Neil Young - Dead Man (1995)
Par Brieuc
La bande originale Dead Man est le fruit des improvisations musicales du grand Neil Young, destinées à accompagner le film d’auteur de Jim Jarmusch ; Evocation cynique du poète William Blake - interprété par Johnny Depp aux côtés d’une panoplie de bons acteurs - dans un noir et blanc somptueux laissant court à une histoire sordide, d’une cruauté sans précédent et d’un glauque violent pourtant non-présents dans la filmographie du cinéaste.
Jim écoutait beaucoup de Crazy Horse et de Neil Young sur le tournage du film, et son fantasme reposait sur une musique de ce dernier pour donner ambiance à son œuvre. Les espoirs étaient vides, mais après visionnage d’une séquence du film, le guitariste en question a accepté sans hésitations. Ca donne la bande originale de Dead Man, renforçant son caractère mystérieux.
En majeure partie, le contenu est représenté par six solos de guitare électrique où Neil n’y va pas de main morte sur la distorsion, allant d’une durée de 2 minutes à 14 minutes (Sachant que j’ai une grande préférence pour le 3e). Un atmosphérique solo d’orgue d’une minute trente prend place tel un fantôme, puis se fond dans un dialogue symbolisant la rencontre entre William et Nobody (pour ceux qui ont pas vu le film, c’est un Indien rendant philosophie sur la destinée de Blake, et qui est sensé réveiller son âme de poète, et le convaincre qu’il est le poète mort du même nom). Justement, la BO est surtout constituée d’interminables dialogues incroyablement bien ficelés où Neil s’immisce minutieusement avec quelques notes accrocheuses… Souvent revient les magnifiques lignes de William Blake If the Doors of Perception were Cleansed, Everything would appear to man as it is… infinite lues par Johnny Depp en personne.
Neil Young joue de la guitare électrique, acoustique, de l’orgue et parfois du piano défectueux, parvenant à donner un style unique pour l’ambiance du film. Il pourrait jouer du biniou ou du triangle, le film aurait toujours la même beauté car Young a pigé comment le réalisateur ressentait son long-métrage et savait pertinemment comment il devait improviser sa musique, sûrement inspiré en partie par l’excellence de l’image. Jim Jarmusch et Neil Young forment un duo improbable, et cette collaboration se reproduira lors de Year of the Horse, documentaire sur la tournée du guitariste/chanteur avec les Crazy Horse, respectivement filmé par le réalisateur.
Il ne faut pas oublier que c’est le film/l’album/la musique qui m’a révélé à quel point Neil Young était grand, quand je m’étais pris une claque phénoménale propulsant Dead Man dans mes films cultes. Grâce à lui et à sa bande son, j’ai commencé à m’intéresser à Neil, qui est depuis devenu un de mes idoles.
La bande originale Dead Man est le fruit des improvisations musicales du grand Neil Young, destinées à accompagner le film d’auteur de Jim Jarmusch ; Evocation cynique du poète William Blake - interprété par Johnny Depp aux côtés d’une panoplie de bons acteurs - dans un noir et blanc somptueux laissant court à une histoire sordide, d’une cruauté sans précédent et d’un glauque violent pourtant non-présents dans la filmographie du cinéaste.
Jim écoutait beaucoup de Crazy Horse et de Neil Young sur le tournage du film, et son fantasme reposait sur une musique de ce dernier pour donner ambiance à son œuvre. Les espoirs étaient vides, mais après visionnage d’une séquence du film, le guitariste en question a accepté sans hésitations. Ca donne la bande originale de Dead Man, renforçant son caractère mystérieux.
En majeure partie, le contenu est représenté par six solos de guitare électrique où Neil n’y va pas de main morte sur la distorsion, allant d’une durée de 2 minutes à 14 minutes (Sachant que j’ai une grande préférence pour le 3e). Un atmosphérique solo d’orgue d’une minute trente prend place tel un fantôme, puis se fond dans un dialogue symbolisant la rencontre entre William et Nobody (pour ceux qui ont pas vu le film, c’est un Indien rendant philosophie sur la destinée de Blake, et qui est sensé réveiller son âme de poète, et le convaincre qu’il est le poète mort du même nom). Justement, la BO est surtout constituée d’interminables dialogues incroyablement bien ficelés où Neil s’immisce minutieusement avec quelques notes accrocheuses… Souvent revient les magnifiques lignes de William Blake If the Doors of Perception were Cleansed, Everything would appear to man as it is… infinite lues par Johnny Depp en personne.
Neil Young joue de la guitare électrique, acoustique, de l’orgue et parfois du piano défectueux, parvenant à donner un style unique pour l’ambiance du film. Il pourrait jouer du biniou ou du triangle, le film aurait toujours la même beauté car Young a pigé comment le réalisateur ressentait son long-métrage et savait pertinemment comment il devait improviser sa musique, sûrement inspiré en partie par l’excellence de l’image. Jim Jarmusch et Neil Young forment un duo improbable, et cette collaboration se reproduira lors de Year of the Horse, documentaire sur la tournée du guitariste/chanteur avec les Crazy Horse, respectivement filmé par le réalisateur.
Il ne faut pas oublier que c’est le film/l’album/la musique qui m’a révélé à quel point Neil Young était grand, quand je m’étais pris une claque phénoménale propulsant Dead Man dans mes films cultes. Grâce à lui et à sa bande son, j’ai commencé à m’intéresser à Neil, qui est depuis devenu un de mes idoles.
Neil Young (with Johnny Depp) - Dead Man Theme [3:01]