10000Visions

10, 000 Chroniques de Disques, Lives & autres.

Mercredi 9 mars 2011 à 20:00

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/AncestorsOfSoundMind1.jpgAncestors - Of Sound of Mind (2009)
Par Brieuc
Je comptais vous parler de ce superbe disque avec le bonheur de voir le groupe - qui l'a enregistré -  au HF.. mais ils viennent d'annuler leur venue avec beaucoup de regrets pour ma part.. même si ils comptent revenir en Europe avant la fin de l’année. « C'est ce qui pourrait s'apparenter à du Pink Floyd si Roger Waters avait été un métalleux » c'est directement ce qui m'a attiré vers ce groupe américain qui nous vient de Los Angeles, très peu connu en France malheureusement (et puis il y a cet artwork sublime signé Derek Albeck). Les débuts de ces ricains se faisaient en 2006 sous forme de trio composé de Justin Maranga, Nick Long et Brandon Pierce, respectivement à la guitare, basse et batterie qui insistait pas mal sur les jams. Le groupe se vit rapidement recevoir deux nouveaux membres à quelques mois d’écarts, Chico Foley (maintenant remplacé par Matt Barks aux synthés, Moog, Mellotron) et le virtuose Jason Watkins qui imposera son orgue et ses compos de piano. On sent tout de suite leurs inspirations, leur musique est principalement un Stoner très lourd, éclairé par de petites touches psychédéliques à la sauce progressive. Ajoutez à cela un Doom qui renforce leur style de prédilection et qui leur permettent de vociférer sur certains moments peu appropriés.
 

Je prends par exemple la sublime The Ambrose Law et ses intenses 13 minutes qui clôturent l'album. Le chant très discret poursuit la ligne de guitare constante qui introduisait le morceau bercés par l'orgue Hammond, la basse jouant quelque chose de totalement différent qui se fait surtout entendre lors du sublime solo de guitare par Justin vers 1 minute 30 qui s'étire jusqu'à la 3e minute avant que le tempo ralentisse. Tous les instruments jouant à l'unisson sur les breaks afin de poursuivre sur ce tempo beaucoup plus posé mais moins léger où le chant devient gueulard 3 minutes durant et le mellotron de Matt prend place. Après une belle montée en crescendo, le morceau reprend son rythme de départ les paroles modifiées et un aboutissement différent pour la 7e minute. Le chant se transformera en vocifèrement, qui est là pour bien rappeler que les Ancestors sont là pour faire du métal et qu'ils sont inspirés par le Doom, ce qui est légèrement dommage. Mais dès la 8e minute, ils nous font rêver pendant près de 5 minutes jusqu'à la fin du morceau, en faisant ressortir une très grosse touche Floydienne en laissant la guitare se lanciner à la Gilmour sur les mélodies de ses compères pour donner quelque chose d'émouvant, de magnifique. 

The Ambrose Law est l'une des 4 « grosses » compositions du morceau, car l'album Of Sound of Mind est constitué de plus ou moins courts morceaux instrumentaux et à base de claviers ou d'effets variant de 1 à 6 minutes alternant avec ces longues écritures.


 http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/220pxAncestorsNeptuneWithFirecover.jpgParce que oui, les Ancestors rendent bien hommage à leurs ancêtres et n'ont pas peur d'étirer leurs morceaux du mieux qu'ils peuvent (ce qui n'est pas juste une qualité en soit, mais ça me plaît),  et ils le prouvaient déjà dans leur premier EP Neptune with Fire (2008). Ce premier EP proposait deux très bons morceaux. Un de près de 17 minutes Orcus’ Avarice dont certains reprochent une introduction plagiée de Gardenia avec des petits effets guitares à la 6e minute passionants puis passe à un registre presque free jazz très expérimental, ainsi qu’un autre portant le titre de l’album avec quasiment 22 minutes magnifiquement développées. C’était donc un concept sur des personnages métaphoriques (à savoir Neptune sur le morceau-titre et Orcus sur la première piste) et raconte leur voyage psychologique et « cosmique, écrit comme une personnification immortelle de l’homme mortel. Avec ce discours compliqué était accompagnée cette belle pochette dessinée par Arik Roper qui rappelle fortement les vieux disques progs d’où une forte influence de ce mouvement pour le groupe.. je me suis permis de vous faire une rapide chronique de cet EP afin de ne pas y revenir, car je ne pense pas avoir beaucoup de choses à redire à propos de celui-ci.

