10000Visions

10, 000 Chroniques de Disques, Lives & autres.

Vendredi 11 mars 2011 à 15:31

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Obscura – Omnivium (2011)

Par César
Après l'Australie de Separatist, on va ici en Allemagne (et pas comme en France comme j'avais dit mais ca va venir...) avec le groupe de death progressif et technique Obscura, formé en 2002 par Steffen Kummerer (chanteur, guitariste) à Munich. Rappelons que Kummerer a aussi eu d'autre projet comme avec Necrophagist en 2004 et d'autres evidemment. Après avoir sorti une demo, le groupe sort l'album Retribution qui a été remastérise peu après la sortie de l'avant dernier album Cosmogenesis. Déjà Cosmogenesis était excellent et installait une ambiance bien à eux avec une superbe maitrise musicale chez chaque membre, et voilà que Omnivium (pas encore sorti, il sortira le 29 Mars, mais je l'ai quand même héhé) arrive et pousse la limite encore plus loin. Autant prévenir qu'on a ici un opus très chargé, extrêmement bien composé et rare sont les groupes égalant leur talent! Et enfin un artwork dans la ligné des précédant, vraiment magnifique et très représentatif de cet album.

Enfin, l'album débute sur
Septuagint, judicieusement introduite avec une guitare sèche effectuant un arpège ouvert (on va en retrouver beaucoup dans cet album), donnant un côté Metallica en mieux. Ensuite joint par les guitares électriques et un riff super vient coupé cet interlude très agréable et on est lancé dans Omnivium. On a ici du pur Obscura avec ensuite des riff un peu plus brutal mais très sympathique. Le chanteur change de voix toute les 30 seconde de plus que les riffs aussi ce qui donne a cette chanson un charme génial. On parvient a entendre la basse vers les 3 minutes, et le chanteur se joint à elle avec un chant « clean » pour laisser place aux guitares qui effectuent un petit solo sublime. Jusqu'ici on reste très tranquille et apaisé trop occupé à ce concentré sur chaque piste de chaque instrument! En tout cas ce titre est disponible sur leur myspace depuis assez longtemps. La chanson est très variée et très intéressante c'est assez exceptionnel. En tout cas la basse de Jeroen Paul Thesseling se fait entendre.

Ensuite :
Vortex, aussi dispo sur leur myspace depuis un bout de temps. Titre qui débute rapidement et violemment, un titre ici très death du moins sur le début. La formation effectue des passages vraiment superbes comme plusieurs pendant la deuxième minute avec des solos de guitare magnifique et des rifs lent puis rapide. Petit changement vers les 2 minutes trente encore et toujours super. Ici le titre ressemble pas mal à une chanson de cosmogenesis, non seulement pour sa longueur mais aussi les techniques utilisés et le chant qui ici ne varie pas. La présence de voix en fond donne vriament un côté étrange à la chanson qui est tout aussi agréable que la précédente, on déguste vraiment cet album avec plein de plaisir.

Cette fois-ci
Ocean Gateways est plus lente mais exceptionnelle aussi avec un chant plus « brutal » qu'avant. Les guitare mélange riff en palm muting et donc arpège ouverts,on a donc des riffs très spéciaux. On perçoit un petit côté malsain dans ce titre, peut être grâce à son rythme assez lent et ses mélodies mystérieuses. Accélération vers les trois minutes avec une batterie cette fois un peu plus vivante. Le tout suivit de morceaux de solos de guitare très léger, pour enfin laisser le solo principale prendre place. Au 4 minutes Kummerer ré introduit le riff de départ pour relancer la chanson avant de cette fois ralentir la cadence une minute avant la fin où le chanteur effectue de petits grognements dans le micro avant de former quelques mots difficiles a percevoir. La chanson se termine sur ces grognements.On enchaine avec Euclidean Elements qui comme son nom l'indique est très mathématique. Avec un riff de lancement très Cosomogenesisien et avec une suite toujours très death metal mélodique, mais un death mélodique spécial pas le death mélodique de Children of Bodom (loins de là!!), ni celui d'Opeth mais bien un death rarement entendu si ce n'est sur l'album précédant, Obscura crée vraiment ici quelque chose de novateur, ils resterons dans l'histoire du death metal avec leur style à eux. Enfin, un solo à la whawha cette fois aux trois quarts de la chanson suivit d'un solo classique. Les deux dernières chansons sont moins « élaborés » ou « approfondies » que les précédentes mais voyons les chansons suivante peut être que notre avis va changer d'un seul coup.

