"J'ai toujours cru que le rôle d'un musicien consistait à fournir une source alternative d'informations, à créer un point de ralliement spirituel et social, un endroit pour vivre une expérience commune." - Bruce Springsteen / "Nous jouons très fort pour que le public puisse ressentir aussi physiquement la musique, qu'ils l'emportent avec eux dans leurs coeurs." - Jimi Hendrix / "La Musique est l'architecture du silence" - Robert Fripp
Yop là ho à tous.
Il y a un an jour pour jour, un viking (Robinet) et un irlandais (Cuberisheep) ont eu l'idée commune de créer un blog appelé par le second compère de manière maladroite "60cd pataponnesques") et avec un profil commun : Brioche-Patapon...
Seulement les choses ont évolué peu à peu, chroniques de concerts, alentours musicaux jusqu'à en devenir un blog non centré que sur des chroniques de disques mais sur la musique plus généralement.
Un an déjà : plus de 50 chroniques de disques, et près de 10 chroniques de concerts... Et c'est pas fini.
Cependant le blog change de nom et d'habillage. Désormais, il s'appelle plus 60 cd pataponnesques mais "Crimson Sunrise".
Voilà pour l'avertissement, mais surtout merci à tous ceux qui nous ont lu, qui nous lisent et qui continuent à nous lire. Ca a commencé avec In the Court of the Crimson King en ce 12 Juillet 2009, et là ça continue : Matching Mole tout frais pour vous.
Primus - John the Fisherman [3:33]
On peut vous assurer que vous allez bouffer du Primus et de son leader Les Claypool pendant les vacances...
11h > 11h 30 KALISIA [Métal Progressif] (Rock Hard Tent) « Cela fait 15 ans que nous n’avons pas fait de concerts, je peux vous assurer que ça fait du bien » annonce le chanteur de Kalisia, groupe de Métal Progressif français formé à Montpellier en 1994, après avoir joué pendant 20 minutes. Ils étaient là pour jouer leur dernier album, qui après un 14 ans de gestations, livrent un énorme album concept de 2 disques appelé Cybion. Il faut dire qu'on ne connaissait pas un broc de ce groupe, et que si je me suis aventuré dans la Rock Hard Tent au petit matin de Clisson, c'est parce que le mot progressif figurait dans la description du groupe. Nous ne sommes en aucun cas déçu. Le personnel, tous aussi bons les uns que les autres nous valse entre Métal Progressif aux tendances power et Symphonique, Power. Les claviers riches, la batterie brutale, les guitares fluides (en particulier le guitariste-chanteur, un chauve hyper talentueux), une bonne vielle basse apportant de bonnes harmoniques, l’intervention de de la cantatrice (offrant un lyrisme d’une beauté sans précédent.) et la succession de parties musicales différentes n’ont fait que renforcer l’aspect progressif de leur musique. Esperons ne pas attendre encore 14 ans de silence avant de les revoir, en tout cas : essai transformé!
12h 15 > 12h 55 OBSCURA [Death Metal Technique/Progressif] (Rock Hard Tent)
Toujours dans une lignée progressive, mais moins perceptible : Obscura a agité la foule de manière efficace avec quelques beaux tarés qui ont réussi avec plaisir à allumer celle-ci assoifée de Death Technique : Kummerer (guitare/chant), Muenzer (Guitare principale) et Grossman (batterie). Et oui il manque bien notre regretté Thesseling dont il manquait les fameuses lignes de basses sensationelles.. A sa place on a eu un inconnu qui n'a pas su reproduire ce qu'il faisait d'habitude et qui donnait tout le charme à la qualité d'Obscura. Y compris les premières notes déclenchant l'avalanche Anticosmic Overload qui nous a mis une sacrée pétée. Puis ils enchaînent un set concis basé sur leur dernier album Cosmogenesis avec des morceaux sensationnels qui s'enfilent comme des perles sur un collier. Se clôturant comme sur le studio, avec Centric Flow et sa dernière partie dévastatrice et pourtant très mélodieuse. Du death technique prog avant le petit déjeuner, y a rien de mieux.
