Noir Désir - 666.667 club (1996)
Par Brieuc
Cet album est un incontournable du groupe Bordelais du grand Bertrand Cantat. Pas mal de personnes me contrediront, dans le fait qu'il y a Des Visages et Des figures ou encore Veuillez Rendre l'âme à qui elle appartient. Mais pour moi, 666.667 Club est le meilleur opus de toute la carrière de Noir Désir, même si tous les albums se complètent. Il est toujours produit par le producteur Ted Niceley.
Même si cet album est dans la même lignée que ce monument nommé Tostaky, Noir Désir a su se renouveler. Tout d'abord par son premier morceau au titre éponyme de l'album, qui se tient instrumental avec des petits airs orientaux tel un fameux "Icky Tchump" des Whites Stripes. Puis on poursuit de manière continue cet album avec "Fin de Siècle" qui se caractérise surtout par ses paroles tout comme la sauvage "L'homme Pressé" qui sont deux cultes de Noir Désir que j'écoute sans relâche.
L'album est extrêmement représenté par "Un Jour En France" morceau qui m'a guidé vers les Bordelais, même si mon papa passait en boucle dans la voiture Des Visages et des Figures, après le meurtre qu'a commis Bertrand Cantat (d'ailleurs ma mère l'engueulait souvent quand il passait "Le Vent nous portera"). Nan sérieusement, vers l'âge de 10 ans, j'ai entendu "Un Jour en France", je croyais que c'était du Saez et je disais à mon père, "ah papa j'adore c'est du Saez" et lui m'a répondu "nan ça c'est Noir Désir ptit con : )". Alors direct je me suis mis à Noir Désir. Je suis certes passé à autre chose qu'a "Un Jour en France", mais ce morceau est quand même très bon et les paroles démontrent bien que Cantat se porte contre le Front national par "F.N souffrance, comme on est bien en France, c'est l'heure de changer la monnaie!" . Il est devenu commercial, mais que voulez vous, c'est le sort des morceaux qui marchent bien. C'est également le cas de la très bonne "A Ton Etoile", très beau morceau, mais qui passe sans cesses dans les radios, ce qui lui donne un aspect plutôt commercial que désirien.
D'autres perles trônent dans ce monument, tel un certain "Lazy" morceau monstre de Noir Désir, que j'ai remarqué il n' y a pas si longtemps du moment où je suis devant mon ordi, à vous écrire pourquoi écouter "666.667 Club". Il a un rythme assez lent, mais qui est extrêmement bien mené par les guitares et la basse, non très imposante mais qui en jette un brin. Les paroles en anglais de Cantat si bien dites, nous guident vers le refrain, qui arrive dans les 2, 3 min où tous les membres de Noir dez' chantent/gueulent en coeur "LAZY LAZY LALALALALALALALA LAZY". Magnifique moment de rock français qui nous prend aux tripes et ne nous lâche pas jusqu'a la fin du morceau qui se termine par un fondu du son.
Et on passe directement à "A La Longue" qui elle se caractérise plutôt par le refrain où Bertrand Cantat est muni d'un harmonica, et sort occasionnellement quelques notes assez excellentes bien mises en vibrato.
D'autres morceaux plutôt remarquables mais que j'ai moins écouté sont dans cet album, à savoir "Ernestine", "Septembre en attendant" ou encore "Les Persiennes" qui traite du sujet des femmes voilées, comme l'avait affirmé Bertrand Cantat lors d'une interview. Mais il y a aussi un morceau bonus complétement rejeté par le public : "Song for JLP" qui lui est un hommage (Ghost Song, comme on le nomme) au chanteur de Gun Club, Jeffrey Lee Pierce, décédé l'année de l'enregistrement de l'album.
Le cinquième album des bordelais des Noir Désir est donc pour ma part, le meilleur. Sa beauté et son excellence se caractèrisent aussi bien par la richesse des paroles ou encore les recherches musicales et innovations, comme le violon de Felix Lajko sur "Ernestine".