Prismal Dawn
suit, elle aussi introduite par une guitare sèche et rejointe par une guitare electro qui effectue un solo toujours aussi magnifique. Le chant se joint à eux avec une voix clean et bourrée d'écho. Les 2 guitares et la basse sont vraiment impressionnantes avec leur jeu en décalé etc... Ce titre est un peu plus « inquiétant » que les autres notamment grâce au fait que les voix se font peu entendre et sont pleines d'écho. De plus l'alternance entre arpège ouvert et riff rapide fait vraiment de ce titre et même de cet album un cd 100% Obscura, on ne pourrait le confondre avec quelquonque autre groupe. De multiples solos viennent décorer cette chanson et l'embellient toute les minutes, c'est vraiment beau. Un passage exceptionnel à la 5eme minute nous achève vraiment avant la fin de ce titre faite de larsen.

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Vient ensuite
Celestial Spheres, plus joyeuse et entrainante que la précédente. Le jeu entre Christian Muenzner et Steffen Kummerer (guitaristes) est vraiment génial et impressionnant sachant qu'ils jouent chacun une partie différente, on a des mélodies extraordinaires. C'est très expérimental, technique etc Un très beau solo se fait entendre vers les 3 minutes 30 pour repartir sur un tempo plus rapide et des riffs plus brutaux après. La batterie jouée par Hannes Grossman n'est trop rapide lors des moments de solo et mélodique ce qui n'alourdis absolument pas leurs titre, on écoute cet album en étant très posé, sa change du death metal classique, ici on apprécie vraiment. On remarque sur la fin que pas deux mais bien plus de guitares sont présentes ce qui j'espère n'aura pas d'influence sur leurs performances sur scène.

Velocity
se présente et nous offre une intro assez spectaculaire, avec des morceaux de guitare très spéciaux qui laisse place à un riff très rapide en superposition avec des passages d'arpèges. Un super passage a la 1ere minute est présent, le chant lui continu à varier entre clean, écho, brutal etc. Les changements de tempo sont très présents dans ce titre. Un morceau qui rappelle un peu Vortex. Attention un passage un peu à la Opeth Vers les 3 minutes 2O est présent, c'est vraiment magnifique ce que les allemands nous offre depuis le début du CD, le guitariste effectue un solo extrêmement rapide que même des guitaristes comme John Petrucci aurait du mal à faire! Fin en queue de poisson mais le morceau reste beau dans son intégralité.

Nous sommes à l'avant dernière chanson qui est
A Transcendental Serenade avec un début génial accompagné d'un piano puis rejoint comme d'habitude par les grattes électriques. Super changement vers la la première minute suivit d'un « solo » de basse (fretless si on en crois mes informations!). Le groupe nous sort un riff plus « thrash » vers les deux minutes 20, pareil vers les trois minutes c'est géant! Puis retour sur le passage du début avant de partir dans un délire vers les 3 minutes 40 assez cool principalement basé sur les guitares évidemment. On a un morceau uniquement instrumental précision le ce qui le rend encore mieux, on perçoit mieux la précision du jeu du batteur par exemple juste avant la cinquième minute. Bizarrement un chant de fond arrive dans la dernière minute juste après la démonstration des musiciens. Très belle fin sur le chant accompagné à la guitare.

Voilà, on y est déjà, le dernière chanson de l'album
Aevum, très lente au début avec un chant encore pas vu depuis le début de l'album mais très bon aussi. Et c'est parti, dès la première minute la formation se lance dans un trip très rapide avec ensuite un riff et un chant plus thrash que death mais peu importe. Peut être un peu moins mélodique que les autres au début. La chanson reste assez rapide et violent pendant plus de la moitié, où d'ailleurs les voix des autres membres viennent se joindre au chanteur avant de laisser le solo tout prendre. Changement de riff vers la 5eme minute (un peu avant a vrai dire) uniquement instrumental avant de repartir sur une partie excellente vers 5:30 suivit d'enfin un ralentissement du tempo pour laisser place à la mélodie peu présente depuis le début du titre.

Et voilà que se termine le troisième volet d'Obscura, je ne vous cache pas que j'ai passé beaucoup de temps a l'écrire mais il le mérite entièrement on a ici un chef d'oeuvre qui restera dans les anales, c'est surement le meilleur album dans le genre, les allemands d'Obscura sont vraiment doué on a hâte de les voir en concert dans le coins (même si Brieuc les a déjà vu au hellfest, quelle chance!).

