The Black Angels - Entrance Song [3:39]
The Black Angels - True Believers [4:33]
(le clip est juste amusant, mais on voit tous les membres du groupe à un comptoir donc...)
Samedi 22 janvier 2011 à 22:38
Mercredi 12 janvier 2011 à 14:58
Rétrospective 2010 #3
Eluveitie - Everything Remains As It Never Was (2010)
Par César
C'est en 2002 que Chrigel Glanzmann (chant, tin, uilleann pipes, mandore et tin whistle) va former Eluveitie, groupe Suisse de pagan métal, composé d'inombrable musiciens. En 2003 sort le single « Ven » composé de trois chansons. C'est trois ans après que sort le premier album: Spirit. C'est alors qu'Eluveitie débute une carrière mouvementée mais inégalée dans le domaine. Et sachez que faire du pagan métal à 8 en Europe n'est pas le meilleur moyens de se faire connaître. Et pourtant le groupe s'en sort très bien reviens en 2010 pour nous offrir ce quatrième album, somptueusement composé. Le fait de les avoir vu deux fois en concert (à Nantes l'olympic avec Brieuc, patapon et d'autres amis biensur et au hellfest 2010 sur la mainstage 2) m'a permis de faire un article sur cet album difficile à commenter.
Une fois de plus les prières et les esprits païens font tout le charme de la formation qui amène ici un album de 13 chansons très différent du précédent (plutôt raté d'ailleur): Evocation I : The Arcane Dominion. C'est par Otherworld débute cet opus, petit speech d'une jeune fille anglophone accompagnée à la flute et aux percussions pour laisser place à la chanson qui va donner son nom a l'album. Début intéressant à la batterie, qui, après une petite intro, va faire un blast bit habituel.
Par la suite, le batteur est accompagné par les deux êtres représentant le sexe féminin dans la formation: Meri Tadic (violon) et Anna Murphy (vielle à roue). Murphy se verra d'ailleurs chanter le pre-refrain et faire les choeurs durant la chanson. Bref tout cela suivit d'un petit solo de flûte (Päde Kistler). Bon début d'album pour les Suisses qui enchaîne avec la seule chanson de l'album ( et même de leur carrière presque) dont ils ont tournés le clip: Thousandfold. Très belle chanson, dont le couplet est superbement joué par le duo batteur et vielle à roues. Refrain qui mérite d'être chanté par le public en concert! Place à Nil, introduit par les 3 instruments à vent du groupe. On sent que la voix de Glanzmann faiblit en crachant plus d'air que de son. Les mélodies de la chanson nous rappelle de nombreux titres de l'album Slania (2008).
Ensuite The Essence Of Ashes où cette fois-ci les guitares, jouées par Ivo Henzi et Siméon Koch, effectueront le pont mélodique joué d'habitude par les deux jeunes femmes (qui rappelons le, ont formé le groupe Godnr. Universe). Le chanteur commencera par chuchotter pour ensuite brailler ses paroles divines. Vers la fin, les choeurs se joignent au chanteur pour finir cette chanson plutôt flegmatique.Vient ensuite Isara, jouée au « ullieann pipes » par Glanzmann, rejoint ensuite par tous les instruments non électriques pour un moment de sérenité avant la violente Kingdom Come Undone où, en concert, les circle pit pettent (voir video de la chronique du concert par Brieuc). Chansons qui, je pense, deviendra un classique d'Eluveitie. Voici vraiment un super titre indispensable à connaître si l'on découvre ce groupe.
Arrivé au milieu de l'album voici ma chanson fétiche Quoth The Raven. Grâce en partie à Anna Murphy qui a vraiment une voix superbe, et très approprié à cette chanson, surtout sur le refrain et notamment à la fin de la chanson où l'on trouve un passage qui m'a toujours fait frissonner; le récit de Murphy où elle fait preuve d'une meilleure voix que son chanteur, et où elle crie splendidement « Heres MY.......... CRIIIIIIIEEEEESSSS!!!!! », hum. Vraiment magique! Élement très fort de cette chanson et des autre en général, cette touche féminine (non pas comme Walls of Jericho...) nous fait vraiment apprécier les album d'Eluveitie.