13h 45 > 14h 25 Y&T [Hard Rock/Heavy Metal] (Mainstage 01) Après du death et progressif, autant aller voir des papys du Hard Rock pour digérer des sandwichs et bières fraîchement ingurgités. Yesterday & Today en jettent, plus communèment appelés Y&T. Depuis les années 1970, ils prouvent qu'ils sont actifs et s'inscrivent dans la lignée des géniaux groupes de Hard Rock comme Deep Purple (qui sans claviers, seraient presque Y&T mais c'est quand même beaucoup mieux n'éxagérons rien). Et ils nous ont fait passé un bon moment Hard, avec superbe set-list, parties solos et incroyable convivialité sur scène. L'interprétation marquante du concert fut de loin : Dirty Girl. Des vieux qui ont clairement su se conserver comme il le fallait !
1. Black Tiger 2. Mean Streak 3. Dirty Girl 4. I'm coming home 5. On with the Show 6. Hurricane 7. Rescue Me 8. Forever Myspace de Y&T
On va la faire courte, Raven c’était pas terrible. Ca à beau être un groupe marquant du Hard Rock et de la NWOBHM, mais leur prestation était répétitive, le son était bien trop fort mais les musiciens et le chanteur étaient bons, les frères Gallhager (pas d’Oasis hein) avec leurs 30 ans d’existence britannique. La musique n’était pas forcément mauvaise, mais c’était un peu chiant et en plus le chanteur passait trop vite de l’aigu au grave, créant des sensations insupportables pour nos petites oreilles. Dommage, mais bon c’était pas nul pour autant.
1. Take Control
2. Live at the Inferno
3. All of One
4. Breaking You Down
5. Rock Until You Drown
6. Medley : Speed of the Reflex/Run Silent/Run Deep/Mind Over Metal
7. On and On
8. Break the Chain
Myspace de Raven
« En ville mon pote ! », les trois rigolos d’Anvil arrivent sur scène acclamés et réclamés - pendant que Pretty Maids (remplaçant Ratt) jouent sur le Main Stage 1 - comme ils ne l’ont pas été dans les années 1980. En effet, pour ceux qui ne connaissent pas, Anvil est groupe canadien d’Heavy Metal/Hard Rock/Speed Metal qui n’a jamais connu le succès mais qui pourtant, produit une musique classique dans son style et franchement classe Un film « The Story of Anvil » est sorti au courant des mois derniers, un super documentaire bien foutu qui relate les tribulations actuelles du groupe, les problèmes à produire leurs disques, l’absence de monde dans leurs concerts. Le film a dû les faire un peu plus connaître, et le public présent était là en majorité parce qu’ils avaient vu le film. Sur scène, Anvil est sensationnelle. Le chanteur, Steve « Lips » Kudlow fait preuve d’un humour, d’une maîtrise de sa guitare et de sa voix incroyables. A plusieurs surprises, il a parlé dans le micro de sa guitare pour dire de la merde, il a sorti un godmichet pour jouer (magnifiquement bien d’ailleurs) dessus – comme il le faisait dans les années 80 -.Robb Reiner, son meilleur ami, est un batteur introverti qui a l’air de se faire chier mais quand même marrant fit une putain de prestation avec un solo incroyable de quelques minutes. Et le bassiste quand à lui, est un chauve moustachu bien excellent, le nouveau : Glenn Gyorfy. Ils restent méconnus, mais maintenant avec un certain charme. Prouvé surtout par le fait qu’ils fassent leur balance eux-mêmes avant le concert. Y a t-il des vieux fans dans l'assistance ? Ah oui j'aperçois des chauves ! L’énergie du groupe considérable nous a fait vivre 50 minutes de pur bonheur, terminée par leur tube : Metal On Metal. Après Slash, d’ailleurs, on est allé les voir dans les signing Sessions. Ils sont très chouettes (le batteur s’emmerdait carrêment tout de même), et on a eu des autographes, on s’est pris en photo avec eux… Bref ça dépote carrément de les voir en vrai. Et comme dit Lips au de 45 minutes de concert : il a fallu attendre 30 ans pour qu’Anvil arrive en France… Eh ? Ah oui :
1. March Of The Crabs
2. 666
3. School Love
4. This Is Thirteen
5. Mothra
6. White Rhino
7. Forged In Fire
8. Metal On Metal Myspace d'Anvil
17h00 > 17h 50 AIRBOURNE [Hard Rock] (Mainstage 01) Pas le temps de traîner, nous courons, faufilons, les esgourdes défoncées pour aller sur le mainstage 01 regarder les 4 fanfarons d’Airbourne. Le concert se prépare en 5 minutes, nous sommes relativement bien placés mais serrés à un millimètre près. Et là. Ca pète, on s’en prend plein la mouille. Ils nous balancent le dernier album : No Guts, No Glory, du début jusqu’à la fin, pour terminer avec Runn’in Wild. Les enfants d’AC/DC nous ont fait passer ce concert en 10 minutes, alors qu’il durait 50 en vérité. Ce fut incroyable. Il y en a que pour Joey O’Keeffe (guitariste/chanteur) évidemment. Il passe la moitié du temps à gueuler des trucs du genre « ROCK & ROLL WILL NEVER DIE ! » ouvre des canettes de bières avec sa tête. Et surtout, le clou du spectacle classique comme pour l'édition 2008 : Joël O’Keeffe monte tout à plus de 20 mètres de haut pour faire tranquillou son solo de guitare. On avait tous le vertige pour lui, aveuglés par le soleil. Mais c’était incroyable. L’histoire australienne d’Airbourne est loin d’être finie.
