10000Visions

10, 000 Chroniques de Disques, Lives & autres.

Dimanche 10 juillet 2011 à 20:00

http://10000visions.cowblog.fr/images/Lives/586309723602b2942932.jpgPRIMUS (1ère partie : Hot Head Show)
Mercredi 22 Juin 2011
La Cigale - Paris
Événement assez exceptionnel qui m'a valu entre autres ce petit passage à Paris, la bande à Les Claypool lors de sa tournée mondiale 2011 qui nous offre ce petit passage dans la capitale, chose qui n'est pas arrivée depuis 1998. Azkena Rock Fest en Espagne? Ancienne Belgique à Bruxelles? Non pour faire au plus simple j'opte pour voir un de mes groupes favoris jusqu'au bout des ongles dans la salle mythique, La Cigale. Après une petite heure d'attente en compagnie de fans mûrs internationaux, je devais être sans plaisanter le plus jeune de la salle (peut être parce que les bacheliers étaient un peu freinés). Et quelle salle! Je n'ai jamais vu une salle aussi intimiste et datée, si bien que lorsque le public pogotait, le sol bougeait. Hot Head Show ouvre le concert des semi-dieux sur toute la tournée, je me cale au 2e rang malgré le fait que leur prestation m'a juste insupportée pour la bonne et simple raison que ces petits jeunes très talentueux (je ne dis pas le contraire) se prenaient pour leur tête d'affiche. Et c'est quoi se prendre pour Primus? Jouer très vite de manière désorganisée, parler très vite et dire de la merde et avoir des moeurs bizarres comme les vêtements spéciaux. A cela je réponds que leur musique était juste inaudible et sans utilité, que le guitariste Jordan Bennett ne savait pas parler d'un flow comme Les Claypool et que leurs casquettes de Golf étaient justes ridicules. Primus c'est un bordel ultra-organisé au service d'une musique totalement inclassifiable et unique. C'est sûrement en mode intolérant de ma part, d'habitude j'aime bien les premières parties et celle-là me tentait bien mais vu mon impatience pour le groupe de la soirée et le dégoût que provoquait en moi la musique de ces jeunots qui donnaient un sous-primus peut-être original mais chiant et poussif et j'aurais préféré The Melvins comme à leurs premières dates. Et sincèrement j'ai ré-écouté en studio et c'était encore plus insoutenable. Comme quoi, qui n'est pas Primus qui veut.

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Pour m'aider à attendre, je regarde les beaux cosmonautes gonflables qui nous tend la main sur chaque côté de la scène. Je ne m'attendais pas à ce que les visières des casques spatiaux serviront de support de projection en boucle d'un concept vidéo à la Pierrick Sorin et au dvd Hallucino-Genetics, ce n'était pas du Roger Waters mais c'était dans l'esprit du groupe et insolite. On sait de qui ça vient... Tout le monde acclame le groupe, et c'est alors que Les Claypool, Larry Lalonde et Jay Lane Le leader souffle les premières paroles de Those Damned Blue-Collar Tweekers à laquelle je ne m'attendais pas, et quand on passe à l'instrumental, le public pète un câble et tout le monde se met à sauter en même temps au rythme de la basse ultra imposante sous le concept affichant un petit bonhomme paranoïaque et inquiétant tiré de la web-série qui tue tout Salad Fingers. Je suis juste un peu inquiet du volume du double micro du chanteur un peu faible et pourtant si indispensable dans leur musique. Les choses avaient l'air d'aller de vers l'avant au fur et mesure. Primus a choisi de faire une setlist plutôt méconnue et audacieuse, et nous fait écouter un nouveau morceau tiré de leur nouvel album pas encore sorti Hennepin Crawler C'est à partir de Duchess and the Proverbial Mind Spread tiré de leur album marron de et c'est à partir de ce moment là que ça commence sérieusement à groover surtout quand on retourne sur le premier album Frizzle Fry (1990) avec le titre éponyme. On se met à parler de poissons en vidéos lorsqu'on passe à Last Salmon Man tiré encore une fois de l'album pas encore dans les bacs (quel honneur!), Les Claypool nous offre constamment sa petite danse extra à 360° . A chaque début de morceau il nous fait part aussi de quelques rapides expérimentations nous montrant à quel point ce type est sûrement le meilleur bassiste que je puisse connaître. Il a maintenant 47 ans (ça se tient, on va encore manger du primus!) mais habillé comme un grand-père, ce n'est plus celui qu'on connaît dans le clip de Jerry was a Race Car Driver Aussi l'album marron qu'il a tant critiqué est plutôt vanté ce soir, puisqu'Over the Falls sera joué par la suite... Je me suis pris une claque sur l'inconnue Tragedy's A Comin est le 3e morceau avant-première de la soirée.

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Après un court passage dans les backstages, le bassiste revient coiffé d'un masque de cochon, ou devrait-je dire le contrebassiste puisque Les décide de nous montrer son autre pratique. Tout le monde demande un Mr Kinkle prévisible, mais qui ne sera pas joué..! A la place, encore un privilège d'écouter deux nouveaux morceaux encore du dernier album : Green Ranger et Jilly's on Smack. Un solo brillant du batteur d'origine du groupe (Jay Lane) qui assure particulièrement bien les parties de nos regrettés Herb et Brain, après s'être lancés dans une sublime cover de Tom Waits (Big In Japan) qui ne l'oublions pas, est un des meilleurs amis de Les et du groupe en général. On ne compte plus les collaborations entre le génie au visionnaire varié et le dieu de Primus. La contrebasse est posée, le public commence à acclamer le guitariste Larry! Larry! Larry!. Vexé volontairement, le frontman se moque de l'accent du public avec beaucoup de second degré et dit qu'il y en a pas que pour lui, et il se lance dans un marmonnement d'une histoire de fermier je sais pas quoi que plus personne n'écoutait dans un brouahah total, c'était à mourir de rire : du primus pure souche, du Claypool pure souche.