Hé oui! Pas de répit, voici (do)Minion, pére des wall of death en concert. Titre où la batterie change enfin de thème en jouant sur des tomes plus grave pendant le couplet. Refrain religieux où le choeurs se lamentent « In the name of (do)Minion... », une très bonne rengaine. Enfin un passage de quiétude avec Selton, pas de chant, les instruments se relayes pour nous faire une petite démonstration de leur savoir faire. Retour au bon gros pagan mélodique avec un Sempiternal Embers classique bien Eluveitien qui nous fait tout de suite penser au premier album de la formation (Spirit) avec un pont bien sympathique à la deuxième minute environ suivit d'un solo de flûte (oui encore...). Notons que la mélodie principale ressemble énormément a Nil.
Retour de Anna Murphy sur le début de Lugdunon, ensuite chantée par Glanzmann, accompagné des vents, une fois de plus, une chanson très belle qui vient quasiment clore cet album avec de super passages et enfin un solo de guitare! Qui d'ailleurs vaut le coup! Eluveitie choisi de finir l'album sur The Liminage Passage. Titre glauque joué au mandore (sorte de cornemuse et de flûte) ensuite accompagné par de légères percussions et en fin d'album sur la même prière de la jeune anglaise qui avait ouvert cet album. Un mot (deux en réalité) nous viennent à la bouche: la suite! Eluveitie termine ces albums comme on termine un épisode de série. On est déçu que déjà, cette magnifique oeuvre, soit achevée, on attend donc avec impatience l'entrée en studio de notre formation Suisse. On espère aussi les revoir en concert dans la région!
Eluveitie - Everything Remains as it never was [4:25]
Eluveitie - Quoth the Raven [4:42]
Eluveitie - (Do)Minion [5:27]
Dimanche 9 janvier 2011 à 10:00
Par César
C'est pour ce début d'année 2011 que j'ai décidé de faire cet article sur le groupe français de death/thrash métal Dagoba dont on ne parle pas assez, aveuglé par le succès de leur concurrents : Gojira. Voici plus précisément le dernier album de Dagoba, Poseidon, sortit l'année dernière, pour rester dans le thème de ce mois de Janvier : l'année 2010. On a ici un album très différent de tous les opus précédent, ni aussi mélodique et bordélique que « Face The Colossus » et ni aussi thrash et violent que les deux premiers de la formation : « Dagoba » et « What Hell Is About ». En gros un album très nuancé, dans lequel on ne peut que priser ses morceaux. Voilà, on retrouve donc le line-up habituel de Dagoba en pleine forme sur un album plein de bonnes choses.
Une introduction que Dagoba aurait plus placé en plein milieu de chanson comme ils le font si bien durant l'album, « 43 17°n/5 22'c », ce qui surement est une position marine vu le nom du CD. En tout cas très bien choisie pour introduire « Dead Lion Reef ». Chanson à nombreuses variables, notamment sur l'intro plutôt lente succédée d'un riff monstrueux. Par contre rencontre d'un premier défaut, le manque d'un deuxième guitariste. Malgré les effets sonore en fond, le chante et la batterie se font plus entendre que les autres, du moins sur ce premier morceau.
La formation enchaine, place à une petite sirène de pompier, intro utilisé pour de nombreuse chanson mais qui pourtant ne perd pas son originalité...Voici « Columnae ». Shawter (chant) va introduire ce titre avec ce chant que, personnellement, je trouve insupportable. Malheureusement ce motif est répété plusieurs fois lors de la chanson. Début de la troisième minute jusqu'à la fin, est placé une interlude mélodique accompagnée à la double pédale par Franky Costanza (batterie). Sacré Dagoba, à nouveau le groupe nous offre une petite intro de 11 secondes juste pour nous faire sursauté sur « The Devil's Triangle », chanson qui rythmiquement, nous rappelle « Dopesick » (sur le premier album). Petite touche de piano à la fin de ce morceau.
