10000Visions

10, 000 Chroniques de Disques, Lives & autres.

Jeudi 23 juillet 2009 à 13:30

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/LedZeppelinLedZeppelinalbumcover.jpg Led Zeppelin - Led Zeppelin I (1968)
Par Brieuc
L'excellence du groupe des Led Zeppelin, avec Jimmy Page à la guitare et ses solos légendaires, Robert Plant au chant et un peu à l'harmonica avec sa voix incroyable sur laquelle il tire de façon a la rendre aigüe, la basse de John Paul Jones, qu'on peut maintenant apprécier dans on nouveau groupe "Them Crooked Vultures" (avec Dave Groll et Josh Homme) et surtout le regretté John Bohnam, bourreau de la batterie mais mort dans son vomi. Je pourrais tous les chroniquer les Led Zeppelin, ils sont carrêment tous excellents mis a part un certain Presence. Mais vraiment, de Led Zeppelin I à Coda en passant par Led Zeppelin IV et House Of The Holly, rassemblant le II, le III ainsi que In Trough Of the Out Door. Vraiment ils sont tous géniaux.

Le premier, sorti en 1968, illustre bien l'excellence de leur carrière, qui sera surtout caractérisée par des morceaux tels que "Whole Lotta Love", "Immigrant Song", "Stairway To Heaven" ou encore le reggae "D'yer Ma'ker".
Le premier morceau "Good Times Bad Times" qui dégage un certain bohneur, dû a la puissance de la musique jouée par les membres de Led Zeppelin, qui là jouent de bon coeur et on le sent. L'album oscille entre Folk-Rock voire même flamenco (si l'on prend "Black Mountain Side" qui se joue particulièrement a la guitare de Jimmy Page et au Djembés et Tam Tam de Bohnam, qui apparaît en fondu du précédent morceau plus dans l'esprit des Led Zeppelin "Your Time is Gonna Come"). Mais tout aussi bien dans le Blues avec des morceaux comme "Babe I'm Gonna Leave You" tout simplement extraordinaire avec ue ligne de guitare vraiment talentueuse et aussi "Dazed And Confuzed" où l'on ressent déjà les sortes d'orgasme que pratique Robert Plant dans plusieurs de ses chansons mais surtout "I Can't Quit With You Baby" vraiment blues pour le coup. On peut retenir aussi "How Many More Times" qui termine l'album avec beaucoup de brio et de longueur.
Le premier album des Led Zeppelin, joue sur la longueur et la variation des styles de musiques, arrangements qu'ils reprendront par la suite. Tout simplement extraordinaire.




Playlist "Led Zeppelin I"

Led Zeppelin - Good Times Bad Times [2:46]

Led Zeppelin - Babe, I'm Gonna leave You [6:43]

Led Zeppelin - Dazed and Confuzed [6:28]




Samedi 18 juillet 2009 à 23:00

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/PulpFictionSoundtrack.jpg Various Artists - Music from the Motion Picture Pulp Fiction (1995)
Par Brieuc
  La musique du 2eme film du trublion du cinéma américain, l'inventif, original, décalé et génial Quantin Tarantino qui signe là sa plus belle oeuvre. Tarantino à toujours dit que il trouvait impossible de préter un film à un compositeur, puis que ce dernier crée la musique de l'oeuvre sans l'avis du réalisateur.

  C'est pour ça que Quentin choisit toujours ses musiques : et il fait bien! Jackie Brown, Kill Bill 1 & 2, Reservoir Dogs, Boulevard de la mort... tous ses films contiennent de supers musiques interprétées par de bon artistes, comme par exemple RZA pour Kill Bill. Pulp Fiction est peut-être le meilleur film de Quentin. La musique est ouverte d'esprit et originale. Le 1er titre que j'écoutais en boucle avant d'avoir vu le film, qui commence par un dialogue entre Amanda Plummer et le super Tim Roth (qui interpréte Mr Orange, l'indic dans Reservoir Dogs), puis la musique de Dick Dale, . AVIS a tous les idiots qui oseraient dire que cette musique vient de Taxi. Elle a également été interprétée dans A Very British Gangster de Donal McIntyre (2007).

