"J'ai toujours cru que le rôle d'un musicien consistait à fournir une source alternative d'informations, à créer un point de ralliement spirituel et social, un endroit pour vivre une expérience commune." - Bruce Springsteen / "Nous jouons très fort pour que le public puisse ressentir aussi physiquement la musique, qu'ils l'emportent avec eux dans leurs coeurs." - Jimi Hendrix / "La Musique est l'architecture du silence" - Robert Fripp
On est pas ici pour parler cinéma en fait. (non ce serait plutôt là dessus pour le coup) mais une petite pause musicale/cinéphile peut donner quelque chose de bien. Certains d'entre vous ont dû voir le bon 28 semaines plus tard réalisé par Juan Carlos Fresnadillo - qui découle d'un film de Danny Boyle 28 Jours plus tard - mettant en scène Robert Carlyle (Trainspotting, Full Monty...) entre autres dans une atmosphère post-apocalyptique londonienne qui a su se ressaisir avant de retomber dans une infection zombie en quarantaine assez fulgurante.. l'acteur en question joue le parfait anti-héros que le film d'infectés n'ait jamais connu. Cette séquence après une courte introduction vous laisse tout bonnement sur le cul, steady-cam et caméras embarquées suivant la fuite lâche de notre écossais favori dans la campagne britannique poursuivi par des tarés de zombies.
Le tout est très beau visuellement parlant, mais à la fois choquant par son imprévisibilité, sa crueauté et c'est surtout poignant. Pour soutenir une scène aussi forte devait s'imposer, c'est pourquoi le compositeur John Murphy a enregistré ce titre post-rock pour une ambiance post-apocalypse qui se caractérise par sa progression fascinante à commencer par deux notes de pianos constante, vient la basse, la batterie, la guitare acoustique puis l'électrique qui fait monter le tout en crescendo pour nous mettre la pétée. Ce n'est peut-être pas un chef-d'oeuvre des deux points de vue, mais sur ce cas, musique et cinéma font extrêmement bon ménage et cette scène restera pour moi l'une des meilleures de films d'horreurs que j'aie vu. Et puis vous pouvez d'une part admirer la séquence, puis vous pencher sur le morceau en question qui mérite une petite écoute, ou vous pouvez regarder le lamasticot. Classe.
John Murphy - In the House/In a Heartbeat
Les vacances de Mars essaieront de rimer avec un petit retour sur le bon vieux Prog comme on l'aime (Camel, Renaissance etc..) avec une focalisation approfondie sur les Floyd pour bien vous faire chier comme d'hab (mais c'est affectif). Et bien sûr continuer dans les extrêmes passant du subtil métal progressif ou brutal (Tool, Ancestors, Meshuggah etc..) ou carrêment toucher au Grincore par la future chronique partagée de leur Reek of Putrefaction et puis évidemment effleurer certains groupes divers et variés, enfin ça c'est à venir. Et puis bonne nuit aussi.
The Black Angels + 1ère Partie (Wall of Death) A l'Olympic (Nantes)
Mardi 12 Février 2010
2h 20 + 1h Membres Wall of Death : Gabriel Matringe (Guitare, Chant), Adam Ghoubali (Batterie, Percussions), Brice Borredon (Claviers, Basse).
Membres Black Angels : Alex Mass (Chant, Guitare...), Christian Bland (guitare, basse, percussions...), Nate Ryan (Guitare, Basse...), Kyle Hunt (Claviers, Percussions...), Stéphanie Bailey (Batterie).
Je rentre dans la salle éclairée bizarrement à la sono d'ambiance sitare, à peu près 10 minutes avant l'ouverture du concert, elle est à ¾ vide, quelques jeunes au bord de la scène et le reste entassé au fond de l'Olympic, qui affiche pourtant complet. La première partie arrive de manière ponctuelle (ce qui soit disant passant m'étonne, parce qu'Olympic ne rime absolument pas avec ponctualité...). Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont trois : ils sont français, de Paris qui plus est. Un guitariste saturé voire un peu trop, particulièrement classe aux allures de David Gilmour en 71 (Gabriel Matringe), un claviériste pianotant en accord son Farfisa et s'amusant avec son tambourin (Brice Borredon) et un batteur très concentré (Adam Ghoubali).