Ancestors - Orcus' Avarice [16:48]


From Nothing constituant de petits bruitages que l'on pourrait comparer à Speak to Me sur DSOTM annonce la douloureuse Mother Animal dans laquelle ressort le plus le Stoner que veut imposer le groupe, car le chant se rapproche énormément de Mr. Garcia du Kyuss. Après 3 lourdes minutes, on  laisse cours à quelques cours à quelques délires instrumentaux portés par la guitare avant que l'orgue vient calmer tout ce petit monde pour rendre un moment très mélodique, très posé pour revenir à la lourdeur du début. Comme une opposition entre le lourd et le mélodique, car pendant ses 14 minutes on à le droit à une alternance entre ces deux parties qui se cherchent avant de se trouver pour fournir un sublime final où ils se mettent d'accord. Le groupe veut aussi montrer qu'ils ont un claviériste d'exception, Not the Last Return et les 6 minutes de Challenging où celui-ci a carte blanche pour interpréter longuement ses compositions de piano et ne faisant ressortir que quelques notes de guitare acoustique sur le second. Et puis il y a A Friend conçu par des effets cosmiques qui fournissent la touche Space Rock donnant le Prog de la chose. Ces mêmes effets se poursuivent sur The Trial qui n'a aucun aucun rapport avec le morceau de leurs maîtres.

http://10000visions.cowblog.fr/images/Decouvertes/2830photoAncestors.jpg
 C'est sûrement sur ce morceau que le talent des américains à savoir progresser dans leurs morceaux, avec un niveau technique incroyable. Il est donc concis en 2 grandes parties, l'une de 11 minutes s'improvisant dans un psychédélique passionnant et fascinant avant d'enchaîner avec un Stoner précis que l'on ne peut pas écouter sans le comparer encore une fois à Kyuss... pour redonner un rythme semblable à celui du début de Mother Animal qui terminera le morceau par une basse vibrant de tout son saturé pendant 2 minutes et de reprendre les petits effets qui l'ont démarré. 

Je ne m'attarderais pas sur Bounty of Age qui a le droit à sa petite touche de beauté causée par la ligne de basse très mélodieuse, et qui encore une fois progresse et alterne passages tantôt violents tantôt doux, le tout étant d'une rare finesse surtout grâce à un sublime solo de guitare. 

Même si Ancestors a une grande tendance à vouloir rallonger leurs morceaux au maximum possible, ce qui peut écœurer certains, on sent quand même la motivation à vouloir faire renaître les cendres de leurs ancêtres, ceux sans qui ils ne seraient pas là. Mais au lieu de copier un peu partout, ce qui pourrait être le bilan de cette écoute, ils ont crée une sorte de fusion insolite à la croisée de Pink Floyd ou King Crimson et de Kyuss ou Neurosis  qui respectivement apportent la finesse et la mélodie progressive et  psychédélique opposées à l'excellent lourd Stoner. Ce qui donne un improbable mélange qui sonne juste avec des compositions construites de toutes pièces par des musiciens d'exception peut-être parfois inégales mais toujours passionnantes soulevées par de belles paroles contemplant les difficultés de psychologie humaine et ses effet sur le développement de société moderne..  Parce qu'une chose est sûre c'est qu'il y a de la matière dans ce qu'ils font et que leur boulot mérite bien d'y jeter une paire d'oreilles. 

On se retrouve à la sortie de leur prochain EP enregistré et masterisé, Invisible White.

Ancestors - Mother Animal [14:32]

Ancestors - The Ambrose Law [13:32]



Mardi 8 mars 2011 à 20:00

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/1/10/Reek-op.jpgCarcass - Reek of Putrefaction (1988)
Par Brieuc
Ils sont jeunes, anglais, moches et dégueulasses : ils s'appellent Carcass. Nous sommes en 1988, les trois britanniques ont 4 jours pour enregistrer et seulement quelques heures pour mixer un album aussi dégueulasse que leur longue chevelure grasse dans un studio de Birmingham. Non on va pas viser la qualité, mais plutôt la quantité : après un peu de boulot et quelques impros, naît le disque Reek of Putrefaction qui va innover dans le métal, le nouveau genre Grindcore, ou plus précisément appelé Goregrind pour le groupe, ce genre associant un Crust et Death à la sauce gore et horreur dans le lyrisme sans vraiment approfondir le niveau musical. 

En effet, Carcass aime bien le sanguinolent, mais ils aiment bien aussi gentillement déconner et s'auto-parodier (même si ils devaient être bien foutraques dans leur mouille aussi) dans des textes ridicules, vulgaires voire malsains ayant pour principal thème le gore et la scatophilie. Même si ils ne parlent pas encore de santé, ils sont quand même bien renseignés sur le domaine médical, la pochette pas très jolie (celle ci dessus étant la version censurée de 1994) étant un assemblage de photos d'autopsie récupérées dans des journals médicaux.

Le trio ne s'est pourtant pas très amusé - « Everything but happy » du résultat final selon Bill Steer – malgré tous les titres de chansons d'une finesse implacable : Regurgitation of Giblets ou Vomited Anal Tract (Vos intestins sont à la hausse, en hausse vers la gorge, La bile s'échappe par votre nez ensanglanté, Votre côlon est digéré en gadoues d’acides, votre langue se gargarise sur votre anus disloqué). C'est typiquement le genre de disque à ne pas faire écouter à n'importe quel puriste de la musique qui n'hésitera pas à vous dire que Metallica c'est des connards qui beuglent et qui jouent tellement vite de leurs guitares qu'on se rend pas compte qu'ils font de la merde. Non le premier album des pionniers du Grindcore (qui je vous le rappelle, est du métal grand-n'importe quoi) est inégal comme tous les autres albums du genre, et pour ma part je trouve ça extrême de dire que j'adore vu le contenu de celui-ci. Mais malgré les genres du métal que je déteste – à savoir le Deathcore et le Black Métal – le Grindcore reste un style qui ne me déplaît pas forcèment.. 