Voici les artworks des albums précédents pour les comparer avec le nouveau : 


         Retribution (2006 et remaster en 2010)                           Cosmogenesis (2009)

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/thumb/f/f8/Retribution_Obscura_Reissue.jpg/220px-Retribution_Obscura_Reissue.jpghttp://2.bp.blogspot.com/_L_6BY6fZVqk/SmtSd-0JY1I/AAAAAAAAAYU/jPb1J9LyO6Y/S220/Cosmogenesis-Cover.jpg

         Obscura - Euclidean Elements

        Obscura - Prismal Dawn

Obscura - Aevum

 

Jeudi 10 mars 2011 à 20:00

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Gentle Giant - Octopus (1972)
Par Brieuc
Moins accessible que Free Hand (1975) ou Three Friends la même année mais plus supportable que The Power and the Glory (), Octopus reste incontestablement le chef-d'oeuvre du groupe de Rock Progressif Gentle Giant, qui marque une bonne fois pour toutes le savant fourni par celui-ci tant sur l'art électrique et l'écriture. Ce qui est perceptible dès les premiers abords, reste cette sublime pochette gatefold européenne dessinée par Roger Dean qui avait déjà forgée sa réputation en dessinant les couvertures de Yes. Comme vous l'aurez vu, elle représente une pieuvre, qui donne le nom au disque Octopus. Mais pas exactement car Octopus ne signifie pas juste pieuvre en anglais, il peut se décomposer Oct = huit / opus = oeuvres.
 

Huit oeuvres qui ferment la parenthèse conceptuelle de leur précédent album, d'une durée moyenne de 4 minutes et totalement indépendantes. Elles dissimulent un certain projet de concept sensées illustrer respectivement l'humeur de chacun des membres du groupe, les 6 musiciens et deux roadies. 

L'ouverture du disque par son The Advent of Panurge fait sonner une touche médiévale portée par une basse de Ray Shulman très groovy comme je les aime, et laisse le piano de Kerry Minear laissant apparaître subtilement de l'orgue et du Moog. Le parolier Phil Shulman revient en tout cas sur l'oeuvre de leur vénéré François Rabelais, deux ans après Pantagruel's navity (tant que ça parle de géant..). Raconteur Troubadour (comme son nom l'indique) ne fait que renforcer que l'aspect médiéval de leur progressif avec du tambourin et le violon de Ray d'une manière assez répétitive causée par le chant puis laisse les instruments en Free session avant de reprendre son cours. 

A Cry for Everyone (inspiré d'Albert Camus) crée une énorme rupture dans la musique, avec un Hard assez décalé typique des frères Shulman où la guitare foisonne comme elle ne l'a pas fait depuis le début du disque, et bien évidemment les musiciens tonitruants se font plaisir. Que serait ce classique sans citer les canons époustouflants composant les enchevêtrements vocaux de Knots, et de son solo de vibraphone de Kerry Minnear surréaliste laissant apparaître des petites ébauches de saxophone par Phil Shulman ou les percussions de Gary Green. Dog's Life est interprété comme une petite histoire soutenue par la guitare acoustique et les violons, tandis que Think of me with Kindness prouve que le gentil géant peut aussi être simplement beau, avec sa ligne de piano, sa trompette et son orgue créant une mélodie romantique étonnante. Enfin nous avons ce final River, aux rapides consonances aquatiques qui se retrouvent dans la pochette, et terminant ce voyage musical par le plus long morceau avec beaucoup de fascinants effets, avec quelques solos de John Weathers remplacant plutôt bien son prédécesseur Malcom Mortimore. 

 Le rire répété au moins une quinzaine de fois avant d'être mis dans la boîte, de l'ingénieur du son Martin Rushant introduisant The Boy in the Band est une simple preuve du grand travail fourni par les britanniques très exigeants mais qui savent se faire plaisir et cacher une certaine intelligence et subtilité nées d'une brillance malicieuse qui caractérise l'âme des progueux d'une manière générale. Ce qu'on pourrait comparer comme le dit très bien Frédéric Delage dans ses chroniques, « la substantifique moelle » de Rabelais. Car Octopus est bel est bien une référence du genre, et il gagne toujours à être écouté.

Gentle Giant - The Advent of Panurge [4:40]

Gentle Giant - A Cry for Everyone [4:02]


Mercredi 9 mars 2011 à 20:00

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/AncestorsOfSoundMind1.jpgAncestors - Of Sound of Mind (2009)
Par Brieuc
Je comptais vous parler de ce superbe disque avec le bonheur de voir le groupe - qui l'a enregistré -  au HF.. mais ils viennent d'annuler leur venue avec beaucoup de regrets pour ma part.. même si ils comptent revenir en Europe avant la fin de l’année. « C'est ce qui pourrait s'apparenter à du Pink Floyd si Roger Waters avait été un métalleux » c'est directement ce qui m'a attiré vers ce groupe américain qui nous vient de Los Angeles, très peu connu en France malheureusement (et puis il y a cet artwork sublime signé Derek Albeck). Les débuts de ces ricains se faisaient en 2006 sous forme de trio composé de Justin Maranga, Nick Long et Brandon Pierce, respectivement à la guitare, basse et batterie qui insistait pas mal sur les jams. Le groupe se vit rapidement recevoir deux nouveaux membres à quelques mois d’écarts, Chico Foley (maintenant remplacé par Matt Barks aux synthés, Moog, Mellotron) et le virtuose Jason Watkins qui imposera son orgue et ses compos de piano. On sent tout de suite leurs inspirations, leur musique est principalement un Stoner très lourd, éclairé par de petites touches psychédéliques à la sauce progressive. Ajoutez à cela un Doom qui renforce leur style de prédilection et qui leur permettent de vociférer sur certains moments peu appropriés.
 

