10000Visions

10, 000 Chroniques de Disques, Lives & autres.

Vendredi 24 juillet 2009 à 20:52

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/YoungNeilCrazyHorseRustNeverSleeps.jpg
Neil Young & Crazy Horse - Rust Never Sleeps (1979)
Par Brieuc
Après mon escapade interminable dans "Harvest" (note à mes-lectures et photographe-perdu, j'ai oublié de citer cette magnifique chanson A man needs a main, mais je vous le répéte, toutes les chansons sont énormes!), je me suis lancé dans la carrière que Neil à eu avec le fameux trio des Crazy Horse.
  Mon père m'a offert cet album, pas forcèment celui que je désirais mais je me suis rendu compte que celui-là est meilleur que mes autres demandes. L'album est un Live des quatres monsieurs, enregistré sans le son du public, ce qui est donc considéré comme un album studio.
 
Il commence par "My, My, Hey, Hey (out of the blue)" et fini par "Hey, Hey, My, My (Into The Black)", deux chansons dont les paroles ont été reprises par le chanteur Kurt Cobain dans une lettre qu'il a écrite (note : merci à Photographe-perdu pour sa remarque qui m'a fait corrigé cette vilaine faute). Deux magnifiques chansons qui sont loin d'être oubliées dans l'histoire du Rock. Surtout My My Hey Hey, avec son solo de fin de chanson d'harmonica inoubliable et ses guitares acoustiques silmutannées. Mon morceau préféré de Neil Young.

S'en suivent d'autres magnifiques chansons comme "Trasher", "Ride My Lama" (les deuxiemes et troisiemes chansons de l'album) ou encore la magnifique  "PowderFinger".
 
J'ai été vraiment content de connaitre cet énorme album qui n'arrive peut-être pas au niveau d'Harvest mais qui est de loin, un des meilleurs album du grand Neil. Note à voir, "Year of the Horse", un film mi documentaire, mi concert qui retrace une tournée de Neil Young & Crazy Horse, réalisé par le fabuleux Jim Jarmusch (Egalement réalisteur de Dead Man), on peut entendre "Sedan Delivery" qui fait parti d'ailleurs de Rust Never Sleeps. Fabuleux album, surement le meilleur des Crazy Horse presque égal à Everybody Knows this is Nowhere




Playlist "Rust Never Sleeps"

Neil Young & Crazy Horse - My My Hey Hey (Out Of the Blue) [3:48]

Neil Young & Crazy Horse - Sedan Delivery [4:40]

Neil Young & Crazy Horse - Hey Hey My My (Into the Black) [5:14]



Jeudi 23 juillet 2009 à 13:30

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/LedZeppelinLedZeppelinalbumcover.jpg Led Zeppelin - Led Zeppelin I (1968)
Par Brieuc
L'excellence du groupe des Led Zeppelin, avec Jimmy Page à la guitare et ses solos légendaires, Robert Plant au chant et un peu à l'harmonica avec sa voix incroyable sur laquelle il tire de façon a la rendre aigüe, la basse de John Paul Jones, qu'on peut maintenant apprécier dans on nouveau groupe "Them Crooked Vultures" (avec Dave Groll et Josh Homme) et surtout le regretté John Bohnam, bourreau de la batterie mais mort dans son vomi. Je pourrais tous les chroniquer les Led Zeppelin, ils sont carrêment tous excellents mis a part un certain Presence. Mais vraiment, de Led Zeppelin I à Coda en passant par Led Zeppelin IV et House Of The Holly, rassemblant le II, le III ainsi que In Trough Of the Out Door. Vraiment ils sont tous géniaux.

Le premier, sorti en 1968, illustre bien l'excellence de leur carrière, qui sera surtout caractérisée par des morceaux tels que "Whole Lotta Love", "Immigrant Song", "Stairway To Heaven" ou encore le reggae "D'yer Ma'ker".
Le premier morceau "Good Times Bad Times" qui dégage un certain bohneur, dû a la puissance de la musique jouée par les membres de Led Zeppelin, qui là jouent de bon coeur et on le sent. L'album oscille entre Folk-Rock voire même flamenco (si l'on prend "Black Mountain Side" qui se joue particulièrement a la guitare de Jimmy Page et au Djembés et Tam Tam de Bohnam, qui apparaît en fondu du précédent morceau plus dans l'esprit des Led Zeppelin "Your Time is Gonna Come"). Mais tout aussi bien dans le Blues avec des morceaux comme "Babe I'm Gonna Leave You" tout simplement extraordinaire avec ue ligne de guitare vraiment talentueuse et aussi "Dazed And Confuzed" où l'on ressent déjà les sortes d'orgasme que pratique Robert Plant dans plusieurs de ses chansons mais surtout "I Can't Quit With You Baby" vraiment blues pour le coup. On peut retenir aussi "How Many More Times" qui termine l'album avec beaucoup de brio et de longueur.
Le premier album des Led Zeppelin, joue sur la longueur et la variation des styles de musiques, arrangements qu'ils reprendront par la suite. Tout simplement extraordinaire.




