C'est après une longue nuit de 3h56 minutes que nous nous décidons enfin de se bouger pour aller voir le groupe féminin suédois Crucified Barbara sur la mainstage 1 à 11h10! On remarque déjà un nombre d'homme assez important dans la fosse, allez savoir pourquoi... Mais désolé messieurs elles sont déjà prises notamment la bassiste avec son super collant doré a paillette(...) qui est mariée avec Thomas Haake batteur de meshuggah (cette info en fera fuir plus d'un!). Peu importe les jeunes femmes se mettent a l'aise sur la scène et commence leur set, en trois mots (expressions) : Sexy, violent et violent! On retrouve évidemment des tubes comme sex action assez sympa (sauf le refrain bien sûr....), donc même si il est difficile de se concentrer uniquement sur la performance musicale de cette formation, on retient tout de même un passage remarqué au hellfest qui aura su faire venir pas mal de monde pour une heure bien matinale! Rien que deux albums complet au compteur, j'ai envie de dire qu'elles sont bien parties pour faire parler d'elles durant les prochaines années et on espère les revoir vite sur scène avec un nouvel opus! (César)
1. Losing the Game
2. Rock'nRoll Bachelor
3. Heaven of Hell
4. Blackened Bones
5. Sex Action
6. Midnight Chase
7. Bad Hangover
11h 10 > 11h 40 TOTAL FUCKING DESTRUCTION [Grindcore] (Rock Hard Tent)
Après un dur réveil et un petit passage devant un groupe de femmes suédoises mieux que les plasticines (ahah, non je déconne je suis pas macho) dont césar passioné vient de vous parler, je me décide à quitter la grande scène (sans trop de regrets..) pour me diriger une nouvelle fois vers la Rock Hard. Un groupe dont je m'étais juré de ne pas voir rien que pour le nom et dont je ne connaissais même pas le genre. Pourtant Total Fucking Destruction porte bien son nom, c'est une sorte de grosse pétée grindcore à la foix comique et expérimentale qui détruit tout sur son passage. Arrivant devant le trio dévergondé, Dan O'Hare à la gratte, Ryan Moll à la basse et Richard Hoak à la batterie … et ce mec c'est vraiment une anthologie à lui tout seul. Il aime se trimballer en slip derrière ses fûts, chanter en blastant comme un taré si bien qu'on ne se rend pas compte qu'il joue, ne se contente que du strict minimum pour son set (pas de toms) fait partie du groupe Brutal Truth (avec des ex-Anthrax) et porte des lunettes de vue quand ça l'arrange. J'arrive dans la tente donc, aucun pogos et pas des masses de monde juste les trois types balançant leur grind à la figure des gens, enchaînant leurs morceaux de trente secondes (on remarquera 5 feuilles A4 scotchées sur les amplis pour inscrire toute leur setlist) tels que LoveGrinder, Sunrise is a Lie, Pig's Head ou leur plus connu time theft (et ne me demandez pas la setlist bien évidemment...) dans un rythme effréné. Il faut savoir qu'en studio le groupe utilise pas mal d'effet qui rendent leur grind encore plus robotique et déjanté mais là ça ne devient qu'une simple partie de blast.
Le niveau musical en particulier du côté de Rick qui assure batterie et chant ne m'a jamais été aussi impressionant et en plus de ça TFD a un humour totalement putain de destructeur. On arrive à la fin de leur set , c'est alors que Richard se lève (vêtu de son slip) et tourne le dos au public en criant de toutes ses forces « I WANT TO BE ALOOOONE ! I WANT TO BE ALOOOONE ! I – WANT – TO – BE – A - LOOONE » pendant que ses partenaires déversent un torrent de son saturé comme pas possible (bouchons d'oreilles rpz), après une douzaine de récidives le batteur s'assoit sur son siège et déclame dans le micro « Okay, This last song is written by my dog » 2 coups de charley et un aboiement porté par un bordel qui ne fera le feu que le temps d'un « tin tin tin » avant que la chanson stoppe et Rick dise « Thank you » et ils se cassent. Je sors plié en deux de cette prestation légendaire, je ne suis pas fan de tous les grind, mais quand ça se prend si peu au sérieux et nuancé ça ne peut être que attachant. Une plus qu'agréable surprise pour un groupe auquel je n'attendais nada. Merci TFD! (Brieuc)
13h 05 > 13h 45 MEKONG DELTA [Thrash Progressif] (Mainstage 02)
