10000Visions

10, 000 Chroniques de Disques, Lives & autres.

Vendredi 7 août 2009 à 20:31

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C. A. Quintet - Trip Thru Hell (1968)
Par Brieuc
Me voilà de retour, pour continuer notre blog après deux semaines sans articles et je peux vous dire que ça fait du bien de retourner à son clavier. J'aimerais parler de là d'un album peu connu de rock Psychedélique d'un groupe assez original portant le nom de "C. A. Quintet". J'ai réussi à découvrir ce groupe par Amaury ("
Mr Aura County"), notre ami, n'hésitez pas à aller visiter son blog.

  Guillaume m'avait fait écouté "I Shot The King", bonne chanson, ou les C. A. Quintet ont portés plainte contre le groupe Kiss pour avoir plagié la chanson avec "I Was Made For Lovin You Baby", si je ne me trompe pas évidemment. Puis je me suis décidé à écouter l'album en entier et je n'ai pas été déçu! "Trip Thru Hell", la chanson du titre de l'album se compose en deux parties, la 1ere partie est tout simplement extra, en particulier de la 50e sec à 1 min 40, un passge que j'adore me taper et me retaper en boucle, s'en suit un solo de batterie assez long qui s'incruste dans la chanson, la 2eme partie est plus déçevante mais bon. Plusieurs bons morceaux font tenir le bon rythme de l'album comme "Colorado Mourning" (énorme morceau excellent), "Smooth as Silk", "Dr of Philosophy", "Sadie Lavone" et surtout l'excellente "I put a Spell On You" chanson de Screamin Jay Hawkins, aussi extraordinaire que l'originale apparente dans "Stranger Than Paradise" de Jim Jarmusch (et oui je sais ça fait la 3e référence dans ce blog à Jim Jarmusch). Il y'en a certaines que je cite pas, mais l'ensemble de l'album est vraiment chouette.

 
L'album est difficile à se le procurer, mais si un jour un ami fan de musique psychedélique, l'a sur son ordi et vous demande si vous le voulez, dites oui sans hésitation, rien que pour écouter les cuivres du groupe qui se placent fabuleusement bien dans la musique psychédelique Pour ce qui est de mon cas, j'ai eu le bohneur de le retrouver en réedition de cette année par "Sundazed". Etant donné que l'original et à peu près à 1000€, je préfére la réedition ma foi :).



Playlist "Trip Thru Hell"

C.A. Quintet - Trip Thru Hell (Part One) [9:11]

C.A. Quintet - Colorado Mourning [2:31]

C. A. Quintet - I Shot the King [2:25]

 

Dimanche 2 août 2009 à 23:35

 http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/aceofspadesportada.jpg Motörhead - Ace of Spades (1980)
Par Guillaume
  Album phare du groupe sortit en 1980 et qui eu un impact énorme sur la scène naissante du métal (et notamment le thrash) malgré une racine blues et hard rock omniprésente.
Tout démarre par la chanson titre, jouée à chaque concert depuis la sortie de l'album et qui annonce 45 minutes de puissance à l'état brut menée par la voix guturale de Lemmy qui aborde à peu près tous les grand thèmes du Rock And Roll, de la route jusqu'à la fièvre du jeu en passant par la vie rapide, un sujet que le leader charismatique ne connait que trop bien. "Live fast, die old", telle est la devise de cette légende qui continue à faire des concerts malgré ses 64 ans et son passé mouvementé.
On retrouve évidemment la sonorité caractéristique du groupe avec une basse jouée comme une guitare par Lemmy (passé de guitariste rythmique oblige) et un jeu de guitare sale et bluesy de "Fast" Eddie Clarke alliés au talent de Phil "Animal" Taylor: le résultat donne des tempos plus rapide que ceux du hard rock conventionnel et un son bien trop gras pour être qualifié de punk.
On retrouve aussi le style de chanson pour motards avec (We Are) The road Crew ou Lemmy joue sur les clichés de motards (ne pas oublier d'ailleurs qu'il fut roady de Jimi Hendrix) avec un démoniaque solo final boosté à la pédale wah wah (on y entend d'ailleurs un larsen qui est en fait du à une crise de fou rire d'Eddie Clarke qui du interrompre son solo quelques secondes).
The Chase is better than the Catch s'en réfère au proverbe qui dit qu'il vaut mieux chercher à atteindre que d'obtenir (donc aucun rapport avec le sport, malgré que le groupe ait composé deux chansons d'entrée pour la star américaine The Game ou Triple H de son petit nom).
L'album s'achève donc par la rapide The Hammer qui parle d'un tueur prêt à détruire l'auditeur (ou faut il voir dans le marteau le symbole de l'union soviétique ?).
Motörhead devint donc culte avec cet album et servit de référence à de nombreux groupes de métal, comme Metallica, alors que Lemmy influença plus généralement la scène rock.



