King Crimson - Lizard (1970)
Par Brieuc
Vous devez surêment vous dire "Mais qu'en est ce qu'il va arrêter de nous emmerder avec King Crimson"... La réponse est très bientôt les amis. Celui-là est surêment un des derniers albums chroniqués de manière pataponnesque, du groupe britannique, que je considère comme un des meilleurs groupes progs
Petit éclaircissement sur King Crimson : si on devait découper leur carrière, ça se résumerait en trois parties :
-de 1969 à 1974 : la période des débuts purement progressifs de King Crimson, qui a commencé par In the Court Of The Crimson King et clôturée par Red. Cette période est qualifiée comme Prog, Jazz Fusion, Expérimental et extrêmement Rock. voire même précursseur du Heavy Metal quand on écoute Red. Durant cette période, le Crimson a connu quatres chanteurs à savoir Gordon Eskell, Boz Burell, Greg Lake et John Wetton (moins talentueux que Greg). La formation du groupe change comme de slips, et Robert Fripp se retrouve à maintes reprises, tout seul.
-de 1981 à 1984 : En 1974, à la sortie de Red, King Crimson éclate tel un pétard avant la sortie du disque. Robert Fripp (guitariste, homme à tout faire et leader du groupe, présent du début jusqu'a la fin) reforme le groupe de manière surprenante en 1981, avec de nouveaux membres, dont un nouveau chanteur guitariste : Adrian Belew, un mec talentueux mais qui a un jeu de scène tout pourri, une voix pas très agréable ainsi que des costumes abominables. Trois albums de couleurs : Discipline (rouge), Beat (bleu), "Three Of A Perfect Pair" (Jaune) et un maxi 45 tours Sleepless (gris).
-1994 à maintenant : On nomme cette période "Nostalgique", une période que j'ai écouté, avec des albums tels que VROOOOM ou encore THRAKK, en effet ils se sentent obligés de mettre des majuscules à tous leurs albums à part The Power To Believe. Mais cette période est tout de même très belle, des lives comme la compil The Deception Of The Trush ou les morceaux "Dinosaur" et "Sex, Sleep, Eat, Drink, Dream" sur l'album "THRAKK" sont magnifiques. Surtout avec des nouveaux membres comme le très bon Tony Levin (Dream Theater...)
Et oui, c'est les pochettes qui font les disques de King Crimson, celle-à est un magnifique spécimen, exceptionnelle, de cette vue on ne voit pas grand chose, mais de près, quand on possède la galette noire, c'est quelque chose, sur la couverture et dans le dos. KING CRIMSON écrit en lettres médiévales avec des dessins sublimes dans chaque lettre qui racontent une histoire dont je connais pas le synopsis. L'album est considéré comme Expérimental cette fois ci, fusionnant Jazz et Rock Progressif. La première face n'illustre pas mes propos mais est tout aussi intêressante.
A commencer par une très belle chanson, Cirkus qui commence par une montée du son et par la voix de Gordon Haskell qui se développe peu à peu, la voix du chanteur reste flou dans le son (je sais pas si ça se dit) puis elle apparaît claire et passe à la partie électrique qui déchire du tonnerre, puis reprend son rythme mais avec une basse imposante. En effet, ce morceau est comme un jeu au rythme variant dans l'introduction mais ensuite reste au même tempo et s'accompagne de plein d'instruments tels la trompette ou encore la guitare flamenco. Ca donne pour certains, un truc spé' ou un truc génial et surprenant comme je le définis
Je vais pas me la faire morceau par morceau. Mais on trouve un rythme plus Funky dans le deuxième morceau Indoor Games. Puis la face se termine avec un morceau composé sur véritable emprise du LSD. Il commence par un rire qui fait carrêment flipper (tout comme la fin du morceau "Easy Money" de Lark's Tongues In Aspic), véritable mélange entre "Cat Food" (In the Wake Of Poseidon) et "Easy Money" : voici Happy Family.