Dans le même style que leur modèle, ils fournissent un rock psychédélique extrêmement planant qui vous envoie rêver dès les premières notes de leur set et les sons sortant de leurs instruments, surtout celui de Gabby étaient par moment sensationnels. Ils interprètent leurs quelques compositions (Tears of Rainbow, Down, Heaven by the Sun ou encore Darker than the black) d'une manière timide. Peu à peu ils conquissent le public qui se rapproche de plus en plus de la scène. "Merci aux Black Angels de nous avoir invité sur toute cette tournée" souffle Adam dans son micro. Pas étonnant qu'il les ait choisit et que les spectateurs applaudissent chaudement, ce groupe fut une révélation, une pure première partie. C'est par la suite que j'apprends leur nom : Wall of Death … pas du tout adapté à leur musique ma foi parce j'ai rarement vu un public aussi impassible, on était pas devant Eluveitie. Enfin personne n'est parfait. Je vous invite donc à visiter leur myspace, en espèrant les recroiser prochainement.
Après une courte pause de 15 minutes, les musiciens des Black Angels arrivent sur scène, j'avais prédit leur premier morceau du set celui introduisant leur dernier excellent album Phosphene Dream que j'ai chroniqué il y a très peu (tiens d'ailleurs je vous file le lien de la chronique, ça mange pas de pain), à savoir Bad Vibrations. Apparemment je n'ai pas tort, ils l'interprètent dans un premier long temps instrumental, et arrive notre Alex Mass adoré avec sa voix ultra-modifiée, que son look bucheron plaît à certains du public. Cela annonce un set sublime.. et oui en effet ce fut sublime, ils ont su faire une rétrospective de leur dernier album tout en mettant en valeur les anciens (en regrettant la présence du Rivers of Blood que le public voulait tant..) me faisant vivre le même voyage que j'avais vécu quelques mois auparavant avec leur dernier disque posé sur ma platine.
Je ne m'aventurerais pas sur le set, dont l'exact sera marqué ci-dessous, parce que je dois avouer que les Black Angels reste monolithiques sur scène, sans trop de communications ni de changement de compositions : cela restait assez répétitif, mais toujours aussi bon (ce n'est pas un reproche). A noter surtout la présence de Young Men Dead, mon morceau préféré qui m'a mis dans un état de transe dès les premières notes familières car juste impeccable, aussi sur Entrance Song ou encore les nombreux extraits de leur précédent album Passover, leur premier album vraiment très bon. Mon voyage fut un minimum perturbé par deux agents de sécurité venus éteindre les joints et calmer les quelques excités (2, 3 très bons ma foi, bien finis à la drogue dure ou simplement bourrés – en particulier un vraiment fini quitte à rester allongé par terre pendant 10 minutes -) enfin.. Les musiciens sont tous bons bien évidemment, même si je ne kiffe pas ma race la batteuse Stéphanie qui tire carrément la tronche en tapant pas très subtilement ses toms. En parlant de tom, j'ai apprécié le concept du bassiste qui tapait sur son tom bass sur certains morceaux pour accompagner sa collègue. Rien à redire pour les autres, même si la formation pourrait être un peu plus enthousiaste, car Alex est le seul à sourire.
En bref c'était posé, agréable, long et intense. 2 heures de concert terminé par un rappel introduit par un morceau solo du chanteur avant que les autres se ramènent pour en interpréter trois autres qui clôtureront un set presque impeccable. Les gens aiment la musique, sont charmés par l'ambiance des lumières vraiment impressionnantes, du son vraiment bon. Premier rang pour ma part, et je ne regrette en aucun cas cette soirée fraîche, précise et psychédélique que l'on doit aux 5 Texans. Le genre de soirée dont on sort défoncé sans même un pylon !