Playlist d'Ace of Spades


Motörhead - Ace of Spades [2:50]

Motörhead - Love me like a Reptile [3:23]
 
Motörhead - (We are) The Road Crew [3:12] 

Motörhead - The Hammer [2:48]       

Dimanche 2 août 2009 à 12:57

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/AerosmithAerosmith1973.jpg
Aerosmith - Aerosmith (1973)
Par Guillaume
  Aerosmith a souvent souffert de l'accusation de copie des Rolling Stones, et notamment a cause de cet album qui est pourtant assez génial et signé par un groupe qui connu le même début que les Doors, en enflammant pendant deux ans les bars où ils se produisaient puis en signant chez Columbia (sauf que les Doors passèrent sous la coupe d'Elektra avant d'enregistrer leur premier album, mais là n'est pas le sujet).
Un début prometteur donc.
L'album démarre en trombe par la Rock and roll Make it qui annonce la profusion de riffs accrocheurs teintés de blues qui se retrouve dans tout l'opus.
La chanson Dream On est un chef d'oeuvre ultime qui mérite à elle seule que le groupe ait la notoriété qu'ils ont acquis jusqu'à aujourd'hui et la puissante Mama Kin est la grande fierté de Steven Tyler qui est allé jusqu'à se tatouer le titre sur le bras gauche. One Way Street comme beaucoup  d'autres apparait comme directement culte tellement le riff qu'on nous balance nous apparait familier et efficace.
La reprise Walkin the Dog montre que le groupe assume l'influence des Stones et n'a pas vraiment de compte à rendre puisque comme je le disais tout à l'heure, Dream On est une power ballade culte qui est une véritable marque de fabrique du groupe (enfin je dis ca, mais Sweet Emotion et I Don't Wanna Miss a Thing atteigne des sommets en matière de ballades sucrées, chiantes et totalement inutiles).
Plagiat des Stones ou pas, le groupe a vendu a peu près 150 millions d'albums à travers le monde et bien que cet album n'ait pas connu un franc succès à ses début, il mérite largement sa place parmi les albums cultes des années 70.




  Playlist d'"Aerosmith"

Aerosmith - Make it [3:45]
                                                                                              

Aerosmith - Dream on [4:25]
                                                                                              

Aerosmith - Mama Kin [4:25]
                                                                                              

Vendredi 24 juillet 2009 à 22:27

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Pink Floyd - The Wall (1979)
Par Brieuc
D'abord, pardonnez moi pour ce choix de groupe un peu restreint, c'est vrai que j'ai parlé de "Meddle" de "Atom Heart Mother" mais clore ces chroniques sur les Pink Floyd... Je voudrais quand même parler de l'album qui à mené ce groupe à être mon préféré, où plutôt celui qui m'a fait connaître les Pink Floyd. En Ecoutant l'album je me suis dis pourquoi ne pas voir le film de Alan Parker? tellement j'ai adoré cet album. C'était le moment où je fouillais dans le grenier de mon chez moi, et que je fouillais dans les vinyles de mon père et que par curiosité, j'ai pris tous ceux des Pink Floyd (pour découvrir).
 
