11h > 11h 30 KALISIA [Métal Progressif] (Rock Hard Tent)
« Cela fait 15 ans que nous n’avons pas fait de concerts, je peux vous assurer que ça fait du bien » annonce le chanteur de Kalisia, groupe de Métal Progressif français formé à Montpellier en 1994, après avoir joué pendant 20 minutes. Ils étaient là pour jouer leur dernier album, qui après un 14 ans de gestations, livrent un énorme album concept de 2 disques appelé Cybion. Il faut dire qu'on ne connaissait pas un broc de ce groupe, et que si je me suis aventuré dans la Rock Hard Tent au petit matin de Clisson, c'est parce que le mot progressif figurait dans la description du groupe. Nous ne sommes en aucun cas déçu. Le personnel, tous aussi bons les uns que les autres nous valse entre Métal Progressif aux tendances power et Symphonique, Power. Les claviers riches, la batterie brutale, les guitares fluides (en particulier le guitariste-chanteur, un chauve hyper talentueux), une bonne vielle basse apportant de bonnes harmoniques, l’intervention de de la cantatrice (offrant un lyrisme d’une beauté sans précédent.) et la succession de parties musicales différentes n’ont fait que renforcer l’aspect progressif de leur musique. Esperons ne pas attendre encore 14 ans de silence avant de les revoir, en tout cas : essai transformé!
1 .Aspirations Above [Reception | Translation]
2. Arken Bringer [Union | Contruction]
3. Alien Choice [Declaration | Revolution]
4. Awkward Decision [Division | Integration]
5. Lost Soul
6. Device Awakening [Activation | Production]
7. Down Below [Confusion | Ressurection]
8. Distant Chronicles [Realization | Penetration]
9. Digital Disclosure [Disconnection | Comprehension]
10. Deserved Eternity [Salvation | Connection]
Myspace de Kalisia
1. Anticosmic Overload
2. Choir of the Spirits
3. Cosmogenesis
4. Incarnated
5. Univers Momentum
6. Desolate Spheres
7. Centric Flow
Myspace d'Obscura
13h 45 > 14h 25 Y&T [Hard Rock/Heavy Metal] (Mainstage 01)
Après du death et progressif, autant aller voir des papys du Hard Rock pour digérer des sandwichs et bières fraîchement ingurgités. Yesterday & Today en jettent, plus communèment appelés Y&T. Depuis les années 1970, ils prouvent qu'ils sont actifs et s'inscrivent dans la lignée des géniaux groupes de Hard Rock comme Deep Purple (qui sans claviers, seraient presque Y&T mais c'est quand même beaucoup mieux n'éxagérons rien). Et ils nous ont fait passé un bon moment Hard, avec superbe set-list, parties solos et incroyable convivialité sur scène. L'interprétation marquante du concert fut de loin : Dirty Girl. Des vieux qui ont clairement su se conserver comme il le fallait !
1. Black Tiger
2. Mean Streak
3. Dirty Girl
4. I'm coming home
5. On with the Show
6. Hurricane
7. Rescue Me
8. Forever
Myspace de Y&T
1. Take Control
2. Live at the Inferno
3. All of One
4. Breaking You Down
5. Rock Until You Drown
6. Medley : Speed of the Reflex/Run Silent/Run Deep/Mind Over Metal
7. On and On
8. Break the Chain
Myspace de Raven
« En ville mon pote ! », les trois rigolos d’Anvil arrivent sur scène acclamés et réclamés - pendant que Pretty Maids (remplaçant Ratt) jouent sur le Main Stage 1 - comme ils ne l’ont pas été dans les années 1980. En effet, pour ceux qui ne connaissent pas, Anvil est groupe canadien d’Heavy Metal/Hard Rock/Speed Metal qui n’a jamais connu le succès mais qui pourtant, produit une musique classique dans son style et franchement classe Un film « The Story of Anvil » est sorti au courant des mois derniers, un super documentaire bien foutu qui relate les tribulations actuelles du groupe, les problèmes à produire leurs disques, l’absence de monde dans leurs concerts. Le film a dû les faire un peu plus connaître, et le public présent était là en majorité parce qu’ils avaient vu le film. Sur scène, Anvil est sensationnelle. Le chanteur, Steve « Lips » Kudlow fait preuve d’un humour, d’une maîtrise de sa guitare et de sa voix incroyables. A plusieurs surprises, il a parlé dans le micro de sa guitare pour dire de la merde, il a sorti un godmichet pour jouer (magnifiquement bien d’ailleurs) dessus – comme il le faisait dans les années 80 -.Robb Reiner, son meilleur ami, est un batteur introverti qui a l’air de se faire chier mais quand même marrant fit une putain de prestation avec un solo incroyable de quelques minutes. Et le bassiste quand à lui, est un chauve moustachu bien excellent, le nouveau : Glenn Gyorfy. Ils restent méconnus, mais maintenant avec un certain charme. Prouvé surtout par le fait qu’ils fassent leur balance eux-mêmes avant le concert. Y a t-il des vieux fans dans l'assistance ? Ah oui j'aperçois des chauves ! L’énergie du groupe considérable nous a fait vivre 50 minutes de pur bonheur, terminée par leur tube : Metal On Metal.