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Après, les tubes sortent. C'est lorsque Claypool sort sa Fretless 6 cordes que je vais péter un câble, puisqu'on devine l'énormissime stochianomaniaquement géniallissime chanson qui m'a fait découvrir le groupe par son clip My Name is Mud. Ce sera pas en espagnol qu'elle sera chantée mais avec un profond message anti-Georges W. Bush dans la vidéo qui diffusait en boucle ses gourdes à la maison blanche (le coup de il ouvre une porte qui n'en est pas une etc.. My name is Bush quoi, la chanson d'origine traitant tout de même d'un serial killer) et je ne réponds plus de moi du début jusqu'à la fin en passant par le final à la double pédale d'antologie. Tant d'émotions suivies du psychédélisme interminable de Over the Electric Grapevine qui nous fait rentrer dans un voyage hallucinant soutenu par le concept vidéo en mode Animation Lecteur Windows Media mais en 10000 fois mieux (en même temps c'est difficile de faire pire). On termine le trip en se prenant une vieille claque « It was aaaaa.. weekends eve, I had sex on my breath... » inutile de vous citer la géniale Harold of the Rocks qui groove sévère et qui s'étend dans des vieilles parties infinies avant de terminer le concert et de quitter la scène après quelques remerciements. Le public demandera pendant plus de 5 minutes, moi y compris un rappel qu'il méritait bien vu l'enthousiasme de celui-ci. Ils se dépêchent alors de revenir sur scène pour nous donner le meilleur rappel que Primus puisse faire. A savoir Tommy the Cat avec le clip diffusé sur le concept bien évidemment. En revanche, le groupe tellement pressé nous coupera la fin Said Baby pour l'abréger d'un seul coup. C'est le geste qui compte même si le groupe a l'air de tellement insister sur le second degré qu'ils n'obéiront jamais au public. Un peu foutage de gueule sur ce coup vu le temps qu'ils ont mis à revenir dans le Pays, mais Primus nous a offert un concert totalement inestimable, déjanté, une bonne setlist inattendue (différente à chaque concert) à base de nouveaux titres et n'insistant pas trop sur les classiques (un peu dommage par contre...) exécutée sans relâche et avec le groove et la technique parfaite dû à un trio d'excellence. J'attends avec impatience Green Naugahyde leur dernier studio pour pouvoir reprendre mon pied de manière renouvelée sur leur musique parce que les 5 titres joués étaient franchement attirants. Un retour en France tant attendu qui en a malheureusement déçu plus d'un par son manque de classiques. Je peux pas bouder ça, c'était comme je me l'imaginais : absurde et époustouflant.
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1. Those Damned Blue-Collar Tweekers
2. Hennepin Crawler
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3. Duchess and the Proverbial Mind Spread
4. Frizzle Fry
5. The Last Salmon Man

6. Over the Falls
7. Tragedy's A Comin'
8. Jilly's on Smack
9. The Green Ranger
10. Big in Japan (Tom Waits Cover)
11. My Name Is Mud
12. Over the Electric Grapevine
13. Harold of the Rocks
Encore :
14. Tommy The Cat

Mercredi 25 mai 2011 à 21:51

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http://10000visions.cowblog.fr/images/Lives/ValetParn.jpg(Brieuc) Ne nous attardons pas sur Valet Parn, déjà qu'on a patienté dehors exprès pour les manquer et qu'arrivés vers la fin on voulait déjà repartir on va pas remuer le couteau dans la plaie. Aucune remarque particulière sur le show en lui-même (à part que le chanteur a pris une petite tôle lorsqu'il voulait que le public chante ses paroles) mais tout simplement la musique. Dans cette soirée au décor greco-death titanesque, ce groupe n'a pour lien que le fait qu'il soit d'Athènes et produit par Fotis Benardo de Septic. Sinon leur Heavy Thrash déjà peut plaire à certains sur leur dernier album Riddle Figure (belle pochette esprit Magritte en passant) mais pas à nous peut-être parce que la voix ne colle pas trop avec leur musique avec laquelle on a vraiment pas mal de mal.


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Avec deux albums à leur actif - Don't Wake Futility (2006) et Jesus Heist (2008) - les 4 athèniens (qu'est qu'on a bouffé de la pita ce soir!) Sakis (Guitare/chant), Alex (Batterie), Alan (Guitare) et Jon à la basse produisent une musique vraiment insolite. Une sorte de Gothic Rock aux tendances Black Métal pourtant digeste (même si y a des moments un peu limite) servis sur une nappe de samples répétitifs (quelques notes de piano et ambient particulières mais chiantes à la longue). C'était vraiment intéressant, et la musique même si inégale est assez superbe. Les membres sont à fond dans ce qu'ils font, peut être déjà plus que le public qui lui s'enfonce au fond de la salle et laissant devant une vieille fan dans tous les sens du terme et des photographes. Dommage pour l'ambiance... rien à redire sur la prestation de W.E.B.

