The Grateful Dead - Live/Dead (1969)
Par Brieuc
Les Grateful Dead ont eu une énorme carrière plutôt variée sur le répertoire musical joué. C'est évidemment le Prog/Psyché qui impose dans leur oeuvre musicale, mais pas que. Car si l'on écoute certains albums, on tombera sur des morceaux commes "Wake Up, Little Suzy" qui sont plus dans la lignée du quatuor Crosby, Stills, Nash & Young ou Simon & Garfunkel que les Doors ou Iron Butterfly.
Voici leur premier Live, surnommé "Live/Dead", un double LP. Ce live réunit les meilleurs morceaux des premiers albums des Dead, joués dans deux lives qu'ils ont enregistrés dans le début de leur carrière, à savoir un concert au fameux Filmore Weast et un au Avalon Ballroom. Deux concerts enregistrés à San Francisco.
Quand je dis que ce double album vaut son pesant de cacahuètes, je ne rigole pas. Dark Star est le premier morceau, qui occupe toute la première face, 23 min et 20 secondes de pur progressif, morceau qui engendra toute une génération de Hippies défoncés au LSD. Ce morceau est vraiment chouette, dans le sens où si on apprécie le Prog on passe un merveilleux moment qui occupera une partie de ta journée. Morceau qui durait originalement 3 minutes. Mais plus prog, tu meurs...
Mais, pour moi "Dark Star" n'est vraiment rien par rapport aux trois morceaux qui suivront sur la face 2 et 3. St. Stephen est plus qu'excellente, elle est géniale et parfaite. Il n'y a vraiment pas de mots pour la décrire, elle commence tout doucement puis se lance dans un grand délire puis arrive à la partie lyrique, où Jerry Garcia et Bob Weir, les guitaristes, chantent à deux. Puis après un énorme Chorus qui paraît extremement familière, il y a une pause de 30 secondes, où Jerry chante seul puis ça repart et nos oreilles en prennent plein la figure.
The Eleven, elle, est tout simplement monstrueuse et énorme. 9 minutes de Pur Bohneur, 6 minutes de partie instrumentale puis le chant occupe tout le reste du morceau. La face 2 est la plus interressante, et c'est surtout celle que j'ai la plus écoutée. Le diamant de ma platine a dû la connaître par coeur si bien qu'elle n'avait plus besoin d'être posée sur les sillions du disque.
Turn On Your Love Light occupe la 1ere face du deuxième disque, et poursuit ce live légendaire avec talent et brio. Les Dead l'ont reprise d'un certain bluesman, Bobby Bland, morceau qu'il avait interprété en 1961 par l'écriture de Deadric Malone. Dans cet énorme morceau de 15 minutes, je ressens un esprit des Doors, celui de la voix de Jim Morrisson, qui est très semblable par moments à celle de Jerry Garcia. Le rythme est endiablé par les solos de batteries de (si je ne dis pas de conneries) Bill Kreutzman et les claviers de Tom Constanten. La Face 4 est celle que j'ai le moins explorée, même si j'ai beaucoup écouté l'excellent et long blues Death Don't Have No Mercy. Qui est avec "Dark Star", le morceau le plus acclamé de l'album avec son génial solo, et sa montée prog. FeedBack est un véritable trip psychédélique à la limite de l'écoutable (enfin moi j'adore), un mélange entre "Horses Latitudes" et les morceaux dont l'écriture de Robert Fripp ne se produisit que grâce au LSD. Enfin, on finit avec And We Bid You Goodnight où les menbres y groupe souhaitent bonne nuit pendant 30 secondes (ça sert abssssolument à rien, oui)
"Live/Dead" est donc un des meilleurs lives que j'ai jamais écouté. Les Morceaux sont tous étirés sur une dizaine, quinzaine voire vingtaine de minutes alors que leurs versions studios sont relativement courtes. Ce live sous acide est légendaire et je ne peux que vous conseiller de l'écouter avec attention.
