A l'Olympic (Nantes)
Mercredi 16 Mars 2011
Alleï c'est parti, complet depuis 2 mois alors que ça doit bien faire 3 ou 4 mois que je l'attends, je rentre dans l'Olympic une dernière fois pour assister aux Black Keys qui promet d'être un fucking de moment rock'n roll ma foi, et avec mon pote Louis qui plus est. Des draps couvrant la batterie avancée ou l'orgue Farfisa, c'est alors qu'un type rentre sur scène. Une vieille guitare entre les mains Faut en prendre soin, un peu comme les grands-mères, un pied droit sur une grosse caisse et le gauche sur une charleston accentuée par un tambourin, un harmonica sur certains morceaux et une voix bien foutue. Avec ça Birds are Alive, un One-man-show local va nous faire part d'un très bon Blues un brin engagé et surtout osé de se produire seul devant un public assoiffé de clés noires. Mais il relève particulièrement bien le défi, avec une petite présence de scène sympa avec des commentaires plus ou moins comiques et des cheveux bouclés éclipsant son visage excusez moi j'ai un chou-fleur sur la tête, je me suis pas fait beau pour vous. Vous pouvez m'en vouloir ou encore alors que le show d'une bonne demi-heure se termine J'ai aucune notion du temps mais je pense avoir assez de temps pour vous en jouer une dernière, et puis vous pourrez voir un groupe après je sais pas si vous êtes venus pour ça. Plutôt convaincant ma foi, attention au renouvellement car demander d'autres musiciens ne serait pas de refus c'est vrai mais son charme est dans son solitaire. Avec un album déjà sorti Plucked and Fucked up en 2010 je pense que ce Nantais a quand même du cran et qu'il mérite un minimum de succès, chose conquise dans la salle de l'Olympic. son myspace
C'est alors qu'arrivent seuls sur scène après une bonne attente Dan Auerbach et Patrick Carney respectivement à la guitare et à la batterie pour ceux qui ne savent pas encore. Le concert démarre sur Thickfreakness de l'album du même nom paru en 2003. Parce que oui les Black Keys sont hyper actifs. Six bons albums en 10 ans d'existence ça se respecte, surtout quand on est que deux. En plus de ça ils sont ouverts, produisent en touchant aussi au Hip-Hop (Mos Def, RZA) mais c'est sur leurs instruments qu'ils déchirent tout. C'est parti pour un show bien intense quoiqu'un peu court, le premier set à deux sera éclairci par des extraits de leurs précédents albums, allant de The Big Come Up (2002) avec Busted à Attack and Release (2008) sur I Got Mine ou Strange Times, en passant par le fameux Rubber Factory (2004) avec lequel ils ont illuminé le set de leur reprise des Kinks Act Nice and Gentle ou sur Girl is on my Mind et Stack Shot Billy. Dan de son manteau de cuir classe, son look moins hippie, plus bluesy et sa classe incroyable nous fait part de sa magnifique prestation survoltée et d'une bonne communication jamais égoïste ou excessive. Son partenaire tape comme un gros taré sur sa batterie en tirant des gueules essoufflées pas possibles, et portant une chemise dont la sueur progressant sur le coton sera le marqueur de temps d'un set très court mais porté par une énergie intense et impressionnante.
Entrent le bassiste et l'organiste accompagnant les Keys sur leur 2e set dédié à leur sublime dernier album Brothers dont je vous toucherais quelques mots après cet article afin de clore la rétrospective 2010 et de ne pas m'attarder sur la construction des morceaux. Que des tubes à savoir Tighten Up principalement qui est élu morceau de l'année par Rock&Folk et dont les sifflements régnaient dans le public dès le début du set, ou encore Next Girl, Chope and Change ou Howlin' For You, le génial Ten Cent Pistol très doux et appuyé sur le départ à la batterie solo le clotûrant et Everlasting Light ouvrant celui-ci comme l'album lui-même. Plus posé et plus ballade, ce 2e set par ses mélodies accrocheuses et son originalité portée par les musiciens. La formation revient à 2 et, et le drapeau de scène représentant le Pneu de Brothers qui juste ici occupait la scène tombe et nous laisse THE BLACK KEYS en ampoules, un très bel effet de surprise qui sera bien exploité pour rythmer les derniers morceaux qu'ils nous réservent. I'll be Your Man du premier album démarre le 3e set avant de continuer sur quelques tubes. Puis le rappel vient et les deux accompagnateurs reviennent pour interpréter Sinister Kid du dernier album, puis laissent les Keys seuls pour la dernière fois, interprétant leur grand morceau Your Touch extrait de leur chef-d'oeuvre Magic Potion (2006) dont j'aurais tellement aimé entendre Just Got To Be. Ce dernier morceau conclura un set très varié et un concert purement excellent dont les acouphènes ne seront pas regrettés qui seront mes derniers causés par les décibels de l'Olympic. Son et prestation garage bluesy parfaits. Les Black Keys sont trop énormes et trop classes pour qu'ils ne soient que deux.