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On ne plaisante mais alors plus du tout lorsque la touche française de la soirée s'amène. Quelle touche... Svart Crown amène l'apocalypse et ouvre le concert de Septic Flesh. Sans rire, le pogo frappait gravement le ferrailleur (étant au premier rang avec mes compères, on en n'aura pas fait la sublime expérience), et leur death avait clairement un air de jugement dernier. Ils enchaînent leurs titres sans faille de leur dernier très bon Witnessing the Fall (2010) et avec une marque de leur précédent génial Ages of Decay (2008) avec des titres comme Orgy and Sodomy, Apocalyptic Triumph ou Colosseum qui a suivit une introduction d'enfer. Mais l'absence d'un bon vieux instrumental Open the Graves of Time, Burning Messiah, Caligula ou Tribes of the Forgotten Ages m'a manqué. (on ne peut pas tout avoir!). En tout cas le groupe, Gaël Barthélémy qui assure à donf sa batterie au blast et aux motifs jubilatoires, Ludovic Veyssière ou JB Le Bail à la guitare et au chant. Mais aussi le guitariste Clément Flandrois, mention spéciale au bottage de cul légendaire qu'il a fait subir à un spectateur chiant (qui a dû le déranger lors d'un slam) qui a fait l'office d'une récidive : énorme! Justement à ce sujet après plusieurs concerts au ferrailleur cette année, on se rend de plus en plus compte que c'est souvent les mêmes personnes qui vont voir des concerts là bas mais aussi que la violence populaire sera jamais comme un concert de Korpi/Eluveitie à l'Olympic où c'était parfait. Non là c'est plus deux trois Coreux et bourrés qui font chier un peu tout le monde, mais il se passe des trucs supers sympas. Par exemple ce Wall of Death sur Persepolis avec Septic qui va suivre. Ah oui mais chuutt, c'est à notre cher césar de vous raconter le final de cette soirée mémorable. N'oublions surtout pas que les niçois affichent dans la Rock Hard Tent du Vendredi au Hellfest. Nous irons sûrement les revoir avec plaisir, et nous vous les conseillons amplement pour ceux qui ne connaîtraient pas encore.

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1. Intro
2. Colosseum
3. Into a Demential Sea
4. Orgy and Sodomyhttp://10000visions.cowblog.fr/images/Lives/DSC0000095.jpg
5. Apocalyptic Triumph
6. Here Comes Your Salvation
7. Nahash The Temptator
8. Dogs of God
9. Incestous Breath     





http://10000visions.cowblog.fr/images/Lives/septicfleshband.jpg(César) C'est avec Brieuc et les reste du groupe que nous sommes courageusement partis affronter les dieux, les titans de Septicflesh qui repassaient au Ferrailleur ce dimanche soir! Septicflesh était en tournée en France ce mois de mai pour la sortie de leur album « The Great Mass » que j'ai chroniqué il y a peu... Et c'est donc après ces premières parties que nous nous sommes précipité devant la scène (nous y étions déjà pour Svart Crown) pour voir les grecs effectuer leur set exemplaire.

C'est après trois bon gros quart d'heure que la lumière s'éteint enfin. Et c'est a travers les cris et les growls du public que nous percevons la voix féminine qui introduit « The Vampire From Nazareth » qui se répète plusieurs fois avant l'ouverture du rideau... On aperçoit leur silhouette dessiné sur chacune des bannières mise sur les côtés de la scène et bien évidemment de dos... Spiros Seth Antoniou le charismatique « chanteur » de la formation. En effet ils débutent le show avec cette chanson représentatrice de leur dernier album avec un public un peu hésitant. Mais peu importe, c'est vraiment un moment incroyable.

D'ailleurs le guitariste qui remplace Sotiris sur scène était très convaincu et fût très bien reçu par le public qui le vénéra tout comme les autres dieux... eu membres du groupe. Entrée très convaincante, et enchainement avec l'hymne... COMMUNION!! Les pogos (pas très grands mais surement) pètent au milieu de la salle l'ambiance est installé alors le show commence, Brieuc et moi headbanguons jusqu'à s'en décrocher la tête. La gestuel du chanteur est exceptionnel et les deux guitaristes restent discret de leur côté. Tandis que le batteur Fotis Benardo lui se déchaine sur ces fûts et se lève à la fin de chaque chanson « horns up » dans le ciel.

Bref, la formation continue sur un morceau du dernier album « A Great Mass of Death » extraordinaire aussi, le concert reste toujours aussi excitant. Ils nous jouent ensuite deux chansons de l'album « Sumerian Daemons » : « Virtues of the Beast » et « Unbeliever ». Le set par excellence même. Ils reviennent sur une chanson du dernier qui se trouve être ma préférée, voici « Pyramid God », je me fait donc un plaisir de chanter dessus. On ne ressent aucune fatigue juste l'envi de rester pendant des heures et des heures tellement la soirée est géniale... Bizarrement, le groupe rejoue un titre de l'album « Sumerian Daemons », « Lovecraft's Death », peu importe titre excellent, plus le show avance plus j'éprouve de respect pour le groupe et notamment son batteur qui régulièrement jette un coup d'oeil a Brieuc et moi et fait signe de la tête tellement son son est puissant.

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Voici ensuite « Oceans of Grey » magnifique chanson du dernier album aussi avec une intro assez extraordinaire où le chanteur nous demande une fois de plus de brailler »hey! » en rythme (il le fera en moyenne une fois par chanson). Voilà qu'ils annoncent un titre très ancien en effet voici « DNA » tirée bien évidemment de l'album « Revolution DNA » qui remonte a 1999. Titre assez puissant qui envoi du jus, et qui malheureusement n'épargne pas les oreilles. « We The Gods » suit, une des meilleures de l'album « Communion » et notamment une des plus violente surtout sur l'intro je précise. Et voilà que je regarde l'heure, il se fait tard, il doit dèja être minuit et demi alors que le show devait se terminer à minuit... Malgré le stress on oublie et on se concentre tout de même sur la scène ou d'ailleurs de nombreux metalheads se sont jeté pour faire un slam.