Puis d'autres artistes font mouche, le fameux moment où John Travolta (Vincent Vega) danse avec Uma Turman (Mia Wallace) est accompagné avec "You Never Can Tell" chantée par Chuck Berry. Ou encore "Bullwinkle part II" , "Son of a Preacher Man"... Et surtout, et surtout...Le générique de fin, après le départ de Samuel.L.Jackson (Jules) et John Travolta (Vincent) accompagné par le génial "Surf Rider" de The Lively One".
 
Dans l'album, on peut remarquer aussi le passage Ezechiel 25:17 par Samuel.L.Jackson, le faux passage de la bible inventée par Tarantino et Jackson.
Une Bande originale à l'image du film - sublime -



Playlist "Pulp Fiction

Dick Dale & his Dale-Tones - Misirlou [2:30]

The Centurians - Bullwinkle part II [2:31]

The Lively Ones - Surf Rider [3:20]






Samedi 18 juillet 2009 à 19:46

http://10000visions.cowblog.fr/images/PinkFloyd/AtomHeartMother1970.jpg Pink Floyd - Atom Heart Mother (1970)

Par Brieuc
Dès A Saurceful of Secrets (1968), les Pink Floyd ne s’avèrent plus être un groupe tapant dans le psychédélisme, ce fut une transition pour eux, de passer du rock psychédélique au Rock Progressif et atmosphérique (dû également au remplacement de Syd Barrett par David Gilmour). Après un passage chez Barbet Schroeder pour la bande originale du film More en 1969 et un double live/studio la même année à la touche personnelle de chaque membre du groupe signant un long morceau chacun sur le disque studio (Ummagumma), le groupe signe un album qui souligne le point qu’il n’y aura pas de seventies sans les Pink Floyd.

C’est en Juin 1970, au Bath & West Showground  - de Shepton Mallet (une ville de Sommerset) qui accueillait le festival de Glastonbury, une catastrophe – les 4 membres interprètent Atom Heart Mother. Ce dernier est un long instrumental ambitieux de 24 minutes, accompagné d’un orchestre de cuivres, un violoncelle et des choristes. Plus précisément, l’orchestre comprenait des cors d’harmonies, des trompettes, un tuba, des trombones, un violoncelle solo et vingt choristes. Pour développer et diriger cet orchestre symphonique, Roger Waters puis le groupe prirent la décision d’appeler Ron Geesin, un compositeur contemporain organisé et talentueux qui a un peu collaboré avec Waters jadis. Evidemment, le studio étant plein comme un œuf, Ron a toujours eu un peu de mal à s’entendre et à se faire comprendre de l’orchestre qui refusait de se faire diriger par un musicien qu’ils associaient à l’univers rock, il s’est souvent vu dépassé par les évènements qui se foutaient ouvertement de sa pomme pendant les enregistrements. Cela dit ce n’était pas anodin, les musiciens avaient appris dans leurs corps classiques à snober tout ce qui touchait le Rock. Ce n’était pas du plus pratique pour eux non plus, car il est déjà arrivé que l’orchestre tombe dans un festival chaotique (comme celui que je viens de vous citer) et qu’il arrive des accidents tels que le tubiste retrouve de la bière qu’un joyeux festivalier avait versé dans son instrument. C’était bel et bien deux écoles différentes. Pour les choristes, le groupe fit appel à John Aldiss, chef choriste du John Aldiss Choir.  Cependant, le résultat est sublime à mon goût, différentes parties se succèdent de manière impressionnante (Father’s Shoot – Breasty Milk – Mother Fore – Funky Dung – Mind your Throats Please – Remergence. Les titres Breasty Milk (Sein Laiteux) et Funky Dung (bouse puante) naquirent de l’idée de la vache figurant sur la pochette de l’album par Storm Thorgerson et John Blake (couverture, qui était considérée selon certains directeurs d’EMI comme la ruine de la maison de disques. Le titre de l’album/morceau, concocté à la va-vite (dont la traduction française donne Mère au cœur atomique) vient d’un gros titre que le groupe avait lu dans un journal dont l’article relatait à propos d’une femme qui avait accouché après s’être fait poser un simulateur cardiaque.  D’ailleurs figure une recette dans la réedition dans le CD que je vais vous donner avec la traduction de la recette anglaise :