A moins que j'ai des oreilles pourries, je n'ai pas vraiment ressenti du Thrash dans la musique de Mekong Delta (encore moins quand on voit Municipal Waste dans la foulée). Le show était à voir en entier, comme on le décrit souvent, le projet allemand (on mange de la choucroute en cette journée du samedi) vise en fait à aborder le genre de manière indirecte grâce à l'ambition et au talent fournissant un progressif aidant lui même à accéder au style.. Si on peut résumer Mekong Delta, c'est quand même une douzaine d'albums et 25 ans ans d'existence avec un line-up tumultueux mais toujours formé par des musiciens du milieu classe (en l'occurence, la formation actuelle est composée d'ex-membres d'un vieux groupe d'Heavy Metal Rage). Des musiciens de grande expérience mais là où je devais vraiment avoir du mal, c'était la voix de Wolfgang Borgmann (et son ridicule accoutrement de cancéreux) qui malgré son talent de communication qui animait le spectacle, rendait la musique limite power-sympho qui me fait bailler à m'en décrocher la mâchoire. Et pour tout dire, le meilleur moment du show (pas mal du tout dans l'ensemble évidemment) restait bel et bien la carte blanche instrumentale où Wolfgang a quitté la scène pour laisser ses collègues nous emporter. (B)
1. Memories of Tommorow
2. The Cure
3. Heartbeat
4. Sphere Eclipse
5. The Hurt of Baba Yaga
6. Prophecy
7. The Healer
8. Transgressor
13h 50 > 14h 35 HAMMERFALL [Power Metal] (Mainstage 01)
Une fois avoir mangé nos bons paninis au steak dont le prix égalait facilement le budget en bière du hellfest, on retourne sur la mainstage 1 pour LA surprise de ce samedi! Hammerfall, groupe de power métal (un des rares du hellfest...) suédois (encore). Ils commencent donc le set par la première chanson du tout dernier album infected avec une longue intro assez réussite sur scène,on est tout de suite impressionné par la forme des membres du groupe qui court partout, on remarque aussi dès lors une foule s'étalant jusqu'à la tour du running order géant (point de rendez vous principale durant le hellfest), en effet Hammerfall va faire venir un bon nombre de personnes pour un concert d'anthologie avec une ambiance folle. Ils enchaine les titres (Renegade, B.Y.H. etc...). Un super moment en tout cas. Les 4 derniers titres seront titanesques, notamment Hearts on fire avec un public en forme tout comme sur ce dernier titre inévitable Let the hammer fall où même moi qui, ne connaissant le groupe que depuis trois quarts d'heure, chantera le refrain avec joie. Le groupe salut chaleureusement le public à la fin du concert on est donc très content de ne pas avoir manqué ce groupe qui vu leurs réaction avait l'air eux aussi très surpris de cette prestation pourtant pas si attendue que sa à Clisson. On voit tout de même que 25 ans de carrière ne passent pas inaperçus une fois sur scène! On notera aussi un nombre étonnant de fan dans la foule, et de nombreux t shirt de différents albums qui nous rappelle a quel point les artworks se ressemblent! (C)
1. Patient Zero
2. Renegade
3. Bang Your Head
4. Last Man Standing
5. Bloodbound
6. Hammerfall
7. One More Time
8. Hearts on Fire
9. Let the Hammer Fall
15h 25 > 16h10 UFO [Hard Rock] (Mainstage 01)
C'est un vrai bordel au niveau de The Haunted, leur concert a été déplacé pour le metal corner à 1h du mat ainsi échangeant leurs places avec Hemoragy. Déjà que je n'en avais pas grand chose à foutre de The Haunted, Hemoragy sera la cerise sur le macdo. en se réveilllant ce matin on nous a annoncés qu'on jouerait sur la mainstage 02.. Le petit groupe a dû commencer sans son guitariste en plein décuvage (et reprendra le set après) avec un espèce de Glam/thrash non seulement soutenu par une balance pourrie mais juste insupportable, ils ont limite massacré Ace of Spades de Motörhead et m'ont juste niqués les oreilles. Je sais pas si c'était volontaire mais c'était tellement insoutenable que j'ai trouvé ça d'un épique insultant.. je salue le courage qui s'est vu propulsé sur une grande scène alors qu'ils devaient jouer sur le camping, même si ils portent carrêment bien leur nom.. Passons, groupe ultra-culte british entre le hard-rock des 70's et de la NWOBHM, c'est un grand plaisir pour moi d'aller voir U.F.O au hellfest. Phil Moog (chanteur d'origine) est là et ça vaut tout même si il est un peu fatigué ainsi que le bassiste (Pete Way) et batteur (Andy Parker) d'origines également. A leurs côtés Paul Raymond aux claviers et Vinnie Moore à la guitare. Alors Peut être pas aussi tubesque que Thin Lizzy (quoique..), mais avec un line-up beaucoup plus classe en tout cas, et beaucoup moins décomposé par rapport aux irlandais dont seul le batteur est membre d'origine.. La fatigue un peu récurrente de Phil sera éclipsée par l'énergie de Pete Way qui lui montrera beaucoup de passion dans ce qu'il fait, ils nous font un set assez rythmé devant un public old-school qui faisait plaisir. Et franchement pour un concert de papys, c'était bel et bien efficace! (B)
1. Hell Driver
2. Only You Can Rock Me