1.Raise The Flag 2.Chewin' The Fat 3.Diamond In The Rough 4.Blonde, Bad And Beautiful 5.Cheap Wine & Cheaper Women 6.Girls In Black (Joël monte en haut de la scène) 7.No Way But The Hard Way 8.Too Much, Too Young, Too Fast 9.Runnin' Wild Myspace d'Airbourne
On a vu le groupe Nevermore de loin, ça avait pas l’air extraordinaire, mais sur l’écran, ils avaient l’air de dépoter musicalement parlant, mais pendant ce temps-là se préparaient les balances du meilleur guitariste actuel du globe. Slash était là avec ses compères (parmis eux, e chanteur/ guitariste à mis-temps Myles Kennedys avec qui il a collaboré sur Slash & his Friends) pour jouer son dernier album ,du Velvet Revolver et du Gun’s & Roses. Il ouvre son show d’une heure avec la magnifique « Ghost » (originellement chantée en duo avec Ian Atsbury sur son dernier opus) et le termine avec Paradise City des Guns. Il aura aussi repris en excellant la classique « Sweet Child O’Mine » et fera son numéro Voodoo Child 5 secondes comme il le fait habituellement en concert. Même si il paraissait fatigué et avec une mauvaise mine, le virtuose guitariste de légende a ramené une soudaine population très jeune et nous en a fait voir de toutes les couleurs. Et en plus de ça il a prouvé à quel point on pouvait se passer de ce con d'Axl Rose par la performance remarquable de Myles Kennedys avec qui il risque de collaborer encore plus d'une fois. Une chose est sûre, ne patientez pas des heures dans Bercy à attendre le pauvre Guns actuel en retard comme à son habitude par les petits caprices de son chanteur, mais courez voir le side project de son guitariste en 1ère partie d'AC/DC. God Bless Saul Hudson!
1. Ghost (Slash)
2. Back from Cali (Slash)
3. Nightrain (Gun’n’Roses)
4. Rocket queen (Gun’n’Roses)
5. Suckertrain blues (Velvet Revolver)
6. Nothing to say (Slash)
7. By the sword (solo)
8. Civil war (Gun’n’Roses)
9. Slither (Velvet Revolver)
10. Sweet child o’ mine (Gun’n’Roses)
11. Paradise city (Gun’n’Roses) Myspace de Slash
Après s’être pris en photo accompagnées de dédicaces avec le trio Anvil, nous nous dirigeons vers le concert, qui était au départ celui que nous voulions absolument éviter. Mais au final, c’était pas si mal que ça. La formation de Twisted Sister était l’originale des années 70, avec un chanteur allumé, Dee Snider, et des musiciens qui s’y croient. Tous les tubes y sont passés comme We’re not Gonna take it… Et c’est au final, I Wanna Rock : c’était pourtant le morceau que l’on reniait comme des malades tellement c’est Glam-Pourri. Mais c’est comme un chien, on s’y attache (oui la comparaison est pas très adaptée). Le chanteur annonce au milieu du morceau après les accords bateaux et le refrain « When i Say I Wanna Rock, you say ROCK and you jump ». Et là il dit sa phrase, et 15000 personnes sautent en même temps en criant ROCK. C’était impressionant, on en venait même à en aimer le morceau. « Dam It ! » s’écrie le chanteur. Et ce fut à répétition. Le meilleur élément du concert fut évidemment, un hommage à Ronnie James Dio, décédé récemment. Le chanteur l’acclame, le proclame comme le Dieu du Rock et enfin ils reprennent un génial morceau de Rainbow « Long Live Rock&Roll » groupe dans lequel officiait Dio avec Blackmore (faites pas style que vous ne connaissez pas, j’en ai fait un article entier bande de moules). Superbe hommage, bien foutu en plus et concert vraiment convivial où la foule s’amusait bien. Une bonne surprise en somme.