Playlist "Led Zeppelin I"

Led Zeppelin - Good Times Bad Times [2:46]

Led Zeppelin - Babe, I'm Gonna leave You [6:43]

Led Zeppelin - Dazed and Confuzed [6:28]




Samedi 18 juillet 2009 à 23:00

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/PulpFictionSoundtrack.jpg Various Artists - Music from the Motion Picture Pulp Fiction (1995)
Par Brieuc
  La musique du 2eme film du trublion du cinéma américain, l'inventif, original, décalé et génial Quantin Tarantino qui signe là sa plus belle oeuvre. Tarantino à toujours dit que il trouvait impossible de préter un film à un compositeur, puis que ce dernier crée la musique de l'oeuvre sans l'avis du réalisateur.

  C'est pour ça que Quentin choisit toujours ses musiques : et il fait bien! Jackie Brown, Kill Bill 1 & 2, Reservoir Dogs, Boulevard de la mort... tous ses films contiennent de supers musiques interprétées par de bon artistes, comme par exemple RZA pour Kill Bill. Pulp Fiction est peut-être le meilleur film de Quentin. La musique est ouverte d'esprit et originale. Le 1er titre que j'écoutais en boucle avant d'avoir vu le film, qui commence par un dialogue entre Amanda Plummer et le super Tim Roth (qui interpréte Mr Orange, l'indic dans Reservoir Dogs), puis la musique de Dick Dale, . AVIS a tous les idiots qui oseraient dire que cette musique vient de Taxi. Elle a également été interprétée dans A Very British Gangster de Donal McIntyre (2007).

Puis d'autres artistes font mouche, le fameux moment où John Travolta (Vincent Vega) danse avec Uma Turman (Mia Wallace) est accompagné avec "You Never Can Tell" chantée par Chuck Berry. Ou encore "Bullwinkle part II" , "Son of a Preacher Man"... Et surtout, et surtout...Le générique de fin, après le départ de Samuel.L.Jackson (Jules) et John Travolta (Vincent) accompagné par le génial "Surf Rider" de The Lively One".
 
Dans l'album, on peut remarquer aussi le passage Ezechiel 25:17 par Samuel.L.Jackson, le faux passage de la bible inventée par Tarantino et Jackson.
Une Bande originale à l'image du film - sublime -



Playlist "Pulp Fiction

Dick Dale & his Dale-Tones - Misirlou [2:30]

The Centurians - Bullwinkle part II [2:31]

The Lively Ones - Surf Rider [3:20]






Samedi 18 juillet 2009 à 19:38

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/0000068542350.jpg                                                              The Doors - The Doors (1967)
Par Guillaume
  Cet album majeur de la fin des sixties (voire majeur tout court) marque le début de l'intense odyssée des Doors, Jim Morrison en tête.
Après deux ans passés à s'exercer dans des bars plus ou moins bien fréquentés, le groupe californien signe chez Elektra et boucle l'album culte en une semaine, ce dernier remportant un fort succès commercial (disque d'or, n°2 aux Etas Unis).
Il démarre avec la fougueuse Break on Through, morceau emblématique du groupe en appel au dépassement de soi même via la consommation de drogues, en particulier le LSD qu'affectionnait particulièrement Morrison (comme beaucoup de jeunes à l'époque).
Les deux chansons suivantes laisse éclater le talent poétique de Jim Morrison tandis que Twentieth Century Fox, plus rock and roll de par sa simplicité et sa structure, prouve de l'éclectisme du groupe qui reprend aussi le théâtre allemand de Bertol Bretch et Kurt Weil avec Alabama Song.
Light My fire est le succès commercial de l'album, hymne psychédélique et audacieux qui deviendra un des morceaux les plus joués en concert.
Les chansons suivantes sont plus simples et rock and roll exceptés End of the Night, le titre faisant allusion à Voyage au bout de la nuit alors que les couplets citent du William Blake pour évoquer la mystique Highway.
L'album s'achève par la grandiose The End, morceau épique et psychédélique qui laisse Jim Morrison déclamer (ou crier) ses textes hallucinés et d'influence tragédienne, bercés par la guitare aux reflets indiens de Robby Krieger (on se souviendra du passage incestueux en référence au mythe d'Oedipe, qui fut censuré sur l'album). Francis Ford Coppola en fera d'ailleurs une utilisation magistrale en épanadiplose dans le film Apocalypse Now.
Cet opus énergique et poétique reste le plus vendu du groupe, qui sortit 6 albums dans une période de 5 ans qui fut menée au rythme des concerts et des arrestations de Jim Morrison, qui fut bien vite élevé au rang d'icône de la contre culture malgré une oeuvre poétique très riche.