3. Venus
4. Too Hot To Handle
5. Lights Out
6. The Gypsy
7. Rock Bottom
8. Doctor Doctor
16h 15 > 17h00 MUNICIPAL WASTE [Thrash/Punk axé second degré] (Mainstage 02)
C'est l'heure de Municipal Waste.. Autrement dit? L'heure de la pétée jamais reçue. On observe avec impatience le public qui se constitue, un type déguisé en squelette, un autre arborant uniquement une veste en cuir et des docks (et rien d'autre sisi, c'était pas très agréable de le voir slammer) et surtout une tonne de types bourrés affublés des t-shirts foutraques issus de l'artwork vraiment énorme du groupe. A suivre : 45 minutes. De quoi? 45 minutes de violence pure et dure, alcoolisée jusqu'aux os, à base d'humour et de blagues vaseuses à base du super thrash punk crossover des amérloques de Municipal Waste. Le set s'enchaine au plus rapide avec des titres tirés de leurs 4 albums Waste em' all (2003), Hazardous Mutation (2005), Massive Agressive (2009) et The Art of Partying (2007) bien mis en avant, l'ambiance est lourde et survoltée. On se croirait dans une giga teuf dans une piscine de terre où tout le monde est invité avec des trucs gonflables qui volent et un bain de poussière. Le groupe ne manque absolument pas de second degré et le concert s'enfile dans la bonne humeur, à plusieurs reprises en manquant de peu la mort (les circle-pits innombrables, un beau wall of death, et des slams un peu risqués comme le gars qui a presque détaché mon cou de mon corps à cause de ses chaînes de pantalon (si bien que je les ai détachées..). Bref on va pas s'attarder sur la bonne vieille violence légendaire de ce concert. On reste sur le cul au bout d'une quinzaine de morceaux bien vitaminés et d'une sacrée classe de la part du groupe. Mais le tout on le doit au super public qui a su assurer au maximum la réputation des déchets municipaux. Enormissime tout simplement! (B)
1. Terror Shark
2. Headbanger Face Rip
3. Divine Blasphemer
4. Beer Pressure
5. The Thrashin' of the Christ
6. Wolves of Chernobyl
7. Drunk as Shit
8. Sweet Attack
9. Wrong Answer
10. Sadistic Magician
11. Black Prez
12. I Want to Kill the President
13. Unleash the Bastards
14. The Art of Partying
15. Born to Party
17h 05 > 17h 55 THIN LIZZY [Hard Rock] (Mainstage 01)
Après avoir risqué ma peau, voilà Thin Lizzy qui monte sur la scène principale. Il faut dire que l'ajout du groupe sur l'affiche en a étonné plus d'un, on savait même pas que ça existait encore... et quel groupe! Peut être pas un nom très connu par tout le monde mais en tout cas des tubes qui le sont, que ce soit Whiskey in the Jar, Jailbreak ou Boys are back in town répartis sur le set des Irlandais ou une reprise de Bob Seger (Rosalie), il n'y a pas grand chose à jeter. Certains diront que le groupe vaut peau de zob lorsqu'il manque notre cher bassiste/chanteur Phil Lynott, Eric Bell ou je ne saurais quel talentueux musicos passé dans la formation (R.I.P Gary Moore). Le lineup actuel est donc formé de Brian Downey derrière la batterie qui était là depuis le début.. A la place de Phil on retrouve Ricky Warwick (j'ai envie de dire le petit jeune parmis les vieux mais il a 44 ans..) qui a rejoint le groupe l'année dernière et qui arrivera plutôt bien à assurer la voix en la rendant un peu plus rauque. Mais y a de l'entrain sur scène, de la bonne humeur et des classiques, ça fait donc plaisir à voir puisqu'ils sont fidèles à leurs prédécesseurs, à mes yeux ça faisait plus tribute band qu'autre chose au départ. Mais je me suis quand même rendu compte que l'esprit de Thin Lizzy était présent, et ça faisait plaisir à voir, voilà tout. (B)
1. Are You Ready
2. Waiting For An Alibi
3. Jailbreak
4. Don't Believe a Word
5. Whiskey in the Jar
6. Emerald
7. Cowboy Song
8. The Boys Are Back in Town
9. Rosalie (Bob Seger cover)
10. Rosin Dubh (Black Rose)
18h 50 > 19h 50 APOCALYPTICA [Cello Thrash Metal] (Mainstage 01)
Certains vénèrent Apocalyptica, pleurent devant Nothing Else Matters des 4 horsemen et jubilent devant Eicca Toppinen (Violoncelle), Paavo Lötjönen (Violoncelle), Perttu Kivilaakso (Violoncelle) et Mikko Sirén (..euh.. batterie). Pas vraiment nous.. en fait on s'en fiche un peu et franchement ça nous a pas transcendé. Alors oui c'est hyper-talentueux de faire du métal avec trois violoncelles et une batterie et de fusionner le classique et le métal d'une manière subtile (autre que de mettre un orchestre philarmonique dans son dernier disque).. mais c'est aussi un peu racoleur d'entrer sur Hallelujah de Jeff Buckley pour faire couler les larmes des jeunes adolescentes puis d'empiler reprises de Metallica sur reprises de