10000Visions

10, 000 Chroniques de Disques, Lives & autres.

Samedi 18 juillet 2009 à 15:10

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/NeverMindtheBollocks.jpg Sex Pistols - Never Mind the Bollocks, Here's the Sex Pistols (1977)
Par Brieuc
Je pourrais pas faire ce blog, sans nommer un indispensable du Punk. Au diable Kurt Cobain et Nirvana et plutôt place au quatuor des Sex Pistols, qui envoient du bois.
 
Petit Rappel : Les Sex Pistols se sont formés en 1975 à Londres. Ils étaient formés à la base, de Sid Vicious (basse), Johnny Rothen (Guitare et chant), Steve Jones (Guitare et Basse) ainsi que Paul Cook à la batterie. Ils ont été initiateurs du mouvement Punk et ont défoncés les enceintes des jeunes boutonneux Londoniens, qui écoutaient "God Save The Queen" (véritable hymne du rock) en fuyant Papa et Maman qui veulent que leurs fistons fassent leurs études à Harvard.
Never Mind the Bollocks, Here's the Sex Pistols est l'unique album original des Sex Pistols. Ca faisait d'eux, un peu des péteux. Ils le sont d'ailleurs, le seul truc, c'est que leur seul album a connu un succès phénoménal. "Never mind" dénonce trois points, tel la monarchie britannique (avec la fameuse "God Save the Queen", morceau qui a développé à la base, mon interêt pour le quatuor), évoque l'anarchie (par le redoutable single "Anarchy In The UK") mais aussi l'avortement (avec "Bodies" meilleur morceau de ce recueil Punk) et enfin une référence aux américains (avec le morceau "New York"). L'album s'attaque aussi à la maison de disques "E.M.I" avec un morceau au même titre que la maison.

Les Sex Pistols font du Rock comme qui dirait "Jouissif" et leur seul et unique album marque une novation dans le mouvement Punk. La voix défoncée de Rothen donne un ton dirty à l'album. Never Mind the Bollocks, Here's the Sex Pistols est un culte du rock, qu'on aime ou on aime pas. Mais en tout cas moi je l'aime et je peine à le trouver en vynil...
Pardonnez Moi pour ce commentaire un peu Bref : )



Playlist "Never Mind the Bollocks"

Sex Pistols - Bodies [3:01]

Sex Pistols - God Save the Queen [4:10]

Sex Pistols - New-York [3:04]





Mercredi 15 juillet 2009 à 15:08

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/NoirdesirVeuillezrendrelameaquielleappartientfront.jpg Noir Désir - Veuillez rendre l'âme (à qui elle appartient) (1989)
Par Guillaume
  Voici donc le second opus de Noir Désir signé sous Barclay, plus maitrisé que son prédécesseur mais tout aussi riche textuellement.
L'album démarre par l'efficace A l'arrière des Taxis ou Bertrand Cantat cite notamment Maïakovski et sa compagne Lili Brik (pour placer ca dans une chanson faut le faire quand même), puis arrive Aux Sombres Héros de l'Amer (en référence à l'hymne national mexicain), morceau qui révéla Noir Désir au grand public contre leur gré, Bertrand déclarant d'ailleurs que les gens y voyaient juste une chanson de marins à la Pogues sans comprendre les doubles sens.
On verra un coté western country à What I need qui renforce l'effet donné par l'harmonica sur Aux Sombres Héros de l'Amer: l'influence des Doors période Morrison Hotel est palpable, surtout quand on sait que Cantat était un fan inconditionnel de Jim Morrison qui n'hésita pas à s'inspirer de son mentor jusque dans sa signature vocale.
Vient ensuite les trois morceaux les plus marquants de l'album qui démontrent du charisme incroyable de Cantat qui allie une impressionnante énergie avec une émotion qui prend aux tripes dans Sweet Mary, tout en se servant habilement de sa voix suave dans La Chaleur.
Les écorchés est pour moi une des chansons les plus emblématiques de Noir Désir, mêlant rage et  littérature (avec une référence à Lautréamont notamment) sans souffrir pour autant de la non polyvalence de la langue française, prouesse dont peu peuvent se vanter à juste titre dans l'univers du rock.
L'album s'achève par la très classe The Wound, qui ne laisse pas douter de la qualité incroyable de cet album très prometteur qui présageait de belles heures pour le rock français, et avec justesse puisque le groupe réitéra avec talent.*

