10000Visions

10, 000 Chroniques de Disques, Lives & autres.

Mercredi 22 septembre 2010 à 14:32

Ah bah oui! On peut se moquer des belges! N'empêche que c'est le Pays Européen le plus centré sur la musique! Pas plus tard qu'il y a deux mois, je passais mes vacances dans le Nord-Pas-de-Calais (pas de commentaires je vous prie) et j'apprends grâce à la SEULE et superbe radio Rock de France Classic 21 , Radio Belge dont les fréquences occupent les pauvres radios du Nord de la France, que NEIL YOUNG VA SORTIR UN NOUVEL ALBUM EN SEPTEMBRE/OCTOBRE!

Oui alors pour ceux qui ont lu un peu les précèdents articles sur Neil, ils sauront que c'est mon idole et que l'avoir manqué en concert y a deux ans à Nantes me fait manger mon poing. En effet, il y a à peu de choses près deux ans, sortait le 7 avril Neil sortait Forks in the Road (2009), un concept album rappelant Ragged Glory cool mais déçevant. S'en est suivie une tournée mondiale que j'ai manqué avec beaucoup de tristesse.

Mais là il revient, increvable ce Neil! Avec Le Noise, paraît-il est excellent, et une tournée mondiale est annoncée même qu'il est en train de programmer ses dates américaines. S'il passe à Nantes ou à Paris, qu'on me coupe une jambe, je le manquerais pas cette-fois ci. L'album sort en France le 30 septembre (soit dans une semaine) en CD à 20 € et en vynile 40 € pour les fans (pas besoin de vous préciser l'édition que je vais me procurer.

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[En plus la pochette est superbe]
Track-list :

Neil Young - Le Noise (2010)
01. Walk With Me
02. Sign Of Love
03. Someone’s Gonna Rescue You
04. Love And War
05. Angry World
06. Hitchhiker
07. Peaceful Valley Boulevard
08. Rumblin
 
Ca promet du très lourd ! Pour l'instant, je garde un oeil sur la page des dates de Neil Young et bien sûr, dès que je j'aurais le disque en question en main, je le pose sur la platine et vous en toucherais deux mots.

 


Samedi 4 septembre 2010 à 18:15

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Je ne vous apprend rien pour certain, et je suis au courant depuis 3 ou 4 mois de cet évènement, mais là n'est pas la question. En gros, le bassiste des Pink Floyd, Roger Waters, compte faire une grande grande tournée dans le monde entier, en interprètant son oeuvre presque personnelle qu'il a interpreté au sein de son groupe. Je parle bien sûr de son chef-d'oeuvre The Wall, qui naquit après un incident lors d'un concert catastrophe à Montréal lors de la tournée In the flesh, où il s'est permis de cracher sur la face d'un joyeux luron qui le dérangeait à force de s'agiter. C'était inadmissible bien sûr, mais le concert était apparemment une catastrophe, une des hontes de notre David Gilmour (avec The Final Cut). Enfin bref, après The Dark Side Of The Moon, Waters rebatît le mur comme il l'a fait en 80/81, puis en 1990 et maintenant en 2010/2011 pour fêter les 30 ans de cette oeuvre magistrale qui a touché et qui touchent encore la majorité des fans du Floyd, et invite ceux qui ne le connaisse pas à écouter le groupe par l'intermédiaire de celui-ci (comme Another Brick in The Wall Part II, un véritable hymne). C'est vrai qu'il ne faut surtout pas oublier à ce propos là, que The Wall n'a été joué que 30 fois lors de la tournée de 80/81 (un magnifique double-cd/coffret retrace la tournée Is there Anybody Out There The Wall Live 80/81). Puis une fois par l'auteur lors de la chute du mur de Berlin en 1990, deuxième plus gros concert d'Europe où il a invité des artistes tels que Scorpions, Van Morrisson, The Band... enfin je vous parlerais de ça plus en détail dans un autre article. Et là il propose de le refaire, avec un mur qui se construit sur scène, les marionnettes nées de l'esprit vif de Gerald Scarfe mais aussi les projections cinématographiques sur celui-ci et preque la même mise en scène (du moins je crois).