Metallica (et de Sepultura? Apparemment ils ont joué Refuse/Resist et Inquisition Symphony) on avait même pas fait attention) qui éclipsent toutes leurs compositions qu'on a pas du tout perçues dans un climat de bons sentiments en se la pétant à mort. Alors on salue la performance, surtout quand ils ont clôturé le set sur la sublime Hall of the Mountain King de Edward Grieg (Bravo, ça j'ai adoré) c'est vrai qu'il est difficile de ne pas en sortir ébloui. Ne nous jetez pas des cacahuètes, on apprécie Apocalyptica mais pas au point de sa renommée même si ils méritent celle-ci. C'est aussi peut être pour ça qu'on a pas trop porté assez d'intérêt à ce concert alors qu'il en méritait beaucoup plus.. ou alors on accroche pas. Et on opterait plutôt sur cette seconde option pour l'instant malgré le fait qu'on salue respectueusement la prestation et l'art des Finlandais. (B)
1. 2010
2. Grace
3. Master of Puppets (Metallica Cover)
4. End Of Me
5. Bring Them to Light
6. Nothing Else Matters (Metallica Cover)
7. Last Hope
8. Seek & Destroy (Metallica Cover)
9. Inquisition Symphony (Sepultura Cover)
Encore:
10. Refuse/Resist (Sepultura Cover)
11. I Don't Care
12. Hall of the Mountain King
19h 55 > 20h 45 SODOM [Thrash Metal Technique] (Mainstage 02)
Début de soirée, et le groupe de thrash allemands Sodom vont prendre place sur la mainstage 2. Rien que le nom doit être responsable en partie du fait que peu son le personnes venant assister à ce concert, le temps surement aussi et oui il se met a pleuvoir légèrement lorsque le groupe s'avance sur scène pour balancer leur nouveau tube In war and pieces chanson éponyme du dernier album de la formation. On retrouve un titre par album environ avec seulement 2 tirées du dernier. On retrouve quasiment le tube de chaque opus avec Code red, The Final Sign of Evil, Better of dead etc... On découvre aussi un nouveau batteur que le chanteur se fera un plaisir de présenter pendant le concert juste avant M-16, le line up de Sodom a énormément changé ces temps ci on est donc un peu perturbé, on est tout de même content de voir que Bernemann est en pleine forme et avec ses gestuels assez spéciales à la guitare sachant qu'il a intégré la formation en 1997. Légèrement déçu par les petits pogos qui ont lieu devant on assiste tout de même a un concert mouvementé avec un groupe pas découragé par le temps qui restera défavorable jusqu'au bout. Vers la fin du concert le chanteur accompagné de son petit caméscope et annonce que c'est pour le futur DVD... On retrouve donc une formation légèrement molle mais un public conquis au fur et à mesure du concert ce qui fait du dernier morceau un des meilleures du concert. C'était donc un des concerts les plus violent de la soirée car on retrouvera après les vieux Scorpions ou encore les barbus de Black Label Society. ça reste un concert respectable digne de la formation qui commence a se faire vieille. (C)
1. In War and Pieces
2. The Vice of Killing
3. Outbreak of Evil
4. The Saw is the Law
5. Sodomized
6. M-16
7. Agent Orange
8. The Art of Killing Poetry
9. Blasphemer
10. Remember the Fallen
20h 50 > 21h 50 BLACK LABEL SOCIETY [Rock Southern/Stoner] (Mainstage 01)
Après un concert jubilatoire de Sodom (vraiment, c'était super bien) qui nous a laissé in war and pieces malgré un magnifique arc en ciel qui viendra éclairer toute cette belle violence, un dur choix s'annonce.. septic flesh en même temps me donne envie mais avec Guillaume on choisit de ne pas les revoir et de plutôt assister à un truc qui s'avère légendaire. Des rumeurs couraient dans le camping, Zakk Wilde aurait la voix cassée, il ne pourrait pas jouer.. on persiste à croire qu'il sera annulé jusqu'à qu'ils posent le drapeau en japonais de Black Label Society, nous sommes rassurés. Puis époustouflés lorsque le charismatique Zakk arrive sur scène avec couvre chef indien et ses guitares respectives aux morceaux (sans déconner, il devait en avoir au moins une bonne dizaine) accompagné de ses deux acolytes Nick Catanese toujours présent à ses côtés à la guitare rythmique, John De Servio à la basse et Mike Froedge à la batterie. BLS nous balançe donc Crazy Horse qui ouvre lui même leur très bon dernier studio Order of the Black (2010) car ils sont là avant tout pour défendre celui-là, mais franchement il tient tellement la route qu'on est passionés par leur rock southern qui groove grave aux influences stoner. Zakk a l'air de détester le vide si bien que la sono comblera les mini-pauses qui se feront entre les morceaux lorsqu'il change de guitare, et même lorsqu'il quittera la scène à la fin du concert.