Mais c'est dans la deuxième face, que la puissance Jazzy/Expérimentale se fait ressentir grâce au morceau au titre éponyme de l'album Lizard. Elle possède une construction particulière et est donc composé en trois parties :
La première se nomme "Prince Rupert Awake", elle est tout simplement sensationnel non seulement par son excellent plan, à savoir une intro très mélancolique puis elle démarre avec un air étrangement familier. Mais surtout par son chanteur, et oui, cette première partie est accompagnée de la voix exceptionnelle du fidèle chanteur et leader du groupe Yes : Jon Anderson. Le son de sa voix si aïgue et si belle nous transporte jusqu'a ; La deuxième partie "Bolero : the Peacock's Tales" qui celle ci, est envenimée par un excellent Jazz/Flamenco, qui durera toute la chanson puis une énorme parade instrumentale fera face au morceau avec cuivres et un rythme de batterie semblable à un certain "White Rabbit" des Jefferson Airplane. Et enfin le final avec "The Battle Of Glass Tears" elle même découpée en trois parties : qui relève d'une puissance progressive très forte toujours nuancée avec du fusion Jazz.
Puis la face se termine avec un joli récital Big Top qui finalise l'album avec beaucoup de talents. (j'ai oublié certes de nommer Lady Of Dancing Water mais je dois avouer que je ne sais que dire là dessus). Le truc qui apportera toujours une touche déjantée dans cette période de King Crimson sera toujours les lignes de piano déglinguées de Keith Tippett. Le troisième album de King Crimson, démontre bien le fait que le groupe se retrouve dans les années 1970, d'où l'utilisation de certains instruments ou encore de certains effets. "Lizard" est donc l'aboutissement de la Fusion, que King Crimson a voulu exercer, entre le Jazz et ce qu'on peut appeler le Rock Progressif.
Vous devez surêment vous dire "Mais qu'en est ce qu'il va arrêter de nous emmerder avec King Crimson"... La réponse est très bientôt les amis. Celui-là est surêment un des derniers albums chroniqués de manière pataponnesque, du groupe britannique, que je considère comme un des meilleurs groupes progs
Petit éclaircissement sur King Crimson : si on devait découper leur carrière, ça se résumerait en trois parties :
-de 1969 à 1974 : la période des débuts purement progressifs de King Crimson, qui a commencé par In the Court Of The Crimson King et clôturée par Red. Cette période est qualifiée comme Prog, Jazz Fusion, Expérimental et extrêmement Rock. voire même précursseur du Heavy Metal quand on écoute Red. Durant cette période, le Crimson a connu quatres chanteurs à savoir Gordon Eskell, Boz Burell, Greg Lake et John Wetton (moins talentueux que Greg). La formation du groupe change comme de slips, et Robert Fripp se retrouve à maintes reprises, tout seul.
-de 1981 à 1984 : En 1974, à la sortie de Red, King Crimson éclate tel un pétard avant la sortie du disque. Robert Fripp (guitariste, homme à tout faire et leader du groupe, présent du début jusqu'a la fin) reforme le groupe de manière surprenante en 1981, avec de nouveaux membres, dont un nouveau chanteur guitariste : Adrian Belew, un mec talentueux mais qui a un jeu de scène tout pourri, une voix pas très agréable ainsi que des costumes abominables. Trois albums de couleurs : Discipline (rouge), Beat (bleu), "Three Of A Perfect Pair" (Jaune) et un maxi 45 tours Sleepless (gris).
-1994 à maintenant : On nomme cette période "Nostalgique", une période que j'ai écouté, avec des albums tels que VROOOOM ou encore THRAKK, en effet ils se sentent obligés de mettre des majuscules à tous leurs albums à part The Power To Believe. Mais cette période est tout de même très belle, des lives comme la compil The Deception Of The Trush ou les morceaux "Dinosaur" et "Sex, Sleep, Eat, Drink, Dream" sur l'album "THRAKK" sont magnifiques. Surtout avec des nouveaux membres comme le très bon Tony Levin (Dream Theater...)