1. Under the Blade
2. The Kids are Back 3. Stay Hungry 4. Captain Howdy 5. You Can't Stop Rock'n'Roll 6. We're not Gonna Take it 7. Long Live Rock'n'Roll (Rainbow cover) 8. The Price 9. The Fire Still Burns 10. Burn in Hell 11. I Wanna Rock 12. S.M.F Myspace de Twisted Sister
Mmh.. On passe du Glam à Immortal, c’était pas moins comique. Crachement de feu, agitement de foules maquillées noir et blanc, un joli satanisme : tout y était ! En gros c’était LE concert Black Métal de la journée, joué par les trois monstres d'Immortal : Abbath, Horgh et Appolyon. Evidemment c'est pas trop notre came le Black donc on s'en tapait un peu le coquillard de ce concert, le regarder sur l'écran était suffisant, tout en admirant les décors du Dieu du Hard en train d'être montés. Totalement à l'opposé de la programmation du samedi plutôt hard rock sur les mainstages, Immortal a tout de même réussi à frayer un passage pour produire sa légende encore une fois à Clisson.
1.All Shall Fall
2.The Rise of Darkness
3.Sons of Northern Darkness
4.Hordes to War
5.Pure Holocaust
6.Grim and Frostbitten Kingdoms
7 .Norden on Fire
8. Withstand the Fall of Time
9. Damned in Black
10.Tyrants
11.One by One Myspace d'Immortal
23h 35 > 00h 50 ALICE COOPER [Hard Rock] (Mainstage 01)
Ce n’était pas un concert, c’était une pièce de théâtre ! Normal, le Theater of Death traditionnel de la légende Alice Cooper est toujours irrésistible. Nous étions au 2e rang, à 15 mètres d’Alice Pendu, guillotiné, métamorphosé, drogué. Yranspercera, défoncera ses figurants masqués, et habillé différemment sur chaque morceau en moins de deux. Il sera toujours vivant, et c'est ça depuis les 70's. Pas un simple concert, un pur spectacle Theatre of Death Une réelle mise en scène, soutenue par une légende vivante et des bons musiciens (qui occuperont une petite partie instrumentale qui manquait malheureusement un peu de testicules lorsqu'on admire la technique de nos Allemands d'Obscura ce matin...)dont un faisant déjà parti du line-up de Slash. Alice Cooper rentre et sort sur School’s Out (mais dans sa version intégrale sur la 2e version) et fera part d’une playlist sans déception (mis à part la non présence d’Hey Stoopid qui aurait pu remplacer le rappel inutile à mon goût de School's Out) : Go to Hell, Feed my Frankenstein (dans son format live, incroyable), No More Mr Nice Guy…Il ne communique pas en paroles avec son public afin de son mystérieux, mais jette une tonne de choses dans le public (des colliers de perles, sa cravache, des billets de 100 $ avec sa tête dessus [J’en ai récupéré un d’ailleurs héhé]…)C’était l’événement de la journée, la tête d’affiche quoi. Etant de fervents admirateurs d'Alice, et ses passages rares en Europe, ce fut donc une bonne occasion de voir cette légende incontestable et qui ne vieillira pas encore. Amazing !