C'est après Fire it Up (du meilleur album de Black Society à mon goût, Mafia en 2005) que Zakk va sortir son fameux solo. On va pas se mentir c'était de la pure branlette pour manche, et en plus de ça, il a bien duré 5 ou 6 minutes. Certains péteront un câble à la suite du concert, parce qu'un solo aussi inutile étalé sur autant de temps et pour seule nuance son interprète qui va de vers la gauche à droite c'est vrai que ça peut sembler un petit peu excessif... Un guitar hero comme lui ne pas être trop critiqué sur la durée de son solo en sachant que le concert est tout de même centré sur lui. Après j'avouerais qu'il est pas allé chercher très loin pour le faire, et que même le solo de John 5 la veille était sûrement beaucoup plus varié alors qu'il durait à peine le quart de celui-là. Bref passons, on repasse aux vieux titres de BLS après Godspeed Hell Bound qui laissera de côté leur dernier et on va se faire une petite rétro, que ce soit Shot to Hell (2006) avec Concrete Jungle et enfin Stillborn (de The Blessed Hellride en 2003) pour terminer ce concert sans oublier la présence du super Suicide Messiah. BLS nous laisse, l'icône nous salue en faisant son gorille devant le mur d'amplis qui trônait sur scène, un concert remarquable digne de la légende de Zakk Wilde qui nous a en revanche épargné son deuil pour son pote Dimmebag Darrell et ses ballades associées dans le genre de In this River. Non là c'était un set pur et dur, du BLS pur souche de bûcherons et c'est ça qui est bon! (B)
1. Crazy Horse
2. Funeral Bell
3. Bleed for Me
4. Overlord
5. Parade of the Dead
6. Fire it Up
7. Zakk Wilde solo
8. Godspeed Hell Bound
9. Suicide Messiah
10. Concrete Jungle
11. Stillborn
21h > 21h 50 SEPTIC FLESH [Death Metal] (Rock Hard Tent)
En effet j'ai préféré aller revoir un de mes groupes favoris plutôt que de bouffer du black label et des solos de 10 min, c'est donc a 21h que les grecs de Septicflesh se présente sous la rock hard tent, bondée, ils étaient très attendu même si beaucoup comme nous ont pu profiter de leur excellente prestation au Ferrailleur de Nantes ou même ailleurs en France pendant leur tournée avec Svart Crown (aussi de passage au hellfest), et d'autre groupes grecs. Une longue attente comme d'habitude avec septicflesh où on pourra profiter d'un concert donné par les roadies de Septicflesh en train de jouer anubis» à la guitare pour les tests. Enfin le groupe arrive et débute avec le début apocalyptiquement génial de The vampire from nazareth, petite impression de déjà vu avec les concerts donné en France quelques mois avant, mais toujours aussi excitant! Ils enchainent avec le célèbre Communion où enfin les pogos pètent derrière nous (et oui pour septicflesh on préfère rester devant et profiter de la richesse de leur musique. Ils feront ensuite la chanson éponyme de l'album The great mass, enfin bref le concert passe toujours aussi bien. Ils arrivent tout de même a caser de vieilles compositions comme Virtues of the beast ou encore Unbeliever. On arrive enfin a Persepolis (en passant par les magnifiques Pyramid god et Oceans of grey tirées du dernier opus). Persepolis chanson qui ne sera pas gachée mais jouée dans des circonstances assez étranges car le public, habitué des concerts de septicflesh, va formé le wall of death (qui d'habitude se fait au milieu de la chanson lors d'un break) au début de la chanson, ils vont donc jouer les 2 premières minutes avec un wall of death ouvert en plein milieu de la fosse! Il ne sera pas pour autant mou, mais plutôt assez violent comparé a ce qu'on aura vu dans d'autres concerts du groupe. Fin inévitablement faite sur Anubis où cette fois-ci le chanteur ne demandera pas de chanter l'air principale avant la chanson (peut être trop habitué des hommes bourrés ne connaissant plus l'air ou chantant faux), et pourtant titre extraordinaire et bien violent. Le concert aura passez bien vite mais on en garde un bon souvenirs, je pense que la rock hard tent s'en souviendera. Bref on est content des les avoir revu sur la tournée de ce que je qualifierai de meilleur album (en concurrence avec Comunion tout de même...). Notons aussi la capacité des membres du groupe à paraitre jeune alors que celui-ci existe depuis 1990... (C)