Tous ceux de la génération de mes parents disaient, "Quand tu verras le film, tu te sentiras parfois mal à l'aise et tu écouteras la musique d'un autre air". Puis j'ai vu le film de Alan Parker. Si on prend le film comme une même histoire ça donne ça : Pink, un jeune garçon qui a perdu son père à la seconde guerre mondiale, et qui est élevé par sa mère tyrannique, devient à un moment Rockstar, il se met dans la drogue puis il apprend que sa copine l'a plaqué, il devient fou pète tout chez lui, se mutile et... après une transformation bizarre est sous un accoutrement de sorte de parti nazi avec un brassard rouge où est marqué deux marteaux croisés. In prend le parti en charge et met en route une campagne contre les juifs, les noirs et les homosexuels. Je dois dire que le film m'a vraiment rendu mal à l'aise, il y a quelques scènes "insoutenables" et des images pas jolies jolies. Le film reflète en fait la vie de Roger Waters, qui a écrit presque l'intégralité de l'album.
 
Tout le double cd/Vynil des Pink floyd accompagne le film et il y a quelques chansons que je ne peux plus écouter ("The Trial" ou encore "one of my turns" où il détruit sa chambre. La dénonciation au début des écoles anglaises est tout simplement magistrale sur fond de "Another Brick in the Wall part I et II" ou de "The Happiest Day of our Lives", énormes chansons. "Comfortably Numb" est absolument magnifique et illustre bien l'enfermement de Pink envers la société, par un mur. Les dessins du film sont particulièrement extraordinaires... "Young Lust" "Waiting For The Worms" ou encore "In the Flesh" sont aussi parfaites. L'album absolu par excellence des Pink Floyd.









Playlist "The Wall"

Pink Floyd - The Happiest Day of Our Lives [1:51]

Pink Floyd - Another Brick In The Wall (Part Two) [4:00]

Pink Floyd - Young Lust [3:31]

Pink Floyd - Comfortably Numb [6:22]

Pink Floyd - Run Like Hell [4:24]






Vendredi 24 juillet 2009 à 20:52

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Neil Young & Crazy Horse - Rust Never Sleeps (1979)
Par Brieuc
Après mon escapade interminable dans "Harvest" (note à mes-lectures et photographe-perdu, j'ai oublié de citer cette magnifique chanson A man needs a main, mais je vous le répéte, toutes les chansons sont énormes!), je me suis lancé dans la carrière que Neil à eu avec le fameux trio des Crazy Horse.
  Mon père m'a offert cet album, pas forcèment celui que je désirais mais je me suis rendu compte que celui-là est meilleur que mes autres demandes. L'album est un Live des quatres monsieurs, enregistré sans le son du public, ce qui est donc considéré comme un album studio.
 
Il commence par "My, My, Hey, Hey (out of the blue)" et fini par "Hey, Hey, My, My (Into The Black)", deux chansons dont les paroles ont été reprises par le chanteur Kurt Cobain dans une lettre qu'il a écrite (note : merci à Photographe-perdu pour sa remarque qui m'a fait corrigé cette vilaine faute). Deux magnifiques chansons qui sont loin d'être oubliées dans l'histoire du Rock. Surtout My My Hey Hey, avec son solo de fin de chanson d'harmonica inoubliable et ses guitares acoustiques silmutannées. Mon morceau préféré de Neil Young.

S'en suivent d'autres magnifiques chansons comme "Trasher", "Ride My Lama" (les deuxiemes et troisiemes chansons de l'album) ou encore la magnifique  "PowderFinger".
 
J'ai été vraiment content de connaitre cet énorme album qui n'arrive peut-être pas au niveau d'Harvest mais qui est de loin, un des meilleurs album du grand Neil. Note à voir, "Year of the Horse", un film mi documentaire, mi concert qui retrace une tournée de Neil Young & Crazy Horse, réalisé par le fabuleux Jim Jarmusch (Egalement réalisteur de Dead Man), on peut entendre "Sedan Delivery" qui fait parti d'ailleurs de Rust Never Sleeps. Fabuleux album, surement le meilleur des Crazy Horse presque égal à Everybody Knows this is Nowhere




Playlist "Rust Never Sleeps"

Neil Young & Crazy Horse - My My Hey Hey (Out Of the Blue) [3:48]

Neil Young & Crazy Horse - Sedan Delivery [4:40]

Neil Young & Crazy Horse - Hey Hey My My (Into the Black) [5:14]



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