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10, 000 Chroniques de Disques, Lives & autres.

Dimanche 9 janvier 2011 à 10:00

Rétrospective 2010 #2
http://i007.radikal.ru/1012/95/9aa9cfd13850.jpgDagoba - Poseidon (2010)

 Par César
C'est pour ce début d'année 2011 que j'ai décidé de faire cet article sur le groupe français de death/thrash métal Dagoba dont on ne parle pas assez, aveuglé par le succès de leur concurrents : Gojira. Voici plus précisément le dernier album de Dagoba, Poseidon, sortit l'année dernière, pour rester dans le thème de ce mois de Janvier : l'année 2010. On a ici un album très différent de tous les opus précédent, ni aussi mélodique et bordélique que « Face The Colossus » et ni aussi thrash et violent que les deux premiers de la formation : « Dagoba » et « What Hell Is About ». En gros un album très nuancé, dans lequel on ne peut que priser ses morceaux. Voilà, on retrouve donc le line-up habituel de Dagoba en pleine forme sur un album plein de bonnes choses.
 
Une introduction que Dagoba aurait plus placé en plein milieu de chanson comme ils le font si bien durant l'album, « 43 17°n/5 22'c », ce qui surement est une position marine vu le nom du CD. En tout cas très bien choisie pour introduire « Dead Lion Reef ». Chanson à nombreuses variables, notamment sur l'intro plutôt lente succédée d'un riff monstrueux. Par contre rencontre d'un premier défaut, le manque d'un deuxième guitariste. Malgré les effets sonore en fond, le chante et la batterie se font plus entendre que les autres, du moins sur ce premier morceau.

La formation enchaine, place à une petite sirène de pompier, intro utilisé pour de nombreuse chanson mais qui pourtant ne perd pas son originalité...Voici « Columnae ». Shawter (chant) va introduire ce titre avec ce chant que, personnellement, je trouve insupportable. Malheureusement ce motif est répété plusieurs fois lors de la chanson. Début de la troisième minute jusqu'à la fin, est placé une interlude mélodique accompagnée à la double pédale par Franky Costanza (batterie). Sacré Dagoba, à nouveau le groupe nous offre une petite intro de 11 secondes juste pour nous faire sursauté sur « The Devil's Triangle », chanson qui rythmiquement, nous rappelle « Dopesick » (sur le premier album). Petite touche de piano à la fin de ce morceau.
 
Peut-être qu'il n'y a plus besoin de le préciser, voici une fois de plus une introduction à un « Degree Zero », pour moi, mal chanté par Shawter, dommage car la chansn était intéressante et nous rappelais les structures de « What Helle Is About ». Enfin bon, oublions cette petite « erreur », et passons à la connue et surprenante « The Horn Cape » qui faisait office de bande son pour la bande annonce de l'album avec l'explosion nucléaire en pleine mer avec au premier plan un bateau qui se verra engloutit quelque secondes plus tard. Pour en revenir à la chanson, sur ce court morceau, Dagoba se dispense de chant ce qui donne d'autant plus de charme à ce titre.

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Catastrophe! Nous sommes à la moitié de l'album et voici le « tube » que Dagoba à sorti en premier avec son clip video: « Black Smokers (752 Farenheit) ». Chant catastrophique horriblement mal choisi pour ce morceau à l'intro déchirante et aux couplets classiques mais aux refrains un peu cucu sur les bords. Et ce n'est pas dans la dernières minute que Shawter arrange son cas. Une question nous vient à l'esprit : Qu'est ce qui leur a pris de choisir cette chanson comme « single » pour cet album ? Ils avaient tout prévu, ils ont placés un « Ha Long » d'une minute, histoire de nous laissé le temps d'y réfléchir à ce petit défaut .
 
Voici un « Shen Lung » où Shawter fait un effort en chant et les effets sonore de fond, font de ce morceau une chanson sympathique à écouter, un risque est pris par les français, coup de chance, la chanson est bien construite et entre parfaitement dans l'ambiance de l'album. Par la suite Dagoba nous livre un titre 100% death à tendances black mélodique sur le pre-refrain et sur l'intro. Des passages vraiment intenses comme à la minute trente qui nous font vraiment apprécier cette chanson. Place à un passage assez technique vers les trois quarts de la chanson. Ce morceau est fini en beauté, avec un Shawter offrant son plus beau « chant ».
 
Nous approchons de la fin de cet album explosif, alors profitons de ce titre « There's Blood Offshore » avec la classique petite intro. Morceau à grosse tendance death une fois de plus (et c'est normal car c'est ce qu'ils font). On sent que les membre sont a fond dans ce qu'ils font et nous offrent ici des moments extraordinaires avec un death parfait! Les deux dernières minutes sont vraiment sublimissimes, du pur plaisir, Dagoba sort vraiment ses plus belles techniques. Enfin pour finir, la célèbre « Waves Of Doom » dévoilé légèrement avant la sortie de l'album il me semble. L'intro mélangeant bataille navale et petits bruits électroniques laisse la place à une tuerie! Une vrai claque, aussi brutale que le morceau. Le groupe nous envoi une bonne dose de leur musique fusionnant le death, le thrash et la mélodie (je suis d'ailleurs étonné de l'absence d'un pianiste sur scène). Merci aux mouettes qui clôturent cet album en beauté en répondant tout de même au thème de l'album : le dieu des océans.
 