1. The Vampire from Nazareth
2. Communion
3. The Great Mass
4. Virtues of the Beast
5. Unbeliever
6. Pyramid God
7. Lovecraft's Death
8. Oceans of Grey
9. Persepolis
10. Anubis
Après Destruction et Sodom, on continue la soirée Thrash-choucroute sur la MS02 avec Kreator. A mes yeux, beaucoup moins efficace que Sodom qui m'avait mis une sacrée claque une heure auparavant. Pourtant leur musique est puissante, leur set carré (qui rétrospecte sur ¾ de leur douzaine d'albums) et ils ont la fougue habituelle de n'importe quels Allemands pratiquant le Thrash Metal, mais il manque un petit quelque chose qui a fait que je tombe totalement sous le charme. Ça reste culte et incontournable dans le style, et ça a été tout de même un plaisir de les enchaîner avec Sodom. (B)
1. Hordes of Chaos
(A Necrologue for the Elite)
2. Warcurse
3. Endless Pain
4. Pleasure to Kill
5. Destroy What Destroys You
6. Voices of the Dead
7. Enemy of God
8. Phobia
9. Terible Certainty
/Reconquering the Throne
10. Violent Revolution
11. Flag of Hate
12. Tormentor
23h > 00h 55 SCORPIONS [Hard Rock] (Mainstage 01)
Honnêtement Scorpions n'était pas vraiment le groupe qu'on attendait le plus pour le festival.. Guillaume les avait déjà vus au Zénith de Nantes (gratuitement, hein) et on a regardé le concert pour dire un peu qu'on les as déjà vus. Et puis c'est la tournée d'adieu, on va pas bouder ce plaisir et cette opportunité. Un écran est mis sur scène, les 5 Allemands (et oui) arrivent sur Sting in the Tail de l'album éponyme qui se trouve être le dernier album de la discographie des papys du genre et des albums cultes mais inégaux (on se rend compte à quel point chaque album comportait ses tubes..) Animal Magnetism de 1980 (Make it Real, The Zoo), nous rappelant la cultissime pochette de Lovedrive (Coast to Coast, Loving you in a sunday morning, Holiday) et surtout le géant Love at the First Sting (1984) qui servira la fin du concert comme à son habitude avec un concentré de tubes, de classiques – non les mots sont faibles – des hymnes du Rock tout simplement (avec Big City Nights précédent le rappel). Et surtout Evidemment on aura le droit à Still Loving You où toutes les générations confondues, les nostalgiques et les jeunots qui danseront en slow sur ce morceau tant connu. C'était beau à voir! Puis Rock You Like A Hurricane pour ne pas finir sur une touche mélancolique et achever les fans qui seront comblés par ces 2 heures de set fougueux (il manquait Wind of Change et In Trance quand même..) servis par un Klaus Meine encore en forme (même si la voix prend un coup de vieux) et ses compagnons. Ils quittent la scène après de moults remerciement. Hommage à Patrick Roy C'est alors que la mainstage s'éteint pour laisser une voix qui nous est familière parler. Il s'agit de Patrick Roy sur l'écran, à l'assemblée, qui clame son discours de la diversité musicale. Le morceau hommage choisi est finalement For Those About To Rock d'AC/DC qui rythme le sublime feu d'artifice et les images diffusées sur l'écran (dans un premier temps les photos des festivaliers avec l'homme politique, puis un hommage aux différents hommes en rapport avec le HF comme Eric Ledroit ou Ronnie James Dio) et lorsque le Fire! du morceau retentit on assiste au final magnifique du feu, et a ce moment précis c'était particulièrement émouvant déjà qu'avant on avait une boule dans la gorge en repensant à cet homme et à tout ce qui se trame dans nos vies en général. Reposez en paix, grands hommes. And We Salute You Patrick!