Voici le titre le plus anciens de la soirée, on retourne en 1995 avec l'album « Esoptron » et la chanson justement, assez longue mais très sympathique qui fait tout de même tache parmi toutes ces chansons récentes datant de leur reformation. Le chanteur annonce la dernière chanson (qui bien sur ne l'ai pas mais annonce un rappel assez énormisime que l'on ne risque pas d'oublier!), voici.... « Persepolis », le chanteur précise qu'il nous demandera quelque chose en plein milieu de la chanson et en tant que fan il est logique de savoir qu'il s'agit du célèbre wall of death! En effet le voilà lancer au bout de trois minutes de chanson... Moi qui ne le croyait pas si violent était ici pourtant assez brutal pour ce style de musique. Voilà que le groupe quitte la scène. Après quelques minutes d'applaudissement la formation revient sur scène.

Voici l'inévitable « Anubis » Chansons qui représente Septicflesh bien évidemment, le public chante le refrain, brieuc et moi aussi le plus fort possible car les keke du fond qui ne connaisse pas les paroles se content de gueuler un air bien faux. Rappel gigantènorme, et voici la dernière, qui logiquement est tirée du dernier album, voici « Five-Pointed Star », très joliment introduite, on profite bien de cette dernière chanson avec ce qu'il reste de notre nuque... A la fin le groupe quitte la scène un par un et laisse à la fin le batteur Fotis seul a jouer c'est après une petite minute seul qu'il se lève et se rapproche de la scène et... Donne une première baguette à Brieuc (il lui arriva une petite mésaventure que je vous raconterai après) et m regarde dans les yeux et me donne sa deuxième... J'ai donc la baguette du batteur de Septicflesh Chez moi... Je peut donc maintenant la vénérée tous les jours et repenser a ce concert génialissime!

Pour en revenir à Brieuc, je voudrait faire une petite dédicace a ce grand personnage d'exception qui c'est fait violent piqué sa baguette par un gros tas bourré irrespectueux puant la mort et la graisse fondue, qui à l'heure qui l'est a surement du la perdre, Brieuc est donc depuis bien dégouté, une petite pensée pour lui et pour la rage envers cette grosse merde méprisable qu'il éprouve chaque jour.

J'hésite encore au fait d'aller les revoir au hellfest ce qui serait moins bien car il n'y aurais pas le décors et ni la setlist d'une heure et demie mais de 50 minutes... Mais en tout cas j'ai (nous avons) vécu ici un (ou LE) meilleur concert de puis notre premier, je considère donc maintenant Septicflesh comme un de mes groupes préféré après Opeth et d'autres mais honnêtement je vénère Septicflesh plus que tout autre groupes...
 



1.Intro +The Vampire from Nazareth
2.Communion
3.The Great Mass of Death
4.Virtues of the Beast
5.Unbeliever
6.Pyramid God
7.Lovecraft's Death
8.Oceans of Grey
9.DNA
10.We The Gods
11.Esoptron
12.Persepolis
Rappel :
13.Anubis
14.Five-Pointed Star
 

Mardi 26 avril 2011 à 20:00

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(Brieuc et César) On va pas se mentir, avec César si nous avons payé 15 euros, c'était vraiment pour voir Gorod. Et oui ces bordelais pratiquent un death technique impeccable et halluciné aux accents Free Jazz parfois Funk, le tout avec un growl pouvant pousser jusqu'au couinement de porc.

Récemment le groupe a changé de Line-up en automne : Guillaume et Arnaud (respectivement chanteur et guitariste) ont quitté le groupe remplacés par Julien "Nutz" Deyres (Zubrowska) et Nicolas Alberny (Arcania). Formation donc différente de celle qui a eu le courage de passer en 1er groupe de la Mainstage 02 au hellfest 2010 le vendredi.. alors que c'était le bordel au camping et que tout le monde montait sa tente.

Pendant l'Eté ils étaient déjà sensés venir au Ferrailleur, mais le concert a été annulé. C'est d'ailleurs ce que dit Julien C'est notre premier concert à Nantes ! Faites du bruuuuit ! Après nous avoir livré un sacré Earth Pus datant quand même de leur premier album Neurotripsicks (2005) qui démarre le court set de 50 minutes reposé sur leurs épaules, et nous a foutu une sacré gifle. Rien qu'avec ce morceau on sent déjà la capacité du groupe à éxécuter avec précision leur musique pourtant très complexe sur le studio, mais aussi leur présence sur scène vraiment remarquable. Pas le temps de souffler, ils enchaînent brillamment deux morceaux de leur second album avant de marquer une pause et enchaîner par une petite touche poétique et de douceurrr, qui n'est d'autre que Gilded Cage (cliquer sur la chanson pour voir la vidéo dans le live auquel nous avons assisté.). Le concert est représenté comme un menu cullinaire Ce n'était que le Hord-d'oeuvre, maintenant passons au plat principal !

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Trêve de plaisanterie, après l'excellente progression de The Path samplée, qui est là pour rappeler que le groupe est bien en train de promouvoir son dernier disque, Julien annonce... Here Die Your Gods. De loin notre morceau préféré du groupe, nous ne répondons plus de nous et se laissons porter par la puissance de celui-ci. A la 2e minute du massacre, le groupe stoppe brutalement le morceau comme en studio par un dom de notre cher Sam. Ceux qui ne connaissent pas pourraient penser que le morceau est fini.. non on passe à la partie culte de Leading Visions (2006) dont l'interprétation nous était si attendue. Les pogos continuent à se réveiller peu à peu, discrets mais violents. Le public qui ne connaissait pas le groupe est carrément conquis, ce dernier enchaînant sur deux autre tueries. Le putain de Programmers of Decline pire que génial suivit de l'excellent Almighty's Murder clotûrant leur dernier album. Avant de passer à un dernier morceau annoncé par le groupe avec beaucoup de remerciements... Disavow your god... qui lui démarre le dernier album. Signe que rien est fini, et que même si ce concert fut une boucherie, nous reverrons bien certainement Gorod dans le coin, en leur souhaitant une belle et heureuse carrière.

