10000Visions

10, 000 Chroniques de Disques, Lives & autres.

Vendredi 16 octobre 2009 à 23:25

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/kingcrimsonlarkstonguesinaspicfront.jpg King Crimson - Lark's Tongues In Aspic (1973)
Par Brieuc
 
Vous devez sûrement remarquer que mon premier article fut In the Court Of The Crimson King véritable trip, êxtremement plant, qui est mon album préféré avec Harvest du grand Neil, du moins celui qui m'a ouvert musicalement. Les King Crimson on en trouve pas à chaque coin de rue. Puis après 6 bons mois d'attente, j'en trouve quelques uns de manière un peu facile. Ma grande trouvaille fut celui-là, en pressage original japonais, meilleur pressage que l'on puisse trouver. La pochette était nickelle et le contenu était parfait. Etant donné que je connaissais l'album par coeur, Je ne pouvais pas ignorer ces deux critères. A cause de la pochette qui montre une fois de plus, que les King Crimson sortent toujours d'excellentes pochettes.

  Je ne pouvais pas me procurer un exemplaire qui craque, car l'album étant extrêmement progressif, le moindre craquement nuirait au petit bohneur que l'on perçoit avec l'intro de Lark's Tongues In Aspic (part One), première partie sensationnelle du morceau-titre de l'album, qui se caractérise par une lente montée progressive de 3 min, avec percussions de Muir, puis enchaine avec le riff de la mort qui tue sa mère où l'on sent déjà les précurseurs du heavy metal mais en plus subtil, un riff totalement accrocheur, qu'il faut absolument écouter. puis une lignée de basse assez funky prend place avec des trucs un peu psyché. Puis on entend des sortes de bruit aux sonorités de musique asiatiques, qui consitueront la fin du morceau. Un must inégalable.

 Puis on laisse place à Book Of Saturday. Morceau, assez basé sur la guitare, qui joue là une sorte de balade sans rythme batterie. "Exiles" prend la suite , et finit la face avec brio. Il ne se passe pas grand chose dans ce morceau, sur le début du morceau mais je dois dire, de manière un peu bêta, que c'est un peu ce qui lui donne son charme. La deuxième face commence avec Easy Money, extraordinaire, tous les instruments résonnent en saccadé, de manière vraiment impressionante, puis le chant arrive. John Wetton, chante très bien, je trouve, il n'égale pas Greg Lake, qui chantait sur les premiers albums. Mais Robert Fripp, lui, est encore et toujours derrière l'écriture, et c'est définitivement un des meilleurs guitaristes que je connaisse. Toujours accroc à ses solos psychédéliques, qui accompagnent sur fond progressif, la majorité des morceaux qu'il a écrit. The Talking Drum en suit, puis la deuxième partie du morceau titre clôt l'album, avec finesse et justesse. Même si cette deuxième partie est adulée, reprise maintes fois notamment par Dream Theater je n'ai jamais eu une préférence pour celle-ci comparée à notre première.

Sur cet album, plusieurs apports ont été trouvés, de nouveaux types d'instruments qui provoqueront une révolution ou plutôt ou une évolution dans la musique du Crimson. David Cross, particulièrement talentueux, joue dans les morceaux du violon, du mellotron, de la viole, de la flûte (mais rarement) et fait preuve d'une petite partie de Piano Electrique. Bill Bruford n'hésitera pas une seconde à quitter Yes pour rejoindre le groupe et nous faire part de son subtil jeu de batterie. Mais Lark's Tongues In Aspic (Le Serpent dans la vallée, un truc du genre) symbolise l'arrivée de John Wetton qui prendra la place de Boz Burrell pour jouer de la basse tout en chantant (car Robert Fripp, le guitariste électrique, refuse d'avoir à faire avec l'égo d'un chanteur ne jouant pas d'instruments) et joue un peu de piano aussi. Tandis que Jamie Muir donne une nouvelle dimension progressive au Crimson avec des percussions de différentes sortes, donnant une allure encore plus planante au groupe.
 
Je suis vraiment content d'avoir trouvé Cet album car il est vraiment génial, comme les autres King Crimson. Et même si il m'a couté un bras, l'écoute et la pochette sont parfaits, que demander de plus? J'ai un peu de retard car il y a quand même beaucoup de premiers albums du groupe de Robert Fripp que j'apprécie particulièrement. Donc le prochain sera Lizard. Encore plus génial que les autres. Comme les autres Crimson vous me direz ...