Set-list des Black Angels
1. Bad Vibrations
2. The Sniper at the Gates of Heaven
3. The Sniper
4. Haunting
5. Surf City
6. The First Vietnamese War
7. Better of Alone
8. Phosphene Dream
9. Yellow Elevator #2
10. Black Grease
11. Mission District
12. Science Killer
13. Prodigal
14. Entrance Song
15. Young Men Dead
16. Telephone
Rappels :
17. Too Much Hate
18. Bloodhound on my Trail
19. You on the Run
20. Manipulation
Rétrospective 2010 #6 Hawkwind - Blood Of The Earth (2010)
Par Brieuc
Honnêtement, qui se souvient encore de Hawkwind ? Pas beaucoup de gens malheureusement, le premier groupe de Lemmy de Motörhead reste pourtant selon moi l'un des plus grands groupes que la planète progressive n'ait jamais connu. Ou plutôt, le groupe de Dave Brock (seul membre permanent et fondateur au fil des années). Plus de 40 ans de carrière, malgré les hauts, les bas, les changements de nom - le groupe s'est fait appeler Psychedelic Warlords en 1995 mais surtout Hawklord pour une année afin enregistrer sans procès le formidable 25 Years On (1978) qui glissait un poster représentant la formation tumultueuse après 10 années actives bordéliques malgré les studios généralissimes comme l'éponyme de 1970, In Search of Space (1971) Warrior on the Edge of Time (1975) et un de mes disques préférés, un chef d'oeuvre incontournable : Hall of the Mountain Grill (1974) [Lire la chronique] je ferme cette parenthèse aussi bordélique que l'historique du Line-up du groupe – ...
mais Hawkwind c'est aussi une vingtaine de Studios plus ou moins bons, car le groupe a aussi su déçevoir (en 40 années de carrière c'est normal vous me direz). Et aussi cette puissance qu'il dégage en live, danseuses orientales en avant-scène et projections filmiques afin de renforcer l'aspect scénique de montrer leur talent. (Ritual Space (1973) restera le live parmis une dizaine qui reste indémodable, un double sensationnel). Et justement je m'étais dit de ne pas trop me pencher sur la carrière actuelle du groupe, me disant que le changement de formation depuis 1974 a dû le faire flancher dans un style technologique méprisable … Là je vois en cette journée splendide du 20 novembre 2010 lors des secondes annonces du Hellfest, que la bande à Dave Brock passera à mon festival de prédilection lors de la dernière journée ! Que de bonheur évidemment, même si on va pas tarder à arrêter de vous faire des salades sur le HF à chaque chronique de disque.
Blood of the Earth est donc pour le moment leur dernier disque, tout juste attirant par sa formidable édition vinyl aux 2 disques bleux, la pochette envoûtante et rassurante pour ne pas dire un peu kitsch et un bon gatefold. Nawel m'a permis de le possèder, posé maintenant sur la platine et tournant en boucle. Trois morceaux par face, c'est parti :
La 1ère face est talentueusement introduite par Seahawks. Après quelques voix radiophoniques « I Would become the Master of Universe » répété à maintes reprises, s'installe la batterie de Richard Chadwick sur la basse de Mr Dibs qui laisseront un rythme monotone pour donner libre cours dans un premier temps à des effets bizarroïdes rappelant toujours ce pourquoi le charme de la musique du groupe le qualifie de Rock Cosmique, le synthé d'un son agressif tel un orchestre de violons stridents nous claque et la guitare de Brock improvise son psychédélisme jusqu'à attendre une ligne d'accords portés par sa voix très discrète.
Dès l'achèvement de ce morceau inquiétant, on pénètre dans les 3 minutes planantes du Blood of the Earth, dont les voix sont assurées par Matthew Wright (un présentateur TV anglais). S'en suit Wraith qui provoque une rupture dans notre écoute, et redonne le son d'Hawkwind, ce son unique. Cette voix très écho, cette batterie ultra énervée, la guitare saturée et les solos de synthétiseur plus ou moins impressionnants guidés par les effets cosmiques. Le morceau paraît très long par ses 6 minutes écrites par le claviériste Tim Blake et Niall Hone (guitares, basses, clavier).