1. School's Out (Part) 2. No More Mr. Nice Guy 3. Under My Wheels 4. I'm Eighteen 5. Wicked Young Man 6. Ballad Of Dwight Fry 7.Go to Hell 8. Guilty 9. Cold Ethyl 10. Poison 11. From The Inside 12. Nurse Rozetta 13. Be My Lover 14. Only Women Bleed 15. I Never Cry 16. Black Widow Jam 17. Vengeance Is Mine
18. Killed by Love 19. Billion Dollar Babies 20. Killer 21. I Love The Dead 22.Feed my Frankenstein
23. Elected 24. School's Out (version intégrale)
1h00 > 2h00 JELLO BIAFRA & the Guantanamo School of Medecine [Punk Mélodique] (Terrozizer Tent)
Pendant que Carcass se développe dans la fumée sur le mainstage 02 avec un écran diffusant des pénis virulents et des dissections féminines (il fallait bien choisir, mais j'aurais tellement aimé voir Carcass aussi...), nous nous dirigeons vers pour la 1ere fois vers la Terrorizer Tent (au refus de certains) à 1h du matin, pour assister au concert du leader des Dead Kennedys : Jello Biafra accompagné des GSOM. (the Guantanamo School of Medecine : composé de Billy Gould (basse), Jon Weiss (Batterie), Ralph Spight et Kimo Ball (Guitares)Il faut pas oublier que les Dead Ken sont passés 4 ans auparavant à Clisson mais sans leur chanteur à la voix de chêvre. Or, les Dead Kennedys ne sont rien sans lui, on peut donc supposer avoir vu les DK.. Ce concert est considéré comme de trop selon Guillaume qui voulait terminer la journée sur Alice. Il avait pas tort, mais c’était un évènement assez exceptionnel. Jello Biafra arrive sur une partie instrumentale avec sa chemise républicaine américaine. Pendant tout le concert, il utilise l’ironie pour insulter les Républicains ricains (du genre « You have seen Alice Cooper 10 minutes ago : I love this guy, I saw him when I was 13, it was my first concert... and you know why ? Because he is republican ! »). C’était un peu déplacé vu le show auquel on venait d’assister mais n'oublions pas que Jello fut ce monstre provocateur excellent et de son passé tumultueux par la carrière politique. Après son petit engagement politique, Jello Biafra nous a joué le meilleur des Dead Kennedys une heure durant ainsi que quelques composition des GSOM. Que du bon : déjà mes deux préferées : Police Truck et California Uber Alles (qui s'est vu revisitée par les paroles qui ne plairaient pas à notre cher président !) ainsi que des morceaux aussis excellents comme Holiday in Cambodia et Too Drunk to Fuck. Le concert a dépassé la limite autorisée par Ben Barbaud, si bien qu'il a duré près de 90 minutes grâce à la foule déchaînée, et ça chantait encore California Uber Alles dans les campings En gros j’ai adoré, même si ce n’était pas le même cas de mon compère. Sûrement mon meilleur souvenir du Hellfest... Jello Biafra est un Dieu. Votez pour lui !
1. The Terror of Tinytown 2. New Feudalism 3. Let's Lynch The Landlord (Dead Kennedys) 4. California Über Alles (Dead Kennedys) 5. Electronic Plantation
6. Police Truck (Dead Kennedys)
7. Three Strikes
8. Pets eat their Master
9. Holiday in Cambodia (Dead Kennedys)
10. Too Drunk to Fuck (Dead Kennedys)
Photos : Métalorgie, Bobby et plein d'autres. Merci à eux.
La journée se termine à 3h du matin sur cette superbe note emmenée par une foule de punk criant CALIFORNIA UBER ALLES. On aura vu une grosse douzaine de concerts qui dans l’ensemble, étaient assez énormes. 59 pauvres euros pour autant de légendes. L’ambiance du Hellfest est surêment la meilleure que l’on puisse trouver dans un Festival de Rock et les gens les plus gentils qui soient. Qu’ils aillent se faire mettre les intégristes, Christine Boutin et De Villers qui veulent annuler un évènement aussi incroyable, aussi marquant. C’est avec regret que je n’ai pas pu assister aux deux autres journées (dimanche : la réunion de Kyuss, Motörhead, Kiss, Saxon, Eluveitie, Devin Townshend Project ou encore Primal Fear ; vendredi : Sepultura, KMFDM, Sepultura, Deftones, Secrets of the Moon ou Gorod). Mais on aura aussi aperçu des artistes pas mauvais comme Pretty Maids, Electric Mary ou encore les pompeux Tamtrum (avec leur avant-garde ramoneur où deux strip-teaseuses intégrales crachant du feu décorent la scène). Mais on vous promet, l’année prochaine, ce seront les trois jours qui seront chroniqués !