On a cet excellent morceau, l'instrumental Genital Grinder introduisant l'album par un infrason qui monte et qui laisse les trois instruments s'éclater en contre-temps avant de s'essoufler pour passer au truc qui se répétera pendant tout l'album. C'est l'exception, j'adore ce morceau. Le reste est comme qui dirait spécial, même si les membres du groupes se font quand même un peu plaisir à foutre pas mal de second degré dans leur musique (en même temps, si ils intellectualisaient ce qu'ils jouent, ça me ferait mal). Il y a tout de même une saleté de sacré ambiance qui se développe avec ce lourd enregistrement de 21 morceaux. Ce serait ridicule de vous faire un commentaire sur chaque morceau puisque j'ai à peine commencé à écrire une phrase sur Festerday qu'on est déjà passé à la bonne Fermenting Innards (entrailles fermentées). Les plus longues sont la plupart du temps les plus sympas, comme Burn to A Crisp, Suppuration, Foeticide ou les 3 minutes de Oxidized Razor Masticator mais le tout se répète beaucoup bien évidemment, termine sur le bon Malignant Defecation. Niveau musical, c'est pas du death technique, la batterie de Ken Owen passe simplement du blast beat au rythme très rapide ne laissant aucune touche double grosse caisse, la guitare de Bill Steer incompréhensible et qui atteint quelques aïgus pour des solos pas très remarquables et enfin la basse  tellement basse si je puis dire, qu'elle risquait de ne pas se faire entendre (car atteignant les 25 hz lors de la masterisation). Les voix de leurs côtés, donnent vraiment l'impression d'une régurgitation parfois empruntant à des aboiements canins (sur Carbonized Eyesockets) et les cris de porcs qu'on égorge (Feast on Dismembered Carnage Banquet sur un carnage démenbré). Il reste bel et bien un classique du genre, et a subi une réedition en 2008 rajoutant une douzaine de morceaux pour la plupart issus de la démo Flesh Ripping Sonic Torment (1987) pour pouvoir s'amuser encore plus en famille. 

Et c'est sur scène que le Carcass prouve son efficacité, en se développant dans la fumée en diffusant des autopsies ou autres friandises glauques sur écran. Le peu que j'ai vu au HF, était en tout cas du gore absurde assez fascinant, mais je préférais amplement manquer ça, que le légendaire concert de jello Biafra.

 Je reste donc partagé sur cet album comme sur le style en lui-même, mais l'écoute de ce disque pour son ambiance réputée très bon goût (...) vaut toujours le coup, et puis il faut le replacer dans le contexte Underground 80's où la vague du métal extrême était en train de déferler dans les esgourdes du péteux de base pour le meilleur et pour le pire. Carcass pour le pire.

Carcass - Genital Grinder (instrumental) [1:32]

Carcass - Suppuration [2:19]

 Jouons ensemble ! : Parmis ces deux couvertures de l'artwork de Carcass sur ce disque, laquelle est la plus ignoble ?

  http://3.bp.blogspot.com/_905jdDr4JbI/SaSIc_ut7wI/AAAAAAAAAts/9mZ1iDStZZ8/s320/crop1.jpg   http://eclipse.bestweb.ru/covers/139/139.jpg


Dimanche 6 mars 2011 à 16:43

http://4.bp.blogspot.com/_W-KgSGm-Tbs/SSwRwKhBBtI/AAAAAAAAAo4/Qr64tbohYXg/s320/separatist_the_motionless_apocalypse_.jpg
Separatist – The Motionless Apocalypse (2008)
Par César 

Le death metal technique a été popularisé par des groupes comme Atheist venant de Floride ou encore des groupes plus récents comme Necrophagist. Et c'est en 2008 qu'en Australie le groupe Separatist se forme pour crée un death metal technique et apocalyptique méritant beaucoup d'attention. Jusqu'ici la formation n'a sortie qu'un album : The Motionless Apocalypse. On est d'accord l'album porte extrêmement bien son nom! On a ici du Devin Townsend jouant avec Meshuggah pour essayer de nous sortir du brutal death technique à la Decrepit Birth et autres. Un album excellent a part peut être certains détails que nous allons découvrir par la suite.