                                                                
Playlist de "The Doors"

The Doors - Break on Through (to the other side) [2:30]
                                                                                                     

The Doors - Light My Fire [7:07]
                                                                                                     

The Doors - The End [11:43]
                                                                                                    

Samedi 18 juillet 2009 à 17:37

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/00731453344228S.jpg Noir Désir - 666.667 club (1996)
Par Brieuc
Cet album est un incontournable du groupe Bordelais du grand Bertrand Cantat. Pas mal de personnes me contrediront, dans le fait qu'il y a Des Visages et Des figures ou encore Veuillez Rendre l'âme à qui elle appartient. Mais pour moi, 666.667 Club est le meilleur opus de toute la carrière de Noir Désir, même si tous les albums se complètent. Il est toujours produit par le producteur Ted Niceley.

Même si cet album est dans la même lignée que ce monument nommé Tostaky, Noir Désir a su se renouveler. Tout d'abord par son premier morceau au titre éponyme de l'album, qui se tient instrumental avec des petits airs orientaux tel un fameux "Icky Tchump" des Whites Stripes. Puis on poursuit de manière continue cet album avec "Fin de Siècle" qui se caractérise surtout par ses paroles tout comme la sauvage "L'homme Pressé" qui sont deux cultes de Noir Désir que j'écoute sans relâche.

L'album est extrêmement représenté par "Un Jour En France" morceau qui m'a guidé vers les Bordelais, même si mon papa passait en boucle dans la voiture Des Visages et des Figures, après le meurtre qu'a commis Bertrand Cantat (d'ailleurs ma mère l'engueulait souvent quand il passait "Le Vent nous portera"). Nan sérieusement, vers l'âge de 10 ans, j'ai entendu "Un Jour en France", je croyais que c'était du Saez et je disais à mon père, "ah papa j'adore c'est du Saez" et lui m'a répondu "nan ça c'est Noir Désir ptit con : )". Alors direct je me suis mis à Noir Désir. Je suis certes passé à autre chose qu'a "Un Jour en France", mais ce morceau est quand même très bon et les paroles démontrent bien que Cantat se porte contre le Front national par "F.N souffrance, comme on est bien en France, c'est l'heure de changer la monnaie!" . Il est devenu commercial, mais que voulez vous, c'est le sort des morceaux qui marchent bien. C'est également le cas de la très bonne "A Ton Etoile", très beau morceau, mais qui passe sans cesses dans les radios, ce qui lui donne un aspect plutôt commercial que désirien.

D'autres perles trônent dans ce monument, tel un certain "Lazy" morceau monstre de Noir Désir, que j'ai remarqué il n' y a pas si longtemps du moment où je suis devant mon ordi, à vous écrire pourquoi écouter "666.667 Club". Il a un rythme assez lent, mais qui est extrêmement bien mené par les guitares et la basse, non très imposante mais qui en jette un brin. Les paroles en anglais de Cantat si bien dites, nous guident vers le refrain, qui arrive dans les 2, 3 min où tous les membres de Noir dez' chantent/gueulent en coeur "LAZY LAZY LALALALALALALALA LAZY". Magnifique moment de rock français qui nous prend aux tripes et ne nous lâche pas jusqu'a la fin du morceau qui se termine par un fondu du son.

Et on passe directement à "A La Longue" qui elle se caractérise plutôt par le refrain où Bertrand Cantat est muni d'un harmonica, et sort occasionnellement quelques notes assez excellentes bien mises en vibrato.
D'autres morceaux plutôt remarquables mais que j'ai moins écouté sont dans cet album, à savoir "Ernestine", "Septembre en attendant" ou encore "Les Persiennes" qui traite du sujet des femmes voilées, comme l'avait affirmé Bertrand Cantat lors d'une interview. Mais il y a aussi un morceau bonus complétement rejeté par le public : "Song for JLP" qui lui est un hommage (Ghost Song, comme on le nomme) au chanteur de Gun Club, Jeffrey Lee Pierce, décédé l'année de l'enregistrement de l'album.

Le cinquième album des bordelais des Noir Désir est donc pour ma part, le meilleur. Sa beauté et son excellence se caractèrisent aussi bien par la richesse des paroles ou encore les recherches musicales et innovations, comme le violon de Felix Lajko sur "Ernestine".



Playlist "666.667 Club"

  Noir Désir - Fin de Siècle [5:35]



Noir Désir - L'homme pressé [3:46]



  Noir Désir - Lazy [5:34]


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