Parce que oui, Gorod est vraiment un groupe qui joue pour le plaisir, en allant dépenser mon gagne-pain dans un superbe t-shirt, on a pu discuter vite fait avec le vieux de la vieille Mathieu (qui nous a déclaré qu'il pratiquait son jeu depuis sa 4e, et qu'il a 33 ans), le moustachu Barby très impressionnant sur scène sur sa Fretless et ses tappings époustouflants et enfin Sam. Histoire d'avoir des autographes, et de se rendre compte à quel point ils sont sympatoches.

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1. Earth Pus
2. Thirst For Power
3. State of Secret
4. Gilded Cage
5. The Path
6. Here Die Your Gods
7. Programmers of Decline
8. Almighty's Murderer
9. Disavow Your God



http://10000visions.cowblog.fr/images/Lives/Kronos-copie-1.jpgKronos (Thaon-Les-Vosges/Death Metal)
Groupe de Death constitué de Grams, Richard (Guitares), Mike (Batterie), Tom (Basse) et Kristof au chant,  Kronos (comme son nom l'indique en soit..) pratique un Brutal évoquant  des sujets historiques la mythologie, les divinités qui s'y associent dans un climat d'hostilité assez impressionant avec deux démos et trois albums à leur actif sur 15 ans d'existence.
Bien évidemment, c'est la musique de Tyler Bates pour le film
300 de Zack Snyder qui ouvrira le concert avant que les gars d'Alsace nous fasse un bon concert avec pas mal d'énergie sur scène tant dans le public même si nous y participions pas tellement car nous étions au premier rang.  Ils balançent du bon, terminent leur morceau à la manière d'un Clone  démesuré de Gojira mais communiquent très peu et enchaînent vite. Faudrait aussi leur dire que quand on est français et qu'on joue dans une salle française devant un public français et ben on parle aux spectateurs en français (et pas en anglais...)

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1. Mashkhith
2. Opplomak
3. Colossal Titan Strife
4. Eternal Mindtrap
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5. Ouranian Cyclops
6. Outrance
7. Bringers of Disorder
8. Phaeton
9. Monumental Carnage
10. Submission
11. Bloodtower


http://10000visions.cowblog.fr/images/Lives/Benightedlogo.jpgFaute de ne malheureusement pas avoir assisté à Benighted (Saint-Etienne/Brutal Death) qui est pourtant l'un des groupes les plus renommés de la scène brutale française, on vous file quand même la set-list "histoire de" !

1. Intro + Prey
2. Let The Blood Spill Between My Broken Teeth
3. Collapse
4. Lethal Merycism
5. Saw It All
6. Forsaken
7. Fritzl
8. Slut
9. Foetus
10. Asylum Cave
11. Swallow


Jeudi 3 mars 2011 à 0:52

http://10000visions.cowblog.fr/images/Lives/combichrist.jpgCombichrist (+ Mortiis)
Mardi 2 Février 2011
Le Ferrailleur (Nantes, France)

Durée : 3 heures


Membres Mortiis :
Mortiis (chant)
Levi Gawron (Guitare)
Chris Kling (Batterie)
Ogee (Guitare/Basse).

Membres Combichrist "Monsters on Tour" :
Andy La Plegua (Chant, Directeur musical)
Z_Marr (Synthétiseurs)
Trevor Friedrich (Percussions)
Kourtney Klein (Percussions)


 



Par Brieuc
http://4.bp.blogspot.com/_J3vC7SndlYA/TQjzjfOwCpI/AAAAAAAAINg/zprsBG_iSj4/s1600/mortiisband.jpg  On dit jamais non à une première partie et on doit toujours avoir pas mal d'indulgence face au groupe alors que pour certains payer son ticket de concert ne porte que d'intérêt à voir ceux qu'il introduit. Contrairement à Korpiklaani et Eluveitie, dont leurs parties respectives pesaient respectivement leurs poids en cacahuètes, Mortiis n'était pas le groupe qu'on attendait. Projet musical du norvégien Hävard Ellefsen qui consiste à produire un Dark Metal Indus très simpliste mais avec quelques mix et arrangements depuis, qui s'est converti en groupe au fil du temps sachant qu'il a plus de 15 ans.
 
Mais attention c'était un peu nase. Prenez deux guitaristes au son dégueulasses qui s'accordaient pendant les morceaux, une brute de batteur qui se contente pourtant d'un set de batterie assez maigre et le chanteur en question qui n'est pas venu en gobelin, troll ou je ne sais quelle créature médiévale (oh non excusez-moi, il dit qu'il n'est rien de tout ça.. seulement le mortiis) avec 4 dreadlocks sur le crâne un petit peu de communication avec le public et assaisonnez tout ça avec une musique abrutissante, répétitive, basique et qui tente de piquer à tous les styles. Même si les efforts sont en vain et les applaudissements présents, l'ambiance ne venait que d'une meuf bourrée qui dansait toute seule et qui n'a pas pu survivre pour la suite, sûrement partie vomir dans la Loire. Ils n'ont pas réussi à installer quelque chose, et il y a eu un moment bizarre où le chanteur est parti et que l'ambiance commençait à démarrer mais en fait non. Musicalement parlant ça pouvait être sympa.. mais non je n'ai pas été - comme la plupart des gens - sous le charme du style maquillé et grandiloquent de ces précurseurs de l'indus 90's (s'ils en sont...).