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Du moins, parmis ses nombreuses dates, il y en a une dans un certain pays d'Europe... La France. Juste une date, merde c'est la gloire, à Paris-Bercy en plus le Lundi 30 Mai 2011. J'habite Nantes, je ne peux pas faire 3 heures de route pour aller le voir... J'RIGOLE! Nan mais vous croyez quoi bande de moules! Que je vais pas faire le déplacement pour aller voir 1/4 des Pink Floyd? Et ben si! Je vais même aller à l'ouverture de la Fnac pour avoir mes deux places le 16 septembre, et je m'achèterais le T-Shirt de la Tournée et je dormirais avec! Oui bon j'exagère un peu mais je serais capable de faire un coup-d'état ou de prendre en otage la famille de Rick Wright pour voir un membre des Pink Floyd voire le groupe entier. Donc j'irais, un point c'est tout. Et si j'ai pas de places, vous m'aiderez à faire le choix entre le pistolet ou la corde (quoique la Tour de Bretagne c'est chouette).

Alors je sais ce que vous allez me dire pour les fans/puristes pour certains. gnagna, Roger Waters a séparé les Pink Floyd, c'était un tyran, il a une voix moche... Je l'ai dis aussi, je l'affirme, Roger était pas loin d'être un connard dès 1980. Mais faut pas oublier que Roger Waters joue magnifiquement bien de la basse, qu'il a toujours écrit les textes sensationnels qui font la richesse des paroles de la planète Floyd, que sans lui : pas de Wish You Were Here, Animals, Dark Side of the Moon... C'est même dire si il n'y aurait pas eu de Pink Floyd si il n'avait pas demandé dans sa jeunesse à l'école d'Architecture une cigarette à Rick Wright, que lui-même a presque si gentillement refusé de lui donner parce qu'il avait pas demandé de manière sympathique. Bon après on peut aussi dire, sans Roger Waters, pas de séparation en 1983, pas de départ de Rick et surtout pas de The Final Cut.
Enfin voilà, Roger Waters est l'un des deux pionniers vivants des Pink Floyd (Syd et Rick étant décèdés, David étant arrivé par la suite).
Là c'est l'occasion ou jamais de voir le bassiste du Floyd se produire en live, et je ne la manquerais sous aucune raison.

Pour plus d'infos : le site officiel de Roger Waters
Pour ceux à qui ça intèresse, la liste des dates de la tournée
Page de fan destinée à la tournée [Avec précisions sur l'équipe musicale (il y a d'ailleurs Harry Waters aux claviers, le fils de Roger, et qui est également le filleul de Nick Mason, mais ça on en a pas mal rien à carrer), les explications, les news...] La page est très laide mais on peut toujours y jeter une paire d'yeux

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Tant que je vous tiens (vous êtes peu, mais bon je tente), j'ai une petite remarque à faire sur cet évènement.

Nous sommes le dimanche 11 Juillet 2010. En ce jour - à Kidilgton, dans l'Oxfordshire en Grande-Bretagne - deux virtuoses sont réunis pour la première fois depuis cinq ans pour jouer dans le cadre de l'association Hoping (dont les bénéfices et dons sont versés en parti pour le bien-vivre des enfants de Gaza, et les régfugiès palestiniens). David Gilmour joue avec Roger Waters et le groupe de ce dernier. Ensemble, ils jouent avec beaucoup d'intensité To Know Him is to Love Him de Phil Spector, Wish You Were Here, Comfortably Numb et un rappel avec Another Brick in the Wall (Part II). Pas mal de chanceux étaient présents. Avec eux, il y avait la présence de Guy Pratt à la basse et à la guitare acoustique. Faut savoir que Guy est tout de même celui qui a remplacé Waters lors de son départ en 84!