Bien le bonjour à tous
Franchement désolé comme dirait l'autre con de Fersen, pour le retard du blog et la non publication d'articles pendant un bon bout de temps.
Cela va faire 3 semaines, que nous sommes allés au 2e jour du Hellfest, et un live-report comme notre ami David, s'impose. Seulement, faute d'exams (exam de tarlouzes oui, mais bon ça demande un peu de boulot), on a pas eu trop le temps. Mais là c'est fini, et nous sommes prêts pour 2 mois de vacances, une partie de blog entre autres.
On annonce : du Opeth, du Primus (et du Les Claypool), du Matching Mole, du Master's Apprentices, du du Alice Cooper, du Slash, et du Motörhead, du Them Crooked Vultures, du King Crimson, Pink Floyd & Neil Young (encore et encore oui), du Alan Parsons Project, du Wishbone Ash, du Cheval de Frise, du Gentle Giant, du Hawkwind, du Pixies, du Procol Harum, du Caravan, du Brave New World, du Van Der Graaf Generator, du Dead Kennedys, du Devin Townshend Project, du Rainbow, du Frank Zappa, du CAN, du Deep Purple, du God is An Astronaut, du Tool, du Supertramp, du Aphrodite's Childs du Nick Drake du Allman Brothers Band, du Yes...
Et je vais arrêter là, je vais vous énerver.
Le blog va aussi changer de nom, d'habillage. L'écriture est en cours.
Pour patienter :
God is An Astronaut - Suicide by Star [4:38]
God is an Astronaut c'est un super groupe de Post-Rock que Guillaume m'a fait découvrir. C'est plein de supers trucs, et c'est super génial. Je tenterais de vous en toucher deux mots pendant les vacances.
Pixies Le 2 Juin 2010
Au Zénith Métropole de Nantes
Durée : 2h 30
1ere partie : Bombay Bicycle Club
Membres : Black Françis, Joey Santiago, Kim Deal & David Lovering.
C’était sensé être leur unique date en France (hormis deux soirées à Toulouse), et il se trouve que ça s’est passé chez Bibi ! Et oui, ce mercredi soir, j’ai eu la chance d’aller voir avec mon grand frère et un grand ami a nous deux - dont je vous ai déjà parlé si vous lisez bien les articles - à savoir Louis, les Pixies dans leur formation originale.
A l’époque où mon père s’était permis de m’offrir deux places, je faisais partie de la tribu des Where is my Mind (étant donné que je suis fan de Fight Club, on ne peut pas faire l’impasse sur ce classique). Mais peu à peu, j’ai découvert la carrière du groupe de Franck/Françis/Frankie/Black. Et je suis devenu particulièrement fan des Pixies, me rendant compte que tout ne reposait pas sur leur chanson la plus connue (comme certains le diraient, d’ailleurs si quelqu’un résume le concert auquel j’ai assisté, en chantant ironiquement les paroles du morceau, on règle ça derrière une poubelle), et qu’a côté de tous les supers morceaux des Pixies (et également albums), Where is my Mind puait un peu, même si c’est une jolie chanson.
[Ma Vie, Mon œuvre] Après être arrivé aux alentours de 18 h (pas vraiment de monde, une cinquantaine de personnes), et me pose avec mes deux compagnons devant la scène du zénith de Nantes. Une bonne occasion pour discuter, admirer la belle salle presque vide et boire un coup. Seulement voilà il est 20 h, et la première partie fait face au concert : Bombay Bicycle Club.
Bombay Bicycle Club, un groupe plutôt prometteur.
(pour le myspace cliquer sur la photo)
Même si les membres du groupe ne se sont pas pété les burnes pour ce qui est du jeu de scène, ils ont quand même fait preuve d’une superbe interpétation de leurs pièces, alliant Rock Progressif à Post Rock. Une sorte de mélange fascinant entre Interpol et God Is an Astronaut. Le public ne bougeait pas, mais étant dans la fosse, j’ai pu voir des mouvements de têtes, traduisant le bon accueil du public envers les jeunes du groupe. Donc ok pour la 1ere partie, qui aura duré 45 minutes.