L'album débute sur un titre uniquement instrumental très calme simplement nommé Prelude, parfait pour introduire cet opus plus que chargé. Longue de 2 minutes 30 elle nous permet de se mettre dans l'ambiance pour ne pas subir de choc... Quelques bruit de portes, de pluie et de vent se font entendre vers la fin du morceau. Et oui enchainement avec The Reprieve qui débute très violemment et qui nous donne déjà une impression de la technique des musiciens, notamment celle du batteur Matt Carter. Le chanteur (San Dishington) parviens a effectuer des variations au niveau de son chant. Si l'on ne faisait que survoler cet album, certains titre ne ressembleraient a rien... Varition musicale au bout de trois minutes de destruction! On note l'absence d'un clavieriste dans le groupe pourtant présent dans l'album studio. Autre variation vers la quatrième minute. On découvre alors peut être un côté progressif du groupe. Dans la dernière minute le chanteur chante de façon à ce que l'on ne comprenne rien, c'est assez amusant, premier défaut niveau chant, ici le chanteur donne raison à tous les gens pensant que chanter dans un groupe de metal revient à régurgiter sur son micro...


Bref, voici Plagues, qui débute avec un riff ravageur très speed pour ensuite venir sur un riff plus lent et rythmé puis ensuite partir sur un plan meshuggah assez intéressant qui reviendra a quelques instants de la chanson. La formation nous sort un nouveau riff toutes les minutes c'est vraiment impressionnant! Très sympathique quand on aime le bordel. Des choeurs se joignent au chanteur lors des « refrains », petit pont à la moitié de la 2eme minute (très précisément), pour donner place à un passage plus mélodique avec une sorte de « solo » à la Opeth, donc très lent mais très joli. Et c'est reparti avec un riff très rapide, disons que c'est la clé du death metal remarque. Le chanteur lui se contente de brayer « DESTRUCTION!!!!!!!!! », j'ai vraiment envie de redire se mot juste pour le plaisir... apocalypse. Vraiment la bonne définition de ce début d'album en tout cas. Vient après A Gentle Reminder, avec un début bien rythmé et plus ou moins mélodique, évidemment suivit d'une partie violemment rapide, ensuite un refrain plus lent où le chanteur chante et ne vomit pas! Notons que leurs chansons sont relativement longue, allant de 4 à 6 minutes en moyenne, contrairement a des groupes comme Obscura qui généralement ne les font pas durer plus de trois minutes (premier album uniquement). La fin est de la chanson est vraiment superbe, une fois de plus Separatist nous offre un très bon titre mais ridicule à côté de celui qui vient!

J'ai nommé Anaclasis, un mélange d'Opeth et de Bloodbath. Chanson représentative de l'album avec à la suite un nouveau passage en mode Meshuggah pour repartir sur un death classique. Et le passage mythique vers les 2 minutes 30, classique mais tellement génial... Dommage que le passage de la 3eme minute trente soit gâche par un chant assez mauvais, heureusement il prend vite fin pour laisser un passage instrumental vraiment génialissime! Les trente dernièresminutes ressemble étrangement a rational gaze de meshuggah, mais peut importe vraiment super titre! La chanson qui suit porte le nom de beaucoup d'autre titre de pleins d'artiste différents, le fameux Untitled, le nom qui a un nombre de sens assez élevé pouvant allez du simple fait que le groupe n'a pas trouvé de nom jusqu'au point où sentiments et pensés se rejoignent. Peut importe, ici aucune idée de ce qu'il signifie. En tout cas la chanson, que je qualifie de réincarnation du chaos total en son, fait ressortir l'inspiration du groupe venant d'Opeth et de Meshuggah avec de multiple variations vraiment sublimes qui donne un charme fou à ce titre représentant la moitié de l'album. On a ici des musiciens vraiment très doués tout comme leur chanteur malgré ses quelques défauts qui ont tendances a froisser la chanson. Peut être une des seules chansons ne se terminent pas en queue de poisson d'ailleurs!


Attention voici maintenant
In Dissonant Silence [Part I – Censura], l'accalmie même vient nous offrir un moments pour laisser ses oreilles comprendre ce qui c'est passé avant! Le chanteur parvient à ne pas massacrer la chanson a certain moments même si c'est ce qu'il fait les trois quart du temps dommage... On remarquera que le groupe a un excellent son depuis le début de l'album, peut être que la batterie ressort trop parfois mais sinon... rien a redire. Evidemment suit la chanson « jumelle » malgré leurs grandes différences : In Dissonant Silence [Part II – Decessus]. Evidemment début génialissime suivit d'un riff polyrythmique à la meshuggah survoler par un petit solo de guitare vraiment léger. Jusqu'ici le chanteur se débrouille extrêmement bien dans cette chanson, ce qui fait d'elle un grand atout pour cet album. Une fois de plus le nombre de riff bordélique est assez impressionnant. Malheureusement le chanteur ne peut pas s'empêcher de faire son chant en mode les choriste ce qui ne convient pas du tout a la chanson, heureusement, à la 2eme 30 un riff dément relance la chanson, très impressionnant. C'est la chanson la plus longue de l'album et surement la meilleure après Anaclasis. Et encore passage 100% Meshuggah avant par contre un solo par dessus respectant le rythme rappelant certains albums de Gorod (dont je vais chroniquer un ou deux albums très prochainement!). Les dernières minutes se déroule magnifiquement bien avec des passages instrumentaux exceptionnels. Voilà pour le duo des In Dissonant Silence.