Je prends par exemple la sublime The Ambrose Law et ses intenses 13 minutes qui clôturent l'album. Le chant très discret poursuit la ligne de guitare constante qui introduisait le morceau bercés par l'orgue Hammond, la basse jouant quelque chose de totalement différent qui se fait surtout entendre lors du sublime solo de guitare par Justin vers 1 minute 30 qui s'étire jusqu'à la 3e minute avant que le tempo ralentisse. Tous les instruments jouant à l'unisson sur les breaks afin de poursuivre sur ce tempo beaucoup plus posé mais moins léger où le chant devient gueulard 3 minutes durant et le mellotron de Matt prend place. Après une belle montée en crescendo, le morceau reprend son rythme de départ les paroles modifiées et un aboutissement différent pour la 7e minute. Le chant se transformera en vocifèrement, qui est là pour bien rappeler que les Ancestors sont là pour faire du métal et qu'ils sont inspirés par le Doom, ce qui est légèrement dommage. Mais dès la 8e minute, ils nous font rêver pendant près de 5 minutes jusqu'à la fin du morceau, en faisant ressortir une très grosse touche Floydienne en laissant la guitare se lanciner à la Gilmour sur les mélodies de ses compères pour donner quelque chose d'émouvant, de magnifique. 

The Ambrose Law est l'une des 4 « grosses » compositions du morceau, car l'album Of Sound of Mind est constitué de plus ou moins courts morceaux instrumentaux et à base de claviers ou d'effets variant de 1 à 6 minutes alternant avec ces longues écritures.


 http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/220pxAncestorsNeptuneWithFirecover.jpgParce que oui, les Ancestors rendent bien hommage à leurs ancêtres et n'ont pas peur d'étirer leurs morceaux du mieux qu'ils peuvent (ce qui n'est pas juste une qualité en soit, mais ça me plaît),  et ils le prouvaient déjà dans leur premier EP Neptune with Fire (2008). Ce premier EP proposait deux très bons morceaux. Un de près de 17 minutes Orcus’ Avarice dont certains reprochent une introduction plagiée de Gardenia avec des petits effets guitares à la 6e minute passionants puis passe à un registre presque free jazz très expérimental, ainsi qu’un autre portant le titre de l’album avec quasiment 22 minutes magnifiquement développées. C’était donc un concept sur des personnages métaphoriques (à savoir Neptune sur le morceau-titre et Orcus sur la première piste) et raconte leur voyage psychologique et « cosmique, écrit comme une personnification immortelle de l’homme mortel. Avec ce discours compliqué était accompagnée cette belle pochette dessinée par Arik Roper qui rappelle fortement les vieux disques progs d’où une forte influence de ce mouvement pour le groupe.. je me suis permis de vous faire une rapide chronique de cet EP afin de ne pas y revenir, car je ne pense pas avoir beaucoup de choses à redire à propos de celui-ci.

Ancestors - Orcus' Avarice [16:48]


From Nothing constituant de petits bruitages que l'on pourrait comparer à Speak to Me sur DSOTM annonce la douloureuse Mother Animal dans laquelle ressort le plus le Stoner que veut imposer le groupe, car le chant se rapproche énormément de Mr. Garcia du Kyuss. Après 3 lourdes minutes, on  laisse cours à quelques cours à quelques délires instrumentaux portés par la guitare avant que l'orgue vient calmer tout ce petit monde pour rendre un moment très mélodique, très posé pour revenir à la lourdeur du début. Comme une opposition entre le lourd et le mélodique, car pendant ses 14 minutes on à le droit à une alternance entre ces deux parties qui se cherchent avant de se trouver pour fournir un sublime final où ils se mettent d'accord. Le groupe veut aussi montrer qu'ils ont un claviériste d'exception, Not the Last Return et les 6 minutes de Challenging où celui-ci a carte blanche pour interpréter longuement ses compositions de piano et ne faisant ressortir que quelques notes de guitare acoustique sur le second. Et puis il y a A Friend conçu par des effets cosmiques qui fournissent la touche Space Rock donnant le Prog de la chose. Ces mêmes effets se poursuivent sur The Trial qui n'a aucun aucun rapport avec le morceau de leurs maîtres.

http://10000visions.cowblog.fr/images/Decouvertes/2830photoAncestors.jpg
 C'est sûrement sur ce morceau que le talent des américains à savoir progresser dans leurs morceaux, avec un niveau technique incroyable. Il est donc concis en 2 grandes parties, l'une de 11 minutes s'improvisant dans un psychédélique passionnant et fascinant avant d'enchaîner avec un Stoner précis que l'on ne peut pas écouter sans le comparer encore une fois à Kyuss... pour redonner un rythme semblable à celui du début de Mother Animal qui terminera le morceau par une basse vibrant de tout son saturé pendant 2 minutes et de reprendre les petits effets qui l'ont démarré. 