Après Slash, d’ailleurs, on est allé les voir dans les signing Sessions. Ils sont très chouettes (le batteur s’emmerdait carrêment tout de même), et on a eu des autographes, on s’est pris en photo avec eux… Bref ça dépote carrément de les voir en vrai. Et comme dit Lips au de 45 minutes de concert : il a fallu attendre 30 ans pour qu’Anvil arrive en France…
Eh ? Ah oui :
1. March Of The Crabs
2. 666
3. School Love
4. This Is Thirteen
5. Mothra
6. White Rhino
7. Forged In Fire
8. Metal On Metal
Myspace d'Anvil
Pas le temps de traîner, nous courons, faufilons, les esgourdes défoncées pour aller sur le mainstage 01 regarder les 4 fanfarons d’Airbourne. Le concert se prépare en 5 minutes, nous sommes relativement bien placés mais serrés à un millimètre près. Et là. Ca pète, on s’en prend plein la mouille. Ils nous balancent le dernier album : No Guts, No Glory, du début jusqu’à la fin, pour terminer avec Runn’in Wild. Les enfants d’AC/DC nous ont fait passer ce concert en 10 minutes, alors qu’il durait 50 en vérité. Ce fut incroyable. Il y en a que pour Joey O’Keeffe (guitariste/chanteur) évidemment. Il passe la moitié du temps à gueuler des trucs du genre « ROCK & ROLL WILL NEVER DIE ! » ouvre des canettes de bières avec sa tête. Et surtout, le clou du spectacle classique comme pour l'édition 2008 : Joël O’Keeffe monte tout à plus de 20 mètres de haut pour faire tranquillou son solo de guitare. On avait tous le vertige pour lui, aveuglés par le soleil. Mais c’était incroyable. L’histoire australienne d’Airbourne est loin d’être finie.
1.Raise The Flag
2.Chewin' The Fat
3.Diamond In The Rough
4.Blonde, Bad And Beautiful
5.Cheap Wine & Cheaper Women
6.Girls In Black (Joël monte en haut de la scène)
7.No Way But The Hard Way
8.Too Much, Too Young, Too Fast
9.Runnin' Wild
Myspace d'Airbourne
On a vu le groupe Nevermore de loin, ça avait pas l’air extraordinaire, mais sur l’écran, ils avaient l’air de dépoter musicalement parlant, mais pendant ce temps-là se préparaient les balances du meilleur guitariste actuel du globe. Slash était là avec ses compères (parmis eux, e chanteur/ guitariste à mis-temps Myles Kennedys avec qui il a collaboré sur Slash & his Friends) pour jouer son dernier album ,du Velvet Revolver et du Gun’s & Roses. Il ouvre son show d’une heure avec la magnifique « Ghost » (originellement chantée en duo avec Ian Atsbury sur son dernier opus) et le termine avec Paradise City des Guns. Il aura aussi repris en excellant la classique « Sweet Child O’Mine » et fera son numéro Voodoo Child 5 secondes comme il le fait habituellement en concert. Même si il paraissait fatigué et avec une mauvaise mine, le virtuose guitariste de légende a ramené une soudaine population très jeune et nous en a fait voir de toutes les couleurs. Et en plus de ça il a prouvé à quel point on pouvait se passer de ce con d'Axl Rose par la performance remarquable de Myles Kennedys avec qui il risque de collaborer encore plus d'une fois. Une chose est sûre, ne patientez pas des heures dans Bercy à attendre le pauvre Guns actuel en retard comme à son habitude par les petits caprices de son chanteur, mais courez voir le side project de son guitariste en 1ère partie d'AC/DC. God Bless Saul Hudson!