Et oui, c'est les pochettes qui font les disques de King Crimson, celle-à est un magnifique spécimen, exceptionnelle, de cette vue on ne voit pas grand chose, mais de près, quand on possède la galette noire, c'est quelque chose, sur la couverture et dans le dos. KING CRIMSON écrit en lettres médiévales avec des dessins sublimes dans chaque lettre qui racontent une histoire dont je connais pas le synopsis. L'album est considéré comme Expérimental cette fois ci, fusionnant Jazz et Rock Progressif. La première face n'illustre pas mes propos mais est tout aussi intêressante.
A commencer par une très belle chanson, Cirkus qui commence par une montée du son et par la voix de Gordon Haskell qui se développe peu à peu, la voix du chanteur reste flou dans le son (je sais pas si ça se dit) puis elle apparaît claire et passe à la partie électrique qui déchire du tonnerre, puis reprend son rythme mais avec une basse imposante. En effet, ce morceau est comme un jeu au rythme variant dans l'introduction mais ensuite reste au même tempo et s'accompagne de plein d'instruments tels la trompette ou encore la guitare flamenco. Ca donne pour certains, un truc spé' ou un truc génial et surprenant comme je le définis
Je vais pas me la faire morceau par morceau. Mais on trouve un rythme plus Funky dans le deuxième morceau Indoor Games. Puis la face se termine avec un morceau composé sur véritable emprise du LSD. Il commence par un rire qui fait carrêment flipper (tout comme la fin du morceau "Easy Money" de Lark's Tongues In Aspic), véritable mélange entre "Cat Food" (In the Wake Of Poseidon) et "Easy Money" : voici Happy Family.
Mais c'est dans la deuxième face, que la puissance Jazzy/Expérimentale se fait ressentir grâce au morceau au titre éponyme de l'album Lizard. Elle possède une construction particulière et est donc composé en trois parties :
La première se nomme "Prince Rupert Awake", elle est tout simplement sensationnel non seulement par son excellent plan, à savoir une intro très mélancolique puis elle démarre avec un air étrangement familier. Mais surtout par son chanteur, et oui, cette première partie est accompagnée de la voix exceptionnelle du fidèle chanteur et leader du groupe Yes : Jon Anderson. Le son de sa voix si aïgue et si belle nous transporte jusqu'a ; La deuxième partie "Bolero : the Peacock's Tales" qui celle ci, est envenimée par un excellent Jazz/Flamenco, qui durera toute la chanson puis une énorme parade instrumentale fera face au morceau avec cuivres et un rythme de batterie semblable à un certain "White Rabbit" des Jefferson Airplane. Et enfin le final avec "The Battle Of Glass Tears" elle même découpée en trois parties : qui relève d'une puissance progressive très forte toujours nuancée avec du fusion Jazz.
Puis la face se termine avec un joli récital Big Top qui finalise l'album avec beaucoup de talents. (j'ai oublié certes de nommer Lady Of Dancing Water mais je dois avouer que je ne sais que dire là dessus). Le truc qui apportera toujours une touche déjantée dans cette période de King Crimson sera toujours les lignes de piano déglinguées de Keith Tippett. Le troisième album de King Crimson, démontre bien le fait que le groupe se retrouve dans les années 1970, d'où l'utilisation de certains instruments ou encore de certains effets. "Lizard" est donc l'aboutissement de la Fusion, que King Crimson a voulu exercer, entre le Jazz et ce qu'on peut appeler le Rock Progressif.
King Crimson - Cirkus [6:26]
King Crimson - Happy Family [4:29]
King Crimson - Lizard/Prince Rupert Awakes (Part One) [4:36]
King Crimson - Happy Family [4:29]
King Crimson - Lizard/Prince Rupert Awakes (Part One) [4:36]