Un début très leger pour
The Earth Defiled, une suite classique déjà vue dans quasi toutes les chansons de l'album. Encore et encore des riffs saccadés rappelant le groupe de deah metal progressif suédois dont j'en ai marre de répéter le nom depuis le début de l'article! Rien a dire d'exceptionnel sur cette chanson, comme d'habitude des variations très régulières des riffs et du rythme... Ce titre montre vraiment le côté classique et toutes les inspirations du groupe, on a donc l'impression de répétition sur les titres précédents, voilà le second défaut après celui (ceux) du chanteur. En tout cas la fin est assez impressionnante! A écouter. On arrive vers la fin et voilà une de mes préférées : I Despise. Celle-ci garde un côté très progressif et fait ressortir la plupart des éléments que je vénère dans ce groupe et cet album. Beaucoup de passage, malgré leur rapidité et leur violence gardent un côté mélodique, ce qui donne tout le côté charismatique de ce titre.


Avant dernière chanson de l'album, Like Shattered Stars est très classique aussi et le chant commence vraiment a devenir lourd avec cet effet de deux voix superposées (une aiguë, une grave). Mais les guitariste effectuent des riffs vraiment spéciaux dont ici certains plus groovant et joyeux, on s'intéresse donc un peu plus a cette chanson. C'est alors qu'à la 2min30, une énorme variation faisant penser a l'incarnation d'un monstre qui sort des souterrains vient s'interposer entre deux passage très death. Une fin exemplaire qu'ils auraient du mettre à la fin de chaque titre. Et voici la dernière chanson The Harvest, titre exemplaire, tout simplement énorme, parfait pour clôturer un album de brutal death technique progressif... Les riffs du début sont plutôt thrash que death d'ailleurs mais peu importe, les musiciens restent exceptionnel jusqu'à la fin notamment sur ce passage superbe à la 2eme minute pile. Et un des guitariste glisse un solo très léger une fois de plus ce qui est parfait car un solo en branlette de 2 minutes n'aurait que fait alourdir ce titre déjà très pesant. La quatrième minute est apocalyptiquement superbe aussi. Et pas besoins de préciser que la dernière minute est... indescriptible... il faut l'écouter. Quelle fin!!!


Voilà le premier album des Separatist, les influences ressortes beaucoup, mais pour un premier album, les australiens font très fort et vise très haut. S'ils songent à changer le chanteur, alors ils auront une carrière exceptionnel en tant que que groupe de BDMTP (brutal death metal technique progressif), qui notons le n'est pas un genre très simple à abordé d'où le talent de ces quatre musiciens! Sur ce à bientôt pour de nouveaux articles sur des groupes de BDMTP cette fois ci français!

Separatist - The Reprieve  [6:11] 
Separatist - Anaclasis  [5:33]
                                                              

Separatist - The Harvest  [5:59]

                                                             

Jeudi 3 mars 2011 à 0:52

http://10000visions.cowblog.fr/images/Lives/combichrist.jpgCombichrist (+ Mortiis)
Mardi 2 Février 2011
Le Ferrailleur (Nantes, France)

Durée : 3 heures


Membres Mortiis :
Mortiis (chant)
Levi Gawron (Guitare)
Chris Kling (Batterie)
Ogee (Guitare/Basse).

Membres Combichrist "Monsters on Tour" :
Andy La Plegua (Chant, Directeur musical)
Z_Marr (Synthétiseurs)
Trevor Friedrich (Percussions)
Kourtney Klein (Percussions)


 



Par Brieuc
http://4.bp.blogspot.com/_J3vC7SndlYA/TQjzjfOwCpI/AAAAAAAAINg/zprsBG_iSj4/s1600/mortiisband.jpg  On dit jamais non à une première partie et on doit toujours avoir pas mal d'indulgence face au groupe alors que pour certains payer son ticket de concert ne porte que d'intérêt à voir ceux qu'il introduit. Contrairement à Korpiklaani et Eluveitie, dont leurs parties respectives pesaient respectivement leurs poids en cacahuètes, Mortiis n'était pas le groupe qu'on attendait. Projet musical du norvégien Hävard Ellefsen qui consiste à produire un Dark Metal Indus très simpliste mais avec quelques mix et arrangements depuis, qui s'est converti en groupe au fil du temps sachant qu'il a plus de 15 ans.
 