  http://10000visions.cowblog.fr/images/PinkFloyd/RecettesPinkFloyd.jpg    http://10000visions.cowblog.fr/images/PinkFloyd/RecettesPinkFloyd2.jpg
Repas de mariage bédouin traditionnel
Un petit déjeuner nourrissant, propre à satisfaire les plus gros mangeurs. Il est le mieux servi dans une tente au Sahara. (Jusqu'à 250 personnes.)
Vous aurez besoin de :
     1 chameau moyen
      1 chèvre d'Afrique du Nord moyenne
      1 jeune agneau
      1 gros poulet
      1 œuf
      450 gousses d'ail
      Un seau de coriandre fraîche

   1. Prenez le poulet déjà préparé, fourrez-le avec l'œuf dur, et assaisonez de coriandre.
   2. Fourrez l'agneau avec le poulet.
   3. Fourrez la chèvre avec l'agneau.
   4. Fourrez le chameau avec la chèvre. Il est plus pratique d'employer un chameau tout prêt : n'hésitez pas à le demander à votre boucher. Piquez-le avec l'ail et beurrez-le avant de le faire cuire.
   5. Pour une réussite optimale, faites griller à la broche sur un feu de charbons dans un désert aride.

Appétissant !

Même s’il a été accusé d’avoir mal vieilli, d’être pompier ou trop long : le morceau titre de l’album est un concerto onirique collectif aux mélodies riches et intéressantes, ainsi qu’à un style unique commençant déjà à définir le son Pink Floyd. Au point où Stanley Kubrick proposa en vain au groupe d’utiliser le morceau comme intro pour son futur chef-d’œuvre Orange Mécanique. Le refus du groupe m’a toujours étonné dans le sens où les Pink Floyd se sont toujours intéressé à placer leur musique dans le 7e art (More, Obscured by Clouds – La Vallée ou encore Zabriskie Point) auraient refusé de prêter leur morceau pour film qui finira par être culte. J’espérais avoir des réponses dans le livre de Nick Mason, mais ce dernier n’a pas mentionné ce fait.

 Contrairement à Echoes pour Meddle, le morceau-titre représentatif de l’album vient se placer directement sur la 1ere face. La 2e face – beaucoup moins intéressante mais tout de même excellente - rappelle Ummagumma dans le sens où chaque membre du groupe (mais sans Nick cette fois-ci) signe un titre personnel. Roger Waters livre If, une douce et agréable ballade emportée par la guitare acoustique et la voix du bassiste puis discrètement accompagnée par la guitare électrique de David, l’orgue de Rick et la Charley-Stone de Nick. Rick Wright compose un morceau où les cuivres orchestraux éclatent au milieu d’une pop nostalgique : Summer ‘68. Et bizarrement, le refrain annonce celui d’Us and Them que le claviériste fera pour le côté sombre de la Lune en 1973. De son côté, David Gilmour s’impose avec son Fat Old Sun un peu bluesy où vient se placer un fougueux solo de guitare et sa somptueuse voix.

Selon certaines personnes le disque vient se conclure inutilement. Je ne suis pas spécialement d’accord. Alan’s Psychedelic Breakfast est la bande sonore d’un typique déjeuner britannique dont le protagoniste est Alan Styles (d’ailleurs Nick ne sait même plus pourquoi l’avoir choisi). Le morceau contient des mélodies dispersées sur fond sonore culinaires avec des classiques du bruitage (l’allumette qu’on frotte pour allumer la gazinière, suivi du grésillement de bacon, robinet qui goutte…). C’est le 10 octobre que sort l’album en question, qui n’est pas très abouti et que le groupe pourrait mieux faire selon les membres de ce dernier. Même si c’est un incontestable chef-d’œuvre, le groupe n’a pas tort mais ils vont transformer l’essai avec leurs deux albums suivants.