La 2e face reste celle qui a le plus tourné. A commencer par cet émouvant voyage dont les effets sont portés au summum de leur beauté grâce à son instrument rappelant vaguement le mellotron et le guitariste jouant quelques notes si bien choisies dont sort une beauté renforcées par différents synthétiseurs et modulateurs de son. J'ai nommé Green Machine (qui n'a pas plus de rapport avec le morceau de Kyuss que Wind of Change en 1974 à celui de Scorpions..), composé par Niall Hone en personne, à qui je dois tout mon respect. Le meilleur morceau de ce studio reste Inner Visions écrit par Blake, qui dégage un son très oriental avec des mélodies très familières et l'intégralité des musiciens amplifient une fascination de l'auditeur face à leurs instruments respectifs. Un passionant et envoûtant morceau...
On reste bien loin de la subtilité de la voix du précédent morceau montant tout en crescendo pour chanter son refrain éponyme, malgré son pompier ressortant qui rappelle aussi qu'Hawkwind et son leader compositeur du morceau Brock, a su aussi être un peu lourd, car le morceau a été enregistré pour son album solo Earthed of the Ground (1984). Sweet Obsession est tout de même riche musicalement même si un peu poussif. En revanche (et je suis peut-être le seul), les paroles ressortant de la voix habituelle, me rappelle sur un moment régulier le ton de David Gilmour et Roger Waters sur Brain Damage : I received your letter though the information's clear, I want to keep the feeling going, not let it disappear qui peut (mais vraiment presque pas) coincider avec And if the dam breaks open many years too soon and if there is no room upon the hill, and if your head explodes with dark forbodings too : I'll see you on the dark side of the moon mais vraiment vite fait.
Comfy Chair est rassurante, très douce avec une voix grave s'imposant posément sur une atmosphère inter-galactique soutenue par un violon omniprésent et un Orgue Hammond venant s'ajouter vers le final de cet excellent morceau. Prometheus ne l'est pas moins, car développe de son côté une ambiance indienne très exotique par la sitar l'introduisant. Un de leurs morceaux les plus efficaces en live, qui provoque la plupart du temps la venue de deux danseuses du ventre pendant que les guitares nous fait vibrer avec une voix très mélodieuse. La 3e face pourrait bien être la meilleure rien que pour ces deux morceaux sensationnels.
Moins original que ces merveilles, Dave Brock a choisi de remettre le classique You'd Better Believe It qu'on avait déjà entendu sur le chef-d'oeuvre Hall of the Mountain Grill très véloce pendant 3 minutes où tous les musiciens se déchaînent sur leurs instruments puis rentre dans une partie instrumentale de deux minutes et demie où les différents claviers, les machines inconnues outro-space et la guitare spatiale font une alliance d'une efficacité incroyable puis monte en crescendo jusqu'au refrain très sympathique You'd Better Believe It, It's so Easy to Say ! Et la fringante mélodie guitariste terminant le morceau.
Sentinel est de son côté très mélancolique voire émouvante sur le solo de guitare, lourde qui donne un sentiment d'achèvement à ce périple progressif qui se complète par deux très bons morceaux bonus présents sur certaines éditions : l'excellent instrumental Starshine et la relativement courte Sunship. L'édition limitée CD offre également un disque live, avec des interprétations de Space, Angels of Death, Levitation... ainsi que d'une formidable reprise du Dieu Syd Barrett, Long Gone.
Blood of the Earth fait renaître l'esprit cosmique des anglais d'Hawkwind qui avaient tenté de se pencher trop vers l'expérimentation sur leurs deux opus précèdents Take me To Your Leader (2005) / Take Me To the Future (2006). Cette fois-ci ils savent expérimenter tout en sauvegardant la fascination et l'attention de l'auditeur quant au psychédélisme des progressions effectuées par tous ces effets spatiaux-temporels portés par des instruments outro-space que personne ne saurait décerner et cette guitare sensationnelle de Dave qui sait toujours nous émerveiller. Ou comment réussir à tenir tête à son groupe, en continuant à faire vivre l'esprit d'une musique maintenant quadragénaire à la fois sauvage, riche et planante.