King Crimson - Lark's Tongues In Aspic (Part One) [13:37]
 
King Crimson - Exiles [7:42]

King Crimson - Easy Money [7:53]


Lundi 5 octobre 2009 à 19:31

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Sweet Smoke - Just A Poke (1970)
Par Brieuc
Sweet Smoke est un groupe de Rock Psychédélique américain des années 1970. C'est ce que dit Wikipédia, mais moi je jugerais ça plutôt de Rock Progressif-Jazz. Cet album est leur premier Just A Poke qui fut enregistré en Allemagne, par la suite de rejets de la critique. Il firent par la suite, . Il suffirait seulement de admirer le turbo de la pochette pour savoir qu'en écoutant cet album, on s'attend à une pure merveille. On en fait plus maintenant des albums avec un morceau par face, ah c'était le bon temps, celui de "Thick as Brick" des Jethro Tull et plein d'autres encore... Just A Poke contient deux morceaux de 16 min et une bonne vingtaine de secondes chacun, qui s'égalent complétement, il est donc très difficile de juger lequel serait le meilleur.

Le premier morceau se nomme Baby Night qui est un excellent morceau digne des accompagnements flûte traversière. Et oui les mais, c'est pour ça que je citerais cet album comme progressif, puisque de ma part, je juge qu'un album de rock qui contient des solos de flûtes traversières, a l'exemple des fabuleux King Crimson ou encore des Jethro Tull. En effet, j'adore la flûte traversière, quand elle jouée en solo, sur des rythmes rock ultra endiablés. Michael Paris est en définitif le leader et celui qui mène l'album avec brio puisque qu'il chante (en plus il a une voix extraordinaire), et surtout c'est lui qui  joue de la flûte sur Baby Night, et pour finir il joue du saxophone sur Silly Sally, le deuxieme morceau. Mais revenons à Baby Night, car ne croyez point qu'il suffirait d'une simple petite phrase pour résumer un morceau de 16 minutes, d'autant plus que l'album contient deux pistes, ce qui serait pas très pratique pour la longueur de l'article... L'intro des 3 premières secondes de Baby Night est tout simplement sensas, et il suffit de ces trois secondes pour nous envouter à l'intérieur de ce véritable bohneur, qui fait 16 min, mais qui paraît si court... Le morceau parfois prend un tempo, beaucoup plus rapide que l'original, en mettant des sonorités beaucoup plus Rock. La guitare extremement bien jouée par Marvin Kaminowitz, qui rend à l'album une rythmique de guitare. Puis le morceau est accompagné d'un little solo de battery, assez prodigieux.
 
Silly Sally, de bonne ou de mauvaise humeur j'adore ce morceau. Le problême est peut-être juste que le chanteur nous donne l'impression qu'il ne respire pas fréquemment durant le morceau, et du coup, ça donne un truc excellent, mais parfois pour certains un peu pénible. Le début démarre avec du saxophone tenor, très bien joué. Mais il disparait, et laisse place au chanteur donc, qui ma foi, assure pas qu'un peu. 5 solos se suivent par la suite : voix, guitare, basse, batterie et saxophone. Et comme le dit Amaury dans son vieil article County, les solos de batterie sont un subtil mélange entre In-A-Gadda-Da-Vida des Iron Butterfly et de Trip Thru Hell des C. A. Quintet (Les deux étant chroniqués précédemment).
 
Les deux morceaux sont tous les deux vraiment excellents... Et s'égalent même si ils appartiennent à des styles très différents. Je vous le chronique car je viens de le trouver en vinyl, et je peux vous dire qu'un album pareil, faut l'avoir en 33T, et non en CD rien que pour sa pochette, que je trouve extraordinaire. Sweet Smoke ont par la suite enregistrés un live et un autre album studio du titre Darkness To Light... Faudrait que je m'y penche un peu plus, parce que je trouve ce groupe vraiment excellent.
 
Allez bande de petits veinards, je vous fous l'album entier parce qu'il y a que deux morceaux, tous aussi excellents.