1. Ghost (Slash)
2. Back from Cali (Slash)
3. Nightrain (Gun’n’Roses)
4. Rocket queen (Gun’n’Roses)
5. Suckertrain blues (Velvet Revolver)
6. Nothing to say (Slash)
7. By the sword (solo)
8. Civil war (Gun’n’Roses)
9. Slither (Velvet Revolver)
10. Sweet child o’ mine (Gun’n’Roses)
11. Paradise city (Gun’n’Roses)
Myspace de Slash
Après s’être pris en photo accompagnées de dédicaces avec le trio Anvil, nous nous dirigeons vers le concert, qui était au départ celui que nous voulions absolument éviter. Mais au final, c’était pas si mal que ça. La formation de Twisted Sister était l’originale des années 70, avec un chanteur allumé, Dee Snider, et des musiciens qui s’y croient. Tous les tubes y sont passés comme We’re not Gonna take it… Et c’est au final, I Wanna Rock : c’était pourtant le morceau que l’on reniait comme des malades tellement c’est Glam-Pourri. Mais c’est comme un chien, on s’y attache (oui la comparaison est pas très adaptée). Le chanteur annonce au milieu du morceau après les accords bateaux et le refrain « When i Say I Wanna Rock, you say ROCK and you jump ». Et là il dit sa phrase, et 15000 personnes sautent en même temps en criant ROCK. C’était impressionant, on en venait même à en aimer le morceau. « Dam It ! » s’écrie le chanteur. Et ce fut à répétition. Le meilleur élément du concert fut évidemment, un hommage à Ronnie James Dio, décédé récemment. Le chanteur l’acclame, le proclame comme le Dieu du Rock et enfin ils reprennent un génial morceau de Rainbow « Long Live Rock&Roll » groupe dans lequel officiait Dio avec Blackmore (faites pas style que vous ne connaissez pas, j’en ai fait un article entier bande de moules). Superbe hommage, bien foutu en plus et concert vraiment convivial où la foule s’amusait bien. Une bonne surprise en somme.
1. Under the Blade
2. The Kids are Back
3. Stay Hungry
4. Captain Howdy
5. You Can't Stop Rock'n'Roll
6. We're not Gonna Take it
7. Long Live Rock'n'Roll (Rainbow cover)
8. The Price
9. The Fire Still Burns
10. Burn in Hell
11. I Wanna Rock
12. S.M.F
Myspace de Twisted Sister
22h 05 > 23h 20 IMMORTAL [Black Metal] (Mainstage 02)
Mmh.. On passe du Glam à Immortal, c’était pas moins comique. Crachement de feu, agitement de foules maquillées noir et blanc, un joli satanisme : tout y était ! En gros c’était LE concert Black Métal de la journée, joué par les trois monstres d'Immortal : Abbath, Horgh et Appolyon. Evidemment c'est pas trop notre came le Black donc on s'en tapait un peu le coquillard de ce concert, le regarder sur l'écran était suffisant, tout en admirant les décors du Dieu du Hard en train d'être montés. Totalement à l'opposé de la programmation du samedi plutôt hard rock sur les mainstages, Immortal a tout de même réussi à frayer un passage pour produire sa légende encore une fois à Clisson.
1.All Shall Fall
2.The Rise of Darkness
3.Sons of Northern Darkness
4.Hordes to War
5.Pure Holocaust
6.Grim and Frostbitten Kingdoms
7 .Norden on Fire
8. Withstand the Fall of Time
9. Damned in Black
10.Tyrants
11.One by One
Myspace d'Immortal
Ce n’était pas un concert, c’était une pièce de théâtre ! Normal, le Theater of Death traditionnel de la légende Alice Cooper est toujours irrésistible. Nous étions au 2e rang, à 15 mètres d’Alice Pendu, guillotiné, métamorphosé, drogué. Yranspercera, défoncera ses figurants masqués, et habillé différemment sur chaque morceau en moins de deux. Il sera toujours vivant, et c'est ça depuis les 70's. Pas un simple concert, un pur spectacle Theatre of Death Une réelle mise en scène, soutenue par une légende vivante et des bons musiciens (qui occuperont une petite partie instrumentale qui manquait malheureusement un peu de testicules lorsqu'on admire la technique de nos Allemands d'Obscura ce matin...)dont un faisant déjà parti du line-up de Slash. Alice Cooper rentre et sort sur School’s Out (mais dans sa version intégrale sur la 2e version) et fera part d’une playlist sans déception (mis à part la non présence d’Hey Stoopid qui aurait pu remplacer le rappel inutile à mon goût de School's Out) : Go to Hell, Feed my Frankenstein (dans son format live, incroyable), No More Mr Nice Guy… Il ne communique pas en paroles avec son public afin de son mystérieux, mais jette une tonne de choses dans le public (des colliers de perles, sa cravache, des billets de 100 $ avec sa tête dessus [J’en ai récupéré un d’ailleurs héhé]…)C’était l’événement de la journée, la tête d’affiche quoi. Etant de fervents admirateurs d'Alice, et ses passages rares en Europe, ce fut donc une bonne occasion de voir cette légende incontestable et qui ne vieillira pas encore. Amazing !