C'est alors qu'arrivent seuls sur scène après une bonne attente Dan Auerbach et Patrick Carney respectivement à la guitare et à la batterie pour ceux qui ne savent pas encore. Le concert démarre sur Thickfreakness de l'album du même nom paru en 2003. Parce que oui les Black Keys sont hyper actifs. Six bons albums en 10 ans d'existence ça se respecte, surtout quand on est que deux. En plus de ça ils sont ouverts, produisent en touchant aussi au Hip-Hop (Mos Def, RZA) mais c'est sur leurs instruments qu'ils déchirent tout. C'est parti pour un show bien intense quoiqu'un peu court, le premier set à deux sera éclairci par des extraits de leurs précédents albums, allant de The Big Come Up (2002) avec Busted à Attack and Release (2008) sur I Got Mine ou Strange Times, en passant par le fameux Rubber Factory (2004) avec lequel ils ont illuminé le set de leur reprise des Kinks Act Nice and Gentle ou sur Girl is on my Mind et Stack Shot Billy. Dan de son manteau de cuir classe, son look moins hippie, plus bluesy et sa classe incroyable nous fait part de sa magnifique prestation survoltée et d'une bonne communication jamais égoïste ou excessive. Son partenaire tape comme un gros taré sur sa batterie en tirant des gueules essoufflées pas possibles, et portant une chemise dont la sueur progressant sur le coton sera le marqueur de temps d'un set très court mais porté par une énergie intense et impressionnante.
Entrent le bassiste et l'organiste accompagnant les Keys sur leur 2e set dédié à leur sublime dernier album Brothers dont je vous toucherais quelques mots après cet article afin de clore la rétrospective 2010 et de ne pas m'attarder sur la construction des morceaux. Que des tubes à savoir Tighten Up principalement qui est élu morceau de l'année par Rock&Folk et dont les sifflements régnaient dans le public dès le début du set, ou encore Next Girl, Chope and Change ou Howlin' For You, le génial Ten Cent Pistol très doux et appuyé sur le départ à la batterie solo le clotûrant et Everlasting Light ouvrant celui-ci comme l'album lui-même. Plus posé et plus ballade, ce 2e set par ses mélodies accrocheuses et son originalité portée par les musiciens. La formation revient à 2 et, et le drapeau de scène représentant le Pneu de Brothers qui juste ici occupait la scène tombe et nous laisse THE BLACK KEYS en ampoules, un très bel effet de surprise qui sera bien exploité pour rythmer les derniers morceaux qu'ils nous réservent. I'll be Your Man du premier album démarre le 3e set avant de continuer sur quelques tubes. Puis le rappel vient et les deux accompagnateurs reviennent pour interpréter Sinister Kid du dernier album, puis laissent les Keys seuls pour la dernière fois, interprétant leur grand morceau Your Touch extrait de leur chef-d'oeuvre Magic Potion (2006) dont j'aurais tellement aimé entendre Just Got To Be. Ce dernier morceau conclura un set très varié et un concert purement excellent dont les acouphènes ne seront pas regrettés qui seront mes derniers causés par les décibels de l'Olympic. Son et prestation garage bluesy parfaits. Les Black Keys sont trop énormes et trop classes pour qu'ils ne soient que deux.
Setlist des Black Keys
1. Thickfreakness
1. Thickfreakness
2. Girl Is On My Mind
3. The Breaks
4. Stack Shot Billy
5. Busted
6. Act Nice and Gentle
(The Kinks cover)
(The Kinks cover)
7. Everlasting Light
8. Next Girl
9. Chop and Change
10. Howlin' For You
11. Tighten Up
12. She's Long Gone
13. 10 Cent Pistol
Encore :
13. 10 Cent Pistol
Encore :
14. I'll Be Your Man
15. Strange Times
16. I Got Mine
16. I Got Mine
17. Sinister Kid
18. Your Touch
The Black Keys - Your Touch