http://10000visions.cowblog.fr/images/PinkFloyd/PinkFloydAtomHeart.jpg
FACE A
 
 
 
1. Atom Heart Mother (David Gilmour, Roger Waters, Nick Mason, Richard Wright, Ron Geesin) – 23:44
     
* Father's Shout – jusqu'à 2 min 49 s
      * Breast Milky – de 2 min 49 s à 5 min 20 s
      * Mother Fore – de 5 min 20 s à 10 min 9 s
      * Funky Dung – de 10 min 9 s à 15 min 25 s
      * Mind Your Throats Please – de 15 min 25 s à 17 min 45 s
      * Remergence – après 17 min 45 s
FACE B
2. If (Roger Waters) - 4:30
3. Summer '68 (Richard Wright) - 5:29
4. Fat Old Sun (David Gilmour) - 5:22
5. Alan's Psychedelic Breaksfast - 13 min
* Rise and Shine
* Sunny Side Up
* Morning Glory


  1970, 33t anglais : Harvest SHVL 781
 1970, 33t français : Harvest SHVL 781 / 2C064-04550
 1970, 33t américain : Harvest SKAO 382
 1973, 33t anglais (quadraphonique) : Harvest Q4 SHVL 781
 1985, CD américain : Capitol CDP 7 46381 2
 1994, CD américain (remasterisé) : Capitol CDP 0777 7 46381 2 8
 1994, CD américain (MFSL UltraDisk II) : MFSL UDCD 595


Atom Heart Mother

If

Summer '68

Fat Old Sun


Samedi 18 juillet 2009 à 19:38

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/0000068542350.jpg                                                              The Doors - The Doors (1967)
Par Guillaume
  Cet album majeur de la fin des sixties (voire majeur tout court) marque le début de l'intense odyssée des Doors, Jim Morrison en tête.
Après deux ans passés à s'exercer dans des bars plus ou moins bien fréquentés, le groupe californien signe chez Elektra et boucle l'album culte en une semaine, ce dernier remportant un fort succès commercial (disque d'or, n°2 aux Etas Unis).
Il démarre avec la fougueuse Break on Through, morceau emblématique du groupe en appel au dépassement de soi même via la consommation de drogues, en particulier le LSD qu'affectionnait particulièrement Morrison (comme beaucoup de jeunes à l'époque).
Les deux chansons suivantes laisse éclater le talent poétique de Jim Morrison tandis que Twentieth Century Fox, plus rock and roll de par sa simplicité et sa structure, prouve de l'éclectisme du groupe qui reprend aussi le théâtre allemand de Bertol Bretch et Kurt Weil avec Alabama Song.
Light My fire est le succès commercial de l'album, hymne psychédélique et audacieux qui deviendra un des morceaux les plus joués en concert.
Les chansons suivantes sont plus simples et rock and roll exceptés End of the Night, le titre faisant allusion à Voyage au bout de la nuit alors que les couplets citent du William Blake pour évoquer la mystique Highway.
L'album s'achève par la grandiose The End, morceau épique et psychédélique qui laisse Jim Morrison déclamer (ou crier) ses textes hallucinés et d'influence tragédienne, bercés par la guitare aux reflets indiens de Robby Krieger (on se souviendra du passage incestueux en référence au mythe d'Oedipe, qui fut censuré sur l'album). Francis Ford Coppola en fera d'ailleurs une utilisation magistrale en épanadiplose dans le film Apocalypse Now.
Cet opus énergique et poétique reste le plus vendu du groupe, qui sortit 6 albums dans une période de 5 ans qui fut menée au rythme des concerts et des arrestations de Jim Morrison, qui fut bien vite élevé au rang d'icône de la contre culture malgré une oeuvre poétique très riche.


