Yes - Fragile (1972)
Par Guillaume
Ce 4ème opus du groupe britannique pourrait bien être leur meilleur car il bénéficie de nombreux avantages outre le fait qu'il ait rencontré un fort succès commercial, à savoir: le talent du claviériste Rick Wakeman, une intensité lyrique qu'on retrouve difficilement ou amoindris dans les autres albums et une fraicheur qu'on aimerait bien voir plus fréquente dans le rock progressif.
L'album est parsemé "de performances personnelles" censée mettre en avant le talent de chaque musiciens... disons qu'en gros, The Fish de Chris Squire (basse) et Mood for a Day de Steve Howe (guitare) arrivent a se hisser au dessus des autres grâce a leur géniale inventivité (superposition de motifs Rickenbacker pour l'un et flamenco endiablé pour l'autre).
A part ca, We have Heaven de John Anderson est insuportable par sa superposition de niaiseries vocales, Five per cent Nothing du batteur Bill Bruford ne sert à rien et l'arrangement de Brahms par Rick Wakeman me rappelle vaguement les kitch musiques classique d'Orange Mécanique (ce qui n'est pas forcément négatif, mais bon). En fait une fois qu'on a passé ca il nous reste trois chansons principales, qui sont des classiques de Yes par excellence.
L'album s'ouvre en fait par Roundabout (le rond point), qui malgré une stupidité de paroles voulue nous offre une superbe intro de guitare en harmoniques comme Steve Howe en raffole et une ligne de basse bien sympathique ainsi qu'un refrain entêtant et captivant à qui on doit surement le succès de la chanson.
Les deux autres chansons sont South Side of the Sky (et ses choeurs de lalalala assez planant) et Heart of the Sunrise qui comptent dans les chansons les plus rock de Yes, surtout Heart of the Sunrise qui s'ouvre par une intro menée a tambour battant par la Rickenbacker de Chris Squire qui est plus grasse et lourde que jamais. C'est en fait dans cet chanson que réside toute l'intensité de l'album, libérée par les éclats lyrique de John Anderson qui nous fait osciller entre du rock style Deep Purple (la basse de Chris Squire y est pour beaucoup, vu que c'est un peu lui et Steve Howe qui donnent un son rock à Yes) et une ballade lente et prenante grâce à une voix aigüe et agréable, ce qui n'est d'ailleurs pas toujours le cas.
Bref, cet album est relativement court, frais et très agréable à écouter, alors certes il est moins technique que les excellents Relayer et Close to the Edge mais il est beaucoup moins prise de tête et on sent les musiciens s'amuser, ce que nous avons d'ailleurs pu voir en live.
Ce 4ème opus du groupe britannique pourrait bien être leur meilleur car il bénéficie de nombreux avantages outre le fait qu'il ait rencontré un fort succès commercial, à savoir: le talent du claviériste Rick Wakeman, une intensité lyrique qu'on retrouve difficilement ou amoindris dans les autres albums et une fraicheur qu'on aimerait bien voir plus fréquente dans le rock progressif.
L'album est parsemé "de performances personnelles" censée mettre en avant le talent de chaque musiciens... disons qu'en gros, The Fish de Chris Squire (basse) et Mood for a Day de Steve Howe (guitare) arrivent a se hisser au dessus des autres grâce a leur géniale inventivité (superposition de motifs Rickenbacker pour l'un et flamenco endiablé pour l'autre).
A part ca, We have Heaven de John Anderson est insuportable par sa superposition de niaiseries vocales, Five per cent Nothing du batteur Bill Bruford ne sert à rien et l'arrangement de Brahms par Rick Wakeman me rappelle vaguement les kitch musiques classique d'Orange Mécanique (ce qui n'est pas forcément négatif, mais bon). En fait une fois qu'on a passé ca il nous reste trois chansons principales, qui sont des classiques de Yes par excellence.
L'album s'ouvre en fait par Roundabout (le rond point), qui malgré une stupidité de paroles voulue nous offre une superbe intro de guitare en harmoniques comme Steve Howe en raffole et une ligne de basse bien sympathique ainsi qu'un refrain entêtant et captivant à qui on doit surement le succès de la chanson.
Les deux autres chansons sont South Side of the Sky (et ses choeurs de lalalala assez planant) et Heart of the Sunrise qui comptent dans les chansons les plus rock de Yes, surtout Heart of the Sunrise qui s'ouvre par une intro menée a tambour battant par la Rickenbacker de Chris Squire qui est plus grasse et lourde que jamais. C'est en fait dans cet chanson que réside toute l'intensité de l'album, libérée par les éclats lyrique de John Anderson qui nous fait osciller entre du rock style Deep Purple (la basse de Chris Squire y est pour beaucoup, vu que c'est un peu lui et Steve Howe qui donnent un son rock à Yes) et une ballade lente et prenante grâce à une voix aigüe et agréable, ce qui n'est d'ailleurs pas toujours le cas.
Bref, cet album est relativement court, frais et très agréable à écouter, alors certes il est moins technique que les excellents Relayer et Close to the Edge mais il est beaucoup moins prise de tête et on sent les musiciens s'amuser, ce que nous avons d'ailleurs pu voir en live.
Playlist "Fragile"
Yes - Roundabout [8:30]
Yes - South Side of the Sky [8:02]
Yes - The Fish (Schindleria Praematurus) [2:39]
Yes - Heart of the Sunrise [11:27]