Je ne m'attarderais pas sur Bounty of Age qui a le droit à sa petite touche de beauté causée par la ligne de basse très mélodieuse, et qui encore une fois progresse et alterne passages tantôt violents tantôt doux, le tout étant d'une rare finesse surtout grâce à un sublime solo de guitare. 

Même si Ancestors a une grande tendance à vouloir rallonger leurs morceaux au maximum possible, ce qui peut écœurer certains, on sent quand même la motivation à vouloir faire renaître les cendres de leurs ancêtres, ceux sans qui ils ne seraient pas là. Mais au lieu de copier un peu partout, ce qui pourrait être le bilan de cette écoute, ils ont crée une sorte de fusion insolite à la croisée de Pink Floyd ou King Crimson et de Kyuss ou Neurosis  qui respectivement apportent la finesse et la mélodie progressive et  psychédélique opposées à l'excellent lourd Stoner. Ce qui donne un improbable mélange qui sonne juste avec des compositions construites de toutes pièces par des musiciens d'exception peut-être parfois inégales mais toujours passionnantes soulevées par de belles paroles contemplant les difficultés de psychologie humaine et ses effet sur le développement de société moderne..  Parce qu'une chose est sûre c'est qu'il y a de la matière dans ce qu'ils font et que leur boulot mérite bien d'y jeter une paire d'oreilles. 

On se retrouve à la sortie de leur prochain EP enregistré et masterisé, Invisible White.

Ancestors - Mother Animal [14:32]

Ancestors - The Ambrose Law [13:32]



Dimanche 6 mars 2011 à 16:43

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Separatist – The Motionless Apocalypse (2008)
Par César 

Le death metal technique a été popularisé par des groupes comme Atheist venant de Floride ou encore des groupes plus récents comme Necrophagist. Et c'est en 2008 qu'en Australie le groupe Separatist se forme pour crée un death metal technique et apocalyptique méritant beaucoup d'attention. Jusqu'ici la formation n'a sortie qu'un album : The Motionless Apocalypse. On est d'accord l'album porte extrêmement bien son nom! On a ici du Devin Townsend jouant avec Meshuggah pour essayer de nous sortir du brutal death technique à la Decrepit Birth et autres. Un album excellent a part peut être certains détails que nous allons découvrir par la suite.

L'album débute sur un titre uniquement instrumental très calme simplement nommé Prelude, parfait pour introduire cet opus plus que chargé. Longue de 2 minutes 30 elle nous permet de se mettre dans l'ambiance pour ne pas subir de choc... Quelques bruit de portes, de pluie et de vent se font entendre vers la fin du morceau. Et oui enchainement avec The Reprieve qui débute très violemment et qui nous donne déjà une impression de la technique des musiciens, notamment celle du batteur Matt Carter. Le chanteur (San Dishington) parviens a effectuer des variations au niveau de son chant. Si l'on ne faisait que survoler cet album, certains titre ne ressembleraient a rien... Varition musicale au bout de trois minutes de destruction! On note l'absence d'un clavieriste dans le groupe pourtant présent dans l'album studio. Autre variation vers la quatrième minute. On découvre alors peut être un côté progressif du groupe. Dans la dernière minute le chanteur chante de façon à ce que l'on ne comprenne rien, c'est assez amusant, premier défaut niveau chant, ici le chanteur donne raison à tous les gens pensant que chanter dans un groupe de metal revient à régurgiter sur son micro...


Bref, voici Plagues, qui débute avec un riff ravageur très speed pour ensuite venir sur un riff plus lent et rythmé puis ensuite partir sur un plan meshuggah assez intéressant qui reviendra a quelques instants de la chanson. La formation nous sort un nouveau riff toutes les minutes c'est vraiment impressionnant! Très sympathique quand on aime le bordel. Des choeurs se joignent au chanteur lors des « refrains », petit pont à la moitié de la 2eme minute (très précisément), pour donner place à un passage plus mélodique avec une sorte de « solo » à la Opeth, donc très lent mais très joli. Et c'est reparti avec un riff très rapide, disons que c'est la clé du death metal remarque. Le chanteur lui se contente de brayer « DESTRUCTION!!!!!!!!! », j'ai vraiment envie de redire se mot juste pour le plaisir... apocalypse. Vraiment la bonne définition de ce début d'album en tout cas. Vient après A Gentle Reminder, avec un début bien rythmé et plus ou moins mélodique, évidemment suivit d'une partie violemment rapide, ensuite un refrain plus lent où le chanteur chante et ne vomit pas! Notons que leurs chansons sont relativement longue, allant de 4 à 6 minutes en moyenne, contrairement a des groupes comme Obscura qui généralement ne les font pas durer plus de trois minutes (premier album uniquement). La fin est de la chanson est vraiment superbe, une fois de plus Separatist nous offre un très bon titre mais ridicule à côté de celui qui vient!