C'est ainsi que se termine cet excellent album malgré les défauts rencontrés en milieu de CD. Si Dagoba arrive à nous ressortir des albums aussi bons que celui la, c'est sur, Gojira se verra sombrer dans la sombre abîme crée par Dagoba. Une vrai lutte pour la première place en France à lieu ici. En tout cas on se fera un plaisir de retrouver Dagoba en concert pour la troisième fois sur la scène d'un grand festival de métal : le Hellfest 2011. Je me ferais d'ailleurs un plaisir avec Brieuc et notre cher patapon un peu absent en ce moment de faire un article sur cet édition dont le pass à été obtenu a noël! Mais c'est dans bien longtemps donc en attendant je vous souhaite une très bonne année 2011.
 

Dagoba - Dead Lion Reef [5:43]

Dagoba - Columnae Herculis [4:22]

Dagoba - There's Blood Offshore [5.00]

Dagoba - Waves of Doom [4:43]


 

Jeudi 6 janvier 2011 à 11:11

Rétrospective 2010 #1

http://www.examiner.com/images/blog/EXID6504/images/Slash_Cover_Art.jpgSlash - Slash & Friends (2010)
Par Brieuc
Le premier et nouvel album de Slash après le Velvet Revolver. Pour son premier opus, Saul Hudson a donc choisi de faire un disque à guests, plus ou moins intéressants.

 A commencer par tous ses amis des Guns N' Roses à l'époque du bon vieux Line-Up qui nous offrait Appetite for Destruction (1987) : Izzy Stradlin, Duff McKagan et Steven Adler (respectivement à la guitare, basse et batterie). Et non Axl Rose, bien dommage n'est-ce pas ! Non. Autant vous le dire tout de suite, le Guns est selon moi un néant de poussières sans son fabuleux et charismatique guitariste d'origine. La voix d'Axl Rose est certes exceptionnelle et respectable – même si elle m'inspire du niais personnellement -  mais sa présence ne l'est pas. Leur 6e Chinese Democracy (2008) est sûrement un des disques les plus pauvres que j'ai jamais écouté dans ce style, et l'absence de Slash n'était pas anodine pour le coup. Alors au lieu d'arriver 3 heures en retard à ses concerts ou à vouloir gagner des millions en poursuivant en justice Guitar Hero pour une histoire de jaquette, notre cher et détestable vocaliste des Guns ferait mieux d'aller se rhabiller. Le prophète et ses amis sont arrivés : Slash & his Friends, la production étant de Eric Valentine (Queens of the Stone Age).

La plupart des morceaux sont géniaux, en même temps vu le prestige des invités cela peut se comprendre. Que ce soit par la formidable prestation du mentor de Motörhead Lemmy Kilmnister qui nous dit qu'il se sent pas cool chez le Doctor Alibi dans un ton plus soft du style de son groupe. Encore une immortalisation de cette îcone. Toujours en parlant de notoriété, on peut aussi citer son duo avec Ozzy Osbourne sur Crucify the Dead plus pompier mais sympathique ou encore de I Hold On avec le comique Kid Rock. Et puis il y a bien sûr ce duo obligé avec l'iguane Iggy Pop qui clôture l'album par un message très optimiste We're all gonna die (ou presque car l'édition japonaise offre un morceau avec Koshi Inaba : Sahara. Dont je ne suis pas particulièrement fan, mais qui fut le premier single du disque).

Après quand on parle moins de notoriété, on a le duo avec la chanteuse des Black Eyed Peas (qui se respecte du moins), Fergie prête sa voix pour interpréter Beautiful Dangerous. Le morceau qui pourrait servir de chemin de rédemption pour tout(e)s les fans de Rihanna et ses copines... elle le refera cette fois-ci avec Cypress Hill pour délivrer une reprise de Paradise City en compagnie de son guitariste.

Et puis à part ça il y a d'excellents morceaux, tels que l'instrumental un coup Heavy Metal puis presque Blues, Watch This avec les baguettes tenues par Dave Grohl et la basse par Duff McKagan. By the Sword (avec Andrew Stockdale des Wolfmother) pour sa part sonne comme un Led Zeppelin bien dégoupillé. Promise (Chris Cornell ex-Soundgarden) et Gotten (Adam Levine des Maroon 5) sont différentes mais toujours intéressantes à écouter. Enfin quelques autres morceaux bonus présents dans l'édition deluxe du disque complètent cette grande réussite. On notera un Baby Can't Drive avec Alice Cooper (… et Nicole Scherzinger des Pussycat Dolls ... NoOoOOon !!!) et un étonnant duo avec le bassiste de Kyuss Nick Olivieri (Chains and Shackless). Et des version acoustiques ou reprises des classiques des Guns avec toujours Myles Kennedys.

On garde le meilleur pour la fin, qui est pourtant l'ouverture de cet album épique. Ghost en collaboration avec Ian Atsbury. Ce morceau est tout simplement mon préféré car il me rappelle toujours le début de cette magnifique heure passée avec ce concert de Slash à Clisson dans le cadre de sa tournée mondiale. Myles Kennedys (qui participe sur deux bons morceaux sur le disque : Starlight et Back From Cali) assurait d'ailleurs le chant de manière extraordinaire et une grande classe sur tout le set (dont quelques classiques des Guns où il arrivait très bien à assurer les parties vocales d'Axl pourtant si «Exceptionnelles» !.). Très bon concert, tout comme ce morceau qui me rappelle tant de bonnes choses et me remémore le Hellfest ... Même si l'on entend pas la voix de ce guitariste de légende, il reste caché sous son chapeau haute forme et les notes sortant de sa Gibson Les Paul pour notre plus grand plaisir.

Slash (Featuring Ian Astbury & Izzy Stradin) - Ghost [3:34]

Slash (Featuring Lemmy Kilmnister) - Doctor Alibi [3:07]

Slash (Featuring Dave Grohl & Duff McKagan) - Watch This [3:46]


Et puis bien sûr, passez une agréable année 2011 pleine de musique dans votre vie et dans votre corps.

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