Sweet Smoke - Baby Night [16:34]

 
Sweet Smoke - Silly Sally [16:34]


Samedi 19 septembre 2009 à 13:56

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Cream - Disraeli Gears (1967)
Par Brieuc
Connaissez vous le groupe Cream ? Cet groupe décadent de Blues-Rock aux petites touches psychés Formé par le trio, Eric Clapton (qui fut en quelques sortes le leader du groupe), Jack Bruce et Ginger Baker. Voici leur meilleur album Disraeli Gears encore meilleur que Wheels of Fire, que j'ai pu admirablement apprécié en 33T.

La 1ere face est révélatrice, elle commence par Strange Brew, qui est tout simplement excellente. Disraeli Gears donc commence extremement bien, puis, en piste 2, il y a évidemment une des plus connues de Cream, la crême de Cream (blague de merde), "Sunshine Of Your Love".Qui fait extremement penser à "Cocaïne" de J. J. Cale, puis la reprise de Clapton (Guillaume m'a appris récemment, que J. J. Cale n'avait pas repris "Cocaïne", mais qu'il l'a en fait écrite. J'ai vécu toutes ces années dans cette ignorance totale.) Sunshine of Your Love est donc géniale, les Cream ne voulaient pas la mettre, car elle ne leur plaisait pas. Et ça je l'ai jamais compris.
La Face 1 continue dans son excellence par ensuite World Of Pain (très bon morceau), puis ensuite Dance The Night Away... Mais elle finit avec Blue Condition. Ginger Baker s'est essayé à l'écriture pour ce morceau, et c'est poussif et chiant. J'ai la subite impression que la Face 2 sera mauvaise,  ce qui résumerait que l'album n'a qu'une bonne moitié.

Mais en commençant par Tales Of Brave Ulysse odysséenne, je me dis que la face 2 commence hyper bien, car cette chanson est e. Puis elle en suit avec Outside Woman Blues, on sent bien que Clapton est derrière l'écriture de cet excellent album, car les meilleures chansons sont de lui, mis a part World Of Pain. Je suis donc rassuré, car si la Deuxieme face ne serait pas bonne, je ne saurais pas en train de tapoter sur mon clavier pour écrire cette chronique. Tout ce bohneur Blues se termine avec Mother's Lament, qui contient un arrangement traditionnel.

Cet album prouve donc que le groupe Cream à réellement démarré la carrière d'Eric Clapton et que Ginger Baker ne doit surtout pas se mettre à l'écriture ! Enfin voilà, fans d'Eric ou pas, cet album reste un classique dans l'histoire du Rock.

   
Cream - Sunshine Of Your Love [4:13]

Cream - World of Pain [3:06]

  Cream - Tales Of Brave Ulysses [2:49]


Lundi 31 août 2009 à 14:20

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Arzachel - Arzachel (1969)
Par Brieuc
Arzachel (le nom du groupe fait légérement penser à un groupe de black métal), est un groupe de rock psychédélique, qui n'a sorti qu'un seul et unique album. C'est dommage qu'ils en ait fini là, parce que cet album est vraiment très bon et ils auraient pu approfondir d'avantage leur carrière. Le Groupe était composé d'étudiants spécialisés dans le domaine psychédélique, et certains purent avoir un débouché dans leur carrière musicale.

4 étudiants formant un groupe portant le nom de Arzachel à Canterbury en 69, sous le nom Simeon Sasparella se étant le leader/guitariste/chanteur se cache le célèbre Steve Hillage (Egg, Gong). Les autres membres du groupes prennent des faux noms, Sam Lee-Uff (nom piqué à son prof de Latin) pour le claviériste Dave Stewart, Basil Dowling (prof de maths du coup..) pour le batteur Clive Brooks et
Njerogi Gategaka pour le bassiste Hugh Mont Campbell. Un simple retour vers la source psychédélique de Uriel (ancien groupe de Steve Hillage rebaptisé Egg, car faisant penser à urine) sous des noms masqués.
 
En lecture aléatoire, je suis tombé sur Queen St Gang. Elle est dominée par le clavier sensationnel de Dave, tout simplement extraordinaire, qui fait objet d'une partie solo durant tout le morceau, il est accompagné par une basse assez chouette, batterie et quelques riffs de guitare. Ce Morceau est tout simplement extraordinaire et je ne me lasse jamais de l'écouter et de le reecouter maintes fois, c'est le genre de morceaux que j'adore. Je dois avouer que je suis un peu facile sur les groupes de rock Psyché-Prog, mais celui-là est pur.
 