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Laissons place à Combichrist. Tout le monde se remémore d'apparemment légendaire concert de Rammstein au Zénith de Nantes 1 et demi auparavant. Les norvégiens assuraient la première partie comme des Dieux, et ont révélé la puissance de leur musique à beaucoup de gens, dont mon frère et d'autres vieux amis qui ont pris plaisir à revenir les voir au Ferrailleur. Ils sont de retour, avec un nouveau style, et un album excellent Making Monsters pour conclure l'année 2010 et une nouvelle tournée. Après une attente musicale insupportable si le terme n'est pas assez fort sur un truc folklorique à la voix de nain Dust and Bowls. Les lumières s'éteignent le show commence directement avec l'introduction de leur album Declamation qui se doit d'être énorme par son rythme très précis, qu'ils mêlent à Just Like Me pour ensuite enchaîner sur une de mes préférées de l'album Follow the Trail of Blood dont la voix est purement métal sur le studio car on doit la partie lyrique à Brandon Shieppati de Bleeding Trough. Cette interprétation m'a clairement laissé sur le cul, jusqu'ici nous étions dans les pogos mais pour mieux apprécier le concert et parce qu'il faisait une chaleur inimaginable, nous nous sommes dépêchés au 2e rang pour mieux admirer la batterie de gauche et de droite (car c'était mon premier concert à 2 batteries en l'occurrence, le prochain sera je pense les Melvins) respectivement les tarés Trevor Friedrich et Kourtney Klein, les synthés de Z_marr et surtout le charisme et l'élégance du chanteur : Andy LaPlegua. Il a une classe phénoménale (torse nu, épilé, maquillé, mèche blonde, démarche limite nazie dans ses gestes ironiques et ses gueules imbuvables) et j'ai eu une sacré surprise lorsqu'il m'a regardé dans les yeux et qu'il m'a pointé de ses deux doigts du genre « Je te surveille » en plein morceau.
Après ça, Combi ne nous laisse pas reprendre notre souffle, et nous offre des sublimes interprétations enchaînées de
Today I Woke to the Rain of Blood puis sur un Electrohead impeccable (This is my body ! this is my soul ! craché de pleins poumons), le très industriel Throat Full of Glass de leur dernier album dont le chant non vociféré est juste sublime, ou encore le Get Your Body Beat qui porte son nom. L'énergie considérable du line-up est tout simplement époustouflante, nous offrant un set presque idéal (si on omet l'absence de Get out of my head entre autres) retraçant leurs précédents albums comme avec la présence de Blut Royale représentant Everybody Hates You (2003), l'unique Scarred illustrant leur précédent Today we are all demons (2009), Death mais surtout l'inévitable Fuck That Shit (What the Fuck with wrong with you people (2007), marque de leur fin de concert après un très haut rappel, qui nous laisse sur un goût indus franchement pas désagréable. Pour ce qui est de leur dernier, Slave to Machine, Fuckmachine (oui vous remarquerez que les titres de leurs morceaux peuvent être un peu faciles..) feront l'affaire, ainsi que la meilleure de l'album Never Surrender qui a mis le feu aux fesses des premiers rangs, ou encore They laissant beaucoup de place aux synthétiseurs qui pourtant n'ont parfois pas été beaucoup mis en valeurs et accentuée par la voix microkordifié. Un moment vraiment très bon, tant par l'énergie dégagée par les norvégiens et du charisme de leur chanteur, ou les effets de lumières (en particulier le blanc/noir donnant une impression de ralenti dans la violence de la foule, magnifique). See you soon.

Setlist de Combichrist

1. Declamation
2. Just Like Me
3. Follow the Trail of Blood
4. Today I Woke to the Rain of Blood

5. Electrohead

6. Throat Full of Glass

7. Get Your Body Beat
8. Deathbed
9. Slave to the Machine

10. Fuckmachine

11. Blut Royale

12. They

13. Never Surrender

14. Scarred

Rappel :
15. Fuck That Shit

Et même si le punk électro-indus n'est pas du tout ma tasse de thé, César et moi vous conseillons fortement Making Monsters, le dernier opus de Combichrist qui aurait pu s'inscrire dans la rétro 2010 mais en fait non... Le plus Dance de leur discographie, et parfois assez facile d'accès. En voici quelques extraits après la vision de cette soirée par notre cher césar.

Par César

C'est après une petite demi-heure d'attente devant le Ferrailleur que Brieuc (cuberisheep) et moi parvenons à pénétrer dans cette salle de 200 m² où beaucoup de groupes grandioses ont joué! La salle est quasi complète lorsque les rideaux s'ouvre pour un Mortiis décevant. Je connaissait Mortiis comme un chanteur et compositeur avec un masque de goblin nous servant de l'electro plutôt médiocre. Et voilà une formation de 4 « musiciens » qui se pointe sur scène pour nous jouer un punk industriel assez mauvais. Mis a part le fan club de 5 personne situé à côté de moi, on se fait chier. Voilà que l'éclairage tombe en panne... C'est pendant l'absence du chanteur sur 2 chansons que l'ambiance commence a monter. Humiliant? Peu importe, Mortiis termine leur set sans avoir vraiment chauffé la salle, tout la salle? Non... une jeune fille d'une vingtaine d'année en soutifs est déjà déchirée on ne la reverra pas de la soirée d'ailleurs!

 