2. No More Mr. Nice Guy
3. Under My Wheels
4. I'm Eighteen
5. Wicked Young Man
6. Ballad Of Dwight Fry
7.Go to Hell
8. Guilty
9. Cold Ethyl
10. Poison
11. From The Inside
12. Nurse Rozetta
13. Be My Lover
14. Only Women Bleed
15. I Never Cry
16. Black Widow Jam
17. Vengeance Is Mine
18. Killed by Love
19. Billion Dollar Babies
20. Killer
21. I Love The Dead
22.Feed my Frankenstein
23. Elected
24. School's Out (version intégrale)
1. The Terror of Tinytown
2. New Feudalism
3. Let's Lynch The Landlord (Dead Kennedys)
4. California Über Alles (Dead Kennedys)
5. Electronic Plantation
6. Police Truck (Dead Kennedys)
7. Three Strikes
8. Pets eat their Master
9. Holiday in Cambodia (Dead Kennedys)
10. Too Drunk to Fuck (Dead Kennedys)
Myspace de Jello Biafra & the Gsom
Photos : Métalorgie, Bobby et plein d'autres. Merci à eux.
La journée se termine à 3h du matin sur cette superbe note emmenée par une foule de punk criant CALIFORNIA UBER ALLES. On aura vu une grosse douzaine de concerts qui dans l’ensemble, étaient assez énormes. 59 pauvres euros pour autant de légendes. L’ambiance du Hellfest est surêment la meilleure que l’on puisse trouver dans un Festival de Rock et les gens les plus gentils qui soient. Qu’ils aillent se faire mettre les intégristes, Christine Boutin et De Villers qui veulent annuler un évènement aussi incroyable, aussi marquant. C’est avec regret que je n’ai pas pu assister aux deux autres journées (dimanche : la réunion de Kyuss, Motörhead, Kiss, Saxon, Eluveitie, Devin Townshend Project ou encore Primal Fear ; vendredi : Sepultura, KMFDM, Sepultura, Deftones, Secrets of the Moon ou Gorod). Mais on aura aussi aperçu des artistes pas mauvais comme Pretty Maids, Electric Mary ou encore les pompeux Tamtrum (avec leur avant-garde ramoneur où deux strip-teaseuses intégrales crachant du feu décorent la scène). Mais on vous promet, l’année prochaine, ce seront les trois jours qui seront chroniqués !
Dead Kennedys - Police Truck
Obscura.... Il vaut mieux parler de death metal technique plutôt que progressif quand on parle d'eux, ils ont beau l'afficher sur leur myspace, le côté prog n'est pas primordial... (Il faudrait arrêter de dire que tout ce qui est bien est progressif). Juste un détaille, ce n'était pas thesseling au hellfest mais un bassiste de session, dommage... il jouait sans fretless ce qui retire beaucoup de charme a leur musique.
Alice cooper, ça sent le tube. Un spectacle. De l'art dans la mise en scène, même si, les intermèdes musicales pdt que le Mr se changeait manquait cruellement de testicules... Quand on a vu obscura le matin, ça parait fade.
Après Alice ma plus grande déception a été de louper un fuckin' groupe de jumping avec pleins de gens que j'aime dedans et des images de penis en décomposition pour une des plus grande bouse du hellfest cette année. On pourra tjs critiquer le côté avant gardiste et pouet pouet de tamtrum, mais alors Jello Biafra... Mais quelle daube mes amis !
Quand on est a clisson pour un fest métal, on arrive pas avec ses convictions pro ricaines ou alors on se pend en public pour faire rigoler... Dommage ça n'a pas eu lieu...
En rentrant dans ma tente, j'ai largement regretté cette erreur de jugement de la part d'un jeune roux fougueux qui bois les paroles de progueux plus cultivés les uns que les autres et néglige les conseils avisés de métaleux avertis... Dommage =D