L'album commence par Garden of Earthly Delights, qui fait vaguement penser à un chant de Noël au début, mais qui s'améliore extremement durant le fil de la chanson. S'en suit la très bonne Azathoth, puis suivant celle dont je vous ai parlé avec passion Leg, très bonne chanson mais qui n'égale pas les autres, et enfin l'album finit avec deux morceaux relativement longs, le premier Clean Innocent Fun commencé par une voix douloureuse portée par la guitare, et le deuxième Metempsychosis qui dominent l'album, en particulier pour ce second jam psychédélique de 16 minutes qui occupe l'intégralité de la face B. Arazachel est donc un très bon groupe, et leur unique album éponyme du groupe, est la preuve qu'ils auraient pu aller beaucoup plus loin. Une légende en soit..

Arzachel - Garden of Earthly Delights [2:45]

Arzachel - Queen St.Gang [4:26]

Arzachel - Clean Innocent Fun [10:23]


Jeudi 20 août 2009 à 10:50


http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/InAGaddaDaVida.jpg
Iron Butterfly - In-A-Gadda-Da-Vida (1968)
 
Par Brieuc
J'avais commencé à découvrir cet album, par un vinyle (j'ai dû vous répéter ce nom maintes fois) prété par Amaury. Il était quasiment inaudible, je lui ai rendu l'album, mais il m'avait dit juste avant "Cet Album est énorme tu peux demander à Guilaume", alors j'ai posé la question à Guillaume et ce patapon m'a répondu "ouais il paraît qu'il est énorme". J'étais donc sur ma faim, je n'avais toujours pas écouté cet album du nom et du groupe dont je n'arrivais pas à me souvenir (ça m'arrive parfois hélas). Et puis, à la médiathèque (où je vous écris en ce moment cet article) du petit coin où je me trouve en ce moment, en plein Nord de la France, vu qu'ils ont pas mal de bons choix (je dois vous dire que j'ai trouvé un King Crimson, ce qui était inesperé), j'ai trouvé cet album que j'ai loué immédiatemment.

  Je l'ai donc écouté plusieurs fois. In-A-Gadda-Da-Vida (oui le nom est très rigolo), est un "Magnifique" recueil de 6 chansons Psychédéliques toutes aussi bonnes les unes que les autres. Ce qui fait l'album, c'est vraiment le clavier, extraordinaire avec des solos à couper le souffle, qui rend le groupe "Iron Butterfly" dans la lignée de groupes tels que "Grateful Dead" ou encore "The Doors". L'album commence avec "Most Anything You Want", la seule chanson que j'avais écouté, bonne chanson mais ce n'est vraiment pas la meilleure, la meilleure de cette face c'est "My Mirage" une je ne me suis écouté je sais pas combien de fois en boucle, une chanson que j'adore. On remarque que l'album se découpe en deux parties, c'est à dire les trois premieres chansons, "Most Anything You Want" "Flowers And Beads" et "My Mirage", sont moins rock que les trois dernieres, "Termination" "Are You Happy"

Et surtout la longue chanson de 17 min (et deux secondes, enfin bon on va pas chipoter) qui occupe toute une face du 33 tours "In-A-Gadda-Da-Vida". Enormissime morceau, plus que culte, avec une voix et un claviers carrêments extraordinaires (qui feront apparitions dans un clin d'oeil d'un épisode des Simpson) Il figure dans le premier non-officiel de la saga Hannibal Le Sixième Sens réalisé par Michael Mann. Ces morceaux insistent plus sur les solos et les riffs de guitare (même si l'emsemble de ces riffs est plutôt simple je dois dire).

  J'ai réussi à le trouver par la suite en pressage réedition américaine, parfaite. Enfin voilà on a donc là un album de rock Psychédélique qui mérite d'être écouté plus d'une fois par son égalité dans les 6 morceaux.


 

Playlist "In-a-Gadda-Da-Vida"

Iron Butterfly - Most Anything You Want [3:43]

Iron Butterfly - My Mirage [4:53]

Iron Butterfly - In-A-Gadda-Da-Vida [17:02]


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