Rétrospective 2010 #5 Living Sacrifice - The Infinite Order (2010)
Par César
Living Sacrifice est un groupe chrétien né aux Etats-Unis en 1989, réputé pour varier les genres dans leur carrière et dans leurs albums. A leur début, les Living Sacrifice se sont orientés vers un metalcore pour ensuite dérivé sur groove à la Sepultura avec tous ce qui est percussions tribales etc... C'est a peu près 8 ans apres leur dernier album Conceived In Fire que L.S nous sort un The Infinite Order a tendances death et thrash qui une fois de plus laisse ressortir toutes les influences du groupe dont j'ai pris le temps de citer un peu partout dans l'article!
On retrouve le chanteur Bruce Fitzhugh avec une voix bien plus stable qu'à l'époque. Début d'album sur un titre très death metal, Overkill Exposure, notamment avec un riff d'intro typique du genre. Petite dérivation vers un thrash brutal sur le refrain. La batterie (jouée par Lance Garvin) est extrêmement efficace sur le couplet, ce qui change du blast bit et de la double pédale présents sur quasi toutes les chansons de death metal. Nous voici sur Rules Of Engagement cette fois-ci plutot thrash, ressemblant énormément à du Lamb Of God. L'inspiration du groupe sur ce morceau est surement un peu trop visible, notamment sur le refrain. Mais un très bon morceau tout de même avec le changement à la deuxième minute pour laisser place à un léger solo. Retour sur un refrain pour clôturer cette chanson.
Nous nous dirigeons ensuite vers un death/black metal sur Nietzs Che's Madness. La batterie effectue un rythme saccadé à la double pédale sur le couplet, ce qui donne un léger côté technique à ce titre, retour des percussions tribales (donc un petit retour ou premiers albums de la formation) à la fin de la première minute. Evidemment le tout suivit d'un solo que je qualifierais de branlette étant donné que le guitariste effectue une descente de manche et une remontée assez rapide. Voici ensuite Unfit To Live, intro mélodique et lente vraiment très sympathique pour introduire un riff assez simple accompagné à la double pédale. Jusqu'ici 4 titres vraiment extra-ordinaires!
Sa continue sérieusement avec They Were One avec à nouveau un mélange thrash/death vraiment génial. Des riffs vraiment semblables à ceux de Lamb Of God toujours mais violence puissance 10. Un refrain qu'ils on essayés mélodique, sans dire que se soit raté, mais vraiment à la limite de la « douche ». Vient The Training, avec une intro cette fois à la Slayer assez intéressante niveau percussions. On reste ensuite dans les influences mais une chanson assez lente avec cette fois-ci la présence de choeurs. Vers la fin, le groupe s'offre un peit plan à la Soulfly avec une petite pose mélodique et lente mais bien-sur sans reaggae brésiliens à la Max Cavalera ( Soulfly, Cavalera Conspiracy et ex-Sepultura).
Organized Lie suit, une intro de 30 secondes précède la partie thrash cette fois-ci prise chez Machine Head, décidément on pourrait penser que ce n'est plus de la composition! On pourrait penser que chaque chanson est dédiée à un de leur artiste favoris. Des passages très agréables vers la moitié du morceau évidemment suivit du solo piqué à Phil Demmel (Machine Head). Mais contrairement à Machine Head, ce morceau ne dure que 3 minute, et oui une marge de progrès pour Living Sacrifice si ils veulent rejoindre la court des grands. Intro mélodique thrashisé, voici The Reckoning, enfin une chanson qui nous laisse douteux sur le groupe choisit pour être copié sur ce titre! On retrouve peut être un peut de Threat Signal ou de Circle of Contempt (groupes de death tech) avec toujours une touche de Lamb Of God, en tout cas Living Sacrifice sais prendre les bons ingrédient pour cuisiner un album et le rendre aussi délectable que celui-ci.
On reste dans le mélodique sur l'intro et le refrain avec Loves Forgives très semblable au titre précédent. Malheureusement celui la est assez barbant, ce qui est dommage lorsqu'on se trouve à deux titres de la fin. C'est pourtant bien les chansons calmes qu'ils choisissent de finir l'album car on a ici la lente God Is My Home. Variation au milieu de la chanson où le chant cesse (enfin!). C'est sur la splendide Apotasy que conclu la formation américaine. Le morceau le plus long de l'album qui devient intéressant à la minute trente avec un titre purement thrash encore à la Machine Head. Retour au calme à la 4eme minute avec un pont assez sympathique, C'est sur ces trois accords de gratte qui avaient ouvert le titre que se termine ce titre et donc l'album. Voilà l'album tant attendu des fans (bien qu'ils ne soit pas si nombreux), qui refais a peu près le tour de toutes les structures thrash/death classique du moment. Reste à voir maintenant combien de temps espacerons cet opus du prochain!