Mais attention c'était un peu nase. Prenez deux guitaristes au son dégueulasses qui s'accordaient pendant les morceaux, une brute de batteur qui se contente pourtant d'un set de batterie assez maigre et le chanteur en question qui n'est pas venu en gobelin, troll ou je ne sais quelle créature médiévale (oh non excusez-moi, il dit qu'il n'est rien de tout ça.. seulement le mortiis) avec 4 dreadlocks sur le crâne un petit peu de communication avec le public et assaisonnez tout ça avec une musique abrutissante, répétitive, basique et qui tente de piquer à tous les styles. Même si les efforts sont en vain et les applaudissements présents, l'ambiance ne venait que d'une meuf bourrée qui dansait toute seule et qui n'a pas pu survivre pour la suite, sûrement partie vomir dans la Loire. Ils n'ont pas réussi à installer quelque chose, et il y a eu un moment bizarre où le chanteur est parti et que l'ambiance commençait à démarrer mais en fait non. Musicalement parlant ça pouvait être sympa.. mais non je n'ai pas été - comme la plupart des gens - sous le charme du style maquillé et grandiloquent de ces précurseurs de l'indus 90's (s'ils en sont...).


http://4.bp.blogspot.com/_-JF4gujS84I/TLRRQlogWAI/AAAAAAAAAQU/pO7jaRYxFX8/s1600/Lives/combichrist.jpg
Laissons place à Combichrist. Tout le monde se remémore d'apparemment légendaire concert de Rammstein au Zénith de Nantes 1 et demi auparavant. Les norvégiens assuraient la première partie comme des Dieux, et ont révélé la puissance de leur musique à beaucoup de gens, dont mon frère et d'autres vieux amis qui ont pris plaisir à revenir les voir au Ferrailleur. Ils sont de retour, avec un nouveau style, et un album excellent Making Monsters pour conclure l'année 2010 et une nouvelle tournée. Après une attente musicale insupportable si le terme n'est pas assez fort sur un truc folklorique à la voix de nain Dust and Bowls. Les lumières s'éteignent le show commence directement avec l'introduction de leur album Declamation qui se doit d'être énorme par son rythme très précis, qu'ils mêlent à Just Like Me pour ensuite enchaîner sur une de mes préférées de l'album Follow the Trail of Blood dont la voix est purement métal sur le studio car on doit la partie lyrique à Brandon Shieppati de Bleeding Trough. Cette interprétation m'a clairement laissé sur le cul, jusqu'ici nous étions dans les pogos mais pour mieux apprécier le concert et parce qu'il faisait une chaleur inimaginable, nous nous sommes dépêchés au 2e rang pour mieux admirer la batterie de gauche et de droite (car c'était mon premier concert à 2 batteries en l'occurrence, le prochain sera je pense les Melvins) respectivement les tarés Trevor Friedrich et Kourtney Klein, les synthés de Z_marr et surtout le charisme et l'élégance du chanteur : Andy LaPlegua. Il a une classe phénoménale (torse nu, épilé, maquillé, mèche blonde, démarche limite nazie dans ses gestes ironiques et ses gueules imbuvables) et j'ai eu une sacré surprise lorsqu'il m'a regardé dans les yeux et qu'il m'a pointé de ses deux doigts du genre « Je te surveille » en plein morceau.
Après ça, Combi ne nous laisse pas reprendre notre souffle, et nous offre des sublimes interprétations enchaînées de
Today I Woke to the Rain of Blood puis sur un Electrohead impeccable (This is my body ! this is my soul ! craché de pleins poumons), le très industriel Throat Full of Glass de leur dernier album dont le chant non vociféré est juste sublime, ou encore le Get Your Body Beat qui porte son nom. L'énergie considérable du line-up est tout simplement époustouflante, nous offrant un set presque idéal (si on omet l'absence de Get out of my head entre autres) retraçant leurs précédents albums comme avec la présence de Blut Royale représentant Everybody Hates You (2003), l'unique Scarred illustrant leur précédent Today we are all demons (2009), Death mais surtout l'inévitable Fuck That Shit (What the Fuck with wrong with you people (2007), marque de leur fin de concert après un très haut rappel, qui nous laisse sur un goût indus franchement pas désagréable. Pour ce qui est de leur dernier, Slave to Machine, Fuckmachine (oui vous remarquerez que les titres de leurs morceaux peuvent être un peu faciles..) feront l'affaire, ainsi que la meilleure de l'album Never Surrender qui a mis le feu aux fesses des premiers rangs, ou encore They laissant beaucoup de place aux synthétiseurs qui pourtant n'ont parfois pas été beaucoup mis en valeurs et accentuée par la voix microkordifié. Un moment vraiment très bon, tant par l'énergie dégagée par les norvégiens et du charisme de leur chanteur, ou les effets de lumières (en particulier le blanc/noir donnant une impression de ralenti dans la violence de la foule, magnifique). See you soon.

Setlist de Combichrist

1. Declamation
2. Just Like Me
3. Follow the Trail of Blood
4. Today I Woke to the Rain of Blood

5. Electrohead

6. Throat Full of Glass

7. Get Your Body Beat
8. Deathbed
9. Slave to the Machine

10. Fuckmachine

11. Blut Royale

12. They

13. Never Surrender

14. Scarred

Rappel :
15. Fuck That Shit

Et même si le punk électro-indus n'est pas du tout ma tasse de thé, César et moi vous conseillons fortement Making Monsters, le dernier opus de Combichrist qui aurait pu s'inscrire dans la rétro 2010 mais en fait non... Le plus Dance de leur discographie, et parfois assez facile d'accès. En voici quelques extraits après la vision de cette soirée par notre cher césar.