ça donne ça a peu de choses près :

http://10000visions.cowblog.fr/images/PinkFloyd/HopingFondation1.jpg   http://10000visions.cowblog.fr/images/PinkFloyd/HopingFondation2.jpg    http://10000visions.cowblog.fr/images/PinkFloyd/hoping.jpg    http://i39.photobucket.com/albums/e187/pinkfloyd6/102799830.jpg   http://i39.photobucket.com/albums/e187/pinkfloyd6/102800011.jpg    http://i39.photobucket.com/albums/e187/pinkfloyd6/102800028.jpg    http://img.photobucket.com/albums/v230/luna65/daverogII.jpg    http://i35.servimg.com/u/f35/15/25/57/44/tu_dag10.jpg

Pardonnez les photos (4), (5), (6) et (7) que j'ai pas réussi à récupérer autrement qu'avec l'immonde logo Getty Images. J'ai une grande faiblesse pour la (5) parce qu'on voit bien que David a un peu de mal à supporter le Rosé (car ses joues sont de la même couleur que le vin en question). La dernière est pas mal non plus, on a l'impression que Roger demande à David de se barrer de la sène pour qu'il puisse jouer tranquille. Son fils dérrière aux claviers à droite, a l'air de dire "Vas-y Papa, fous-lui une raclée, ça c'est mon papa!". Enfin bref, quoiqu'il en soit, on les a pas vu ensemble depuis le Live 8 (où ils se sont pas particulièrement cotoyés à ce que j'ai lu). Là ça ressemble à une réconciliation, du moins j'espère bien.

David a proposé à Roger après le show, de faire une apparition en guest sur minimum une date dans la tournée de ce dernier, afin de jouer comfortably numb et peut-être quelques autres morceaux. Si ce n'est qu'une date, ça risque d'être fortement Londres car David n'osera pas trop sortir de sa grotte. En revanche, si c'est plusieurs dates, on peut garder un espoir pour Paris, car David aime beaucoup la France. La présence de Nick Mason sera évidemment acquise, il fera le déplacement pour les voir et peut-être jouer avec eux étant donné qu'il a toujours été neutre. Imaginons 2 secondes que cela arrive à Paris, dans ce cas je verrais les Pink Floyd dans leur intégralité actuelle! Mmh pff bref, on peut toujours rêver, je garde un oeil de près sur cet info. Au minimum, je vois 1/4 des Pink Floyd, au max 3/4. On verra bien... sinon dans le cas contraire je mettrais tous mes espoirs sur une nouvelle tournée (avec un passage à Bercy) de David. Bon je dois un peu vous énerver avec ça donc je vais arrêter là. Pour ceux à qui ça intéresse et qui ne prennent pas trop l'initiative de suivre ça de près, je tenterais de tenir au courant!
 


Belle complicité entre eux, tout le monde est détendu, ça joue bien. Que demander de mieux ?

 

Jeudi 26 août 2010 à 15:00

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Il y a quelques temps, je lisais les dernières lignes du livre autobiographique de Nick Mason, sur sa vie dans le groupe Pink Floyd, autrement dit son entière vie d’adulte ainsi que la carrière des Pink Floyd avec l’auteur lui-même dans le rôle du batteur. Ce n’est pas con, Nick est le seul des 5 membres à avoir vécu l’intégralité de l’expérience Floydienne. Syd Barrett a été viré après la sortie The Piper at the Gates of Dawn (1967) [plus précisément son départ officiel étant le 6 avril 1968] puis mort en 2003, David Gilmour n’est arrivé qu’à partir de A Saurceful of Secrets (1968), Roger Waters quitte officiellement le groupe en 1987 après l’enregistrement de The Final Cut (1983) et enfin Rick Wright est parti temporairement du groupe après The Wall (1979) - même si sa décision était déjà prise pendant l’enregistrement – puis reviendra pour A Momentary Lapse of Reason (1987) et maintenant est décédé depuis 2008. 