Living Sacrifice - Rules of Engagment [3:27]
Living Sacrifice - The Trainning [3:19]
Living Sacrifice - They Were One [3:23]
Malgré toutes les fuites de Presse (enfin France 3 qui annonce la veille que Iron Maiden vient au Hellfest me fait quand même rire doucement), et la quasi-totalité des têtes d'affiches mystères du Hellfest devant être annoncées hier soir à 17h, la programmation est bel et bien extraordinaire.
A ne manquer sous aucun prétexte, sinon tu meurs. A voir en particulier ! ça va dépoter mon gars ! Légendes incontournables à voir Pour se marrer un bon coup
Le reste est à découvrir.
Vendredi 17 juin :
- Mainstage 1 : Iggy Pop & The Stooges, Rob Zombie, The Cult, Disturbed, Alter Bridge, Architects, Valient Thorr
- Mainstage 2 : Morbid Angel, Meshuggah, The Exploited, Maximum The Hormone, Dagoba, The Dwarves, Suicide Silence, Klone
- Rock Hard Tent : Mayhem, Gorguts, Belphegor, Vader, Unleashed, Krisium, Dodheimsgard, Malevolent Creation, Svart Crown
- Terrorizer Tent : Monster Magnet, The Melvins, Clutch, Corrosion Of Conformity, The Young Gods, Karma To Burn, Eyehategod, Master Of Reality, Church Of Misery, Kruger, In Solitude, My Sleeping Karma, Hangman's Chair
Samedi 18 juin
- Mainstage 1 : Scorpions, Trust, Apocalyptica, Black Label Society, UFO, Hammerfall, Black Rain, Crucified Barbara
- Mainstage 2 : Coroner, Kreator, Sodom, Destruction, Municipal Waste, The Haunted, Mekong Delta, Whiplash, Lyzanxia
- Rock Hard Tent : Bolt thrower, Triptykon, 1349, Septic Flesh, Lock Up, Skyforger, Exhumed, Skeletonwitch, Total Fuckin Destruction
- Terrorizer Tent : Bad Brains, Converge, Terror, Comeback Kid, DRI, Times of Grace, Us Bombs, Shai Hulud, Raw Power, Your Demise, Deez Nuts, Nasty, Arma Gathas
Dimanche 19 juin :
- Mainstage 1 : Ozzy Osbourne, Judas Priest, Mr big, Cavalera Conspiracy, Doro, Angel Witch, Firewind, SUP
- Mainstage 2 : Opeth, Therion, Anathema, Pain of Salvation, Orphaned Land, Atheist, Turisas, Audrey Horne
- Rock Hard Tent : Cradle Of Filth, Korpiklaani, Morgoth, Grave, Tsjuder, Anal Cunt, Hail of Bullets, Arkona, Impureza
- Terrorizer Tent : Kyuss Lives!, Hawkwind, Goatsnake, Electric Wizard, Grand Magus, Kylesa, The Black Dahlia Murder, Buzzov En, Knut, Red Fang, The Gates of Slumber, Ancestors, Morne.
Donc vous l'aurez deviné, nos grands bonheurs restent :
(et oui, je trouve le son vibrant de leur vieux Punk/Reggae Hardcore démentiel)
Et surtout Meshuggah mes amis, qui s'apprêtent à rentrer en studio pour un nouvel album. Ce sera la pétée universelle, cette heure en leur compagnie...
Il reste deux groupes (un sur Mainstage 01 et l'autre sur le 2), on espère du lourd (Tool ou Gojira par exemple) héhé...
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Fake Huaraches : This year’s Women’s World Cup has already shown that interest in the women’s game is rising. The BBC reports that a record 6.1 million people tuned in to watch England beat Scotland on June 9.