J'ai nommé Anaclasis, un mélange d'Opeth et de Bloodbath. Chanson représentative de l'album avec à la suite un nouveau passage en mode Meshuggah pour repartir sur un death classique. Et le passage mythique vers les 2 minutes 30, classique mais tellement génial... Dommage que le passage de la 3eme minute trente soit gâche par un chant assez mauvais, heureusement il prend vite fin pour laisser un passage instrumental vraiment génialissime! Les trente dernièresminutes ressemble étrangement a rational gaze de meshuggah, mais peut importe vraiment super titre! La chanson qui suit porte le nom de beaucoup d'autre titre de pleins d'artiste différents, le fameux Untitled, le nom qui a un nombre de sens assez élevé pouvant allez du simple fait que le groupe n'a pas trouvé de nom jusqu'au point où sentiments et pensés se rejoignent. Peut importe, ici aucune idée de ce qu'il signifie. En tout cas la chanson, que je qualifie de réincarnation du chaos total en son, fait ressortir l'inspiration du groupe venant d'Opeth et de Meshuggah avec de multiple variations vraiment sublimes qui donne un charme fou à ce titre représentant la moitié de l'album. On a ici des musiciens vraiment très doués tout comme leur chanteur malgré ses quelques défauts qui ont tendances a froisser la chanson. Peut être une des seules chansons ne se terminent pas en queue de poisson d'ailleurs!


Attention voici maintenant
In Dissonant Silence [Part I – Censura], l'accalmie même vient nous offrir un moments pour laisser ses oreilles comprendre ce qui c'est passé avant! Le chanteur parvient à ne pas massacrer la chanson a certain moments même si c'est ce qu'il fait les trois quart du temps dommage... On remarquera que le groupe a un excellent son depuis le début de l'album, peut être que la batterie ressort trop parfois mais sinon... rien a redire. Evidemment suit la chanson « jumelle » malgré leurs grandes différences : In Dissonant Silence [Part II – Decessus]. Evidemment début génialissime suivit d'un riff polyrythmique à la meshuggah survoler par un petit solo de guitare vraiment léger. Jusqu'ici le chanteur se débrouille extrêmement bien dans cette chanson, ce qui fait d'elle un grand atout pour cet album. Une fois de plus le nombre de riff bordélique est assez impressionnant. Malheureusement le chanteur ne peut pas s'empêcher de faire son chant en mode les choriste ce qui ne convient pas du tout a la chanson, heureusement, à la 2eme 30 un riff dément relance la chanson, très impressionnant. C'est la chanson la plus longue de l'album et surement la meilleure après Anaclasis. Et encore passage 100% Meshuggah avant par contre un solo par dessus respectant le rythme rappelant certains albums de Gorod (dont je vais chroniquer un ou deux albums très prochainement!). Les dernières minutes se déroule magnifiquement bien avec des passages instrumentaux exceptionnels. Voilà pour le duo des In Dissonant Silence.


Un début très leger pour
The Earth Defiled, une suite classique déjà vue dans quasi toutes les chansons de l'album. Encore et encore des riffs saccadés rappelant le groupe de deah metal progressif suédois dont j'en ai marre de répéter le nom depuis le début de l'article! Rien a dire d'exceptionnel sur cette chanson, comme d'habitude des variations très régulières des riffs et du rythme... Ce titre montre vraiment le côté classique et toutes les inspirations du groupe, on a donc l'impression de répétition sur les titres précédents, voilà le second défaut après celui (ceux) du chanteur. En tout cas la fin est assez impressionnante! A écouter. On arrive vers la fin et voilà une de mes préférées : I Despise. Celle-ci garde un côté très progressif et fait ressortir la plupart des éléments que je vénère dans ce groupe et cet album. Beaucoup de passage, malgré leur rapidité et leur violence gardent un côté mélodique, ce qui donne tout le côté charismatique de ce titre.