Nick Mason est bel et bien l’unique membre constant des Pink Floyd même si le groupe n’a pas connu énormément de changements. Grâce à l’aide de Philip Dodd, et aux souvenirs de son entourage, Nick livre la vraie version honnête des faits Floyd. De Sigma 6 au Live 8 de 2005 en passant par les conflits internes, les joies et les peines, les réussites et les echecs. En sachant que Nick a toujours été neutre (je veux dire par là, que si c’était Rick qui raconterait l’histoire il passerait un chapitre entier à insulter Roger et réciproquement) et donne sa version des faits avec un humour omni-présent très subtil sur lesquels je me suis tapé de bonnes barres !  Le livre est bien écrit, extrêmement passionnant à lire, jamais ennuyant jusqu’aux dernières lignes (avec un génial post-scriptum et une intéressante chronologie) et pour désormais écrire sur les Pink Floyd je me référerais à cette bible - en devenir de mon livre de chevet – en pompant le maximum d’informations dedans afin qu’elles soient véridiques et non pas copier-coller Wikipédia. 

Même si il s’égare parfois agréablement dans des histoires d’automobiles (car la passion du batteur étant les voitures de courses), Nick ne se penche jamais trop vers sa vie privée ce qui nous permet d’en savoir le maxi sur l’histoire du groupe. Ce qui est intéressant c’est aussi de voir le monde musical se formant autour d’eux, que ça soit leurs fréquentations avec The Who, Jefferson Airplane, Led Zeppelin, Cream, The Jim Hendrix Experience… Tous ces géniaux groupes marquant les années 70/80 comme l’a contribué les Pink Floyd. Le Livre contient également des images d’archives étonnantes ou émouvantes mais la plupart du temps excellentes et de documents précieux.  

Enfin il y a cette splendide couverture de livre créée par Storm Thorgerson (génie faiseur de 75 % des pochettes du groupe) rappelant l’univers de Magritte. 

D’ailleurs Alan Parker (réalisateur du film The Wall) a cité sur ce livre J’ai tellement ri que j’en avais mal aux côtes. C’est drôle, plein d’humour, bourré de détails croustillants. Un livre important, intelligent : un style délibérément Rock’n’Roll, plein de candeur et d’esprit. Je pense que cela suffit pour résumer ma pensée, et de ne pas trop m’éloigner sur des détails inutiles. 

Du moins, je vous encourage fortement à le lire.

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Jeudi 26 août 2010 à 14:00

 Bonjour à tous et à toutes,
Ca va faire plus d'un an et quelques mois que je vous bassine avec ça, et pourtant j'insiste et persiste. Je compte démarrer une thématique consacrée au groupe britannique Pink Floyd car je suis en ce moment, au sommum de ma passion pour un groupe, ce qui ne me n'est jamais arrivé. Avec ce que j'ai lu, vu et surtout entendu [et sans copier/coller Wikipédia], j'ai déjà réecrit une partie des albums dont je vous ai déjà parlé, et ce n'est pas fini : je compte chroniquer l'intégralité (ou presque) de la discographie du groupe et parfois m'éloigner sur des ouvrages, des albums solos, des lives filmés ou enregistrés et même ceux auquels j'assiste et qui auraient quelqonques rapport avec le groupe, ainsi que quelques documentaires. Je vais un peu me lâcher en cette période, même si c'est bientôt la rentrée. Du moins, dans cet article que je mettrais à disposition et que je mettrais régulièrement à jour, je vais centraliser l'intégralité de ce que j'écris à propos de mon groupe fétiche et favori. Pour cela il vous suffira juste de cliquer sur les images disposées pour pouvoir lire quelques lignes sur chaque élément du groupe.
Bonnes lectures et bonnes musiques.
Discographie du groupe :

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http://10000visions.cowblog.fr/images/PinkFloyd/Meddle.jpg
Live(s) Vécus :

http://10000visions.cowblog.fr/images/PinkFloyd/aussiepinkfloyd.jpg


Bouquins et autres bidules :