1. Sting In the Tail
2. Make it Real
3. Bad Boys Running Wild
4. The Zoo
5. Coast to Coast
6. Loving You Sunday Morning
7. The Best is Yes to Come
8. Holiday
9. Raisd on Rock
10. Tease Me Please Me
11. Dynamite
12. Kottak Attack
13. Blackout
14. Six String Sting
15. Big City Nights
Encore :
16. Still Loving You
17. Rock You Like A Hurricane
1h 00 > 1h 45 BAD BRAINS [Reggae/Punk/Hardcore] (Terrorizer Tent)
Rappelez vous il y a maintenant un an qui clotûrait la Terrorizer le samedi soir à 1h du mat.. c'est mr Jello Biafra et les GSOM qui nous ont botté le cul pour finir la soirée en beauté au son des classiques des Dead Kennedys. Cette année il fallait égaler le choix, on nous a donc concocté un groupe jamais passé en France et qui donnait cette fois-ci un show unique à ne manquer sous aucun prétexte. Bad Brains était de loin personnellement le concert que j'attendais avec le plus d'impatience. J'ai juste halluciné il y a quelques mois de ça lorsque j'ai découvert leur démentiel punk aux ascendances hardcore à la sauce reggae dans un groove pas possible qui est longtemps resté dans l'ombre alors que le groupe reste un incontournable du Punk depuis déjà 1977. Et ça l'est maintenant pour moi aussi, puisque je me drogue à leur son unique sans me lasser. Seulement j'entends par ci par là que les prestations actuelles du chanteur H.R. (qui disons le clairement, a connu les deux meilleures prériodes de Bad Brains : de 79 à 90 et maintenant depuis 95, le seul album génial qu'il n'ait pas enregistré est Rise (1993) ) sont carrèment désastreuses. Mais on a le droit au line-up original à part le chanteur (mais je préfère largement H.R à Sid McCray) avec Dr Know à la guitare, Darryl Jennifer (qui arborait un t-shirt de Metallica prouvant une fois de plus l'éccléctisme du groupe) à la guitare/basse et Earl Hudson aux percussions. La formation parfaite donc, même si elle nous évitera un bon vieux morceau de l'album Rise (1993) que j'aime tant. J'attends donc je voir ça, et je m'installe dans la fosse aux durs pogos avec précipitations à peine le concert à démarré l'intro (tirée de I Against I je crois bien). Et PAF! Attitude dans la tronche alors que les purs Rastafaris viennent de commencer. On enchaîne avec Right Brigade back in the 80's guys!! Rock For Light (1983) entre autres est donc à l'honneur en ce soir puisque F.V.K sera interprétée vers la fin du concert. On revient un an avant puisque les afro-américains se mettront à jouer The Regulator tiré de l'album éponyme de 82. Je m'en prends plein la gueule dans la fosse, slamme la plupart du temps. Il faut dire que j'étais passé au camping avant pour me mettre limite en pagne pour profiter au maximum de ce concert et des mouvements de foules (profité un petit peu trop d'ailleurs jusqu'à en perdre le peu d'effets personnels que je portais sur moi … mais à quel prix).
Et comme je l'imaginais avec bonheur on passe à un Reggae (j'avais peur que le set se constitue uniquement d'Hardcore et Punk) .. On se retrouve avec Jah Love tiré de leur excellent avant-dernier album Give Thanks and Praises (2007), la foule se retrouve à exécuter un mouvement de vague régulier dans un rythme de paix et d'amour. Un chauve de skinhead de merde s'était cru à un concert de Mass Hysteria et commençait à pousser tout le monde sur le reggae, ou plutôt le type qui n'a rien compris à la musique de Bad Brains. Tout le monde se pète sur le hardcore, tout le monde se fait des câlins sur le reggae. Le chanteur était purement statique en effet, avec son bonnet cachant ses dreads il prend le micro et annonce chaque chanson au détail prêt avec des Thank You ; God Bless You ; Jah Bless You ; This Song is from.. Thank You et ce pendant tout le concert en mimant le rythme de ses compositions avec ses doigts et les yeux fermés. Si c'était ça la prestation désastreuse je suis plutôt surpris, ça m'a plutôt fait rire et plaisir. D'autant plus que ses collègues bougent donc pas trop de problèmes quant à l'énergie des membres. Il annonce alors le morceau éponyme de l'album dont je viens de vous parler I and I Bleeeess the Laaaaw et là je ne réponds plus de moi, Give Thank and Praises vient nous frapper, la puissance de la musique associée au chant doux. On continue et on termine sur le même album et le récent grâce à Universal Peace. Je n'ai jamais vu une succession de morceaux aussi bons et aussi adaptés à la situation, après le court violent FVK on a le droit à l'incroyable I and I Survive qui nous fait