Avant dernière chanson de l'album, Like Shattered Stars est très classique aussi et le chant commence vraiment a devenir lourd avec cet effet de deux voix superposées (une aiguë, une grave). Mais les guitariste effectuent des riffs vraiment spéciaux dont ici certains plus groovant et joyeux, on s'intéresse donc un peu plus a cette chanson. C'est alors qu'à la 2min30, une énorme variation faisant penser a l'incarnation d'un monstre qui sort des souterrains vient s'interposer entre deux passage très death. Une fin exemplaire qu'ils auraient du mettre à la fin de chaque titre. Et voici la dernière chanson The Harvest, titre exemplaire, tout simplement énorme, parfait pour clôturer un album de brutal death technique progressif... Les riffs du début sont plutôt thrash que death d'ailleurs mais peu importe, les musiciens restent exceptionnel jusqu'à la fin notamment sur ce passage superbe à la 2eme minute pile. Et un des guitariste glisse un solo très léger une fois de plus ce qui est parfait car un solo en branlette de 2 minutes n'aurait que fait alourdir ce titre déjà très pesant. La quatrième minute est apocalyptiquement superbe aussi. Et pas besoins de préciser que la dernière minute est... indescriptible... il faut l'écouter. Quelle fin!!!


Voilà le premier album des Separatist, les influences ressortes beaucoup, mais pour un premier album, les australiens font très fort et vise très haut. S'ils songent à changer le chanteur, alors ils auront une carrière exceptionnel en tant que que groupe de BDMTP (brutal death metal technique progressif), qui notons le n'est pas un genre très simple à abordé d'où le talent de ces quatre musiciens! Sur ce à bientôt pour de nouveaux articles sur des groupes de BDMTP cette fois ci français!

Separatist - The Reprieve  [6:11] 
Separatist - Anaclasis  [5:33]
                                                              

Separatist - The Harvest  [5:59]

                                                             

Lundi 31 janvier 2011 à 17:00

Rétrospective 2010 #6
http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/BloodoftheEarth.jpgHawkwind - Blood Of The Earth (2010)
Par Brieuc
Honnêtement, qui se souvient encore de Hawkwind ? Pas beaucoup de gens malheureusement, le premier groupe de Lemmy de Motörhead reste pourtant selon moi l'un des plus grands groupes que la planète progressive n'ait jamais connu. Ou plutôt, le groupe de Dave Brock (seul membre permanent et fondateur au fil des années). Plus de 40 ans de carrière, malgré les hauts, les bas, les changements de nom - le groupe s'est fait appeler Psychedelic Warlords en 1995 mais surtout Hawklord pour une année afin enregistrer sans procès le formidable 25 Years On (1978) qui glissait un poster représentant la formation tumultueuse après 10 années actives bordéliques malgré les studios généralissimes comme l'éponyme de 1970, In Search of Space (1971) Warrior on the Edge of Time (1975) et un de mes disques préférés, un chef d'oeuvre incontournable : Hall of the Mountain Grill (1974) [Lire la chronique] je ferme cette parenthèse aussi bordélique que l'historique du Line-up du groupe – ...
 
mais Hawkwind c'est aussi une vingtaine de Studios plus ou moins bons, car le groupe a aussi su déçevoir (en 40 années de carrière c'est normal vous me direz). Et aussi cette puissance qu'il dégage en live, danseuses orientales en avant-scène et projections filmiques afin de renforcer l'aspect scénique de montrer leur talent. (Ritual Space (1973) restera le live parmis une dizaine qui reste indémodable, un double sensationnel). Et justement je m'étais dit de ne pas trop me pencher sur la carrière actuelle du groupe, me disant que le changement de formation depuis 1974 a dû le faire flancher dans un style technologique méprisable … Là je vois en cette journée splendide du 20 novembre 2010 lors des secondes annonces du Hellfest, que la bande à Dave Brock passera à mon festival de prédilection lors de la dernière journée ! Que de bonheur évidemment, même si on va pas tarder à arrêter de vous faire des salades sur le HF à chaque chronique de disque.
 
Blood of the Earth est donc pour le moment leur dernier disque, tout juste attirant par sa formidable édition vinyl aux 2 disques bleux, la pochette envoûtante et rassurante pour ne pas dire un peu kitsch et un bon gatefold. Nawel m'a permis de le possèder, posé maintenant sur la platine et tournant en boucle. Trois morceaux par face, c'est parti :
 
La 1ère face est talentueusement introduite par Seahawks. Après quelques voix radiophoniques « I Would become the Master of Universe » répété à maintes reprises, s'installe la batterie de Richard Chadwick sur la basse de Mr Dibs qui laisseront un rythme monotone pour donner libre cours dans un premier temps à des effets bizarroïdes rappelant toujours ce pourquoi le charme de la musique du groupe le qualifie de Rock Cosmique, le synthé d'un son agressif tel un orchestre de violons stridents nous claque et la guitare de Brock improvise son psychédélisme jusqu'à attendre une ligne d'accords portés par sa voix très discrète.
 