Par César

C'est après une petite demi-heure d'attente devant le Ferrailleur que Brieuc (cuberisheep) et moi parvenons à pénétrer dans cette salle de 200 m² où beaucoup de groupes grandioses ont joué! La salle est quasi complète lorsque les rideaux s'ouvre pour un Mortiis décevant. Je connaissait Mortiis comme un chanteur et compositeur avec un masque de goblin nous servant de l'electro plutôt médiocre. Et voilà une formation de 4 « musiciens » qui se pointe sur scène pour nous jouer un punk industriel assez mauvais. Mis a part le fan club de 5 personne situé à côté de moi, on se fait chier. Voilà que l'éclairage tombe en panne... C'est pendant l'absence du chanteur sur 2 chansons que l'ambiance commence a monter. Humiliant? Peu importe, Mortiis termine leur set sans avoir vraiment chauffé la salle, tout la salle? Non... une jeune fille d'une vingtaine d'année en soutifs est déjà déchirée on ne la reverra pas de la soirée d'ailleurs!

 

http://www.necromag.co.uk/wp-content/uploads//2010/08/Combichrist-photo-by-Lithium-Picnic.jpg
On a donc le droit à une autre demi-heure d'attente pour enfin voir le groupe qui nous a fait venir ici en pleine semaine sachant qu'il y a cour le lendemain. Enfin! Le rideau se re-ouvre, on aperçoit vaguement la silhouette du charmant Andy LaPlegua (chanteur, compositeur). Malgré le bruit et les cris on parviens a deviner qu'ils commencent leur set avec Reclamation, la chanson qui clôture leur dernier album. Ils ne la joue pas en entier et effectuent un mix avec Just Like Me, qui commence à faire remuer la fosse. Apocalypse sur le refrain : « You're just like me !!! ». Grâce aux 100°C de la salle, on transpire déjà. Mais cela n'est qu'un avant goût de ce qui nous attend après... Follow the trail of blood! La chanson la plus « violente » du dernier album, c'est alors que LaPlegua commence sa gestuel très spéciale en mode je marche comme un zombie, il parvient à se placer au dessus d'un éclairage blanc, alors il ouvre la bouche, et c'est avec joie que l'on découvre qu'il a la bouche remplie d'encre noir. Effrayant! C'est juste génial! Et le refrain commence, les pogos pètent, Brieuc et moi sommes en plein dedans, vraiment un super moment, tout aussi génial qu'horrifique, et oui le 
côté malsain du chanteur et de l'ambiance peuvent mettre mal à l'aise. C'est après la petite pause que le refrain reprend, on est déjà crevé mais une forte motivation nous pousse à continuer sachant qu'il reste une heure et demi de show. On retrouve les deux percussionnistes en pleine forme s'acharnant sur leur tambours, voici évidemment Today i woke to the rain of blood. Superbe chanson, surtout en concert! Des passages super qui donnent envi de bouger comme jamais on l'aurait fait. Après deux minutes sans chant, LaPlegua rejoint ses musiciens. Il a d'ailleurs la bonne idée de nous arroser avec son eau en nous vidant la bouteille dans la gueule. Bizarrement, la fatigue commence à monter, en même temps ils ne laissent aucunes secondes entre leur chansons. On oubli vite lorsqu'il annonce Electrohead, surement LA chanson de la soirée, on ne comprend pas ce qui se passe, l'éclairage anti – épileptique, les pogos où l'on ne sens plus son corps, on se contente juste de brailler les paroles et de s'amuser. Cette vision de la chanson qui ne s'arrête jamais donne vraiment l'impression de vivre un cauchemar où l'on l'infinie nous effraye et nous plonge dans un malaise incontrôlable. Vraiment incroyable, c'est un concert exceptionnel. C'est après que les emmerdes commencent, c'est pendant Throat full of glass que je découvre avec haine qu'un c****** a ouvert mon sac, j'ai réussi à sauver un manteau qui allait finir noyé dans la sueur et le dégueulit et piétiné par le public en mouvement. Cette petite frayeur me plombe 2 bonnes minutes du concert. Et si j'l'avais aperçu la chanson suivante ? Get your body beat aurait déchiquetée des pauvres vêtements achetés par maman... Bref Get your body beat ravage tout et laisse le concert continuer dans le droit chemin de la réussite. Ce qui est bien avec cette chanson, c'est lorsque LaPlegua balance « Fuck it up and let it go !! », ta vie défile, tout est au ralenti et puis …! Comme dans les films la sueur qui gicle au ralenti, les cheveux en l'air etc... Assez génial. On enchaine avec Deathbed, plutôt lente elle nous permet plus ou moins de se « reposer » tout en chantant et sautant. Je commence a sentir de grosses douleurs à la gorge. Et oui con que je suis, j'avais oublié que je tenait une bonne angine, je n'ai alors plus de voix pour me plaindre, et un affreux mal de crane m'empêchant de penser à une éventuelle solution stratégique pour éviter la mort...