                                                                
Playlist de "The Doors"

The Doors - Break on Through (to the other side) [2:30]
                                                                                                     

The Doors - Light My Fire [7:07]
                                                                                                     

The Doors - The End [11:43]
                                                                                                    

Samedi 18 juillet 2009 à 17:37

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/00731453344228S.jpg Noir Désir - 666.667 club (1996)
Par Brieuc
Cet album est un incontournable du groupe Bordelais du grand Bertrand Cantat. Pas mal de personnes me contrediront, dans le fait qu'il y a Des Visages et Des figures ou encore Veuillez Rendre l'âme à qui elle appartient. Mais pour moi, 666.667 Club est le meilleur opus de toute la carrière de Noir Désir, même si tous les albums se complètent. Il est toujours produit par le producteur Ted Niceley.

Même si cet album est dans la même lignée que ce monument nommé Tostaky, Noir Désir a su se renouveler. Tout d'abord par son premier morceau au titre éponyme de l'album, qui se tient instrumental avec des petits airs orientaux tel un fameux "Icky Tchump" des Whites Stripes. Puis on poursuit de manière continue cet album avec "Fin de Siècle" qui se caractérise surtout par ses paroles tout comme la sauvage "L'homme Pressé" qui sont deux cultes de Noir Désir que j'écoute sans relâche.

L'album est extrêmement représenté par "Un Jour En France" morceau qui m'a guidé vers les Bordelais, même si mon papa passait en boucle dans la voiture Des Visages et des Figures, après le meurtre qu'a commis Bertrand Cantat (d'ailleurs ma mère l'engueulait souvent quand il passait "Le Vent nous portera"). Nan sérieusement, vers l'âge de 10 ans, j'ai entendu "Un Jour en France", je croyais que c'était du Saez et je disais à mon père, "ah papa j'adore c'est du Saez" et lui m'a répondu "nan ça c'est Noir Désir ptit con : )". Alors direct je me suis mis à Noir Désir. Je suis certes passé à autre chose qu'a "Un Jour en France", mais ce morceau est quand même très bon et les paroles démontrent bien que Cantat se porte contre le Front national par "F.N souffrance, comme on est bien en France, c'est l'heure de changer la monnaie!" . Il est devenu commercial, mais que voulez vous, c'est le sort des morceaux qui marchent bien. C'est également le cas de la très bonne "A Ton Etoile", très beau morceau, mais qui passe sans cesses dans les radios, ce qui lui donne un aspect plutôt commercial que désirien.

D'autres perles trônent dans ce monument, tel un certain "Lazy" morceau monstre de Noir Désir, que j'ai remarqué il n' y a pas si longtemps du moment où je suis devant mon ordi, à vous écrire pourquoi écouter "666.667 Club". Il a un rythme assez lent, mais qui est extrêmement bien mené par les guitares et la basse, non très imposante mais qui en jette un brin. Les paroles en anglais de Cantat si bien dites, nous guident vers le refrain, qui arrive dans les 2, 3 min où tous les membres de Noir dez' chantent/gueulent en coeur "LAZY LAZY LALALALALALALALA LAZY". Magnifique moment de rock français qui nous prend aux tripes et ne nous lâche pas jusqu'a la fin du morceau qui se termine par un fondu du son.

Et on passe directement à "A La Longue" qui elle se caractérise plutôt par le refrain où Bertrand Cantat est muni d'un harmonica, et sort occasionnellement quelques notes assez excellentes bien mises en vibrato.
D'autres morceaux plutôt remarquables mais que j'ai moins écouté sont dans cet album, à savoir "Ernestine", "Septembre en attendant" ou encore "Les Persiennes" qui traite du sujet des femmes voilées, comme l'avait affirmé Bertrand Cantat lors d'une interview. Mais il y a aussi un morceau bonus complétement rejeté par le public : "Song for JLP" qui lui est un hommage (Ghost Song, comme on le nomme) au chanteur de Gun Club, Jeffrey Lee Pierce, décédé l'année de l'enregistrement de l'album.

Le cinquième album des bordelais des Noir Désir est donc pour ma part, le meilleur. Sa beauté et son excellence se caractèrisent aussi bien par la richesse des paroles ou encore les recherches musicales et innovations, comme le violon de Felix Lajko sur "Ernestine".



Playlist "666.667 Club"

  Noir Désir - Fin de Siècle [5:35]



Noir Désir - L'homme pressé [3:46]



  Noir Désir - Lazy [5:34]


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