Peut-être qu'il n'y a plus besoin de le préciser, voici une fois de plus une introduction à un « Degree Zero », pour moi, mal chanté par Shawter, dommage car la chansn était intéressante et nous rappelais les structures de « What Helle Is About ». Enfin bon, oublions cette petite « erreur », et passons à la connue et surprenante « The Horn Cape » qui faisait office de bande son pour la bande annonce de l'album avec l'explosion nucléaire en pleine mer avec au premier plan un bateau qui se verra engloutit quelque secondes plus tard. Pour en revenir à la chanson, sur ce court morceau, Dagoba se dispense de chant ce qui donne d'autant plus de charme à ce titre.
Jeudi 6 janvier 2011 à 11:11
Jeudi 30 décembre 2010 à 16:59
Par César (et Brieuc!)
Je ne peux pas vous cacher que je suis accro aux différentes formes de death métal suédois, et, bien évidemment Mikael Akerfeldt étant mon héros, voici pour moi le meilleur album de Bloodbath: Nightmares Made Flesh (rappelons que le batteur Martin Axenrot est aussi le batteur d'Opeth, voir chronique « 3 live Opeth »).
Début fracassant avec Cancer of The Soul qui peut sur les premières mesures dérangé, notamment par la faute de l'accordage des instruments. Vient après ma chanson préférée: Brave New Hell. Peut-être la chanson la plus lente après Eaten et The Ascension (oui sa paraît iréel). Après deux minutes de répétition voilà la partie intéressante. Une partie en clean superposé avec un max de disto et un Mikael en train de brailler, tous cela suivit d'un sublime solo, rien à dire c'est extra!
Jusqu'ici du pur Bloodbath. Mais voilà que l'intro de Outnumbering the day nous plonge dans un black métal brutal inabituel, mais cela n'est qu'un petit détail car retour au death/thrash avec un Feeding The Undead avec une classique intro à la guitare en triple croche sur cinq notes... Comme je disais précédemment Eaten nous montre que Bloodbath sais varier la structure de ses morceaux et que l'on a pas a faire à de simples fumistes (si je peux me permettre) même si la chanson qui suit nous montre totalement le contraire... Autre petit changement sur The Year Of The Cadaver où l'on se retrouve dans un thrash groovant (très brutal tout de même) rappelant du Soulfly dans la deuxième minute. Après Eaten, on trouve l'un des morceaux cinglants de l'album, Bastard Son of God se tient par sa rapidité et de ses transitions inquiétantes quant au chant que Mikael peine à interpréter en concert comme on peut le voir sur la pure tuerie The Wacken Carnage (2005) où malgré ses efforts, il commence en décalé avant de se ressaisir. Mais ça se comprend.
Puis par la suite rien de bien nouveau, Stillborn Saviour coléreux nous rappelle que Mikael a une voix extraordinaire en faisant preuve d'une violence inimaginable! Les gaillards terminent leur album sur la très connue Blood Vortex qui fait ravage en concert. D'ailleurs des souvenirs du hellfest 2010 où j'ai raté Bloodbath par la faute de ces clown de Kiss me reviennent. J'ai honte.
On a ici un album vraiment super, peut être égalant le dernier The Fathomless Mastery mais largement mieux que Resurrection Through Carnage dont le son est crade et trop baveux; un album presque inécoutable! Ce qui pourtant est bizarre étant donné que la qualité de l'EP précédant est bien meilleure! Enfin, Nightmares Made Flesh, dont l'artwork est tout aussi abominable que les autres opus de Bloodbath, reste un superbe exemple pour les groupes faisants de la concurrence comme Grave et bien d'autres!
Ce qui est sûr c'est que Mikael est tous les ans en France, donc profitons en avant que le succès de Bloodbath ou d'Opeth ne s'accroisse!
Bloodbath - Brave New Hell [4:02]