Mais merde! On est à un concert de Combichrist quoi! Je me réveille pour le début de
Slave the machine, super refrain, je fais de mon mieux pour chanter tout en gardant mes poumons bien au chaud. En tout cas l'ambiance est génial! Ils décident alors de jouer une autre chanson de Making Monsters, (dernier album), voici Fuckmachine, elle aussi permet de se reposer au début. Agonisant, je recommence à songer à reculer de quelques rangs histoire de rester jusqu'à la fin. Mais rien à faire, je reste devant, ébloui par la beauté de ce show exceptionnel. Vient ensuite la longue Blut royale, LaPlegua se contente de danser pendant deux minutes avant la pétée générale en milieu de chanson. Sa fait a peu près trois quart d'heure que 
le chanteur arrose le public sur le côté mais jamais au milieu, mis a part un percussionniste ayant balancer sa bouteille en pleine chanson. C'est alors que je prend cette décision de rester encore une chanson avant de partir vers l'arrière, non parce que c'est bien de déconner mais après faut savoir s'arrêter. Voici They, dont j'adore le pre refrain et le refrain, c'est vraiment magnifique. Quelle soirée Combichrist nous offre! C'est bon je recule, jusqu'au bar a peu près, on voit toujours très bien la scène. C'est alors qu'un homme me regarde... Mais qui est-ce? Un pédophile? Un dealer? Un psychopathe (mélange des deux)? Non, il vient gentiment me voir et me propose... UN VERRE D'EAU!!! Sans savoir pourquoi, une auréole apparut au dessus de sa tête, le messie était là. C'est alors que LaPlegua annonce « la dernière chanson ». Never surrender est alors envoyée, chanson très spéciale. Et il choisissent de pre finir avec un chanson de l'album Today we are all demons, je fournis mes derniers efforts. La formation termine leur set sur Fuck that shit, seulement deuxième chanson en « fuck » du concert, bref, 6 minutes grandioses. Très heureux de sortir de cette salle « pre chauffée », je suis enfin près pour un DS de SVT 7h plus tard!


Combichrist - Declamation [
1:55]

Combichrist - Never Surrender [4:49]

Combichrist - Throat Full of Glass [4:48]


http://www.blackvector.se/blackvector/wp-content/uploads/Combichrist-Making-Monsters.jpg
Et enfin pour vous montrer la puissance du live, une petite vidéo datant de 2009, pour un bon morceau de 2007.


 

Jeudi 3 mars 2011 à 0:52

On est pas ici pour parler cinéma en fait. (non ce serait plutôt là dessus pour le coup) mais une petite pause musicale/cinéphile peut donner quelque chose de bien. Certains d'entre vous ont dû voir le bon 28 semaines plus tard réalisé par Juan Carlos Fresnadillo - qui découle d'un film de Danny Boyle 28 Jours plus tard - mettant en scène Robert Carlyle (Trainspotting, Full Monty...) entre autres dans une atmosphère post-apocalyptique londonienne qui a su se ressaisir avant de retomber dans une infection zombie en quarantaine assez fulgurante.. l'acteur en question joue le parfait anti-héros que le film d'infectés n'ait jamais connu. Cette séquence après une courte introduction vous laisse tout bonnement sur le cul, steady-cam et caméras embarquées suivant la fuite lâche de notre écossais favori dans la campagne britannique poursuivi par des tarés de zombies.

Le tout est très beau visuellement parlant, mais à la fois choquant par son imprévisibilité, sa crueauté et c'est surtout poignant. Pour soutenir une scène aussi forte devait s'imposer, c'est pourquoi le compositeur John Murphy a enregistré ce titre post-rock pour une ambiance post-apocalypse qui se caractérise par sa progression fascinante à commencer par deux notes de pianos constante, vient la basse, la batterie, la guitare acoustique puis l'électrique qui fait monter le tout en crescendo pour nous mettre la pétée. Ce n'est peut-être pas un chef-d'oeuvre des deux points de vue, mais sur ce cas, musique et cinéma font extrêmement bon ménage et cette scène restera pour moi l'une des meilleures de films d'horreurs que j'aie vu. Et puis vous pouvez d'une part admirer la séquence, puis vous pencher sur le morceau en question qui mérite une petite écoute, ou vous pouvez regarder le lamasticot. Classe.

John Murphy - In the House/In a Heartbeat




  Les vacances de Mars essaieront de rimer avec un petit retour sur le bon vieux Prog comme on l'aime (Camel, Renaissance etc..) avec une focalisation approfondie sur les Floyd pour bien vous faire chier comme d'hab (mais c'est affectif). Et bien sûr continuer dans les extrêmes passant du subtil métal progressif ou brutal (Tool, Ancestors, Meshuggah etc..) ou carrêment toucher au Grincore par la future chronique partagée de leur Reek of Putrefaction et puis évidemment effleurer certains groupes divers et variés, enfin ça c'est à venir. Et puis bonne nuit aussi.

<< Chroniques précédentes | 1 | 2 | Chroniques suivantes >>

Créer un podcast