Dès l'achèvement de ce morceau inquiétant, on pénètre dans les 3 minutes planantes du Blood of the Earth, dont les voix sont assurées par Matthew Wright (un présentateur TV anglais). S'en suit Wraith qui provoque une rupture dans notre écoute, et redonne le son d'Hawkwind, ce son unique. Cette voix très écho, cette batterie ultra énervée, la guitare saturée et les solos de synthétiseur plus ou moins impressionnants guidés par les effets cosmiques. Le morceau paraît très long par ses 6 minutes écrites par le claviériste Tim Blake et Niall Hone (guitares, basses, clavier).
 
La 2e face reste celle qui a le plus tourné. A commencer par cet émouvant voyage dont les effets sont portés au summum de leur beauté grâce à son instrument rappelant vaguement le mellotron et le guitariste jouant quelques notes si bien choisies dont sort une beauté renforcées par différents synthétiseurs et modulateurs de son. J'ai nommé Green Machine (qui n'a pas plus de rapport avec le morceau de Kyuss que Wind of Change en 1974 à celui de Scorpions..), composé par Niall Hone en personne, à qui je dois tout mon respect. Le meilleur morceau de ce studio reste Inner Visions écrit par Blake, qui dégage un son très oriental avec des mélodies très familières et l'intégralité des musiciens amplifient une fascination de l'auditeur face à leurs instruments respectifs. Un passionant et envoûtant morceau...
 
On reste bien loin de la subtilité de la voix du précédent morceau montant tout en crescendo pour chanter son refrain éponyme, malgré son pompier ressortant qui rappelle aussi qu'Hawkwind et son leader compositeur du morceau Brock, a su aussi être un peu lourd, car le morceau a été enregistré pour son album solo Earthed of the Ground (1984). Sweet Obsession est tout de même riche musicalement même si un peu poussif. En revanche (et je suis peut-être le seul), les paroles ressortant de la voix habituelle, me rappelle sur un moment régulier le ton de David Gilmour et Roger Waters sur Brain Damage : I received your letter though the information's clear, I want to keep the feeling going, not let it disappear qui peut (mais vraiment presque pas) coincider avec And if the dam breaks open many years too soon and if there is no room upon the hill, and if your head explodes with dark forbodings too : I'll see you on the dark side of the moon mais vraiment vite fait.
 
Comfy Chair est rassurante, très douce avec une voix grave s'imposant posément sur une atmosphère inter-galactique soutenue par un violon omniprésent et un Orgue Hammond venant s'ajouter vers le final de cet excellent morceau. Prometheus ne l'est pas moins, car développe de son côté une ambiance indienne très exotique par la sitar l'introduisant. Un de leurs morceaux les plus efficaces en live, qui provoque la plupart du temps la venue de deux danseuses du ventre pendant que les guitares nous fait vibrer avec une voix très mélodieuse. La 3e face pourrait bien être la meilleure rien que pour ces deux morceaux sensationnels.
 
Moins original que ces merveilles, Dave Brock a choisi de remettre le classique You'd Better Believe It qu'on avait déjà entendu sur le chef-d'oeuvre Hall of the Mountain Grill très véloce pendant 3 minutes où tous les musiciens se déchaînent sur leurs instruments puis rentre dans une partie instrumentale de deux minutes et demie où les différents claviers, les machines inconnues outro-space et la guitare spatiale font une alliance d'une efficacité incroyable puis monte en crescendo jusqu'au refrain très sympathique You'd Better Believe It, It's so Easy to Say ! Et la fringante mélodie guitariste terminant le morceau.
 
Sentinel est de son côté très mélancolique voire émouvante sur le solo de guitare, lourde qui donne un sentiment d'achèvement à ce périple progressif qui se complète par deux très bons morceaux bonus présents sur certaines éditions : l'excellent instrumental Starshine et la relativement courte Sunship. L'édition limitée CD offre également un disque live, avec des interprétations de Space, Angels of Death, Levitation... ainsi que d'une formidable reprise du Dieu Syd Barrett, Long Gone.
 
Blood of the Earth fait renaître l'esprit cosmique des anglais d'Hawkwind qui avaient tenté de se pencher trop vers l'expérimentation sur leurs deux opus précèdents Take me To Your Leader (2005) / Take Me To the Future (2006). Cette fois-ci ils savent expérimenter tout en sauvegardant la fascination et l'attention de l'auditeur quant au psychédélisme des progressions effectuées par tous ces effets spatiaux-temporels portés par des instruments outro-space que personne ne saurait décerner et cette guitare sensationnelle de Dave qui sait toujours nous émerveiller. Ou comment réussir à tenir tête à son groupe, en continuant à faire vivre l'esprit d'une musique maintenant quadragénaire à la fois sauvage, riche et planante.
 
Hawkwind - Green Machine [4:05]
Hawkwind - Inner Visions [4:30]
Hawkwind - Prometheus [5:46]

 

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