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On a donc le droit à une autre demi-heure d'attente pour enfin voir le groupe qui nous a fait venir ici en pleine semaine sachant qu'il y a cour le lendemain. Enfin! Le rideau se re-ouvre, on aperçoit vaguement la silhouette du charmant Andy LaPlegua (chanteur, compositeur). Malgré le bruit et les cris on parviens a deviner qu'ils commencent leur set avec Reclamation, la chanson qui clôture leur dernier album. Ils ne la joue pas en entier et effectuent un mix avec Just Like Me, qui commence à faire remuer la fosse. Apocalypse sur le refrain : « You're just like me !!! ». Grâce aux 100°C de la salle, on transpire déjà. Mais cela n'est qu'un avant goût de ce qui nous attend après... Follow the trail of blood! La chanson la plus « violente » du dernier album, c'est alors que LaPlegua commence sa gestuel très spéciale en mode je marche comme un zombie, il parvient à se placer au dessus d'un éclairage blanc, alors il ouvre la bouche, et c'est avec joie que l'on découvre qu'il a la bouche remplie d'encre noir. Effrayant! C'est juste génial! Et le refrain commence, les pogos pètent, Brieuc et moi sommes en plein dedans, vraiment un super moment, tout aussi génial qu'horrifique, et oui le 
côté malsain du chanteur et de l'ambiance peuvent mettre mal à l'aise. C'est après la petite pause que le refrain reprend, on est déjà crevé mais une forte motivation nous pousse à continuer sachant qu'il reste une heure et demi de show. On retrouve les deux percussionnistes en pleine forme s'acharnant sur leur tambours, voici évidemment Today i woke to the rain of blood. Superbe chanson, surtout en concert! Des passages super qui donnent envi de bouger comme jamais on l'aurait fait. Après deux minutes sans chant, LaPlegua rejoint ses musiciens. Il a d'ailleurs la bonne idée de nous arroser avec son eau en nous vidant la bouteille dans la gueule. Bizarrement, la fatigue commence à monter, en même temps ils ne laissent aucunes secondes entre leur chansons. On oubli vite lorsqu'il annonce Electrohead, surement LA chanson de la soirée, on ne comprend pas ce qui se passe, l'éclairage anti – épileptique, les pogos où l'on ne sens plus son corps, on se contente juste de brailler les paroles et de s'amuser. Cette vision de la chanson qui ne s'arrête jamais donne vraiment l'impression de vivre un cauchemar où l'on l'infinie nous effraye et nous plonge dans un malaise incontrôlable. Vraiment incroyable, c'est un concert exceptionnel. C'est après que les emmerdes commencent, c'est pendant Throat full of glass que je découvre avec haine qu'un c****** a ouvert mon sac, j'ai réussi à sauver un manteau qui allait finir noyé dans la sueur et le dégueulit et piétiné par le public en mouvement. Cette petite frayeur me plombe 2 bonnes minutes du concert. Et si j'l'avais aperçu la chanson suivante ? Get your body beat aurait déchiquetée des pauvres vêtements achetés par maman... Bref Get your body beat ravage tout et laisse le concert continuer dans le droit chemin de la réussite. Ce qui est bien avec cette chanson, c'est lorsque LaPlegua balance « Fuck it up and let it go !! », ta vie défile, tout est au ralenti et puis …! Comme dans les films la sueur qui gicle au ralenti, les cheveux en l'air etc... Assez génial. On enchaine avec Deathbed, plutôt lente elle nous permet plus ou moins de se « reposer » tout en chantant et sautant. Je commence a sentir de grosses douleurs à la gorge. Et oui con que je suis, j'avais oublié que je tenait une bonne angine, je n'ai alors plus de voix pour me plaindre, et un affreux mal de crane m'empêchant de penser à une éventuelle solution stratégique pour éviter la mort...

Mais merde! On est à un concert de Combichrist quoi! Je me réveille pour le début de
Slave the machine, super refrain, je fais de mon mieux pour chanter tout en gardant mes poumons bien au chaud. En tout cas l'ambiance est génial! Ils décident alors de jouer une autre chanson de Making Monsters, (dernier album), voici Fuckmachine, elle aussi permet de se reposer au début. Agonisant, je recommence à songer à reculer de quelques rangs histoire de rester jusqu'à la fin. Mais rien à faire, je reste devant, ébloui par la beauté de ce show exceptionnel. Vient ensuite la longue Blut royale, LaPlegua se contente de danser pendant deux minutes avant la pétée générale en milieu de chanson. Sa fait a peu près trois quart d'heure que 
le chanteur arrose le public sur le côté mais jamais au milieu, mis a part un percussionniste ayant balancer sa bouteille en pleine chanson. C'est alors que je prend cette décision de rester encore une chanson avant de partir vers l'arrière, non parce que c'est bien de déconner mais après faut savoir s'arrêter. Voici They, dont j'adore le pre refrain et le refrain, c'est vraiment magnifique. Quelle soirée Combichrist nous offre! C'est bon je recule, jusqu'au bar a peu près, on voit toujours très bien la scène. C'est alors qu'un homme me regarde... Mais qui est-ce? Un pédophile? Un dealer? Un psychopathe (mélange des deux)? Non, il vient gentiment me voir et me propose... UN VERRE D'EAU!!! Sans savoir pourquoi, une auréole apparut au dessus de sa tête, le messie était là. C'est alors que LaPlegua annonce « la dernière chanson ». Never surrender est alors envoyée, chanson très spéciale. Et il choisissent de pre finir avec un chanson de l'album Today we are all demons, je fournis mes derniers efforts. La formation termine leur set sur Fuck that shit, seulement deuxième chanson en « fuck » du concert, bref, 6 minutes grandioses. Très heureux de sortir de cette salle « pre chauffée », je suis enfin près pour un DS de SVT 7h plus tard!


Combichrist - Declamation [
1:55]

Combichrist - Never Surrender [4:49]

Combichrist - Throat Full of Glass [4:48]


http://www.blackvector.se/blackvector/wp-content/uploads/Combichrist-Making-Monsters.jpg
Et enfin pour vous montrer la puissance du live, une petite vidéo datant de 2009, pour un bon morceau de 2007.


 

Vendredi 18 février 2011 à 21:45

http://www.olympic.asso.fr/IMG/jpg/Black_Angels-2.jpgThe Black Angels + 1ère Partie (Wall of Death)
A l'Olympic (Nantes)

Mardi 12 Février 2010
2h 20 + 1h

Membres Wall of Death : Gabriel Matringe (Guitare, Chant), Adam Ghoubali (Batterie, Percussions), Brice Borredon (Claviers, Basse).
Membres Black Angels : Alex Mass (Chant, Guitare...), Christian Bland (guitare, basse, percussions...), Nate Ryan (Guitare, Basse...), Kyle Hunt (Claviers, Percussions...), Stéphanie Bailey (Batterie).
 