Playlist de Veuillez rendre l'âme (à qui elle appartient)

Noir Désir - What i need


Noir Désir - Sweet Mary


Noir Désir - La Chaleur



Noir Désir - Les Ecorchés



Mercredi 15 juillet 2009 à 0:01

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/MasterOfPuppetsFrontal.jpg Metallica - Master Of Puppets (1986)
Par Guillaume
  S’il est un album à connaitre de Metallica, ou plus simplement de l’univers du métal, c’est Master of Puppets.
Tout d’abord  parce qu'il s’agit du dernier album enregistré avec Cliff Burton, bassiste virtuose et énergique, mais aussi parce qu’il représente la  maturité musicale du groupe qui livre un album puissant et mélodique, violent mais travaillé.
L’album traite de l’asservissement de l’homme via la drogue (Masters Of Puppets) ou la violence (Battery, Damage INC) sans oublier le fantastique avec The thing that should not be.
Les musiciens ont  recours à de nombreuses transitions entre le violent et le doux, comme dans Battery ou Master Of Puppets, créant ainsi une atmosphère mêlant influence classique et racine thrash metal, notamment avec la ballade Welcome Home (Sanitarium).
Il arrive que le thrash métal emprunte ses ponts instrumentaux aux principes progressifs, c'est le cas de l'interlude de Master of Puppets, mais surtout celui d'Orion, petit chef d'oeuvre instrumental qui bénéficie en prime des connaissances en théorie musicale de Cliff Burton, qui crée une véritable orchestration entre les instruments sur la deuxième partie de la chanson et nous nous offre un très beau solo de basse, l'avant dernier du morceau. L'album s'achève par Damage, Inc qui après une intro atmosphérique signé Cliff Burton nous décharge un riff dévastateur qui en fait une des chansons les plus violente de l'histoire du groupe. La tournée qui suivit la sortie du disque (qui devint tout de même disque platine) vit la mort de Cliff dans un accident de bus, ce qui influença le groupe sur son orientation musicale par la suite, d'abord très sombre, puis assez commerciale.



                                        Playlist de "Master Of Puppets"

                                    
Metallica - Master Of Puppets [8:36]
                                                                                        

                                  Metallica - Welcome Home (Sanitarium) [6:28]
                                                                                        

                                                                           Metallica - Orion [8:28]
                                                                                         




Lundi 13 juillet 2009 à 21:09

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/CrosbyStillsNashYoungDejavuFront.jpg Crosby, Stills, Nash & Young - Déjà Vu (1970)
Par Brieuc
Cet album, est un monument du Folk-Rock. J'ai pu le découvrir grâce aux conseils de mon ami Louis, et de quelques personnes, ayant la quarantaine. Chaque fois que je parlais du grand Neil, certains me rétroquèrent, "quoi tu connais Crosby, Stills, Nash & Young???" et moi comme un inculte invertébré je répondais "Non, mais je vais me jeter dessus tel un ouragan!".
 
Et oui j'ai pu le découvrir, le quatuor que formait David Crosby, Stephen Stills, Graham Nash et le grand Neil Young, invité exceptionnellement sur cet album. On ne l'entend pas beaucoup mais il a quand même composé "Helpless" qui déchire sa mère le pinguoin. Même qu'elle a été reprise dans "Twelve" douze chansons hommages, reprises enregistrées par Patti Smith. Dallas Taylor accompgne à la basse et Craig Reeves à la batterie. Les voix de ces quatres grands monsieurs se complétent énorméments. La voix plutôt basse de Crosby, la voix aigue de Nash, celle entre les deux, Stills et la voix hors du commun : Young.