voyager pendant 5 minutes avant de nous faire redescendre avec Banned in D.C. Et son excellent solo de guitare executé par Dr. Know. C'est alors que je retrouve le disque qui m'a révélé Bad Brains, à savoir I Against I avec l'innatendue Re-Ignition suivie d'un retour vers l'éponyme (sur le court Punk : Pay to Cum) et les Rastafaris partent de la scène. H.R et ses compagnons reviennent aussitôt pour mîmer un rappel, et dit dans le micro et nous annonce une dernière chanson dans le genre aller les petits amis, god bless you mais nous on doit aller se coucher et prier le jah, mais on vous joue un petit dernier morceau pour vous faire plaisir (sacrés bad brains) on pourrait critiquer mais à peine je pense à son attitude qu'il nous balançe I Against I. Le public dépense ses dernières forces au son de ce qui est sûrement le morceau le plus impressionant du groupe puis ils s'en vont en remerciant la foule. Un ange est passé. Certes ils ont gratté 15 minutes de jeu (je suis allé voir du coup la fin de Coroner ça m'allait parfaitement!) mais comment bouder un tel moment, un tel plaisir qui traînait au fond de mes demandes secrètes pour ce groupe qui m'est maintenant indispensable? Ce n'est pas pour rien que j'ai vu Ben Barbaud et son nouveau look à la droite de la scène, observer cet événement. Une setlist de dingue, une superbe ambiance pour le concert insolite et culte (avec Hawkwind) de cette édition. (B)
1. Intro
2. Attitude
3. Right Brigade
4. Regulator
5. Jah Love
6. Give Thanks and Praises
7. Universal Peace
8. F.V.K
9. I & I Survive
10. Banned in D.C.
11. Re-Ignition
12. Pay to Cum
Encore:
13. I Against I
1h 00 > 2h 00 CORONER [Thrash Metal] (Mainstage 02)
C'est après une petite pose au camping pendant Scorpions, un hommage a Patrick Roy magnifique et un petit passage à Bad Brains (pour ma part) que nous revenons sur la mainstage 2 pour voir et même découvrir le groupe de thrash technique Suisse Coroner, premier groupe annoncé pour le hellfest 2011, donc bon ce serait stupide de les manquer sachant qu'on a acheté le pass en décembre et qu'il n'y avait que 2 annonces... Bref, eux par contre sont vieux et sa se voit, et oui ils existe depuis 1986 tout de même, et il contient d'ailleurs un ex membre de Kreator (de passage au hellfest aussi). On a d'ailleurs la chance de recevoir Coroner qui dément la reformation et les projets studios depuis 1996, et les voila qui annonce leur venue au Hellfest c'est donc un honneur de les recevoir ici à Clisson. Ils débutent le set par un morceau du dernier album (de 1995...) Golden Cashmere sleeper, part 1, pour ensuite jouer un morceau de l'album Grin (1993) et ensuite retourner a l'un des premiers albums, là vraiment ancien, et le chanteur le précisera, Masked Jackal tiré de Punishement for decadence (1988), ils enchainent donc les titres de leurs différents albums tous aussi vieux que les autres, mais c'est toujours agréable de voir d'ancienne chanson être jouée avec un bon son et quelques retouches! Ils se permettent de jouer Grin avant le rappel inattendu, fait avec Reborn throught hate tiré de l'album le plus ancien R.I.P. (1987), donc une fin assez nostalgique malgré la violence du titre. On est donc content de voir du Coroner rénové avec des membres visiblement fatigué mais mentalement en pleine forme avec une voix rappelant les premiers CD de la formation et des solos de guitare toujours aussi tenaces (les deux années passées avec Kreator lui ont surement permis de gardé un peu d'énergie). C'est donc assez fatigué et espérant une bonne nuit que nous rentrons au camping en attendant la grosse journée du dimanche qui pour moi fût la plus attendue du festival et on se fera un plaisir de vous la presenter très prochainement avec des groupes extraordinaires comme Opeth, Cavalera Conspiracy, Pain of Salvation, Ozzy Osbourne etc... Un bon programme, mais en résumé une journée du Samedi assez calme comme prévue notamment par les têtes d'affiches, ce qui n'est pas plus mal apres la journée de vendredi de folie que l'on a vécue la veille! A oui, j'oubliais, avec Brieuc on s'est fait plaisir et nous avons profiter du metal corner pendant une petite heure avec le clash des DJ et des titres comme « Cotton Eyed Joe » de Rednex, ça change, sa fait du bien!
2. Internal Conflicts
3. Masked Jackal
4. Status : Still Thinking
5. Metamorphosis
6. D.O.A.
7. Semtex Revolution
8. Divine Step (Conspectu Mortis)
9. No Need to Be Human
10. Grin (Nails Hurt)
Encore:
11. Reborn Through Hate