’album en question, qui n’est pas très abouti et que le groupe pourrait mieux faire selon les membres de ce dernier. Même si c’est un incontestable chef-d’œuvre, le groupe n’a pas tort mais ils vont transformer l’essai avec leurs deux albums suivants.
FACE A
1. Atom Heart Mother (David Gilmour, Roger Waters, Nick Mason, Richard Wright, Ron Geesin) – 23:44 * Father's Shout – jusqu'à 2 min 49 s
* Breast Milky – de 2 min 49 s à 5 min 20 s
* Mother Fore – de 5 min 20 s à 10 min 9 s
* Funky Dung – de 10 min 9 s à 15 min 25 s
* Mind Your Throats Please – de 15 min 25 s à 17 min 45 s
* Remergence – après 17 min 45 s FACE B 2. If (Roger Waters) - 4:30
3. Summer '68 (Richard Wright) - 5:29
4. Fat Old Sun (David Gilmour) - 5:22
5. Alan's Psychedelic Breaksfast - 13 min * Rise and Shine
* Sunny Side Up
* Morning Glory
1970, 33t anglais : Harvest SHVL 781
1970, 33t français : Harvest SHVL 781 / 2C064-04550
1970, 33t américain : Harvest SKAO 382
1973, 33t anglais (quadraphonique) : Harvest Q4 SHVL 781
1985, CD américain : Capitol CDP 7 46381 2
1994, CD américain (remasterisé) : Capitol CDP 0777 7 46381 2 8
1994, CD américain (MFSL UltraDisk II) : MFSL UDCD 595
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