Cet album est un incontournable du groupe Bordelais du grand Bertrand Cantat. Pas mal de personnes me contrediront, dans le fait qu'il y a Des Visages et Des figures ou encore Veuillez Rendre l'âme à qui elle appartient. Mais pour moi, 666.667 Club est le meilleur opus de toute la carrière de Noir Désir, même si tous les albums se complètent. Il est toujours produit par le producteur Ted Niceley.
Même si cet album est dans la même lignée que ce monument nommé Tostaky, Noir Désir a su se renouveler. Tout d'abord par son premier morceau au titre éponyme de l'album, qui se tient instrumental avec des petits airs orientaux tel un fameux "Icky Tchump" des Whites Stripes. Puis on poursuit de manière continue cet album avec "Fin de Siècle" qui se caractérise surtout par ses paroles tout comme la sauvage "L'homme Pressé" qui sont deux cultes de Noir Désir que j'écoute sans relâche.
L'album est extrêmement représenté par "Un Jour En France" morceau qui m'a guidé vers les Bordelais, même si mon papa passait en boucle dans la voiture Des Visages et des Figures, après le meurtre qu'a commis Bertrand Cantat (d'ailleurs ma mère l'engueulait souvent quand il passait "Le Vent nous portera"). Nan sérieusement, vers l'âge de 10 ans, j'ai entendu "Un Jour en France", je croyais que c'était du Saez et je disais à mon père, "ah papa j'adore c'est du Saez" et lui m'a répondu "nan ça c'est Noir Désir ptit con : )". Alors direct je me suis mis à Noir Désir. Je suis certes passé à autre chose qu'a "Un Jour en France", mais ce morceau est quand même très bon et les paroles démontrent bien que Cantat se porte contre le Front national par "F.N souffrance, comme on est bien en France, c'est l'heure de changer la monnaie!" . Il est devenu commercial, mais que voulez vous, c'est le sort des morceaux qui marchent bien. C'est également le cas de la très bonne "A Ton Etoile", très beau morceau, mais qui passe sans cesses dans les radios, ce qui lui donne un aspect plutôt commercial que désirien.
D'autres perles trônent dans ce monument, tel un certain "Lazy" morceau monstre de Noir Désir, que j'ai remarqué il n' y a pas si longtemps du moment où je suis devant mon ordi, à vous écrire pourquoi écouter "666.667 Club". Il a un rythme assez lent, mais qui est extrêmement bien mené par les guitares et la basse, non très imposante mais qui en jette un brin. Les paroles en anglais de Cantat si bien dites, nous guident vers le refrain, qui arrive dans les 2, 3 min où tous les membres de Noir dez' chantent/gueulent en coeur "LAZY LAZY LALALALALALALALA LAZY". Magnifique moment de rock français qui nous prend aux tripes et ne nous lâche pas jusqu'a la fin du morceau qui se termine par un fondu du son.
Et on passe directement à "A La Longue" qui elle se caractérise plutôt par le refrain où Bertrand Cantat est muni d'un harmonica, et sort occasionnellement quelques notes assez excellentes bien mises en vibrato.
D'autres morceaux plutôt remarquables mais que j'ai moins écouté sont dans cet album, à savoir "Ernestine", "Septembre en attendant" ou encore "Les Persiennes" qui traite du sujet des femmes voilées, comme l'avait affirmé Bertrand Cantat lors d'une interview. Mais il y a aussi un morceau bonus complétement rejeté par le public : "Song for JLP" qui lui est un hommage (Ghost Song, comme on le nomme) au chanteur de Gun Club, Jeffrey Lee Pierce, décédé l'année de l'enregistrement de l'album.
Le cinquième album des bordelais des Noir Désir est donc pour ma part, le meilleur. Sa beauté et son excellence se caractèrisent aussi bien par la richesse des paroles ou encore les recherches musicales et innovations, comme le violon de Felix Lajko sur "Ernestine".
Playlist "666.667 Club"
Noir Désir - Fin de Siècle [5:35]
Noir Désir - L'homme pressé [3:46]
Noir Désir - Lazy [5:34]