Il est 21h 15/20, après une demi-heure de test son (d’ailleurs un mec habillé en plombier, qui jouait de la guitare tel un artiste incompris, mais qui faisait en fait les balances, nous a fait tapé une bonne barre !), les Pixies arrivent.
Et ils sont beaux les Pixies, malgré les kilos en trop de Black Françis, de sa tendance à garder les yeux fermés pour se concentrer sur sa voix (qui n’a pas perdu son charme) et son jeu de guitare. Et les trois autres musiciens ! Kim Deal avec sa basse et sa superbe voix officiant dans quelques morceaux, Joey Santiago et son jeu fluide de guitare ainsi que David Lovering qui n’en fait pas des tonnes à la batterie (car la musique des Pixies n’est pas très connu pour sa batterie, plutôt simplette) enfin ce qu’il doit jouer, il le joue très bien au moins.
Il est sûr que les Pixies ne sont pas des bêtes de scène, ils se trémoussent parfois mais ils font surtout preuve d’une grande expérience musicale. L’ambiance a été mise aussi en partie par le public. Et je suis bien placé pour le savoir, mes chers, dans tous les sens du terme ! j’étais à 20 mètres de Black Françis au début du concert, et a la fin je me suis retrouvé dix mètres plus loin faute de pogos et d’allumés. Enfin ça c’est pas un problême ! J’adore faire des pogos, même si j’aurais pu perdre un bras. Le concert pouvait être violent, surtout si on part de la 3e chanson, mais bon je vais au Hellfest de 2010 donc on va pas chipoter.
Le public n’était constitué que de personnes de 30 et 40 ans, ou des femmes de entre 20 et 30, ex-fans/groupies du chanteur. Certaines se sont d’ailleurs permises de l’insulter en anglais, sous prétexte qu’il bougeait pas assez et que c’était un gros tas. Enfin personne n’est parfait, et elles devaient être à leur 6e bédo et leur 15e bière, donc on les pardonne.
C’était donc bon enfant, j’ai rencontré des mecs torses nus plutôts chaleureux et un type qui écoutait les Pixies depuis 17 ans et qui n’avait jamais vu un de leur concert.
Sur le répertoire, les Pixies ont joué une vingtaine de morceaux relativement courts, qui constituent une durée de 1h 45 de concert. J’ai pas tout retenu hein ! Mais ils ont joué du Doolitle : Debaser, Monkey Gone to Heaven, Tame et Wave of Mutilation (où j’ai pris cher), Here comes your man (pour terminer le concert) et surtout Hey, qui est de loin mon morceau préfèré des Pixies. Mais je vais pas m’étendre sur le sujet, car je compte faire un chronique de l’album justement. Sur Surfer Rosa, ils ont joué Bone Machine et l’inévitable Where is my Mind. Ainsi que que quelques morceaux de Trompe tout le Monde et Bossanova. On peut noter quelques superbes interprétations du Western Cecilia Ann et de leur reprise favorite de Neil Young.
Enfin voilà pour la playlist, dont je ne dirais pas plus sous peine de donner des indications floues. Mais juste pour dire, qu’elle fut très bien choisie, même si je regrettais un peu l’absence de Lala Love you.
Ce qui fait plaisir, c'est de voir Kim Deal sourire à Black Françis en sachant qu'il y a même pas 6 mois, ils se disaient du mal mutuellement dans leur dos dans les interviews de magazine. Mais là ils se sont reformés comme ils l'ont fait en 2004 trois ans durant, et ce fut très beau à voir.
Voili voilou pour les Pixies. Vraiment très belle soirée, avec des gens qui ne se prennent pas la tête. Vraiment excellent, très bonne ambiance, très bonne musique. Les Pixies sont incroyables et m'ont offert un concert unique que je n'oublierais surement pas même si le comportement sur scène des Lutins est un peu à revoir...