Les Grateful Dead ont eu une énorme carrière plutôt variée sur le répertoire musical joué. C'est évidemment le Prog/Psyché qui impose dans leur oeuvre musicale, mais pas que. Car si l'on écoute certains albums, on tombera sur des morceaux commes "Wake Up, Little Suzy" qui sont plus dans la lignée du quatuor Crosby, Stills, Nash & Young ou Simon & Garfunkel que les Doors ou Iron Butterfly.
Voici leur premier Live, surnommé "Live/Dead", un double LP. Ce live réunit les meilleurs morceaux des premiers albums des Dead, joués dans deux lives qu'ils ont enregistrés dans le début de leur carrière, à savoir un concert au fameux Filmore Weast et un au Avalon Ballroom. Deux concerts enregistrés à San Francisco.
Quand je dis que ce double album vaut son pesant de cacahuètes, je ne rigole pas. Dark Star est le premier morceau, qui occupe toute la première face, 23 min et 20 secondes de pur progressif, morceau qui engendra toute une génération de Hippies défoncés au LSD. Ce morceau est vraiment chouette, dans le sens où si on apprécie le Prog on passe un merveilleux moment qui occupera une partie de ta journée. Morceau qui durait originalement 3 minutes. Mais plus prog, tu meurs...
Mais, pour moi "Dark Star" n'est vraiment rien par rapport aux trois morceaux qui suivront sur la face 2 et 3. St. Stephen est plus qu'excellente, elle est géniale et parfaite. Il n'y a vraiment pas de mots pour la décrire, elle commence tout doucement puis se lance dans un grand délire puis arrive à la partie lyrique, où Jerry Garcia et Bob Weir, les guitaristes, chantent à deux. Puis après un énorme Chorus qui paraît extremement familière, il y a une pause de 30 secondes, où Jerry chante seul puis ça repart et nos oreilles en prennent plein la figure.
The Eleven, elle, est tout simplement monstrueuse et énorme. 9 minutes de Pur Bohneur, 6 minutes de partie instrumentale puis le chant occupe tout le reste du morceau. La face 2 est la plus interressante, et c'est surtout celle que j'ai la plus écoutée. Le diamant de ma platine a dû la connaître par coeur si bien qu'elle n'avait plus besoin d'être posée sur les sillions du disque.
Turn On Your Love Light occupe la 1ere face du deuxième disque, et poursuit ce live légendaire avec talent et brio. Les Dead l'ont reprise d'un certain bluesman, Bobby Bland, morceau qu'il avait interprété en 1961 par l'écriture de Deadric Malone. Dans cet énorme morceau de 15 minutes, je ressens un esprit des Doors, celui de la voix de Jim Morrisson, qui est très semblable par moments à celle de Jerry Garcia. Le rythme est endiablé par les solos de batteries de (si je ne dis pas de conneries) Bill Kreutzman et les claviers de Tom Constanten. La Face 4 est celle que j'ai le moins explorée, même si j'ai beaucoup écouté l'excellent et long blues Death Don't Have No Mercy. Qui est avec "Dark Star", le morceau le plus acclamé de l'album avec son génial solo, et sa montée prog. FeedBack est un véritable trip psychédélique à la limite de l'écoutable (enfin moi j'adore), un mélange entre "Horses Latitudes" et les morceaux dont l'écriture de Robert Fripp ne se produisit que grâce au LSD. Enfin, on finit avec And We Bid You Goodnight où les menbres y groupe souhaitent bonne nuit pendant 30 secondes (ça sert abssssolument à rien, oui)
"Live/Dead" est donc un des meilleurs lives que j'ai jamais écouté. Les Morceaux sont tous étirés sur une dizaine, quinzaine voire vingtaine de minutes alors que leurs versions studios sont relativement courtes. Ce live sous acide est légendaire et je ne peux que vous conseiller de l'écouter avec attention.
3 morceaux qui s'enchaînent, à partir de la 2nde piste.
The Grateful Dead - St-Stephen (Live) [6:32]
The Grateful Dead - The Eleven (live) [9:19]
The Grateful Dead - Turn On Your Love Light (live) [15:05]
The Grateful Dead - The Eleven (live) [9:19]
The Grateful Dead - Turn On Your Love Light (live) [15:05]