Cela donc forme un excellent quatuor qui contribue à l'excellente réussite de cet album qui est extraordinaire. Je l'ai en deux exemplaires de 33T, et j'écoute souvent, la meilleure de l'album "Almost Cut My Hair", chef-d'oeuvre où guitares jouent toutes ensemble avec brio, les paroles sont simples, mais la musique est tellement excellente. Je n'aime pas "Our House" car elle est trop nièse, les paroles sont assez affligeantes, et c'est donc le seul bémol  de l'album. Sinon le morceau hommage à Woodstock au titre éponyme est excellente.

Dans la face 1, on peut également trouver un des morceaux les plus connus du quatuor "Teach Your Children Well" très chouette. "Country Girl", est également très bonne car on entend plus Neil. Pour finir je vais parler de "Carry On" et "Déjà Vu" petits bohneurs folks, qui sont pour toutes les oreilles.
 
Cet album est donc génial, je possède le très bon live 4 Way Street et Crosby, Stills, & Nash, le premier album studio du trio, qui est nettement moins bien que déjà vu, même si il est très bon.



Playlist "Déjà Vu"

Crosby, Stills, Nash & Young - Teach Your Children Well [2:55]

Crosby, Stills, Nash & Young - Almost, Cut My Hair [4:31]

Crosby, Stills, Nash & Young - Woodstock [3:57]


Lundi 13 juillet 2009 à 19:43

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/londoncalling.jpg
The Clash - London Calling (1979)
Par Brieuc
  Commençons déjà par la pochette, culte évidemment, où le grand Paul Simonon pète sa fameuse basse sur la scène du Palladium à New York lors d'un concert, maintenant vendue à un prix inestimable.
Sans doute le meilleur album des Clash, groupe tellement génial et capable de jouer différents styles de musique (Punk, Rock, New Wave, Soul, Rap, Reggae et... Jazz).

Tout commence par peut etre la chanson la plus connue des Clash, présente dans différents films (Mesrine : L'ennemi public N°1, Billy Elliot...) : London Calling. Personnellement, mon coup de coeur de l'album restera toujours "The Guns of Brixton", qui a été reprise par beaucoup d'artistes qui ne sont jamais arrivés a la cheville de la voix de Paul Simonon, qui chante exceptionnellement sur ce morceau, inspirant le désespoir et le suicide. Les Paroles de cette chanson sonnent magnifiquement bien avec la musique et (si l'on lit la traduction), sont très engagées.Pas mal de morceaux trônent dans cet excellent album tel "Lost In the Supermarket", "Rudie Can't Fall", "Brand New Cadillac", "Jimmy Jazz" et plein d'autres sachant que l'album est assez long et contient grand nombre de pistes qui s'égalent dans leur beauté.

Le troisième (double) album des Clash, est donc puissant car à travers la richesse des paroles et la musique composée par les membres, ils dénoncent le chômage , la consommation de drogues, les conflits raciaux, la politique ainsi que les responsabilités des adultes dans la société
 
Joe Strummer est evidemment leader du groupe grâce à sa voix monstre complétement défoncée et de son jeu de guitare assez impressionant. Des albums comme Sandinista (interminable mais jouissif), Combat Rock (très Pop-Rock avec des titres qui marqueront des générations entières comme "Rock the Cashbah" ou "Should I Stay or Should I Go") ou aussi le premier, sont excellents. Mais ils sont très bon en live, From Here To Eternity ou encore le récent Live At the Shea Stadium en première partie des Who, sont des lives ou les Clash y mettent du bon coeur et nous font part de leur musique avec un punch inégalable.

L'emsemble de l'album est un magnifique recueil de nombreuses chansons de styles différents...
Un trèèèès bon album!



Playlist "London Calling"

Vu que l'album est très riche en morceaux, je vous en offre que trois, alternant trois styles : punk, jazz et Reggae, car sinon, ça va tomber dans l'excès.

The Clash - London Calling [3:32]

The Clash - Jimmy Jazz [3:55]

The Clash - The Guns of Brixton [3:10]

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