Setlist des Pixies :
1. Cecilia Ann
2. Rock Music
3. Bone Machine
4. Monkey gone to Heaven
5. Gouge Away
6. Hey
7. Velouria
8. Dig of Fire
9. Allison
10. Debaser
11. Planet of Sound
12. Winterlong (Neil Young Cover)
13. Alec Eiffel
14. Caribou
15. River Euphrates
16. Cactus
17. Is she Weird
18. Break my Body
19. The Sad Punk
20. Head On (The Jesus and Mary Chain Cover)
21. Wave of Mutilation
22. Tame
23. Isla de Encanta
24. Broken Face
25. Nimrod's Son
26. Gigantic
Rappels
27. Where is My Mind
28. Here Comes your Man
Cela va faire moins de deux semaines, que notre cher Dio a disparu. Cette semaine c'est Paul Gray (bassiste de Slipknot) qui vient de décéder le 24 Mai pour des raisons non divulguées pour le moment. Enfin bon étant donné que ni moi, ni Guillaume n'apprécions particulièrement Slipknot, on va pas faire un article-hommage (en plus avant qu'il meurt, je savais même pas qui c'était).
Donc une minute de silence.
Enfin bon là n'est pas le sujet, il y a une semaine je vous ai parlé d'un groupe où officiait Dio, à savoir Rainbow.
Pour le petit rappel, Rainbow est un super-groupe fusionnant Deep Purple (avec le virtuose Ritchie Blackmore) et Elf (Avec Ronnie James Dio & Cozy Powell). L'album que j'ai particulièrement retenu, c'est un live : On Stage de 1977. Le truc c'est qu'il a été enregistré (Dès la sortie de l'album Rising) en Allemagne et Japon. Donc faites le rapprochement, Japon, Made In Japan, Meilleur live de tous les temps, Tokyo Tapes de Scorpions, des Poneys, une bouteille de Guiness, un disque de Jean Ferrat, enfin bref : Le public Japonais est le meilleur en matière de lives Rock Old-School.
Dans cet album, surtout caractérisé par la voix incroyable de Dio, la guitare acide de Blackmore et les claviers presques présents (en fait on les entend quasiment pas), il y a surtout le morceau Mistreated, qui est une reprise de Deep Purple, écrite par Coverdale et Blackmore au sein de l'enregistrement de l'album Burn.
Seulement il se trouve que l'enregistrement original dure 7:25, et que la reprise de Rainbow en live dure plus de 13 minutes!
Et ces 13 minutes, que d'intensité, magnifique du début jusqu'a la fin. Une touche énergique et presque émouvante apportée par la voix du défunt Dio, une touche progressive grâce aux claviers et une touche Hard-Rock grâce à la guitare incroyable de Blackmore. Que du magnifique! Après une petite intro avec des démonstrations de cordes, le morceau prend son envol jusqu'au moment où l'on assiste à une sorte de pause Jam, où la guitare fait ce qu'elle veut (comme une sorte d'improvisation) et on repart comme ça a commencé, avec encore plus d'intensité qu'au départ. Non franchement c'est incroyable (la batterie aussi d'ailleurs).
En gros, ce morceau j'ai beau le curer de partout, il ne me lasse toujours pas.
Je vous ai pas souvent obligé à écouter un truc, mais là je le fais : montez le son de votre bafle, et appréciez les 13 intenses minutes de la reprise Mistreated par le groupe Rainbow.
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Nike Air Huaracheblog : This is no difference in the case of the Nike Air Max 270 React ENG.
NikeFlyknitreviews : The Nike Air Max 270 React "Black/Oil Grey" is about as good as it gets when it comes to an everyday footwear option, so if you’ve been looking to pick up a new pair of daily steppers then you’re absolutely in luck, as they’re now just £56 at Nike UK!
AIRMAX2090BLOG : Combined with Nike’s continued strength overseas, especially in China, and its thriving direct-to-consumer business, the growth helped lift Nike’s total sales 13% for the quarter.
airmax2090reviews : Blood drinking and not-so-subliminal disses aside, CDG's adoration for the Swoosh's extensive armory of footwear silhouettes has birthed some of our favorite sneakers over the years.
バレンシアガ 偽物 : After I bought it on a whim, I realized first and foremost that it was quite expensive.
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Factory Nike Sacai Waffle Replic : The red tab and zip tie were a coveted touch of whimsy, making the piece infinitely popular among those who fancied themselves ahead of the fashion curve. The Supreme x Nike Air Force Low 1s are kept minimal with an all-white or black base and a tiny Sup
Fake Huaraches : This year’s Women’s World Cup has already shown that interest in the women’s game is rising. The BBC reports that a record 6.1 million people tuned in to watch England beat Scotland on June 9.