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Mercredi 25 août 2010 à 20:30

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/hawkwindhallf.jpgHawkwind - Hall of the Mountain Grill (1974)
Par Brieuc
Avant d’officier en tant que mentor et bassiste/chanteur du génial groupe Motörhead, faut pas oublier que Ian ‘Lemmy’ Kilmister a joué de son instrument dans un groupe britannique considéré comme Prog, mais qui évoluera logiquement vers l’éléctronique puis le mouvement techno mais influencera pas mal la vague néo-psychédélique. Selon mes opinions, la meilleure période de Hawkwind se situe entre l’arrivée et le départ de Lemmy en 1975, viré parce qu’il n’était pas tellement dans le trip psychédélique du groupe.

 Nik Turner a fait pas mal d’efforts, même quand il s’est de plus en plus penché vers le planant mais n’égalera jamais ce qu’il a fait avec ses compagnons dans les premiers albums, tels que In Search of Space (1971) avec le succès commercial du 45 tours Silver Machine chanté par Lemmy en personne. Mais aussi avec le double album live prodigieux Space Ritual (1973) qui va venir immortaliser les énergiques prestations scéniques du groupe avec textes hallucinés déclamés par le poète Robert Calvert et l’auteur de science-fiction Michael Moorcock ou encore participations de la danseuse Stacia (aux seins nus, on voit du coup de quel point Lemmy est parti pour mettre maintenant des strip-teaseuses pour quelques uns de ses concerts avec Motörhead) au point d’en faire un spectacle total.

Après une légère déclination, le groupe se ressaisit très vite avec ce qui est pour moi leur meilleur album Hall of the Mountain Grill en 1974 considéré comme le meilleur album de la carrière du groupe britannique. Peut-être le plus abouti, le moins sauvage et même le plus planant du groupe. The Psychedelic Warlords donne le ton de l’album avec un Rock sauvage illuminé par le saxophone de Nik Turner. Mais ce n’est pas le meilleur s’en suivent des morceaux de différentes mentalités. Même si You’d Better Believe it reste dans la veine du premier morceau avec 7 minutes d’énergie considérable. De mon côté, le morceau qui m’a révélé Hawkwind reste et restera toujours le morceau titre, court mélancolique et atmosphérique instrumental composé par le nouveau violoniste/claviériste Simon House où une ligne de piano accrocheuse se fait accompagnée par une montée en puissance du mellotron. Incroyablement magnifique.

Wind of Change (aucun rapport avec le morceau de Scorpions) est également magnifique, un violon aérien s’échappe d’une mer de chœurs et de Mellotron pour accoucher d’un pur ovni. J’associe souvent le génial D-Rider au morceau terminant la 2e face, c'est-à-dire Paradox car les premiers accords de guitares se ressemblent énormément pour ne pas dire qu’ils sont identiques. Lemmy joue exceptionnellement de la guitare sur Lost Johnny où l’on peut déceler la puissance de Lemmy qu’il exercera par la suite dans son groupe avec sa basse imposante de ce dernier et sa voix (qui s’est métamorphosée par la suite, mais qui est très reconnaissable par moments, notamment dans ce morceau).

C’est du Rock purement cosmique, toujours planant (de courts instants comme dans le morceau Goat Willow avec l’orgue de Dave Brock), d’excellents musiciens sachant alterner leurs instruments habituels avec des claviers ou d’autres bidules pour rendre leur musique totalement unique, modifiant leurs voix et testant de nouvelles techniques, utilisant du synthétiseur récent sans faire kitsch et mettant des effets rappelant Klaus Schutze, le tout accompagné d’une batterie impressionnante de Simon King. Un disque novateur, mais pourtant discret.

Hawkwind - The Psychedelic Warlords [3:40]

Hawkwind - Wind of Change [5:08]

Hawkwind - D-Rider [6:14]

Hawkwind - Hall of the Mountain Grill [2:14]


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