 
Je rentre dans la salle éclairée bizarrement à la sono d'ambiance sitare, à peu près 10 minutes avant l'ouverture du concert, elle est à ¾ vide, quelques jeunes au bord de la scène et le reste entassé au fond de l'Olympic, qui affiche pourtant complet. La première partie arrive de manière ponctuelle (ce qui soit disant passant m'étonne, parce qu'Olympic ne rime absolument pas avec ponctualité...). Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont trois : ils sont français, de Paris qui plus est. Un guitariste saturé voire un peu trop, particulièrement classe aux allures de David Gilmour en 71 (Gabriel Matringe), un claviériste pianotant en accord son Farfisa et s'amusant avec son tambourin (Brice Borredon) et un batteur très concentré (Adam Ghoubali).
     http://10000visions.cowblog.fr/images/Lives/DSC0000082.jpg    http://www.olympic.asso.fr/IMG/jpg/Wall_of_death.jpg
 
Dans le même style que leur modèle, ils fournissent un rock psychédélique extrêmement planant qui vous envoie rêver dès les premières notes de leur set et les sons sortant de leurs instruments, surtout celui de Gabby étaient par moment sensationnels. Ils interprètent leurs quelques compositions (Tears of Rainbow, Down, Heaven by the Sun ou encore Darker than the black) d'une manière timide. Peu à peu ils conquissent le public qui se rapproche de plus en plus de la scène. "Merci aux Black Angels de nous avoir invité sur toute cette tournée" souffle Adam dans son micro. Pas étonnant qu'il les ait choisit et que les spectateurs applaudissent chaudement, ce groupe fut une révélation, une pure première partie. C'est par la suite que j'apprends leur nom : Wall of Death … pas du tout adapté à leur musique ma foi parce j'ai rarement vu un public aussi impassible, on était pas devant Eluveitie. Enfin personne n'est parfait. Je vous invite donc à visiter leur myspace, en espèrant les recroiser prochainement.

Après une courte pause de 15 minutes, les musiciens des Black Angels arrivent sur scène, j'avais prédit leur premier morceau du set celui introduisant leur dernier excellent album Phosphene Dream que j'ai chroniqué il y a très peu (tiens d'ailleurs je vous file le lien de la chronique, ça mange pas de pain), à savoir Bad Vibrations. Apparemment je n'ai pas tort, ils l'interprètent dans un premier long temps instrumental, et arrive notre Alex Mass adoré avec sa voix ultra-modifiée, que son look bucheron plaît à certains du public. Cela annonce un set sublime.. et oui en effet ce fut sublime, ils ont su faire une rétrospective de leur dernier album tout en mettant en valeur les anciens (en regrettant la présence du Rivers of Blood que le public voulait tant..) me faisant vivre le même voyage que j'avais vécu quelques mois auparavant avec leur dernier disque posé sur ma platine.
 
Je ne m'aventurerais pas sur le set, dont l'exact sera marqué ci-dessous, parce que je dois avouer que les Black Angels reste monolithiques sur scène, sans trop de communications ni de changement de compositions : cela restait assez répétitif, mais toujours aussi bon (ce n'est pas un reproche). A noter surtout la présence de Young Men Dead, mon morceau préféré qui m'a mis dans un état de transe dès les premières notes familières car juste impeccable, aussi sur Entrance Song ou encore les nombreux extraits de leur précédent album Passover, leur premier album vraiment très bon. Mon voyage fut un minimum perturbé par deux agents de sécurité venus éteindre les joints et calmer les quelques excités (2, 3 très bons ma foi, bien finis à la drogue dure ou simplement bourrés – en particulier un vraiment fini quitte à rester allongé par terre pendant 10 minutes -) enfin.. Les musiciens sont tous bons bien évidemment, même si je ne kiffe pas ma race la batteuse Stéphanie qui tire carrément la tronche en tapant pas très subtilement ses toms. En parlant de tom, j'ai apprécié le concept du bassiste qui tapait sur son tom bass sur certains morceaux pour accompagner sa collègue. Rien à redire pour les autres, même si la formation pourrait être un peu plus enthousiaste, car Alex est le seul à sourire.
 
En bref c'était posé, agréable, long et intense. 2 heures de concert terminé par un rappel introduit par un morceau solo du chanteur avant que les autres se ramènent pour en interpréter trois autres qui clôtureront un set presque impeccable. Les gens aiment la musique, sont charmés par l'ambiance des lumières vraiment impressionnantes, du son vraiment bon. Premier rang pour ma part, et je ne regrette en aucun cas cette soirée fraîche, précise et psychédélique que l'on doit aux 5 Texans. Le genre de soirée dont on sort défoncé sans même un pylon !

Set-list des Black Angelshttp://10000visions.cowblog.fr/images/Lives/DSC0000126.jpg
1. Bad Vibrations
2. The Sniper at the Gates of Heaven
3. The Sniper
4. Haunting
5. Surf City
6. The First Vietnamese War
7. Better of Alone
8. Phosphene Dream
9. Yellow Elevator #2
10. Black Grease
11. Mission Districthttp://10000visions.cowblog.fr/images/Lives/DSC0000128-copie-1.jpg
12. Science Killer
13. Prodigal
14. Entrance Song
15. Young Men Dead
16. Telephone
Rappels :
17. Too Much Hate
18. Bloodhound on my Trail
19. You on the Run
20. Manipulation
http://10000visions.cowblog.fr/images/Lives/DSC0000131-copie-1.jpg

The Black Angels - Young Men Dead








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